Comprendre la faillite de l’Irlande

Comprendre la faillite de l’Irlande

L’Irlande s’est vue sommée d’accepter un plan d’aide financière massive. Ce plan s’accompagne de pressions incitant à une hausse des impôts auxquelles le gouvernement irlandais n’a pas encore cédé, mais qui inquiètent fortement nombre d’entreprises installées dans le pays.

Comment un pays qu’on appelait encore voici peu le « tigre celtique » en est-il arrivé à cette situation ? Celui qui examinera les choses superficiellement dira : en raison d’une vague spéculative qui a débouché sur une bulle immobilière déraisonnable.

Et, superficiellement, c’est exact. Les banques irlandaises ont financé des investissements hypertrophiés dans des appartements, des maisons, des résidences de luxe dont les prix ont monté de manière artificielle avant de retomber brutalement en laissant derrière eux un océan de dettes que nul ne remboursera jamais.

Cela énoncé, la question à poser est : pourquoi ces financements ? Et question subsidiaire : d’où venait l’argent ? Pratiquant une fiscalité très basse sur les entreprises et les créateurs, l’Irlande a attiré des multinationales, tout particulièrement dans le secteur des hautes technologies, ce qui lui a permis un taux de croissance très élevé et des créations de centaines de milliers d’emplois bien rémunérés.

La fiscalité très basse a attiré aussi des capitaux. Elle a conduit les banques à utiliser les capitaux sur la base d’anticipations d’une poursuite indéfinie de la croissance.

Quand la croissance a laissé place à la récession née de la crise financière mondiale (née elle-même de l’éclatement de la bulle suscitée par les subprimes), les anticipations se sont révélées fausses. Un effet en cascade a suivi, qui a conduit à la catastrophe présente.

Si l’Irlande n’avait pas adhéré à la monnaie unique, elle aurait disposé de variables d’ajustement lui permettant de gérer la situation : la dévaluation de sa monnaie en premier lieu. Étant dans la zone euro, elle n’a pas ces variables à sa disposition. Si l’Irlande n’était pas entrée dans la zone euro, ses banques n’auraient d’ailleurs pas pu procéder à la spéculation à laquelle elles ont procédé : la croissance et l’afflux de capitaux auraient fait varier le taux de la monnaie. Les taux d’intérêts ne seraient pas restés ce qu’ils ont été.

En ayant fait entrer dans la monnaie unique des pays qui n’avaient pas le même fonctionnement économique, pas le même rythme de croissance, pas les mêmes choix gouvernementaux, l’Union européenne a établi un système qui était, dès le départ, lourd de distorsions potentielles. Ces distorsions se sont, hélas, concrétisées.

La valeur de la monnaie, les taux d’intérêts, constituent un corset uniforme dans lequel on a fait entrer un ensemble de corps différents.
La Grèce a été le premier pays à tomber. Elle se trouve aujourd’hui enfermée dans un processus qui ne peut que la mener à une longue déflation.

L’Irlande est le deuxième pays à tomber. Le Portugal n’est pas loin. L’Espagne risque fort de suivre, puis l’Italie. L’Union européenne et le FMI proposeront des remèdes coûteux qui sauveront les apparences de manière provisoire, sans résoudre le problème. On parlera de la nécessité d’une « gouvernance » européenne, donc d’un surcroît de dirigisme.

Le problème non résolu conduira à d’autres dysfonctionnements.
Les pays de la périphérie de l’Union représentent 30 % de son PIB et, faute de pouvoir gérer leur monnaie, sont condamnés à l’asphyxie chronique.

La France est tout au bord de la périphérie et connaît elle-même des symptômes d’asphyxie. L’Allemagne devrait, sans l’euro, voir sa monnaie réévaluée par rapport aux autres monnaies européennes et elle bénéficie présentement, grâce à l’euro, de l’asphyxie des autres, ce qui lui permet d’avoir une croissance et des marges à l’exportation qu’elle n’aurait pas sans cela – et ce fait masque les difficultés découlant de sa démographie.

Les pays de la zone euro sont, pour la plupart, victimes de l’euro. On ne touchera pas pour autant à l’euro, même si cela finit par coûter un prix exorbitant.

En fait, cela coûte déjà un prix exorbitant. Les pays de l’UE sont victimes, aussi, d’une ossature rigide qui fait de l’Europe une zone en déclin relatif sur la planète. On va encore rigidifier l’ossature. Tout cela est très logique : l’Europe ne connaît que la marche avant, même quand elle est au bord du gouffre !

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Comments (31)

  • Jaures Répondre

    Cher Siniq, le problème, c’est que vous répondez à une question par une réponse à une question différente.

    1) Les employeurs des TPE ne sont pas tenus d’organiser les élections professionnelles, c’est pourquoi j’avais parlé des PME.

    2) le taux de 80% existe dans les entreprises publiques mais dépasse également les 70% dans certaines branches privées comme l’énergie ou l’automobile. Les secteurs industriels sont donc, selon vous noyautés par les gauchistes ?

    3) Les élections prud’hommales sont, il est vrai moins suivies que les autres mais c’est le cas de toutes les élections: les dernières élections municipales à Corbeil n’ont pas concerné la moitié des électeurs.

    Enfin, plus généralement, croyez vous que des syndicats non représentatifs auraient pu réunir entre 1 et 3 millions de manifestants de juin à novembre ? Quel autre pays fût capable d’une telle mobilisation ?

    27 décembre 2010 à 10 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    Fier socialiste Bien que le sujet soit l’Irlande et son système financier en faillite, je vais vous répondre sur le sujet que vous avez choisi, le syndicalisme. Dans les entreprises de moins 11 salariés, il ne peut y avoir d’élection de représentant du personnel et aucun Comité d’ Entreprise dans les entreprises de moins de 50 salariés. Inutile de charger les patrons sur la non représentativité des syndicats en ces petites entreprises, c’est la loi, un point c’est tout. Vos taux de 80 % sont atteints dans les entreprises de droit public ce qui peut être considéré comme un désaveu sachant que ces derniers endroits sont noyautés par les gauchistes. Quant aux élections prud’homales, le taux de participation fut de 25,50 % chez les salariés et 31,16 chez les employeurs. Les syndicats dont vous réclamez sans cesse, ne sont pas représentatifs des ouvriers mais par contre les phagocytent sans scrupules.

