C’est l’impôt négatif qu’il nous faut !

C’est l’impôt négatif qu’il nous faut !

Nicolas Sarkozy veut simplifier la fiscalité et les partis de gauche veulent la rendre « plus juste ».

Il existe une solution technique simple et parfaitement efficace qui donnera satisfaction à tout le monde : l’impôt négatif. C’est un système fiscal qui associe le prélèvement de l’argent et sa redistribution. Mais :

– Il est absolument nécessaire, avant toute chose, de ne pas distribuer plus d’argent qu’on n’en prélève. En empruntant par exemple de l’argent à tous ceux qui veulent bien nous en prêter. Un tel comportement est malhonnête. Il reporte sur les générations à venir le coût de la politique dite « sociale ».

– Il est par ailleurs nécessaire de ne pas revenir aux nationalismes économiques. Car, plus un marché est grand, plus la richesse de ses habitants est élevée. Tout retour au nationalisme économique est un retour vers la pauvreté.

Un seul impôt doit être conservé :

– Il doit obligatoirement ne pas imposer les entreprises. Car dans une économie mondialisée, il les rend non compétitives. Il est donc responsable du chômage et du déficit de la balance commerciale.

– Il doit obligatoirement ne pas imposer ceux qui possèdent les entreprises. Car, plus le capital est imposé, moins les entreprises ont les moyens d’investir et d’innover. Donc de nous offrir à moindre coût des produits de meilleure qualité non fabriqués dans les pays en voie de développement. L’imposition du capital nous appauvrit tous.

– Il doit obligatoirement imposer les produits provenant de l’étranger. Car les produits français sont soumis à la concurrence des produits allemands ou chinois.

Un tel impôt existe depuis plus de 50 ans. C’est la Taxe sur la Valeur Ajoutée (la fameuse TVA)
, créée en France par la loi du 10 avril 1954. Pratiquement, depuis 50 ans, tous les pays du monde l’ont adopté et, partout, il donne entière satisfaction.

C’est un impôt sur la consommation et le riche consomme beaucoup plus que le pauvre. Il va dans des restaurants de luxe manger du caviar. Il se déplace dans son jet privé. Il habite dans un beau château. Il offre à celle qu’il aime des bijoux en or, des diamants ou des manteaux de vison. Et tout cela coûte très cher.

Le produit de cet impôt doit immédiatement être redistribué de façon identique à tous les Français, riches ou pauvres, jeunes ou vieux, hommes ou femmes. Donnons comme exemple la France. En 2009, le revenu « moyen » des Français se situe aux environs de 3 000 euros tous les mois. (Tous les chiffres donnés sont approximatifs).

Une TVA de 10 % permettrait de donner à tous les Français une allocation un peu inférieure à 300 euros tous les mois (il faut en effet déduire du revenu moyen ce que l’on ne consomme pas…).

La mère de famille sans revenu élevant seule ses 3 enfants touchera 1 200 euros. Elle dépensera tout et paiera ainsi 120 euros de TVA. Elle n’aura finalement reçu que 1 080 euros.

L’ouvrier ou l’employé célibataires qui touche un peu plus de 2 000 euros par mois et dépense tout paiera 200 euros d’impôt et recevra une allocation de 300 euros. Il sera encore un peu bénéficiaire.

Le jeune cadre dynamique qui dépense tous les mois ses 6 000 euros paiera 600 euros d’impôts et ne recevra qu’une allocation de 300 euros.

Quant au joueur de football ou au grand patron qui dépense 20 000 euros tous les mois, il paiera 2 000 euros d’impôts et recevra une allocation de 300 euros.

Tel est le principe de « l’impôt négatif ». Il a un immense avantage sur le système actuel. Il permet de répartir en ne contrôlant que les entreprises. Il laisse totalement hors contrôle les consommateurs qui n’auront plus à faire de déclarations fiscales et n’auront plus envie de frauder.

Signalons pour conclure qu’actuellement, notre gouvernement ne nous prend pas 10 % de nos revenus. Il nous en prend plus de 50 %. Et le chômage nous envahit…

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Comments (9)

  • Thierry Curty Répondre

    Voilà le propos le plus loufoque sur l’impôt négatif que j’aie entendu.

    La TVA est l’impôt le plus équitable, nous sommes d’accord. Le panier de la ménagère est moins soumis à la TVA puisque son panier est constitué d’éléments de première nécessité peu taxés. Le riche consomme des produits plus inutiles plus taxés.

    La TVA, aujourd’hui de 20%, ne grève pas beaucoup les ménages, c’est littéralement une taxe de riche. Mais loin de la diminuer et de l’aplanir il faudrait l’augmenter pour le luxe, en créant des tranches supérieures, partant du principe que celui qui a les moyens de mettre 400’000€ pour une voiture peut tout aussi bien en mettre 500’000€. Celui qui peut mettre 40M€ pour un bateau ou un avion peut en mettre 50M€.

