Caterpillar

Caterpillar

Pour la troisième fois en France, les dirigeants d’une usine qui licencie sont séquestrés: Après Sony France et 3 M, c’est le tour de Caterpillar Grenoble.

Caterpillar est une entreprise américaine qui construit de gros engins pour les chantiers. La crise des sub-primes lui a fait perdre brutalement 80 % de ses clients… Sans clients, une entreprise fait faillite. Son patron doit donc réagir pour éviter la faillite. Il arrête immédiatement ses achats, ce qui va mettre en difficulté tous ses fournisseurs. Il essaye ensuite d’obtenir des crédits de ses banques pour pouvoir continuer à payer ses impôts ou ses salariés. Mais les banques se font tirer l’oreille : le crédit coûte très cher et des garanties sont demandées.

Il réduit enfin ses dépenses salariales. Il met d’abord ses employés au chômage partiel. Il les licencie ensuite. Continuer à produire au même rythme qu’avant serait une pure folie : les engins Caterpillar non vendus s’aligneraient de plus en plus nombreux sur le parking des entreprises.
Caterpillar est donc une importante multinationale américaine qui a pratiquement perdu tous ses clients du fait de la brutale et trop forte restriction des crédits effectuée par la banque centrale américaine en mai 2007.

Caterpillar France emploie 2800 salariés sur ses 2 sites de Grenoble et d’Echirolles. Dans un premier temps, la mise au chômage partiel avait permis de retarder les licenciements, conservant ainsi tout le potentiel de l’entreprise. Mais les clients ne revenant pas, le 26 février 2009 Caterpillar France annonce le licenciement de 733 salariés.

733 salariés qui avaient déjà vu leurs revenus fortement amputés du fait du chômage partiel sont condamnés à perdre définitivement leur emploi. Ils se révoltent et se mettent en grève, ce qui aggrave les difficultés de Caterpillar France et expose l’entreprise à un dépôt de bilan, donc probablement à une fermeture totale et définitive. Direction et représentants syndicaux négocient alors : c’est leur intérêt à tous les 2. La négociation en cours avait permis de réduire à 600 le nombre des licenciements, et avait obtenu des primes compensant en partie les pertes de salaires. La direction croyait ainsi pouvoir arrêter la grève mortelle.

C’est alors que les salariés de l’entreprise et leurs représentants, pour faire monter la pression un peu plus haut et obtenir encore plus, séquestrent 4 de leurs dirigeants. Les représentants syndicaux, plus ou moins débordés par la « base » décident ainsi en toute illégalité de recourir à la violence. Mais ils justifient leur action en disant que la violence d’un licenciement économique est bien plus grande que l’emprisonnement pendant quelques jours dans un bureau.

Immédiatement l’affaire grenobloise prend une dimension nationale. Certains opposants politiques à Nicolas Sarkozy, Olivier Besancenot en tête, prennent le parti des salariés. Pour eux, dans un état mal géré économiquement, le recours à la violence devient nécessaire. Par contre de nombreux partisans ou opposants à Nicolas Sarkozy sont scandalisés par ce non respect de la démocratie et des lois républicaines.

Les 4 dirigeants sont maintenant relâchés. De nouvelles négociations sont alors prévues à la direction départementale du travail, avec participation du gouvernement français, des directions américaine et européenne du groupe Cartepillar. Les représentants syndicaux décident alors de ne pas se rendre à la table des négociations…

L’affaire Caterpillar concrétise bien la situation actuelle de la France. Les coûts de production des entreprises installées en France sont chaque mois un peu plus élevés qu’à l’étranger. Il est évident que les entreprises qui ont une dimension mondiale ferment en priorité les usines installées en France. Les salariés français deviennent de plus en plus certains qu’ils vont perdre leur emploi. Ils se révoltent donc et n’hésitent pas à opposer leur violence à la violence qu’ils subissent.
Il est donc urgent de changer de politique économique. C’est parfaitement possible.

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Comments (33)

  • sas Répondre

    Super instructif les émissions et reportage sur la 9…..

    Comment fonctionne la CAF DE MARSEILLES…..qui distibue 4 ,6 milions d euros par JOUR…….

    De toute évidence des etrangers en majorité……qui vienne jsute s inscrire en france ,toucher le pactol ripoublicain….(rmi, alloc,smu,etc,etc) …..puis retourne vivre au bled

    ……commentaire des interessés "…..ivec 400 ou 700 z’euros, la bas , t’y m’ enq de rien …t”y vis bien mon zami…"

    C’est assurément pédagogique de bien expliquer au travailleurs et entrepreneurs français…….pourquoi no prélèvement sont ici pharaoniques…..et je doute quelque peu , que cette imigration vienne payer no retraites et soutenir notre démographie décroissante…

    …..je crois pluto que ca fini de nous plomber

    Un cesar de la stupidité pour un chefaillon de service…..qui accede sous la pression et la menace a rétablir le RMI et l allocation femme seule; a une demandeuse non en règle…que l on soupçonne de vivre maritalement……

    "motif….c’est humain…elle n a pas d autres revenus….avec quoi va elle rentrer chez elle pour nourrir ses momes????"

    …..donc ce chèr humaniste…fait le seigneur avec le porte feuille des autres(il vote certainement à gôche°….celui que l administration insouciante et dépensiere confie sans ptrécautions.

    sas 

    29 avril 2009 à 12 h 35 min
  • sas Répondre

    IL VA BIEN FALLOIR AUSSI SE POSER LA QUESTION……

    Au USA L ECONOMIE CONTINU DE S EFFONDRER……les yankee font ni une ni deux….ils rapatrient leurs usines et le boulot…..

    cqfd…..

    sas qui dit que les conneries de l europe anti protectionistes…..faut les stopper de suite

    sas

    VIVE ET URGENCE POUR LE PROTECTIONISME SOUS TOUTES SES FORMES

    26 avril 2009 à 14 h 36 min
  • siniq Répondre

    Activités syndicales, volontaire aux Resto du cœur, parents d’ élève , intervenant régulier aux 4V ; je me demande combien reste t il à notre socialiste pour ses activités professionnelles.

    21 avril 2009 à 12 h 02 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Florin <<Après quoi, on se plaint en France du niveau des taxes, charges et autres …>>

    Il est un fait que ce pays détient le record du monde toutes catégories de la taxation. Les gouvernements successifs, dans leurs actions démagogiques, y ont pendant ces trente dernières années tous contribués. Certains intervenants sur ce site aimeraient consolider cette performance en y rajoutant de nouvelles taxes, soit-disant pour redistribuer les richesses produites, lesquelles?
    Mais tant va la cruche à l’eau…

    21 avril 2009 à 8 h 55 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Alors vous pouvez continuer à hurler sur les syndicats et les salariés en lutte, mais ce n’est pas en les muselant que votre propre situation, si vous n’êtes pas un super actionnaire de multi-nationale, se verra améliorée.>>

    Je crois vraiment qu’il y maldonne, mais cela fait partie de votre rhétorique socialiste, le hurleur sur ce site c’est bien vous. Vous mélangez les choux et les chèvres et les amalgames ne vous font pas peur, il est vrai que dans la dialectique matérialiste qui est la vôtre on ne s’encombre pas avec les mots.
    Vos syndicats ringuards en lutte ne représentent qu’eux-mêmes et les salariés du privé (pas les fonctionnaires ou les privilégiés du système) n’ent ont cure.
    La situation de l’emploi actuel est bien la faute d’un état qui se mêle de tout, qui sait tout mieux que les autres et qui bafouille lamentablement . Les entrepreneurs sont la variable d’ajustement qui permet à ce pays de fonctionner encore…, avant la chute finale.
    La redistribution de richesses? Mais il faut les produire avant! Vous n’avez rien capté, mais la terre continue de tourner.