    19 décembre 2010 à 10 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Siniq, ce que vous dîtes est faux.

    Le taux de participation aux élections professionnelles dépasse les 50%. Certaines branches dépassent même les 70%.

    Le problème est que les PME répugnent à les organiser, ce qui fait chuter ce taux.

    Par ailleurs, rien ne vous empêche de vous présenter à ces élections. Une fois élu, ce sera à vous de défendre les intérêts de ceux que vous représentez et vous serez jugé aux résultats obtenus.

    Enfin, ne jugez pas les autres à l’aune de vos a priori: ne pas être islamophobe n’est pas être plus islamophile qu’être agnostique revient à être anti-clérical.
    Je respecte toutes les religions tant qu’elles s’expriment dans un cadre privé et légal.

    13 décembre 2010 à 10 h 14 min
  • Anonyme Répondre

    « Siniq, vous ne lisez pas les textes. » ; je lis plus souvent vos commentaires et réponds à vos questions que vous ne le faîte aux miennes. « Bien au contraire, c’est en grande partie pour eux que je milite ! » ; Charité bien ordonnée commence pas soi-même, il est donc tout à fait évident que vous vous battiez pour vos pauvres et vous devriez même en héberger chez vous ce qui serait l’aboutissement de vôtre fois socialiste. « Enfin, je n’ai pas de “retraite de syndicaliste”. Il s’agit d’une activité bénévole confiée par des collègues qui m’ont élu pour cela. » ; il y a des inconscients partout et il s’agit d’une minorité car à peine 15 % d’employés ou d’ouvriers votent aux élections .Je vous rappelle que j’ai tenu un bureau lors des dernières élections prud’homales, mêmes les européennes m’avaient paru moins longues. « C’est triste ces gens qui voient de la mesquinerie partout ! » ; venant de vôtre part qui passez vôtre à dénigrer tous les intervenants ne partageant pas vôtre vision du monde et vôtre penchant islamophile.

    11 décembre 2010 à 13 h 46 min
  • grepon Répondre

    "Siniq, vous ne lisez pas les textes. Grepon dit que les pauvres vivent mieux aux Etats-Unis que les classes moyennes françaises. Je n’ai jamais écrit qu’il n’y a en France ni pauvres, ni SDF. Bien au contraire, c’est en grande partie pour eux que je milite !"

    Par votre definition de pauvrete, vous continueriez a militer pour toujours, car comme aux Etats-Unis, le seuil de pauvrete est un niveau de revenu pris en proportion avec le niveau du reste de la population.   Par definition, pour les gauchistes de partout, il y a touours tant de poucentage de pauvres.     Les capitalistes ne cessent pas de vous demontrez que la condition des "pauvres" ainsi defini est en augmentation amelioration depuis quelques siecles, et ce n’est pas merci au dirigisme etatiste, mais toute au contraire, merci a la concurrence et la motivation a faire du profit venant de secteur privee.   Mais continuer a militer.   Peut-etre que vous pourriez reussir encore un URSS, Cuba, Laos des Khmer Rouges, Chine sous Mao, ou Koree du Nord dans votre vie, ou enormement de gens creveraient de vos idees, mais sans plus de pauvrete que aillieurs sur la planete, de par vos definitions relatives.

    11 décembre 2010 à 7 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Cher Sembour, j’espère bien que mes conclusions soient contestables ! En matière d’économie, je ne crois qu’au doute perpétuel. Les économistes libéraux, notamment P.Salin que je cite plus haut et ses émules, devraient s’en inspirer.

    Vous avez raison de dire que l’Estonie a connu, comme l’Irlande, une croissance remarquable. C’est le cas de tous les pays qui ont intégré l’Europe en partant économiquement de loin. Le Portugal, par exemple a, de 1985 à 2000, rattrapé la moitié de son retard avec la moyenne européenne.

    Concernant l’Estonie, elle a, bénéficié d’investissements étrangers importants (la Suède notamment) ainsi que d’une aide de l’Europe ( moins généreuse que celle de l’Irlande il est vrai).

    L’erreur est de penser que, l’Estonie ayant connu une croissance de 6 ou 7% par an, une chute de 14% ne la ferait régresser que de deux ans. C’est malheureusement bien plus compliqué et les conséquences d’une telle récession perdureront au moins une décennie. D’ailleurs, l’Estonie voit, tout comme l’Irlande, sa main d’oeuvre qualifiée quitter le pays.
    Je ne peux définitivement affirmer ce qu’il en sera dans quelques années mais si vous relisez mes commentaires de 2006-2007 en réponse aux articles de Tremeau sur l’Irlande, sur ce que je pensai d’une économie dopée par la spéculation foncière et le dumping fiscal, vous constaterez que mon analyse était plutôt pertinente. Le dopage n’est efficace qu’un temps et il arrive un moment où l’on doit en payer l’addition.

    Par ailleurs, la France contribue à hauteur de 50€ par Habitant au budget de l’Europe quand chaque Irlandais en reçoit 388.

    Siniq, vous ne lisez pas les textes. Grepon dit que les pauvres vivent mieux aux Etats-Unis que les classes moyennes françaises. Je n’ai jamais écrit qu’il n’y a en France ni pauvres, ni SDF. Bien au contraire, c’est en grande partie pour eux que je milite !
    Enfin, je n’ai pas de "retraite de syndicaliste". Il s’agit d’une activité bénévole confiée par des collègues qui m’ont élu pour cela.

    C’est triste ces gens qui voient de la mesquinerie partout !

