Donations records des milliardaires américains pour le tier-monde

Donations records des milliardaires américains pour le tier-monde

Actuellement, dans les pays riches comme la France, l’Allemagne ou les USA, une part importante des revenus est consacrée à la bonne santé de toute la population et à l’éducation des enfants. La durée de vie augmente rapidement, et tous les enfants reçoivent pendant de nombreuses années un enseignement globalement satisfaisant. Mais il y a deux siècles seulement, la médecine était totalement inefficace, tandis que l’immense majorité de la population ne savait ni lire, ni écrire. La peste ou le choléra, souvent associés à la famine, fauchaient une bonne partie de la population, tandis que les témoins des baptêmes ou des mariages signaient d’une croix.

Aujourd’hui, en Afrique, en Amérique ou en Asie, de très nombreux pays n’ont pas encore réussi à se développer. Leurs dirigeants profitent du développement des pays riches. Ils viennent se faire soigner à Paris ou envoient leurs enfants faire des études à Cambridge. Mais tous les autres, des milliards d’individus, sont encore privés d’une médecine correcte et n’ont pas d’école pour leurs enfants. La tuberculose, le paludisme ou le sida tuent massivement.

Deux Américains ont décidé récemment de s’opposer à cette misère du tiers-monde. Le premier est Bill Gates, l’homme le plus riche du monde, ayant fait fortune en fondant Microsoft. Il a décidé de créer avec sa femme une association dont le but est de s’opposer aux maladies qui fragilisent ou tuent encore les pauvres de la planète. Car il est persuadé à juste titre qu’un peuple en bonne santé est capable de mieux se développer.

Il a doté cette association de plus de 30 milliards de dollars (sur les 50 que comptait sa fortune)… À peine son entreprise est-elle créée, qu’il est rejoint par le deuxième homme le plus riche du monde. Un deuxieme Américain, Warren Buffet,qui a fait fortune dans la finance. Il a fait un chèque de 30 milliards de dollars (ne laissant à ses enfants qu’une dizaine de milliards…).

Ainsi, pour lutter contre les maladies touchant encore les pays sous-développés, une entreprise caritative privée, dotée de 60 milliards de dollars, vient d’être mise en place. Elle est dirigée par des hommes pour qui l’efficacité a été une véritable religion. Depuis des années, les pouvoirs politiques des pays riches annoncent à grand son de trompe qu’ils vont aider les pays pauvres à se développer. Certains taxent même les billets d’avion pour trouver de l’argent. Mais le développement n’est finalement pas au rendez-vous.

Observer comment l’entreprise caritative et privée de Bill Gates va fonctionner risque d’être passionnant. On a l’impression que la santé du tiers-monde est enfin dans de bonnes mains.

Un autre Américain, , a décidé de son côté de s’attaquer à l’absence d’écoles dans le tiers-monde. Il est persuadé à juste titre que sans éducation de masse, le développement d’un peuple n’est pas possible. Il s’agit de Nicholas Negroponte, universitaire et chercheur au célèbre M.I T (Massachusetts Institut of Technologie) Il n’a pas de fortune personnelle, mais une grande notoriété. Son idée est simple. En donnant à tous les enfants du monde un ordinateur pour se brancher sur Internet, leur éducation devient possible à distance, sans avoir besoin de former des milliers de maîtres et de construire des milliers d’écoles. De plus, l’enfant peut, avec son ordinateur et Internet, communiquer et échanger avec le monde entier.

Mais pour réussir un tel projet, il faut un ordinateur robuste, simple et surtout peu coûteux. Pendant plus de dix ans, les techniciens du monde entier se sont penchés sur le problème. Aujourd’hui, il est enfin au point et plusieurs prototypes fonctionnent bien. C’est un ordinateur portable qui revient actuellement à 140 dollars pièce. Il va commencer à être fabriqué en grande série à Taïwan dès 2007. Des centaines de millions d’exemplaires sont programmés. Le Brésil, l’Argentine, l’Inde ou la Chine ont décidé d’en acheter, pour en équiper gratuitement leurs enfants. Une fois bien lancé, son prix devrait baisser jusqu’à 40 dollars…

Le dynamisme américain risque de bouleverser totalement le tiers-monde en quelques années…

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Comments (21)

  • moustapha Répondre

    bonjour ou bonsoir
      warren buffert  je sait que sa doit etre etonant pour vous de ressior cet lettre venant d un quelquun qui cherche a vous cannaitre depuis pour prendre une relaction avec vous
    mai il ni avais pas moyen .je suis du village koundoum.j ai parcouru plus de 388kilo metre pour  arriver en ville uniquement pour chercher à prendr une relaction avec vous.
    est ce que sa peut etre possible  d acepte suivre ce que j ai a vous dire car j ai beaucoup des chose a vous faire connaitre et a vous proposer,
    je  conte sur vouspour atteindre mon objectif  avant de rentre au village.
    contact.0023797928029
    .