    21 avril 2009 à 8 h 45 min
  • Florin Répondre

    @Hans : vous lisez trop vite, et il vous arrive d’entrer sur l’autoroute à contresens.

    A aucun moment je n’ai critiqué la loi suisse. Elle a souvent l’avantage d’être de bon sens, et certainement plus intelligente que celle des voisins "européens" (lire, inféodés à Bruxelles). En plus, (ou peut-être parce que !!!), la loi suisse est votée par le peuple, par référendum, (et non pas par de … bon, je reste poli … qui se moquent éperdument de ceux qui les ont élus).

    Entre la démocratie DIRECTE (suisse) et la démocratie CONFISQUEE (chez les autres …) mon choix est vite fait.

    Pour ce qui est du droit à la propriété immobilière : les restrictions suisses ne visent pas un quelconque effet sur l’immigration, mais sur les prix : il faut que CHACUN puisse se loger. La "liberté sans limite" dans ce domaine entrainerait l’apparition d’un pays-fantôme, peuplé seulement d’émirs et maffieux russes. Un grand Monaco, en quelque sorte.

    Et là, je reviens à la case départ : malgré les salaires locaux délirants, les grosses boîtes du monde entier continuent d’avoir des activités (et bien plus que des "boîtes à lettres") en Suisse.

    Ce qui prouve que la masse salariale (lorsque l’activité de l’entreprise est sérieuse, rigoureuse et profitable !!!) n’est pas EN SOI un problème.

    Ceux qui s’en plaignent, ce sont les FAUX patrons, et VRAIS mendiants d’aides de toute sorte, installés en "zones franches", avec des activités plus que douteuses (genre, sortir le clébard lorsque mémé va chez le coiffeur …), subventionnés à mort par l’Etat, l’URSSAF, la Région, le département, la commune, l’Europe et le bon Dieu. La PME nouveau genre, aussi "naturelle" qu’un croissant en plâtre vert … Pleurnicharde et dévoreuse de richesses (produites par d’autres …).

    Savez-vous cher Hans, que l’ANPE sous-traite son fonds de commerce ? Il existe maintenant des structures privées qui empôchent 6000 euros pour "placer" un chômeur !!! Faudrait que l’on m’explique : aurait-t-on vu apparaître des "emplois à pourvoir" par miracle, juste grâce à ces boîtes ? Biensur que NON !!! Je reprends l’expression d’un intervenant sur cette page : pisser dans la mer ne fait monter le niveau de cette dernière … 6000 euros, volés au chômeurs et aux contribuables, pour être filés à quelques maffieux malins.

    Après quoi, on se plaint en France du niveau des taxes, charges et autres …

    21 avril 2009 à 0 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Aux bien-pensant : Si la France va si mal pourquoi accepter de la main d’œuvre étrangère, qui en passant fait baisser les salaires Qu’entend-je ? Ils ne viennent pas pour travailler ? Mais comment vivent ils , qui paye ? La France! donc la France est riche ……..Je suis rassuré . Je n’ai qu’un employé , moins de travail ,mais je dois être content .Vive la crise!!!!!!!

    20 avril 2009 à 18 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, je crois que malheureusement vous ne lisez pas bien mes posts.

    Tout d’abord, si vous les lisez attentivement, vous verrez que je considère les petites entreprises comme, bien souvent, des victimes au même titre que les (leurs) salariés. Mais au lieu de voir toujours l’Etat comme coupable de tout, regardez plutôt du côté des grandes entreprises et des banques. Les pays où l’état ne joue plus son rôle, encore une fois, sont dans une situation économique comparable et leurs salariés dans des conditions sociales pires encore.

    Je comprends que vous ne souhaitiez pas vivre la précarité d’un smicard. Ce n’est pas, je vous rassure, ma situation, mais mes activités militantes m’amènent à cotoyer des gens dans ces conditions et, permettez moi  de penser que revendiquer pour eux de meilleures conditions de vie, un meilleur partage des richesses, n’a rien, au contraire, de condamnable. Bien mieux, je pense que l’une des causes de la crise actuelle est la part en baisse constante des salaires dans la création de richesses. Les profits ont été accumulés durant des années pour alimenter la spéculation, délaissant l’investissement, la recherche et la consommation. On a remplacé les salaires par les crédits et les ménages (notamment américains, britanniques et irlandais) ne peuvent plus rembourser. Ces dettes vont handicaper pendant des années la consommation et les états (dont la France) qui refusent, pour des raisons idéologiques, de taxer les profits se retrouveront à leur tour gangréné par la dette.

    Alors vous pouvez continuer à hurler sur les syndicats et les salariés en lutte, mais ce n’est pas en les muselant que votre propre situation, si vous n’êtes pas un super actionnaire de multi-nationale, se verra améliorée.

    20 avril 2009 à 15 h 31 min
  • Ben Répondre

    Pourquoi ces kidnappeurs n’ont-ils pas séquestré les politiciens responsables au lieu d’enfermer des patrons aussi victimes de la crise que tout autre citoyen? Soit ces kidnappeurs sont ignorants et ne savent pas qui cause la crise, mais ce serait étonnant. Soit ce sont des agitateurs chargés de faire blâmer le patronnat par les employés. Ainsi les vrais coupables, les élus abuseurs et leurs usuriers dans les banques centrales, évitent la punition qu’ils méritent.

    19 avril 2009 à 21 h 55 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<Cher Hans, je relève le défi si vous acceptez le mien: vivre 6 mois au smic (1000 € net). Je vous fais grâce du RMI, vous ne tiendriez pas 3 semaines !>>

    Je n’ai pas envie de jouer avec vous, Jaures, la leçon c’est bien vous qui la méritez. Comme le dit si bien LS, les hurlements dans la rue ne vont pas influencer les décisions prises à Pékin ou à New Dehli.
    Il y a deux ans à 62 ans avec 2 collègues nous avons créé une entreprise et je n’ai pas à vous prouver ce qu’il est possible de faire et ceci à tout âge. Si vous touchez le SMIC vous devez savoir qu’il existe de nos jours beaucoup de  moyens d’améliorer sa situation encore faut-il en avoir le courage et la volonté.
    Dans le passé j’ai déjà du vivre avec moins que le SMIC et à l’époque il n’y avait pas d’aides pour ceci ou pour cela.
    Vous avez choisi la revendication pour faire avancer vos droits, beaucoup d’autres se contentent de la sueur de leur front. Mais ceci est un concept qui je le crains ne doit pas figurer dans vos plans.

    NB: Quand le dernier entrepreneur aura mis la clé sous le paillasson, vous serez un homme libre et sans emploi, ayant enfin atteint son but. Mais au fait qui va payer les impôts alors?