    6 décembre 2010 à 12 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Fier socialiste écrit ceci : « J’ai un toit, une couverture santé et mes enfants vont gratuitement à l’ école depuis l’ âge de 3 ans » ; Je permets évidemment de m’inscrire en faux face à de tels arguties 1 er) : nous avons tous un toit et nous payons pour ce dernier comme dans les autres pays quant aux SDF comme dans les autres pays ils sont à la recherche d’ un domicile. 2éme) : La santé gratuite, tiens donc il y a plusieurs décennies de cal car de nos jours, il nous faut une mutuelle chèrement payée et bientôt une deuxième pour pouvoir se soigner correctement et espérant que le médecin ne vous prescrit des médicaments non remboursables ce qui devient un parcours du combattant pour lui, la liste de ces derniers ne cessant de s’allonger comme un jour sans pain. 3éme ) : Nos enfants n vont pas gratuitement à l’école car nous payons des impôts et pour les sortie et les livres, les écoles nous demandent de mettre la main à l a poche, nous payons la cantine sauf vos amis musulmans qui sont souvent des assistés sociaux et qui se permettent de demander des repas hallal, pourquoi s’ en priveraient ils puisque des personnes tel que vous leurs servent la soupe. Ne me dîtes pas le contraire car vous seriez un menteur . Fier socialiste essaye de nous esbaudir avec cette argument : « Mes parents ouvriers à la retraite ont une pension garantie, un toit, tous les frais de santé sont pris en charge et ils benenéficient de réductions importantes sur leurs transports, leurs sorties culturelles, leurs voyages. » ; leur santé pour combien de temps encore et à condition que leurs mutuelles prennent en charge toutes le affections dont peuvent souffrir les personnes âgées et qu’ ils puissent payer cette dernière qui comme chacun le sait augmente avec l’ âge, les transports moins chers C’est pour cela que les vieilles dames passent leurs journées dans les bus pour se faire poursuivre par les « CPF » que les juges libèrent de suite ; les « CPF » par les petites vieilles , car comme tout le monde le constate, ils sont tentés par les nombreux bijoux que les mamies achètent dans les pays qu’ elles visitent grâce au tarifs préférentielles dans les sociétés de voyages qui je vous le rappelle sont privées. Quant à vos cinémas et vos théâtres pour les fréquentés, je ne vois guère de troupeuax de personnes d’ un certain âge mais je dois y aller aux heures où ces dernières courent après les « CPF » pour leurs voler leurs économies. Mais qui paiera vôtre retraite de syndicaliste permanent, vos enfants certainement, ils feront comme papa, un bon permanent syndicaliste, défilant la semaine ou le Samedi (Faut mériter ses primes) pour défendre son acquis et non réellement les ouvriers.

    5 décembre 2010 à 20 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    @Jaurès,

        J’ai effectivement mal lu votre prose sur la Silicon Valley. Mes diplômes dignes du CNRS ne me mettent pas à l’abri de tout. Par contre les conclusions que vous tirez de vos statistiques sont toujours aussi contestables, même quand par hasard les chiffres sont exacts.

       Selon la Banque Mondiale, pour l’Estonie, le PIB en 1987 était (en dollars US courants non corrigés de l’inflation) de 4 Mds. En 2008, il était de 24 Mds et en 2009 de 19 Mds. Il s’agit là d’une croissance météorique dont pratiquement aucun autre pays au monde n’a jouit. Qu’il y ait une pause importante n’enlève rien à la performance générale. Si la France avait fait proportionnellement pareil, vous seriez vraiment beaucoup plus riche et auriez pu envoyer vos enfants à l’école privée en Suisse à vos frais.

      Commentaire presque analogue pour l’’Irlande  qui était à 50 Mds en 1992, à 265 Mds en 2008, et à 225 en 2009.

      Les performances françaises sont minables en comparaison, même si l’aide agricole de l’Europe a pour l’instant empêché toute notre agriculture de disparaître. Les aides européennes ont il est vrai aussi été importantes pour l’Estonie et l’Irlande.

    @sas,

       la blague était du niveau de Jaurès mais il n’a toujours pas compris.

     

    5 décembre 2010 à 19 h 40 min
  • grepon Répondre

    " Répondre à ces 4 questions permet de comprendre que l’Euros n’est pas responsable de toutes les tares… "

    L’euro a certainement aide les PIIGS a s’endetter, car les preteurs outre mer avaient l’assurance d’etre repayer dans la meme monnaie.    Par combien ca a aide, c’est une autre question, mais tout banquier affirmerait que le suppose solidite de l’euro aurait reduit leur calcul de risque et des taux a appliquer pour prets aux PIIGS.    Ce n’est pas Finance 101, mais ce n’est pas non plus un cours si avance que ca.

    L’idee du depart pour l’euro c’etait que ce serait de l’argent solide, merci par exemple au serieux et exigences des Allemands dessus.    Nous verrons par las suite des choses combien les Allemands d’aujourdhui sont serieux, si la BCE continue a imprimer euros pour acheter divers mauvaise detttes.  Si les responsables de l’euro partent dans le meme sens que la Fed et la tresorie des Etats-Unis, faisant tourner la presse a billets a la vitesse V, les Allemands devraient sortir de l’euro unilateralement.   Nous verrons.  

    Il ya d’autre facteurs exogenes a prendre en compte, comme l’activite de la Fed, qui, nous avons eu la confirmation mercredi dernier, peut se mettre sauver banques et nations entiers a coups de milliers de milliards de dollars, comme ils l’ont fait il y a moins de deux ans.    Les noms des banques et tresories etrangers europeens et les montants astronomiques de prets que la Fed leur a accorde lors de cette crisent pointe du doigt un fragilite massive des bilans des banques a travers l’Europe.   L’exposure des grosses "Too Big to Fail" banques europeens aux impayables dettes des PIIGS, c’est le gorille a 400kg dans la salle que personne ne veut trop ni faire reference ni trop attiser.

    5 décembre 2010 à 17 h 14 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Quelque peu déçu de cet article de Millière qui d’habitude est brillant sur d’autres sujet…

    Je voudrais simplement rappeler à tous que bâtir des explications sur l’économie d’un pays à partir de causes uniques n’a aucun sens. Chacun pousse désespérément son bourricot pour nous faire entendre SA cause unique du problème économique de l’Irlande.