    13 novembre 2009 à 14 h 25 min
  • Laurent Répondre

    Sujet intéressant! Actions intéressantes aussi de la part de ceux qui donnent! Mais, la grande question: où va l’argent donné par tous ces milliardaires? Il me semble que cet argent permet à ceux qui le reçoivent pour le gérer à s’enrichir d’avantage. Ils roulent carosses, ouvrent des comptes en banques, construisent des villas pendant que les malades auxquels l’argent est destiné reçoivent à peine des couvertures, des médicaments anti retro viro, un peu de lait pour seulement remplir la formalité, etc. Nous vivons en Afrique, nous voyons comment les choses se passent.

    Franchement, on loue les actes charitables de donnateurs Bill Gate, etc.). Cependant, nous aimerions un jour que le monde nous aide entrer en contact avec eux, en personne, en sorte que nous leur donnions de nouvelles suggestions susceptibles d’accorder plus d’avantages aux pauvres vulnérables et non aux gérants bouffeurs d’argent des pauvres. 

    7 janvier 2009 à 16 h 12 min
  • R. Ed. Répondre

    C’est >>>> l’emplâtre sur la jambe de bois <<<<

    16 juillet 2006 à 12 h 31 min
  • Namie Répondre

    Je fini par me demander si continuer à maintenir le continent Africain sous perfusion est une bonne idée. Aussi loin que je me souvienne on a toujours envoyé une quantité monstrueuse d’aide sous forme d’argent, d’aide alimentaire ou médiamenteuse, le tout étant souvent en partie détourné. (corruption) Le résultat est là : la chine et l’asie s’est très bien développé sans avoir recourt à une quelconque aide, alors que nos dons ont tué l’industrie médicamenteuse et paysanne des pays d’Afrique qui ne peuvent pas économiquement lutter contre nos dons “gratuits”. De plus je me demande si sauver des populations à la démographie galopante alors qu’ils n’ont pas encore les structures pour subvenir à leurs besoins (emplois, alimentation, éducation) n’est ce pas agraver le problème ? L’Europe a fini par résorber d’elle même sa fertilité au fur et à mesure que son industrie et son niveau de vie augmentait, et donc que sa mortalité infantile diminuait. Si à l’époque du dévelopement des pays européens un continent tiers s’était amusé à nous offrir le moyen de diminuer notre mortalité alors que notre fertilité était encore très élevé, on peut se demander si le surplus de population n’aurait pas déstabilisé les structures économiques et sociales naissantes. C’est exactement ce que nous faisons avec l’afrique. Parfois je me demande si ce continent n’a pas plus besoin d’usines que d’hôpitaux, car avec une économie autonome, ils pouraient les construire eux même leurs hôpitaux. Soigner les symptômes plutôt que le mal n’a jamais été une bonne solution. (Mais ça donne bonne conscience aux européens)