    19 avril 2009 à 21 h 13 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin <<C’est cela, la démocratie. QUE SEULE LA SUISSE CONNAIT. En Europe bruxelloise, on s’assoit sur la volonté des peuples. Voir l’affaire de la Constitution.>>

    La Suisse ne joindra l’EU que par la force, le peuple suisse est virulemment contre ce machin…
    En limitant le droit de propriété aux autochtones et à quelques cas exceptionnels la Suisse a réussi à limiter l’immigration sur son territoire restreint. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en ait pas, ~1/4 des habitants sont des étrangers.
    Cette décision a été votée par le peuple suisse souverain et je ne vois pas en quoi cela pourait vous irriter, à moins que vous ne soyez suisse. Dans ce cas lancez une pétition…
    Si les décisions de l’EU ne vous conviennent pas, vous pourrez toujours voter en conséquence dans les semaines qui viennent, profitez en!

    Güet Nacht am zwölfi, güeta Maa!

    19 avril 2009 à 20 h 47 min
  • SAS Répondre

    aUX MESSIEURS cgtistes…..naguere vous chantiez(et faisait même chanter…) et bien dansez maintenant….et surtout n oubliez pas de voter à gôôô^che….

    tas de cons…

    sas qui se marre car ce n’est que le début …..la faillite est là 3 milles milliards d euros de dette publique…..totale……et les boites qui finissent pas de se barrer….dans un environnement mondiale pourri….

    que pensez vous qu il peut advennir ???

    sas…..il y a toujour ujn moment où la vérité explose….c’est un peu tard mais seul le FN et jean marie lepen represente une alternative credible au bordel ambiant…

    19 avril 2009 à 19 h 59 min
  • Olivier Répondre

    Tout cela est dans la logique de la mondialisation et de l’abandon de notre souveraineté politique et économique (UE) et croyez-bien que ça ne fait que commencer. Cela dit, ce sont les français qui l’ont voulu ainsi. Ca fait des décennies qu’ils votent pour les mêmes partis, la même clique et les mêmes clowns (dont l’histrion actuel qui sévit à l’Elysée est un des plus beaux fleurons). Souvenez-vous de 2002 : ça a été le seul moment depuis 1958 où un véritable choix d’une politique différente a été possible. Les français ont choisi et confirmé en 2007 : en élisant des candidats du système, ils ont laissé le système continuer logiquement la même politique, avec les mêmes effets. Alors ne venez pas pleurnicher maintenant que vous êtes au chômage, que votre niveau de vie s’effondre ou que vous ne pourrez jamais vous payez même la plus minable des pavillons au fin fond de la banlieue la plus sordide. La connerie n’est pas une excuse. Amicalement à tous.

    19 avril 2009 à 18 h 35 min
  • Jaures Répondre

    "Travailler plus et pour moins cher pour garder son niveau de vie": voilà une perspective enthousiasmante pour le smicard, le précaire ou le jeune diplômé au chômage !

    Cher Hans, je relève le défi si vous acceptez le mien: vivre 6 mois au smic (1000 € net). Je vous fais grâce du RMI, vous ne tiendriez pas 3 semaines ! Et cessez de nous faire pleurer sur les entreprises "écrasées par les charges". Jusqu’à 1,2 fois le smic, les PME ne versent plus de charges. Les heures sups sont détaxées. Je ne crache pas sur les PME, relisez mon post précédent, mais même aux E.Unis les entrepreneurs et commerçants se plaignent d’être écrasés d’impôts !

    L.S, la Suisse ne vit que grâce au secret bancaire. Les fonds des plus exécrables dictateurs fructifient dans leurs coffres aux côtés de ceux de la mafia, de terroristes et de stars d’Hollywood. Quant à l’Allemagne, elle compte aujourd’hui 2 millions de chômeurs et les salariés qui, au nom de l’emploi ont accepté de rogner sur leurs avantages (salaires, retraites) commencent à comprendre qu’ils ont été les dindons de la farce.

    19 avril 2009 à 14 h 54 min
  • Florin Répondre

    à LS : vous m’avez mal compris.

    Je ne me moque pas de ceux qui sont de nos jours à poil – mais de ceux qui comme vous pensent pouvoir les déshabiller en silence …

    Pensez-vous que les gens se laisseront affamer sans broncher ??? mais vous rêvez, cher Monsieur !!!!
    Je pense qu’il serait sage de construire des héliports dans les jardins des palais dorés de la République
    (à Bercy, c’est plus la peine, ils en ont déjà un sur le toit, en plus du débarcadère qui permet de quitter le bâtiment à 100 à l’heure sans tomber nez à nez avec des manifestants). La barbarie et l’injustice, tout le monde s’en foutait, lorsque les affaires allaient bien. Comme ce n’est plus le cas … achetez des hélicos, ça peut servir ! (voir 1989 et la fuite des Ceausescu).

    D’accord avec vous : ce n’est pas autour d’une table ronde que l’on règlera le problème …

    Je n’ai JAMAIS dit qu’il fallait faire payer les riches. IL FAUT FAIRE PAYER LE CONSOMMATEUR, smicard ou milliardaire. Créer, même de façon détournée, les conditions de retour des entreprises. Qui commencent d’ailleurs à y songer fortement.

    On s’y est déjà mis : tiens, on oblige les call-centers de dire clairement l’endroit où ils se trouvent …
    On fait ch… les entreprises avec le travail des enfants, des détenus, avec les droits de l’homme, avec la contrefaçon … Dur d’être entrepreneur en Chine ou au Pakistan.

    On devrait obliger chaque commerçant à écrire clairement sur les étiquettes la provenance géographique de ses marchandises.

    Ce sont des sournoiseries, qui visent à restaurer le PROTECTIONNISME. Un mal nécessaire, dont il faut user à bon escient. Sans cautionner les excès locaux : entre la fraise à 18 euros le kilo, française, et celle à 1 euro, espagnole, il doit y avoir un juste milieu.
    Vous dites que les frontières sont ouvertes ? LA belle affaire … ce que l’homme a fait, peut être à tout moment défait …

    19 avril 2009 à 14 h 26 min
  • sas Répondre

    C’est pour cette raison et toute les autres….que sas recommande vivement un capitalisme morale et ecologique……

    fi du reste c’est du poison ….aussi bien l ultra-libéralisme que le communisme ou leurs formes avortées….

    SEUL L ORDRE MORALE reconquit peut sauver ce qui reste de l’économie, ce qui reste de nos sociétés et ce qui reste de nos nations….

    ……il va bien falloir , à un moment ou un autre, que les immense troupeaux de cons de gauche et de roite qui peuplent la france….se mettent à réfléchir et trouver des solutions qui ne soient ni les goldenparachutes pour les uns , ni les prises d otages stupides et illégales des autres…..

    1 ER REMEDE " ARRETEZ DE METTRE DES CONS A DIRIGER D AUTRES CONS " ou un aveugles a orienter d autres aveugles……ils finiront tous dans un précipice…..

    L ORDRE NATUREL DES CHOSES…..et la reconquista….et un chef naturel ….sans cela point de salut

    SAS

    19 avril 2009 à 14 h 15 min
  • Florin Répondre

    à Hans : la Suisse, jawohl mein freund !

    Sur un salaire brut de 10 000 francs suisses à Genève (qui n’est pas exceptionnel, loin de là), le net AVANT impôt est de 8514, et le net APRES impôt est de 6244. Certes, le rapport net/brut est imbattable, avant impôts. MAIS : il suffit de comparer avec l’IR français : ce dernier est NETTEMENT plus bas que l’impôt suisse (incroyable mais vrai !!!) ; et il faut aussi rappeler que l’assurance-maladie est une "affaire privée" en Suisse (elle n’est pas déduite sur fiche de paie – ce qui ne veut pas dire que le salarié, et lui seul, n’a pas à la payer).