    La première question serait ; à quoi mesure-t-on qu’il y a une réelle crise mettant la survie des individus en danger ? Deuxième question ; qu’est-ce que l’Irlande peut aujourd’hui exporter au niveau de l’agriculture et des hautes technologies ? troisième question ; de combien le niveau de vie des Irish a-t-il progressé ces 20 dernières années ? Combien d’habitants sont-ils et combien d’étrangers sont venus travailler ? Répondre à ces 4 questions permet de comprendre que l’Euros n’est pas responsable de toutes les tares…

    C’est toute la difficulté qu’il y a à parler d’économie sans être aveuglé par une idéologie !

    5 décembre 2010 à 14 h 08 min
  • sas Répondre

    A sembour…..

    votre chercheur fonctionnaire utile a la sociétée et en quête de résultats myrifiques et originaux afin de capter quelques subside de l etat afin de ne point crever…..n est il pas cet histoire ??????

    Il existe une blague qui circule depuis fort longtemps mais qui illustre assez bien un certain type de raisonnement erroné:

    Vous prenez une puce qui, comme chacun sait, possède 3 paires de pattes, comme tous les Insectes. Vous lui dites bien fort "saute !"… elle saute. Vous lui enlevez une patte et recommencez l’expérience: "saute !"…elle saute. Vous passez à la seconde patte puis à la troisième et ainsi de suite. Vous ôtez enfin la cinquième patte et criez "saute !", péniblement la puce, sur une patte, se traîne et… réussit à sauter. Dernière et triomphale étape, vous ôtez la dernière patte et hurlez "saute !"… malgré toute sa bonne volonté, la puce ne saute pas. Conclusion de cette expérience: lorsqu’on lui ôte toutes ses pattes, une puce devient sourde.

    L’analyse de la blague n’est peut-être pas inutile: le comique vient essentiellement de l’hypothèse expérimentale qui n’est pas affirmée au début d’où un quiproquo: l’hypothèse de celui qui expérimente (audition) n’est pas la même que celle de l’auditeur (saltation). Sans compter les conditions expérimentales (non stéréotypées) et le stimulus déclencheur du saut (voix non signifiante et non causale) ou même du côté anthropomorphique de la relation (volonté de l’animal).

    sas

    5 décembre 2010 à 13 h 49 min
  • Jaures Répondre

    "Effectivement, votre classe moyen a un train de vie similaire a celle de nos pauvres" dit Grepon.

    Je suis membre des classes moyennes, cher Grepon, et j’ai un toit, une couverture santé et mes enfants vont gratuitement à l’école depuis l’age de 3 ans.Mes parents, ouvriers à la retraite, ont une pension garantie, un toit, tous leurs frais de santé sont pris en charge et ils bénéficient de réductions importantes sur leurs transports, leurs sorties culturelles, leurs voyages.

    Je sais que vous me direz "Mais nos pauvres ont tout cela aussi !", mais personne n’est dupe.

    5 décembre 2010 à 11 h 31 min
  • Jaures Répondre

    Cher François, quelle que soit votre opinion, vous trouverez toujours un économiste bardé de diplômes pour penser comme vous. Essayez donc de penser par vous même en confrontant vos idées à la réalité.

    De même, comparez les discours sur l’Irlande des économistes libéraux avec ceux d’aujourd’hui, vous aurez l’exemple type des rhétoriciens qui essayent de faire entrer de force la réalité dans leur idéologie.
    Il est intéressant à ce sujet de relire "Français n’ayez pas peur du libéralisme" (2007) de Pascal Salin, éminent libéral qui nous invitait à prendre exemple sur l’Islande, l’Irlande ou l’Estonie.

    Le mentor de Millière écrit:" symétriquement, c’est à tort que l’on parle de miracle estonien ou irlandais. Ces miracles ne sont que la conséquence prévisible de réformes libérales"(page 199). CQFD !
    Rappelons que l’Estonie en récession spectaculaire (- 3,6% du PIB en 2008; – 14,3% en 2009; 15% de chômage) brule d’impatience d’intégrer la zone euro.

    Cher Sembour, je crains que vous seul possédiez le Mané, Thécel,Pharès de vos paraboles où se mélangent PS, CNRS, Tintin et Milou. A ce sujet, je vous informe que pour être chercheur au CNRS, outre être membre du PS, il faut être titulaire d’un doctorat et être lauréat d’un concours.
    Il est vrai que ces scientifiques ont une terrible mentalité: en Février dernier 2 éminents chercheurs ont refusé une prime de 15 000€ et demandé qu’elle soit reversée à la Fondation de France.

    Enfin, je n’ai jamais écrit que la silicon valley est en faillite.
    Prenez le temps de lire avant de commenter. Ca, c’est une parole de Sage.

    5 décembre 2010 à 10 h 30 min
  • Claude2715 Répondre

    Jaures, l’irlande ne fait pas partie de la zone euro ?

    4 décembre 2010 à 15 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    @A Jaurès,

       N’est pas exégète ni commentateur de Lao Tseu qui veut. Je vais vous donner quelques indications pour comprendre ma parabole sur laquelle vous avez pourtant eu le temps de réfléchir « depuis votre communale ».

       1-  L’éminent chercheur est par ailleurs brillant syndicaliste et membre du PS auquel il doit son poste au CNRS (vous pouviez le deviner car tous les éminents chercheurs du CNRS sont de gauche). Il applique ses connaissances syndicales à la recherche scientifique, comme d’autres syndicalistes se créent une science économique-maison, où la fantaisie à la Tintin et Milou se mêle à la fantasmagorie marxisto-trotskiste.

       2- l’Irlande, l’Islande et la Grande Bretagne auxquelles vous ajoutez maintenant la Silicon Valley sont les « puces » dont l’éminent chercheur syndicaliste évalue la hauteur des sauts. Ses conclusions sont aussi logiques que les vôtres et pour les mêmes raisons. Il se lancera par exemple dans un très couteux programme, financé par l’emprunt, d’adjonction de prothèses auditives high-tech à ses puces cul-de-jatte, pour les faire sauter aussi haut qu’avant, au lieu de s’abstenir de leur couper les pattes.