    Cet excédent dégagé doit alors être réparti sur les produits de première nécessité et, éventuellement, sur l’énergie, sous forme de forfaits à des tarifs minimaux calculés localement, seul le gaspillage étant surtaxé et surfacturé.

    Mais en aucun cas la TVA n’est un impôt négatif. Ca n’a RIEN à voir.

    Voilà l’explication de l’impôt négatif : http://thierrycurty.fr/limpot-negatif-en-solution/

    23 septembre 2013 à 16 h 05 min
  • Florin Répondre

    Avis à la rédaction :

    des articles comme celui-ci, par leur contenu outrancier, ne font que discréditer les idées de droite.
    Si votre objectif était celui-ci, il est largement atteint. Après avoir lu trémeau, on vote facteur direct !

    6 décembre 2010 à 7 h 51 min
  • IOSA Répondre

    Bon là c’est complètement loufouque cette proposition de droit de cuissage à la trémeau, bon, c’est vrai que ce n’est pas lui qui nous a introduit avec la tva.

    Mais préconiser de supprimer les impôts des entreprises pour mettre toute la charge étatique sur le dos de tout les ménages y compris les SDF via une taxe de merde, faut arrêter la picole mon vieux !

    Si l’Etat ne sait pas se gérer, il faut foutre tous les suceurs de sang en prison dans une île entourée de requins et sans la bouffe.

    Parions qu’au bout de quelques temps le problème serait résolu !

    Et puis, vous savez  Mossieu trémeau, tant qu’à faire, ya qu’a supprimer le versement des salaires aux ouvriers/employés/ceux qui bossent et le donner directement à l’ Etat, qui en échange nous donnera de tickets de rationnement.

    A croire que l’ex-URSS vous manque….

    IOSA

    5 décembre 2010 à 13 h 24 min
  • Jaures Répondre

    Qu’une revue, même confidentielle, accepte encore de publier les articles burlesques de M Tremeau me laisse pantois.

    4 décembre 2010 à 13 h 40 min
  • françois Répondre

     @ françois premier
     Vous n’avez pas bien lu l’article. Remettre un chèque à ceux qui gagnent bien leur vie, c’est vrai mais eux, ont fait un chèque bien supérieur au passage dans le "système Trémeau". Je ne suis pas forcément d’accord avec M. Trémeau, mais donner un chèque de 10 à celui qui a fait à l’état un chèque de 1000 ne me semble pas scandaleux. C’est comme si il avait fait un chèque de 990. Mais cela, on l’oublie un peu trop facilement…

    4 décembre 2010 à 13 h 13 min
  • françoispremier Répondre

    Franchement …ce monsieur Trémeau Bernars n’a pas trop le sens de la solidarité …

    Comment peut on être aussi stupide pour écrire un tel commentaire ..l’Etat remettrait un chèque à des gens qui gagnent largement trop bien leur vie … c’est même indécent …

    Revenu moyen 3000 euros par mois … c’est du délire …

    Monsieur Trémeau… évitez d’écrire un article aussi indécent  à ce sujet , parce qu’en public ce genre de réflexions  vous emmèneraient à de graves ennuis , j’imagine la réaction des gens qui ont du mal à finir le mois …il ne faudrait pas alors vous plaindre de vous faire rosser …

    Restez anonyme de préférence …

     

     

     

     

    3 décembre 2010 à 11 h 09 min
  • Florin Répondre

    Comme d’hab, Monsieur Trémeau ne sait plus où il est – et  là, il se croit au kolkhoze soviétique (désolé pour le pléonasme – mais ça précise les choses).

    Monsieur Trémeau, seule la coopérative permet la redistribution égalitaire des bénéfices, et encore, une fois payées les dépenses courantes et les investissements.

    Imaginer, comme vous le faites, que l’on pourra distribuer en argent de poche les quelques malheureux 50 milliards de TVA annuels, cela relève non pas de la politique ou de la gestion, mais plutôt de la médecine … enfin, de l’une de ses branches en particulier …

    1 décembre 2010 à 22 h 25 min
  • pierre Répondre

    Il nous faudrait beaucoup moins d’impots mais comme chacun le sait, les impots ne cessent d’augmenter avec la fausse droite (UMP) aux affaires. 

    1 décembre 2010 à 19 h 00 min
  • serge Répondre

    "en 2009, le revenu « moyen » des Français se situe aux environs de 3 000 euros tous les mois."

    c’est une blague? 1500 serait plus proche de la réalité.

    1 décembre 2010 à 12 h 08 min

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