    Bon, l’un dans l’autre, le salarié garde 6000 francs (4000 euros) en poche par mois; pas dégueu, vu les niveaux ierarchiques auxquels ce salaire a cours. Et en sachant qu’un appart à Genève se loue pour le même montant en FRANCS qu’un appart en banlieue parisienne en EUROS, on comprend que la Suisse permet encore à ses citoyens et résidents de VIVRE, et pas seulement de survivre. En partie allémanique, les salaires sont encore plus élevés qu’à Genève.

    Alors, faire grève à 4000 euros NET par mois … vous n’y songez pas !! Vous dites qu’ils bossent 40 heures par semaine ??? pardi, quel effort surhumain !!!!  (surtout de la part des patrons, qui, comme par enchantement, trouvent sans moufter de quoi les payer …).

    Personne, en France, ne refuse les 40h. SAUF si c’est GRATOS …

    Mais soyons justes un seul instant, Herr Hans : la Suisse, paradis de la liberté et du travail bien fait, a su donner des coups de pied magistraux au libéralisme. Tenez, tentez d’aller sur place, en mettant le paquet de biftons sur la table, pour acheter un bien immobilier …

    On vous expliquera poliment que l’achat est autorisé pour les seuls résidents pouvant prouver 5 années de présence en Suisse. Même les stars et autres VIPs n’y ont pas échappé. Ce qui permet encore de tenir le marché immobilier dans des normes décentes, et accéssible au commun des mortels.

    La liberté OUI, mais avec des règles, et le plus souvent, votées par le peuple eb référendum …

    C’est cela, la démocratie. QUE SEULE LA SUISSE CONNAIT. En Europe bruxelloise, on s’assoit sur la volonté des peuples. Voir l’affaire de la Constitution.

    19 avril 2009 à 14 h 01 min
  • Lambda Répondre

    Certains commentaires sont quand même assez hallucinants….
    La séquestration, le rapt, la prise d’otage sont des crimes, et comme tels, doivent être punis. Un  an de prison par jour de rétention serait un minimum raisonnable, contrairement aux preneurs d’otages qui eux, ne le sont pas.
    Par ailleurs, tout employeur qui a subi ce genre de crime devrait immédiatement fermer (dissoudre) son entreprise, histoire de montrer aux criminels qu’il y a des entreprises plus "sentimentales" que d’autres….
    Hélas, on ne gère pas une entreprise par le sentiment, mais par la raison. En fin de mois, monsieur FISC ne vous demande pas votre état d’âme, si vous avez fait des bénéfice et si votre personnel s’est vraiment montré coopératif, non, monsieur FISC n’est pas un sentimental, il vous demande – enfin, EXIGE, des sous, de l’argent !
    Une entreprise a le devoir de faire des bénéfices, sinon, elle coule à très court terme. Et même si elle fait des bénéfices, mais que l’un de ses département fait des pertes, il faut redresser le tir, soit en modifiant la structure et le mode de fonctionnement dudit département, soit en le supprimant. Et c’est bien là que la bât blesse : jamais un prolétaire basique syndiqué ne pourra comprendre cela.
    Pour les grosses entreprises (peu nombreuses en fait), les choses sont plus tordues, car alors, on a droit au chantage ; si vous m’obligez à payer votre URSSAF, je mets 600 personnes dehors…. Et là, monsieur URSSAF, il "couche les pouces"…. Le jour où j’ai demandé à monsieur URSSAF si c’était vrai que la Sté XXX, qui a pignon sur rue comme on dit, ne payait pas ses cotisations, la peu avenante personne toujours prête à vous mettre au tribunal, m’a humblement répondu qu’il ne fallait pas toujours "écouter ce qu’on dit"… Un remarquable aveu, n’est-ce pas ?
    Seulement voilà, quand une "grosse boîte" parle de liciencier 500 personnes, tout le monde gueule au scandale, à la corruption, au manque de savoir-vivre, à l’appétit insatiable de ces "fumiers de patrons". Et pendant ce temps-là, vous avez  500 PME / PMI qui virent 4 à 10 personnes environ soit un total de 7 X 500 = 3500 personnes à la rue, dans l’indifférence générale, mais là, c’est normal, les petits patrons ne savent pas gérér, c’est bien connu. Et pire encore : les virés des grosses boîtes s’en tirent généralement avec plus d’indemnités, plus de réemplois, plus d’aides en droits et en argent. Il faut croire que c’es normal, puisque tout le monde accepte.
    Perdre son emploi est un catastrophe, surtout actuellement. Cela m’est arrivé un certain nombre de fois, je sais donc de quoi je parle. Seulement voilà, quand ça vous arrive, il y a deux possibliltés : se contenter de gueuler comme un cochon qu’on égorge, ou alors, réfléchir, se prendre en main, faire le point, se remettre en cause éventuellement, refaire une formation si besoin est, et rechercher autre chose. Mais voilà, 99% des gens adoptent la première solution ! Tant pis pour le 1% qui reste et qui s’en sort… De toute façon, la Nature est très élitiste, et seuls les meilleurs s’en sortent, ce qui semble tout de même normal.
    La "crise" actuelle a été préparée, et amenée à terme par des politiques, certainement pas par un "système économique", encore moins par des entrepreneurs. Et c’est là le plus rigolo, c’est que maintenant qu’elle est là cette belle et magnifique crise, tout le monde crie harro sur le baudet, villipendant ceux qui n’en sont pas responsables, et ignorant totalement ceux qui en sont les instigateurs ! C’est pas beau ça ?
    Un entrepreneur est tout de même un créateur de richesses et donc d’emplois (avec plus ou moins de talent…). Un politique est un destructeur de richesses puisqu’il s’approprie les richesses des autres – celles qu’il n’a pas créées, pour les gaspiller de ci de là, en ayant grand soin de se servir largement au passage. Il est donc assez comique de voir que les contestataires – qui ont globalement validé la fonction dévastatrice des politiciens par leur vote inconscient, vont d’abord s’en prendre aux créateurs de richesses, tout en continant à aduler les gaspilleurs de richesses ! C’en est presque amusant ! C’est un peu comme celui qui serait régulièrement volé mais qui s’en prendrait aux forces de l’ordre venue faire le constat, tout en continant à protéger et excuser les voleurs ! Plus tordu dans le comportemant maso, tu meurs !…
    Toute personne sensée se dirait que la démarche raisonnable serait peut-être de voir qui nous gruge, et ensuite, de faire en sorte que ces personnes nous rendent des comptes, ou mieux encore, qu’elles rendent ce qu’elles ont volé. Tant qu’à prendre un otage – puisque pour l’heure, "c’est tendance", pourquoi ne pas prendre un ministre, plutôt qu’un "employeur" ? Quant on voit les milliards que les politiciens ont dillapidés pour "contenir" la crise, il y a de quoi être inquiet  : d’abord, cet argent c’est celui de nous arrières petits-enfants, ensuite, il est introduit d’une manière tellement aberante qu’il ne fera que prolonger et alourdir la crise au lieu de la contenir, c’est à dire que le mal global sera encore bien plus grand que si l’on avait laissé les "véreux" s’éliminer d’eux-mêmes ! Mais voilà, l’élitisme, on en veut pas, on veut toujours intervenir, surtout là où il y a une ânerie à faire ! Et dire que ça plaît au bon peuple ! Quand le président vient dire aux masses laborieuses que lui même personnellement leur garantit que les avoirs bancaires sont couverts à hauteur de 70 mille €, pas de doute, tout le monde est heureux et rassuré ! Pas un instant les masses laborieuses vont se dire que c’est du pipeau, et que si les banques (vèreuses ou non) devaient "assurer" cette couverture, chaque compte se trouverait sérieusement amputé !
    Mainteant, on peut se demander pourquoi les politiciens – générateurs producteurs de crises et destructeurs de richesses, ont si bien le vent en poupe et sont toujours réélus et adoubés dans leurs fonctions massacreuses ?
    A vrai dire, seuls, ils ne le pourraient pas, et il leur faut des alliés précieux.
    Le premier allié de tout temps fut la religion, et ils ne s’en sont pas privés, comme le montre l’Histoire. A l’heure actuelle, catholique et juive ne font plus guère recette, elles n’ont donc plus à être considérées, leur impact étant devenu quasi nul. Il n’en est pas de même pour la religion montante, l’islam, et là, on coopère "sérieusement". Sans grand risque de se tromper, on peut se permettre de penser qu’à l’heure actuelle, un type comme Boubaker a plus d’influence auprés des instances dirigeantes que le premier ministre, lequel n’est somme toute qu’un vulgaire fusible. Du reste, le président consulte régulièrement l’autorité nouvelle, va tout aussi régulièrement présenter sa "soumission" et alimenter en prébendes et autres cadeaux les nouveaus mâitres à penser. Cela a pris un caractère officilel aux grandes émeutes de 2005 – 2005 (? je ne sais plus l’année, peu importe), et depuis, le système est bien en place et bien rôdé. Les minarets fleurissent, les accomodements raisonnables sont raisonnablement payés par ceux qui travaillent, tout va bien.
    Le second allié est assez inattendu, puisqu’il s’agit purement et simplement … des syndicats…
    Et là, c’est assez poignant de voir à quel point nos syndicalistes – qui ne représentent qu’eux-mêmes, sont si dévoués à défendre ceux qui détruisent le tissu social. Disons à leur décharge que pour eux, ce  n’est pas sûr qu’ils s’en rendent vraiment compte, contrairement aux religieux, qui eux, savent exactement ce qu’ils font, et en tirent un maixmum de bénéfices ! Les séquesetrations par exemple, font le jeu de nos politiques qui, pour "résoudre" la crise, vont mettre encore plus d’argent par les fenêtres, ce qui ruinera encore un peu plus les miséreux prolétaires qui auront eu une fois de plus l’illusion qu’on "s’occupait d’eux" ! Enfin, oui, on s’occupe vraiment d’eux, en essayant de les plumer encore un peu plus ! Enfin, pourquoi changer un système qui marche si bien ?…
    Une réflexion qui revient souvent, et qui m’amuse beaucoup, c’est "l’ouvrier jetable"… Quand on n’en a plus besoin, on le "jette"…. Mais, diable, n’est-on pas à l’époque du TOUT jetable ?…. Quant le petit monsieur bien propre du troisième met sa petite copine dehors, sous le merveilleux prétexte que cela fait déjà deux ans qu’ils vient ensemble et qu’il sait exactement comment elle est faite, n’utilise-t-il pas  lui aussi, la fonction "jetable" ? Même chose pour la petite coquine du cinquième qui à balancé son copain parce que, rencontré la semaine dernière, elle en avait déjà "fait le tour"… Il n’y a rien de plus jetable qu’un copain / conjoint, ce qui permet de faire des couples reconstitués – tout aussi jetables d’ailleurs, et se moquant éperdument de la progéniture parfois conçue dans la hâte, après tout, les enfants qui gênent un bonheur éphémère ne seraient-ils pas devenus eux-aussi, des enfants "jetables" ? Le comble du bonheur étant d’avoir un maximume de partenaires et autant que faire se peut, un partenaire différent pour chaque enfant, on voit bien que maintenant, tout est jetable… Je ne vois donc pas pourquoi un employé ne serait pas "jetable" comme le reste, cela est dans l’air du temps et correspond tout à fait à une société où la couardise, le culte de l’instant, la rapacité, l’assistance, le refus de responsabilité, la fainéantise, sont les nouvelles valeurs, alors, soyons réalistes, et vivons avec notre  temps !
    Quand aux "preneurs d’otages" qui trouvent légitime leur crime, ils devraient quand même penser que dans peu de temps, ils se battront entre eux pour trouver un emploi payé un demi ou un quart de SMIC, et ce pour 50 à 60 heures par semaines…. Pour certains, le réveil sera dur…. Encore des suicides en perspective….
    N’oubliez quand même pas les gars, que celui qui aujourd’hui travaille (produit réellement – maintenant ou en différé) doit probablement faire vivre une bonne dizaine de personnes, si ce n’est plus… Il y a toute une meute qui vit de VOTRE boulot, de VOTRE sueur, et qui est toujours prête à descendre dans la rue pour tout casser, pour vous faire payer encore plus, et il est bien regrettable que la plupart des gens ne voient même pas qui les exploitent, comme ils disent….
    Bof, l’important n’est-il pas d’être exploité "judicieusement" ?…..