       Vous parlez par exemple de Silicon Valley en faillite, alors que la Silicon Valley n’est ni une commune, ni une  entité juridique, ni rien qui puisse être en faillite ou en excédent. Idem pour son chômage qui dans ce cas précis n’a presque aucune signification, car les communautés hyper-créatives se doivent d’avoir des changements permanents de métiers, postes et fonctions, ce qui se traduit statistiquement par un chômage apparent atypique. Vous nagez toujours dans le flou mensonger de vos statistiques habituelles, chiffres lancés comme des slogans imparables, alors qu’ils ne sont JAMAIS étayés proprement et que CHAQUE FOIS que quelqu’un creuse un peu, il trouve des non-sens complets, voire des hallucinations comme l’abus de certaines substances peut en procurer. Rappelez-vous vos 140 milliards de BONUS bancaires.

    4 décembre 2010 à 13 h 44 min
  • Jaures Répondre

    Erratum: Il fallait lire:" Florin, le Royaume Uni et l’Islande (et non l’Irlande) ne font pas partie de la zone euro…". Tout le monde aura rectifié ce lapsus calami.

    4 décembre 2010 à 13 h 32 min
  • grepon Répondre

    "Gardez vos sarcasmes, l’ami: la Californie malgré sa sillicon valley est en faillite avec un déficit chronique et un chômage à plus de 12%."

    Effectivement, la Californie est en voie d’etatisation a la francaise depuis plusieurs decennies.   L’etat se mele de tout.  Les fonctionnaires sur-remuneres pullulent.   L’immigration illegale est un fleau.   La legislature est capture par les interets du fonctionnariat, alors ils refusent tout programe de retour au sources du dynamisme, preferant attendre une "bailout" par le reste du pays, evenement qui detruira le parti democrate sur la scene nationale pour une generation.

    Mais pour vous Jaures, tout ca ne peut pas etre le probleme de la Californie.   Son probleme, comme pour Islande et le Royaume Unis, c’est qu’ils se sont restes en dehore de l’euro.   Quelle gachis!

    "En pourcentage du PIB, les Etats-Unis sont plus endettés que la Grèce ou l’Irlande qui ne possèdent pas les mêmes richesses naturelles."

    Semaine apres semaine je vous lis ici parlant de "richesses naturelles" comme explication a presque tout.   Eh bien c’est con a manger du foin.   La richesse auhourdhui decoule surtout de l’intelligence couple a la liberte.    Le succes fulgurant du Texas depuis le temps que la Californie perd son lustre est a associe a ses deux choses la, liberte et intelligence.   C’est un technopole dans plusieurs industries de pointe, et le siege de tant d’entreprises d’envergure mondiale aujourdhui du fait de notre croyance dans la liberte et nos investissments continue dans l’education et le R&D.    Pour ce qui en est des "richesses naturelles" sachez que plein de pays des Ameriques n’ont rien a envier des Etats-Unis du cote de leur dons en "richesses naturelles" mais ils souffrent de corruption et de notions etatiste et/ou marxiste de la conduite des relations entre humains, et ils racoltent le resultat.     Propriete prive, liberte, rule of law.   La ou c’est pratique il y fleurissement assez continue en dehors des betissimes domaines d’extraction ou d’exploitation de "ressources naturelles".     Si vous aviez raison avec votre histoire de "ressources naturelles" l’Arabie Saudite ou le Venezuela seraient des paradis humains lumineux, pondeuses de miracles de la technologie, de la pensee, de l’art, et tout le reste.  Il n’en est strictement rien.

    "Cessez de donner des leçons et occupez vous donc de vos chômeurs, vos pauvres et vos SDF."

    Votre erreur, c’est de comprendre que s’est aux chomeurs, aux "pauvres"(les notres sont les plus riches du monde), et vos SDF de s’occuper d’eux meme.     Toute autre programme, c’est voler a Peter pour payer Paul, mais aussi un programme d’infantilisation des pans de la population, a des visees politiques.   Refuser de laisser les partis du Big Government a acheter la vote de faineants avec l’argent des productifs est prise de position vertueuse.    C’est comment nos pauvres de chez nous sont devenus riches, et comment la France ne survivra pas de facon reconnaissable les prochaines cinquante ans.   L’etatisme l’a detruit.

    "Nous avons les nôtres."

    Effectivement, votre classe moyen a un train de vie similaire a celle de nos pauvres,sur tant de mesures, que vous avez la moitier du pays souffrant de penuries imposees, depuis des decennies.  La France est en "crise" continue, a force de repeter et insister sur les meme conneries, genre la "solidarite" oui votre pitoyable et cruelle "lien sociale" et autres fantaisies socialo.

    4 décembre 2010 à 13 h 06 min
  • françois Répondre

      C’est vrai que l’avis d’un économiste ne vaut pas tripette face à l’immense connaissance de Jaures en la matière. C’en est même risible…

    4 décembre 2010 à 13 h 06 min
  • BCM Répondre

    Entièrement d’accord.

    Comme quoi toute cette approche constructiviste a été pensée par des hommes assez incompétents au final, incapables d’une approche systémique correcte, ignorant de l’analyse des risques, et surtout ignorant de l’histoire économique. Un beau gâchis qui va nous faire souffrir longtemps.

    4 décembre 2010 à 10 h 03 min
  • Jaures Répondre

    Super votre histoire de puce, cher Sembour. Je la connaissais depuis la communale.
    Maintenant, pour lui donner une allure de parabole, il faudrait que vous nous expliquiez quel rapport vous voyez entre votre puce, l’Irlande, l’Islande et la Grande Bretagne.

    N’est pas Lao Tseu qui veut.

    3 décembre 2010 à 13 h 43 min
  • Jaures Répondre

    "Bon sang, mais c’est vrai!  On se souviens tous des parcs industrielles a perte de vue a Islande, frabriques high-tech ne plus ultra, et la croissance qui est venu avec." dit Grepon.