    19 avril 2009 à 12 h 11 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    LS: <<Son avis n’est pas demandé, ses tables rondes, ses livres blancs, ses « Grenelles » folkloriques, ses observatoires de conneries, ses jérémiades, ses cacas nerveux, ses occupations de locaux, ses rétentions de « hauts responsables », ses descentes gesticulatoires dans la rue, ses émeutes stérilissimes et ses hurlements à faire bailler d’ennui, sont des pipis dans la mer qui ne feront ni monter ni descendre le niveau.>>

    Louis de Funès, héro français par excellence s’y retrouverait très bien dans votre énumération, Luc.
    Vos commentaires touchent le clou en plein sur la tête!

    19 avril 2009 à 10 h 18 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Florin,

      vous écrivez « Mort de rire ! Certains ici ont une nette propension à vouloir déshabiller des gens déjà à poil … »

      Par compassion et solidarité, vous ne devriez pas rire à en mourir, car la situation est bel et bien tout aussi tragique que vous le soulignez et peut vous faire mourir autrement et plus tôt que prévu.

      Que j’aille à pied au «restau paki» du coin avec repas complet à 5 dirhams (2 USD) ou que je roule en grosse limousine blindée dans les avenues d’Abu Dhabi, ne change rien à l’affaire.

      Qu’il le veuille ou non, le français DEVRA se mettre à travailler beaucoup plus et pour un salaire horaire beaucoup moindre, s’il veut ESSAYER, seulement ESSAYER, de maintenir son niveau de vie, sans aucune garantie de personne  pour y arriver. Son avis n’est pas demandé, ses tables rondes, ses livres blancs, ses « Grenelles » folkloriques, ses observatoires de conneries, ses jérémiades, ses cacas nerveux, ses occupations de locaux, ses rétentions de « hauts responsables », ses descentes gesticulatoires dans la rue, ses émeutes stérilissimes et ses hurlements à faire bailler d’ennui, sont des pipis dans la mer qui ne feront ni monter ni descendre le niveau.

       C’était bien beau de rêver M. Florin, maintenant il faut TRAVAILLER, et surtout ne pas empêcher ceux qui peuvent TRAVAILLER de le faire, sans leur mettre tellement de bâtons dans les roues qu’ils se sauvent à l’autre bout de la terre, et apprennent avec plaisir à parler autre chose que le français.

       Nul besoin d’avoir fait polytechnique pour comprendre que quand (à tort ou à raison) on ouvre les frontières en très grand, on se jette pieds et poings liés à la merci de gens plus efficaces, ou plus travailleurs, ou moins exigeants pour eux-mêmes. En état de concurrence directe, RIEN ne peut être fait contre quelqu’un qui TRAVAILLE correctement et pour moins cher.

       Si ça ne vous plait pas, sachez que VOUS en êtes le responsable direct chaque fois que vous achetez un produit non français. S’il s’agit par exemple d’un produit alimentaire courant, intéressant petits et grands,  franchissant la frontière d’arrivée à 1 Euro, il vous suffit pour cet achat, de multiplier votre choix économique par 65 millions de français pour obtenir l’effet national, quand tout le monde fait la même chose que vous, soit 65 millions d’Euros. Un incrément de 65 millions d’Euros a été réalisé dans le chiffre d’affaire de l’économie étrangère avec la France. Pensez-y donc, même pour vos achats les plus minuscules.

       Il n’y a aucune échappatoire : ce sera le TRAVAIL à un tarif horaire suffisamment BAS pour lutter avec la concurrence ou la RUINE. Aucun patron, aucune multinationale, aucun paradis fiscal n’enverra du secours, à part peut-être quelques vivres et couvertures quand le français aura rejoint le niveau de vie de Gaza.

       Donc choix binaire : à prendre ou à ne pas laisser. Le monde entier fait à la France une proposition qu’elle ne peut pas refuser, comme dirait « le Parrain ».

       En fait, selon moi il y aura peut-être une troisième voie : le retour à une dose suffisante de PROTECTIONISME pour amortir le choc. Mais il faudra quand même éponger la dette cumulée.

       Vous écrivez aussi : « De manière inévitable, une quote-part de plus en plus large est destinée à être redistribuée de manière autoritaire (augmentation des impôts, partout dans le monde).

       Ceci est l’expression d’une de ces pure utopies dont le socialisme a le secret. Car enfin qui croyez-vous, paiera ces impôts-miracles ? le patronat ? Mais vous rêvez. C’est précisément l’impôt actuel qui bloque déjà trop la machine en générant une gigantesque déperdition par sclérose du système (en France par nécrose), exécution de travaux inutiles, ou entretien de tire-au-flanc (comme une grande partie des politiciens français pour ne citer qu’eux).

       Si l’Allemagne où les salaires sont hauts et les impôts aussi (mais pas autant qu’en France), fonctionne relativement mieux que nous, c’est qu’elle fait des produits très élaborés qui intéressent le monde entier, et à un prix compétitif. Priez qu’il en reste longtemps ainsi, car sans l’Allemagne pour payer les factures et faire encore bouillir la marmite européenne, la France coulerait instantanément.

    LS

    19 avril 2009 à 2 h 18 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Florin <<Suivez mon regard – pas besoin d’aller à 10 000 bornes de Paris (500 suffisent). Comme c’est bizarre, ces boîtes peuvent payer le double par rapport à la France, et ne crient jamais misère …
    >>

    Si vous pensez à la Suisse, sachez que l’horaire hebdomadaire y est de 40 heures. Les salaires y sont décents et les déductions sociales sur la feuille de paye sont faibles. La Caisse de Maladie obligatoire peut être souscrite auprès d’une assurance privée à un taux moindre que celui de la Sécu.
    Le travail en Suisse est sérieux, les perturbations dues aux grèves sont rares.
    Les Suisses ne sont pas un peuple revendicateur comme les Français. Ils savent qu’ils habitent un petit pays sans resources et que le travail et l’assiduité sont leur unique planche de salut.
    Grüezi wohl Frau Stirneman!

    18 avril 2009 à 22 h 16 min
  • ozone Répondre

    " Idem pour les USA. Ils sortiront de leur crise du socialisme bien avant nous"

    ILS ETAIENT SOCIALISTES…!!! Dieu quelle horreur,moi qui croyais Mister Milliéres and cie quand ils nous disaient que c’était le paradis neoliberal….

    A moins que;

    Quand tout va "bien" c’est du liberalisme

    Quand tout va "mal" c’est du socialisme

    Façon de voir…

    Quant aux japonais,les plans de "relance" qui se suivent depuis quinze ans montre bien que l’alliance du productivisme capitaliste US et le volontarisme forcené asiatique commence a ne pas faire bon ménage,enfin,se sera l’avenir qui nous départagera là dessus

    18 avril 2009 à 21 h 51 min
  • Florin Répondre

    LS : "La solution française se résume pourtant à une seule phrase : « travailler nettement plus et pour un taux horaire nettement moindre». En d’autres termes mouiller la chemise."

    Mort de rire ! Certains ici ont une nette propension à vouloir déshabiller des gens déjà à poil …
    Ce n’est plus du X, c’est du gore. On enlève les fringues, ensuite la peau …

    Un taux horaire "nettement moindre", dites-vous ? Ah bon ? et combien ? baisser le SMIC français au niveau du salaire minimum aux US ? pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? allez, soyons courageux, baissons-le à 30 centimes de l’heure, au niveau chinois. Seulement, le problème n’est pas réglé pour autant : même à 30 centimes, les Chinois seraient encore compétitifs, car chez eux il n’y a pas de charges patronales (ni retraite ni autres p’tites douceurs à l’européenne).

    Faudrait alors en France un SMIC de 20 centimes de l’heure. A ce niveau, il faudrait bosser une demi-journée pour se payer une baguette chez le boulanger du coin.
    C’est bien beau de rêver, M. LS. Sur le dos des autres, bien évidemment. Je me garderai bien, par décence, de vous demander le nombre de centimes que vous "consommiez" à Abu-Dhabi – ce n’est pas le débat.

    Au delà des chiffres, voyons la réalité : on produit de plus en plus avec de moins en moins. Moins d’énergie, moins de matières premières, et surtout moins de main d’oeuvre. Quoi qu’il arrive, et partout sur Terre, les disponibilités de main d’oeuvre augmentent plus vite que les besoins.

    Alors, de deux choses l’une : soit on commence à flinguer les gens au coin de la rue (on commence avec qui vous voulez, les chômeurs, les vieux, les malades etc), soit on change le mode de distribution des richesses. Partout, l’opérateur humain disparaît (aux stations-service, aux agences de voyage, aux péages etc etc etc), pourtant, l’être humain doit vivre. Ou tout au moins survivre.

    De manière inévitable, une quote-part de plus en plus large est destinée à être redistribuée de manière autoritaire (augmentation des impôts, partout dans le monde).