    Gardez vos sarcasmes, l’ami: la Californie malgré sa sillicon valley est en faillite avec un déficit chronique et un chômage à plus de 12%. En pourcentage du PIB, les Etats-Unis sont plus endettés que la Grèce ou l’Irlande qui ne possèdent pas les mêmes richesses naturelles.
    Cessez de donner des leçons et occupez vous donc de vos chômeurs, vos pauvres et vos SDF.
    Nous avons les nôtres.

    Cher Homère, l’Irlande a appliqué le principe premier du libéralisme qui est de gagner le plus possible et le plus vite possible. Certains n’ont pas eu à se plaindre et laisser des ruines derrière eux ne leur fait ni chaud ni froid.

    François, nous avons déjà répondu à cet article risible auquel vous faîtes référence et qui essaye de démontrer que l’Irlande serait en fait plus ou moins socialiste. Il y a d’ailleurs, à l’appuie de cette démonstration, de pieux mensonges, comme, par exemple, que l’Islande n’aurait pas reçu d’aide alors qu’elle a reçu 2,5 milliards du FMI et qu’elle n’aurait pas soutenu ses banques alors qu’elle les a nationalisées. Les revirements des libéraux sont pathétiques.

    Florin, le Royaume Uni et l’Irlande ne font pas partie de la zone euro. Ce n’est donc pas une assurance contre la crise de s’en écarter. Par contre, la manne pétrolière (Norvège) et le cynisme financier (Suisse) sont des protections plus efficaces.

    3 décembre 2010 à 11 h 09 min
  • Anonyme Répondre

       Les démonstrations de Jaurès au sujet de la Grande Bretagne, de l’Irlande et de l’Islande me rappellent l’expérience de la puce savante.

       Dans un laboratoire du CNRS, un fonctionnaire-docteur en entomologie, a appris à une puce à obéir à la commande « saute ». Il aime mesurer la hauteur des sauts prodigieux que peut faire la puce. Un jour il tente une expérience plus complexe que d’habitude.

       Il ordonne à la puce de sauter une première fois: la puce saute et il mesure la hauteur A. L’éminent chercheur du CNRS coupe alors une patte de la puce, crie « saute » et mesure le saut: B (moins haut que A). Pris d’une intuition scientifique il coupe 2 pattes à la puce et crie «  saute »: saut C (moins haut encore que B). Sentant qu’il est sur la piste d’une immense découverte, il coupe toutes les pattes restantes et renouvelle l’expérience: « saute » dit-il. La puce reste immobile. Il s’époumone : « saute » et n’obtient aucune réaction.

       Jubilant et voyant déjà son nom inscrit dans les prochaines publications scientifiques d’importance,  il consigne alors la conclusion évidente et imparable de cette grande expérience : « plus on coupe de pattes à une puce et plus elle devient sourde ».

    3 décembre 2010 à 4 h 15 min
  • Florin Répondre

    Mais quand est-ce que l’on finira par comprendre que les solutions à la crise MONDIALE ne peuvent être que … NATIONALES ??? donc, DIFFERENTES selon les pays ???

    On nous dit, "la machine est devenue folle, et échappe à tout contrôle" … Ben oui pardi, on a file les clés à la sainte Kommission Soviétoïde de Bruxelles, qui donne les mêmes médicaments à tous les malades de la ville, peu importe leurs maladies, et sans les ausculter … Y’aura des morts, n’en doutez pas !!!

    Les quelques pays qui ont gardé leur souveraineté nationale (la Suisse biensur, la Norvège, et dans une moindre mesure le Danemark, la Suède, …) se portent mieux que les malades intoxiqués à l’euro et aux directives bruxelloises. Ca ne vous dit rien ??? Lorsque, en rentrant chez vous le soir, vous soumettez au vote de tout l’immeuble le menu du dîner, ne vous étonnez pas de bouffer mal … et très tard … On y est, d’ailleurs. Y’en a plus pour tout le monde, et surtout y’en a plus pour longtemps.

    la prochaine fois, utilisez vos têtes dans l’isoloir – et ça ira mieux après.

    2 décembre 2010 à 21 h 26 min
  • grepon Répondre

    "Le pays dont la situation est la plus proche de l’Irlande est l’Islande. Or, ce dernier Etat, impliqué pareillement dans la spéculation, ne fait pas partie de la zone euro. Il n’en a pas moins eu besoin de l’aide internationale "

    Bon sang, mais c’est vrai!  On se souviens tous des parcs industrielles a perte de vue a Islande, frabriques high-tech ne plus ultra, et la croissance qui est venu avec.   Merci Jaures.  

    Mais plus serieusement, on se souviens encore mieux que, contraire a ce que vous avez garde de la situation, que l’Islande a tres fameusement REFUSE "l’aide interanationale" dont beaucoup d’etrangers insistaient avec fermete que l’Islande DEVAIT prendre.    Vous voyez la difference peut-etre avec votre formulation "n’en a pas eu besoin de l’aide internationale".

    A mon avis l’Irlande aurait du refuser le type de "aide" offert dans leur cas actuel, pour proposer ensuite ce qui va arriver de toutes les facons, et plus tot au lieu de bien trop tard:  Que les preteurs prennent ce que nous appellons en finance un "haircut", c.a.d. un immediate perte d’une pourcentage serieuse de la valeur de leur pret.   Le pourquoi du comment c’est arrive que le "haircut" est remis au futur, c’est pour proteger les preteurs qui se trouvent dans le reste de l’Europe.

    Maintenant on doit revenir sur votre commentaire de la semaine derniere, "d’ou venait cette damnee argent".   Eh bien l’exces d’argent qui a ete prete a Irlande est venu de gouvernements de gros pays du G7 pratiquant le Keynesienisme a outrance(du cote de leur gouvernments centraux), des banques centraux pratiquant du moneterisme a outrance.   Sachez que le gouvernement et banque centrale du Japon impriment, des etatistes foux furieux, impriment et depensent de l’argent inutile depuis plus de vingt ans.    Cette argent peu cher a etait investi partout sur la planete par l’effet de "carry trade".  