    Le fait que, dans certains pays, les entreprises paient des salaires mirobolants, en phase avec le marché local du travail, est une bonne indication que, dans un pays en paix, bien géré, les entreprises BIEN MANAGEES peuvent offrir de bonnes conditions de vie à leurs salariés. Suivez mon regard – pas besoin d’aller à 10 000 bornes de Paris (500 suffisent). Comme c’est bizarre, ces boîtes peuvent payer le double par rapport à la France, et ne crient jamais misère …

    18 avril 2009 à 19 h 49 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Jaures <<Enfin, cher Hans, les petites entreprises sont beaucoup plus les victimes des banques qui les asphixient ou des grandes entreprises qui les obligent à toujours serrer leurs coûts que des syndicats, bien peu présents. D’ailleurs, on a vu récemment les salariés d’une PME aller chercher… >>

    Qu’est ce que vous en savez vous, l’éternel donneur de leçons, qui n’avez pas le courage de créer une entreprise, mais qui n’arrêtez pas de distiller votre fiel contre elles à longueur de posts. Ce qui casse les entreprises ce sont bien les charges sociales et les contraintes législatives que ce pays ne cesse d’augmenter. Des gens comme vous devraient être forcés de diriger une PME en difficulté pendant 6 mois avec obligation de redressement de la situation ou condamnation. Vous verrez alors alors si vous avez encore du temps libre  pour aller dans des cinémas d’art et d’essais ou dans des musées.
    Vous perdriez sûrement de votre superbe après ce stage.
    Les entreprises privées qui ont la malchance de travailler pour l’état ou pour des entreprises nationalisées, en savent quelque chose, elles qui doivent emprunter auprès des banques pour des avances de trésorerie parce que leurs factures ne sont pas payées à temps.
    L’urssaf , plus grand fossoyeur d’entreprises de tout les temps dans cette galaxie, a du concéder du terrain dernièrement. C’est peut-être le commencement de la lutte finale contre ce monopole indécent.
    Voir, l’article:  "Gérants et salariés d’une PME font le siège de l’urssaf"
    http://claudereichman.com/

    18 avril 2009 à 18 h 40 min
  • ozone Répondre

    Des patrons?

    Quelques sous fifres,jamais les "vrais" n’ont étés retenus,maintenant,cecis méttent les cris au ciel,la presse économique mondialisée fera ses choux gras,ça me rappelle 97 quand "ils" ont étés "choqués" par des secrétaires dansant un can-can dans les bureaux d’une banque en gréve,rendez vous compte,au sein d’un temple de l’Argent,sous le toit ou tient siége le Veau d’or.
    Comment osent t’elles dans ces lieus ou des gens si "sérieux" s’activent a faire tourner la machine pour le plus grand bien de tous……….Bein mon colon…………
    Il n’y a qu’a voir le résultat,au moins le "secrétaires can-can" avait du charme.
    Un pretexte de plus pour délocaliser,rien de plus,les pauvres ils ont peur de ces "sauvages",lesquels,horreur,ne comprénnent rien a l’économie,n’est ce pas?
    Comme démontré par une enquéte célébre dans laquelle les Français étaient les seuls a oser mettre en doute l’éxélence du systéme en cours,Haa,les cons…

    18 avril 2009 à 13 h 34 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    @ ozone,

       Allez au Japon et restez-y au moins un mois en ouvrant bien les yeux, avant de vous prononcer en deuxième main sur des reportages.

       Idem pour les USA. Ils sortiront de leur crise du socialisme bien avant nous. De plus, s’il n’y a qu’un seul pays qui doive surnager à une débâcle-crise-guerre mondiale (économique ou militaire)  dans les 50 prochaines années, je pense qu’ils ont de très loin les meilleures chances. 

       Les anglais sont envahis par le tiers-monde anglophone mais s’en tirent moins mal que France-Intox n’aime à le dire.

       Les "patrons" pris en otage en France sont tous des sous-fifres sans exception. Les grands "patrons" aux salaires pharaoniques sont beaucoup plus rares et ne vont pas faire le coup de poing avec la CGT. Je vous accorde qu’ils sont cependant bien trop nombreux et que personnellement je trouve totalement injustifiable des salaires de plusieurs dizaines de millions de USD annuels, quels que soient les "mérites" (quand il y en a) du bénéficiaire. Je pense que payer quelqu’un plus de 2 millions USD annuels est un gaspillage de ressources, mais suis-je peut-être alors un infâme négrier, un horrible exploiteur du col blanc, un suceur des matières grises sophistiquées?

       Je ne trouve par contre pas du tout choquant que le propriétaire d’une entreprise se verse à lui-même des sommes illimitées s’il estime que c’est la meilleure chose à faire. 

       Mais les salaires de fonctionnaires ou d’élus (français ou européens) ne sont pas tristes non plus, et excèdent largement  les limites de la décence avec tous leurs avantages annexes qui peuvent centupler le chiffre donné en pâture au bon peuple.

    LS

    18 avril 2009 à 11 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Je pense qu’il faut vivre à l’interieur des entreprises (ce qui n’est probablement pas le cas de Tremeau) pour comprendre ce qui se passe dans la tête de salariés à qui on a, au nom de l’emploi, demandé de travailler plus, souvent pour gagner moins, dans des conditions toujours plus difficiles et qui se retrouvent jetés comme des malpropres sous prétexte d’une crise qu’ils n’ont pas provoquée. Tout ce qui me remonte des conflits en cours, dont les medias ne traitent que les plus spectaculaires, est extrèmement inquiètant et si les retenues actuelles gardent finalement un caractère modéré et limité dans le temps, c’est grâce aux syndicalistes qui réussissent à canaliser la colère qui s’exprime.

    Tremeau devrait constater que l’ultralibérale Irlande dont il fût le chantre n’arrive pas à retenir ses entreprises (Dell s’est installé en Pologne). Au contraire, les pays où on a cassé les syndicats (Angleterre, Irlande) voient les conséquences pour les salariés encore plus douloureuses: chômage peu indemnisé, retraites garanties de misère (en Angleterre 560 livres/mois pour 60% des 24 millions de salariés),…

    Luc Sembour qui n’a pas de mots assez durs sur la France peut constater que les pays qui ont moins d’aide sociale ne se portent pas mieux économiquement mais que les salariés, eux, vivent encore plus mal.

    Enfin, cher Hans, les petites entreprises sont beaucoup plus les victimes des banques qui les asphixient ou des grandes entreprises qui les obligent à toujours serrer leurs coûts que des syndicats, bien peu présents. D’ailleurs, on a vu récemment les salariés d’une PME aller chercher eux-même l’argent de leur entreprise dont la banque refusait de débloquer les fonds.

    18 avril 2009 à 10 h 51 min
  • HansImSchnoggeloch Répondre

    Les prises d’otages que ce soient en France ou ailleurs se retourneront contre leurs auteurs. Quel naïf va encore se casser le c… pour créer une entreprise et se faire traiter ensuite comme le pire des tr… d. c..?

    17 avril 2009 à 21 h 32 min
  • ozone Répondre

    "Bravo" Luc Sembour (Luxembourg?)
    Toute la tarte a la créme qui met le Monde dans la merde.
    Les japs se sont tués a la tache,sont dans la mouisse,au point ou les vieux qui en ont porté le poid pendant des décénies veulent aller en prison pour pouvoir bouffer.

    Les ricains se sont endéttés a mort pour palier leur fléxibilité et la baisse de leurs revenus,avec le résultat que l’on subi maintenant.

    Et les anglais,baisse drastique de charges,cela n’a pas évité la désindustrialisation de leur pays.

    A voir,veuillez svp nous l’expliquer

    Quant aux "pauvres" patrons qui ne trouvent plus de noiséttes ici,a chialer,les malheureux,obligés de délocaliser pour maintenir leurs "maigres" revenus a coups de chapeaux millionaires……….SNIF

    Grotesque…….

    17 avril 2009 à 20 h 59 min
  • Frank Répondre

    Il est lamentable de voir qu’au XXIeme siecle des francais peuvent penser que les richesses et les emplois se creent en sequestrant des chefs d’entreprise.

    Ces idiots feraient mieux de trouver des contrats pour leur compagnie.

    17 avril 2009 à 16 h 54 min
  • Florin Répondre

    ah ben, c’est sûr, c’est désagréable de passer la nuit au bureau …

    Pendant ce temps-là, aux US les gens sont allés vider les maisons des directeurs de banques, leur mettre les meubles dans le jardin, pour leur montrer ce que c’est que de perdre sa baraque …

    Toujours aux US, certains employés licenciés retournent dans leurs anciennes boîtes, armés d’AK47, pour "mieux négocier" leur départ (quand ce n’est pour se suicider "dans la dignité").

    Alors, les gentilles prises d’otages en France, ça reste des gamineries.

    Plus sérieusement, j’attends des politiques qu’ils passent une LOI : une boîte qui a reçu des subventions et qui ferme, DOIT REMBOURSER !!! sous peine d’embargo sur ses p—– de produits !

    Combien de groupes étrangers reçoivent 100 millions, restent 2 ans, ensuite rechignent à mettre 5 millions sur la table pour virer les gens proprement ?!

    Ras le bol de ces escrocs : lorsqu’il s’agit de recevoir, il n’y a jamais de problème. Pour rendre, c’est une autre histoire.

    17 avril 2009 à 15 h 33 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

          Le lavage de cerveau quotidien, matin midi et soir, pendant  plusieurs décennies, de la population française aux grandes eaux gauchistes de ses médias réactionnaires (figés sur le pandémonium  mytho maniaque de la « Révolution »), emporte aujourd’hui irrémédiablement  l’industrie française sur la pente savonneuse de la ruine et le reste du pays dans une régression visible, inéluctable, vers la tiers-mondisation.

        Ainsi, face aux évidences de sa paupérisation nouvelle, la fraction agissante de la population, mentalement castrée, est placée dans l’incapacité intellectuelle définitive de seulement comprendre ce qui lui arrive, donc de se diriger vers la sortie de ses problèmes en agissant efficacement et rationnellement.

        Séquestrer partout quelques représentants du patronat est le plus sûr moyen d’accélérer le processus de destruction générale, surtout si des concessions sont ça et là extorquées.

        Besancenot et toutes les cervelles de mouche de son genre, agissent dans l’intérêt direct, immédiat comme à long terme, des grandes multinationales. En effet, vis à vis de l’ensemble des salariés mondiaux de leur groupe, leurs patrons ont le devoir absolu d’en assurer la survie en maximisant leurs chances de viabilité face à la concurrence, via le maintien des meilleures perspectives de profit possibles. Ils est de leur devoir de FERMER les unités les moins rentables, même si par ailleurs leurs profits sont jugés « énormes » dans les autres unités, même si les unités françaises ont fonctionné pendant  30 ans ou plus, et même si elles sont de fait encore profitables.

        Dans l’ensemble, si les patrons de multinationales voyaient un intérêt à maintenir leurs unités françaises, ils agiraient beaucoup plus efficacement contre ces prises d’otages.

        En premier, ils exigeraient et obtiendraient  (on peut en être sûr) l’application de la loi contre l’abduction, le kidnapping, la séquestration etc.. SAKOZY leur a signifié clairement qu’ils avaient le feu vert de ce côté-là. Ils n’ont pas « mordu à l’hameçon » et se gardent plutôt bien dans l’ensemble de demander à la police de faire son travail.

        En second, ils ne céderaient pas au chantage. Par chaque accession aux revendications des « ravisseurs », ils montrent  leur mépris de ceux-cis, puisqu’ aucune relation de confiance de long terme ne pourra être maintenue entre des parties ayant eu de tels rapports de force. Un chantage réussi est ainsi à terme un divorce définitif et sans retour.

        Enfin ils n’ont que faire (au contraire) du fait que l’exemple désastreux rejaillisse sur l’ensemble de l’industrie française, qui souffrira toujours plus de la mauvaise réputation mondiale acquise par les méthodes de ses travailleurs, poussés par leur syndicats égoïstes. Ce patronat appuie la large publicité volontaire, faite par les médias non-français, sur ces prises d’otage françaises, ce qui est probablement la plus terrible catastrophe industrielle qui soit, annihilant des montagnes d’efforts pour attirer l’investissement étranger en France.

        Les fermetures s’accéléreront et se généraliseront donc toujours plus.

        La solution française se résume pourtant à une seule phrase : « travailler nettement plus et pour un taux horaire nettement moindre». En d’autres termes mouiller la chemise.

        Mettre en œuvre cette solution miracle se heurte à de multiples barrières.

        – La première est idéologique : « il ne faut pas risquer de faire un cadeau au patronat ». Dans l’inconscient populaire perverti, ce serait la pire des pires catastrophes.

        Pour un français, donner tout son argent et toute la substance même de sa vie (via les impôts et via la perte de son niveau de vie) à l’immigration sauvage, aux fonctionnaires inutiles etc…, est un mal acceptable et nécessaire. Ainsi vont les choses, et il peut continuer (pour l’instant) à mener une petite vie étriquée mais qu’il juge tranquille et encore supportable, puisqu’il voit partout des gens bien plus pauvres que lui, même s’il faut les importer de plus en plus loin, car il s’imagine que « l’Etat paye pour eux ». L’Etat, c’est tout le monde sauf lui.

        Par contre, risquer de donner au « patron », voire lui donner réellement quelque chose pour pérenniser  « son » entreprise, est l’erreur suprême, la faute imprescriptible, l’erreur la plus grave identifiable dans l’échelle de l’inconscient populaire. C’est un non-non absolu, un péché contre-nature. Enfreindre ce tabou est une descente directe aux enfers, une déchéance pire que de sombrer dans l’alcoolisme et la drogue.

        – La deuxième est fiscale : « l’usine à gaz de la redistribution sociale est tellement lourde et inextricable qu’elle stérilise les bonnes volontés ». Devenir efficace et productif implique d’être vite écrasé d’impôts confiscatoires. Débusquer puis sevrer impitoyablement les millions de profiteurs qui sont autant de caméléons se fondant dans le paysage économique, parait une tâche insurmontable. Elle l’est.

        D’autant plus qu’à tous les niveaux, chaque français se croit très malin et pense être un profiteur lui-même. De fait il l’est, dans la mesure où il a déjà ruiné les générations à venir qui tomberont sous juridiction française, par le simple fait qu’il reçoit aujourd’hui une rémunération et des prestations supérieures à ce que ses efforts rapportent ou ont rapporté (statistiquement).

        – La troisième est réglementaire : « les myriades de contraintes juridiques, légales, sociales, de sécurité, etc., municipales, régionales, nationales, européennes, etc… » achèvent de tuer les velléités d’entreprise. Le corset réglementaire est une camisole de force. Personne n’est plus capable de faire sauter les verrous. Sarkozy avait été élu pour ça. Il n’a rien fichu. Sa faillite sera aussi celle du pays.

         Les fermetures se généraliseront bien toujours plus.

    LS

     

     

     

    17 avril 2009 à 13 h 38 min
  • nicolas Répondre

    Votre chronologie des événements est honteusement fausse la diminution a 600 du nombre d’employé a eu lieu après la séquestration des 4 cadres dirigeants du site grenoblois. Le fait de mentir afin de justifier vos propos vous décrédibilise au plus au point.

    17 avril 2009 à 11 h 29 min

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