    Du cote de l’Amerique, le G1 de la planete, La Fed sous Greenspan a mis des taux ridiculeusement bas, et la Fed les a laissee bas malgre la bulle immobiliere qui croissaient merci aux interventions etatistes de choses a Congress appellait Fannie et Freddie.   Les marches ont reagi de facon logique a cette situation artificielle cree par gouvernments et banques centraux, car ils sont truffee de….HUMAINS et non pas de vos saints marxistes et autre fonctionnaires imaginaires qui ne prendraient pas avantage de qui que ce soit ou quoi que se soit, meme pour une seconde, tellement leurs coeurs sont purs, hein?   Depuis l’instauration de l’economie Pelosi-Reid, et dernierement Pelosi-Reid-Obama, l’argent coulent a flots, et les pyromanes d’origine comme la Fed et Fannie et Freddie et bien sur le Congress non seulement courent toujours, ils se sont dechainee.    La difference maintenant c’est que l’argent imprime a tout va ne fait rien que tombe dans vastes trous de mauvaises dettes publiques et privee.

    Parlant de mauvaise dettes, comprennez que les dettes d’Ireland ne seront jamais repaye en plein, et ceci a ete vrai et claire pour tous avant l’imposition de "l’aide internationale" aide composee de ENCORE PLUS DE DETTE, a des taux strictement impossible a repayer!!!   Combien de traite de Versailles veut-on ecrire par la suite des effondrements en chaine des plus faibles des etats[-providences europeennes, hein?    Vous etes amateur de revolutions, bien sur, mais le type de desagrements qui s’ensuivront seront du type nationaliste socialiste, qui ne sont pas votre type de regime socialiste favorite, nous le savons.

    Non, le meillieur sort pour les Irelandais, comme pour les Islandais, aurait ete retrouvable dans un annonce de refus de paiement sur une pourcentage des prets, aujourdhui, et un refus ferme de "aides".   Les aides offerts sont fait par la bonne vieille raison d’etat cher aux francais, car des instances privee francais…vos banques "too big to fail" a vous les francais…ne peuvent pas supporter de ne pas a etre repayer en plein, tellement leur finances sont fragiles.   Alors viennent gouvernements et leur haut fonctionnaires tres attache a leur conferes du prive dans le haut finance, qui offrent le dos de l’impose deja exsangue, comme guarant des prets faits par vos grosse banques privees.   

    Au cas ou vous avez manque le point, les gouvernements du monde sont reponsables de la creation des problemes et les empire le plus qu’ils s’emiscent , avec leur interventions sans fin.   A chaque intervention pour defaire les degats du dernier, ils amplifient l’energie destructrice dans la systeme, et ils le font pour eux, les gouvernements et les haut fonctionnaires des gouvernements, et non pas pour le meillieur sort pour le public pour ne pas parler de l’humanite.

    2 décembre 2010 à 17 h 12 min
  • françois Répondre

      Je signale 2 articles très intéressants et documentés à propos de la crise irlandaise sur objectifliberte.com.  Dogmatiques s’abstenir!…
      On y verra entre autre que le " dumping fiscal" dénoncé par les ayatollahs socialistes a permis de TRIPLER les recettes fiscales sur les sociétés et a donc fourni de l’argent à l’état plutôt que de l’en priver…
      Mais lisez ces articles, ils sont édifiants!

    2 décembre 2010 à 13 h 12 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    " Jaures " a raison : En quoi consiste la dévaluation de la monnaie d’un pays ? Tout simplement en la baisse du pouvoir d’achat des habitants de ce même pays. Je ne crois pas que la perte du pouvoir d’achat ait jamais amélioré la situation économique du pays qui la pratique…

    2 décembre 2010 à 12 h 22 min
  • HOMERE Répondre

    Les arguments de Jaurès ne manquent pas d’intérêt sauf que les "pratiques" Irlandaises ne relèvent pas du libéralisme qui est son contraire.Il veut parler de la spéculation qui n’est pas une donnée du libéralisme et de ce point de vue je serai d’accord avec lui.L’Irlande est seule responsable de la spéculation puisque c’est elle qui en à crée les conditions…elle en paye actuellement les pots cassés et l’Union Européenne est bonne fille de lui "préter" une fois encore de l’argent qu’elle à elle même dilapidée.Oui,je suis d’accord que l’Europe paye les dégâts que la spéculation intra irlandaise à générée.Dire qu’elle aurait pu s’en tirer par le jeu des monnaies s’inscrit dans le laxisme du "n’importe quoi"dans lequel les efforts des pays ne sont plus requis.Certains appellent celà "l’indépendance" économique alors qu’il s’agit du bordel organisé…nous avons connu déjà celà par le passé…..

    Ce n’est pas l’Etat Irlandais qui est en faillite mais les Irlandais eux mêmes qui ont participé activement à la ruine du pays…..en croyant s’enrichir facilement…les pauvres !!!

    Finalement l’économie c’est facile….."dépensez, endettez vous, …dévaluez……sautez à la corde"

    2 décembre 2010 à 11 h 26 min
  • Jaures Répondre

    Les libéraux, tétanisés par la faillite de l’Etat qu’ils encensaient il y a encore deux ans cherchent désespérément les causes les plus farfelues à une situation qu’expliquent simplement l’implication totale du pays dans la spéculation financière et immobilière.

    Certains affirment maintenant que l’Irlande est en faillite parce qu’elle est…socialiste, d’autres, comme Millière, accusent l’euro. Il est vrai que Millière, en bon pro américain (pour ne pas dire américain pro), n’a jamais digéré la monnaie européenne dont il annonce la fin prochaine depuis sa création.

    Un simple regard sur le monde nous montre l’incohérence du discours.

    Le pays dont la situation est la plus proche de l’Irlande est l’Islande. Or, ce dernier Etat, impliqué pareillement dans la spéculation, ne fait pas partie de la zone euro. Il n’en a pas moins eu besoin de l’aide internationale et a, lui, carrément nationalisé ses 3 principales banques.
    On voit que les "marges de manoeuvre", euro ou pas, ne sont pas légions quand on affronte une crise structurelle.

    Pareillement, le Royaume Uni, qui a gardé sa livre sterling, n’est pas en bien meilleur état. Il a, par ailleurs, appuyé l’aide de l’Europe car étant son premier partenaire l’effondrement de l’Irlande lui porterait un coup fatal.

    On voit qu’en Europe, euro ou pas, la crise mondiale frappe encore plus durement les états les plus liés à la spéculation.

    Ce qui est navrant pour l’Irlande, c’est qu’elle a touché les subventions les plus importantes accordées par l’Europe (388€/ habitant chaque année) et qu’elle a préféré utiliser cette manne au dumping fiscal, renonçant aux investissements nécessaires dans les infrastructures, l’éducation et la recherche qui sont les seuls piliers permettant à un pays dépourvu de matières premières d’exister économiquement.

    Mais voyons ce que propose Millière: "Si l’Irlande n’avait pas adhéré à la monnaie unique, elle aurait disposé de variables d’ajustement lui permettant de gérer la situation : la dévaluation de sa monnaie en premier lieu."
    Ah, ces bonnes vieilles dévaluations ! Ca marchait si bien, le Royaume Uni des années 70 peut en témoigner !

    Admettons qu’il n’y ait pas eu d’euro et que l’Irlande ait dévalué, aurait-elle pour autant échappé au plan de rigueur drastique ? Evidemment non: toute dévaluation nécessite un plan de rigueur en raison de l’augmentation des prix qu’elle génère. Et quel bénéfice l’Irlande en aurait-elle tiré ? Quels sont les produits qu’elle exporte qui auraient été dopé par une dévaluation ?

    Mais surtout, s’il n’y avait pas eu l’euro, qu’est-ce qui aurait empêché les autres états d’agir de même: le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France auraient dévalué concurrençant l’Irlande sur son propre terrain. Qui serait sorti vainqueur de cette guerre des monnaies ? Comment un tel conflit européen eût-il dégénéré ?

    On voit bien l’incohérence du discours libéral sur la crise en général et l’Irlande en particulier, d’autant que, malheureusement, on ne peut effacer ce qui a été écrit et il est plaisant à ce titre de relire, ne serait-ce que sur les 4V, les articles écrits il y a 2 ou 3 ans sur l’Irlande par les libéraux.

    1 décembre 2010 à 17 h 48 min
  • grepon Répondre

    Totalement d’accord avec l’articile de guy milliere, et particulierement cette conclusion de fin:

    "On va encore rigidifier l’ossature. Tout cela est très logique : l’Europe ne connaît que la marche avant, même quand elle est au bord du gouffre !"

    Ce matin l’Allemagne, suppose zone fort de l’euro, a failli ne pas pouvoir vendre des bunds de 5ans, alors que d’habitude ce genre d’auction de dette et sur-souscrit par 3x.   

    Le cout de financement de la dette de Belgique monte chaque semaine.   Le cas du Portugal est encore pire, bien sur, vu que ses taux de financement de dette a grimpe jusqua 5.3% aujourdhui, pour de la dette que ce gouvernement doit repayer (c.a.d. refinancer encore) dans 12 mois.   Le Portugal aussi est perdu tres haut vers les sources de la riviere shit, sans rames.

    L’Ireland est finance a des taux de presque 6% sur une gross montagne de dette alors que ses possibilites de croissance sont quasiment nulle, et deviendrait peut-etre negatifs avec une hausse d’impots que Bruxelles veut imposer sur Ireland, pays qui a ete dans le temps un republique representatif avec son propre gouvernement.     L’Ireland ne peut en aucun cas payer ses dettes en totalite.  Tous ce que ce remaniement a accomplis etait de delayer l’inevitable catastrophe pan-europeen a venir, au benefice que de politiciens et eurocrats et haut cadres de grande banques "Too Big To Fail" du Vieux(et rapidement viellissant) Continent.    Ils essaient de resoudre un probleme d’exces de dette en creant plus de dette, mais cette fois ci "guarantit" par les imposes exsangues europeens.    Tout ceci va imploser spectactulairement, quand la populace allemande refusera la financement et refinancement sur leur dos des irresponsables d’aillieurs.

    Malheuresement, l’implosion de l’euro donne couvert aux pyromane a la Fed (banque centrale americaine quasi-prive) pour imprimer a la vitesse V, ou pour les amateurs du Hi Fi, de remettre ca, sur onze cette fois ci.   Pour combattre la deflation, voyez, et defendre les prix des actions, suivant la theorie myope de l’incompetent academique pilotant le dollar.

    1 décembre 2010 à 15 h 47 min
  • sas Répondre

    couillon ou pilleur  ??????????

    Mais on trouve aussi quelques pépites croustillantes. Notamment un épisode qu’on ne se lasse pas de rappeler. Ministre de l’économie et des Finances du gouvernement Raffarin, en 2004, Nicolas Sarkozy cherche des sous partout et décide de mettre en œuvre avec le gouverneur de la Banque de France une gestion « plus active » des réserves d’or de l’Etat qui dorment à 30 mètres sous terre. Un matelas encombrant, « stérile », qui ne rapporte aucun intérêt et qu’il serait temps de faire fructifier.
    C’est le raisonnement du Maître de Bercy. Sarkozy vendra 550 tonnes d’or soit un sixième des réserves de l’Etat. Un beau magot dont la valeur a plus que…triplé depuis. Au cours du lingot d’or aujourd’hui la France a « perdu » 18 milliards d’euros dans cette opération !
    Depuis, la politique dorée de gestion active établie par Sarko se poursuit. En 2009, la Banque de France vendait encore 56 tonnes d’or pour 1,3 milliard d’euros, histoire de doubler ses bénéfices. Au total, ce sont là 600 tonnes d’or qui seront bradées…

     

    SAS

    1 décembre 2010 à 15 h 22 min
  • La bête blonde Teuton Répondre

    Pas besoin d’euro, vive le taux de change fixe !

    1 décembre 2010 à 12 h 10 min

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