    16 juillet 2006 à 9 h 49 min
  • Luis Répondre

    Heureusement que la commission européenne est là pour taxer Microsoft de quelques centaines de millions, au prétexte d’abus de monopole – ou quelque autre prétexte tordu. Peut-être cette Europe si exemplaire et qui bientôt dépasserait l’hégémonie américaine dans le monde, pourrait venir en aide aux pays pauvres après avoir bien sûr payé des taxes pour des bonnes causes Cressonières ou autres. C’est une immense rigolade cette vilipenderie d’un vieillard criard et édenté qui passe pour être l’esprit de l’Europe. Il ne faut pas prendre ses envies pour des réalités, l’Europe pour l’instant n’est qu’un gargouillis”has been” impuissant dirigé par du ressentiment et rancoeur, s’alliant avec les doctrinaires de la rancune et de la psychorigidité qui est l’islam. Quoi que les U.S.A. ou certains américains fassent, la meute trouve toujours à dire. Je suis européen et comme un certain nombre nous sommes consternés par le déclin mental, la vanité infantile, la sénilité et l’irréalisme qui anesthésient et décervellent une grande majorité des habitants de ce conglomérat gargouillant stérilement tant que la puanteur des totalitarismes continue d’asservir les intelligences. Comme le nazisme n’avait pas suffit il fallait encore le stalinisme et la pieuvre trotskiste pour anéantir le discernement d’une grande majorité des européens. La logique du “laisser la situation mûrir” pour préparer la “révolution” persiste sous toutes ses formes, quitte à s’allier avec les obscurantistes salafistes et autres (faux) frères musulmans. Ça n’a rien à voir avec Bill Gates? Tout au contraire. Les castrats trompent l’ouie non averti comme un train peut en cacher un autre. Il faut être capable de s’enrichir et ensuite de distribuer, c’est un peu dur à entendre, à pratiquer ; cela ne vous déplaise.

    16 juillet 2006 à 8 h 32 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès 30 milliards pour 6 milliards de population mondiale (mettons 5 milliards qui en ont vraiment besoin) cela fait … $ 6 par personne ! Pas beaucoup. C’est un gros don pour eux, ce n’est presque rien pour chaque bénéficiaire. Personnellement je ne vois pas grand différence entre la charité et le commerce. J’irais même jusqu’à écrire que tout cette argent aurait mieux bénéficier à la population mondiale en restant dans les mains de leur bénéficiaires s’il aviat été mis à profit dans des activités commerciales ETHIQUES. Je met “éthique” en avant parce que dépenser des millions en publicité pour le tabac est une activité nuisible immorale, mais dépenser des millions pour inventer un microprocesseur peu coûteux à produire et à distribuer ou inventer un médicament important apporte plus de bénéfice pour la population mondiale que $ 6 de pure ‘charité’ En fait, un bon entrepeneur intelligent et responsable est plus utile que toute charité: il distribue son argent dans des activités les plus utiles, met en poste les gens les plus compétents, combat la déresponsabilisation sous toute ses formes, paye bien ses employés et doit toujours rendre compte de ses actes avec l’ultime bénéficiaire, le consommateur, qui peut toujours lui mettre un veto en n’achetant pas son produit. C’est en cela que le “bon” capitalisme est éminemment moral. Henry Ford à mon avis en est un bon exemple. J’ai des doutes sur Bill Gates en particulier ses politiques commerciales que je trouve personellement abhorentes. Pour la charité, il devrait plutôt changer les pratiques de Microsoft et faire pression pour interdire les brevets sur les logiciels qui représentent, à mon avis, une véritable escroquerie surtout pour les pays en voie de développement, bref, injecter de libéralisme dans son entreprise et son esprit. Bref les individus les plus utiles (et donc charitables) des derniers 30 ans sont ceux qui ont inventés et mis au point le microprocesseur. C’est eux qui sont en grande partie responsable de l’énorme amélioration des conditions de vie de la population au niveau mondiale au cours des derniers 15 ans. Il se sont enrichis en faisant cette ‘charité’ et c’est tant mieux car ils encourageront d’autres à les émulers. La planète a grandement besoin de ces gens et se passeraient bien des conservateurs (religieux ou pas) militaristes, des marxistes idiots de tout acabis et des terroristes simples d’esprits qui pullulent et détruisent notre planète.

    16 juillet 2006 à 6 h 59 min
  • Tucroy Répondre

    Bonjour Jaurès 1. Les ONG seraient peut-être mieux dotées, y compris par Bill Gates & consort qui trouveraient là une excellente occasion de servir l’image de bienfaiteurs qu’ils veulent donner d’eux-mêmes (à tort ou à raison, là n’est pas le problème pourvu que les subsides aillent là où ils sont nécessaires)si leur idéologie (de gauche bien entendu, car chacun sait qu’il n’est de générosité que de gauche) polluait et consommait moins leur image, leur énergie et leur moyens. 2. Les laboratoires sont des entreprises privées dont les actionnaires attendent des dividendes, donc des bénéfices. N’ayant pas vocation philantropique, ils répercutent dans leurs prix les coûts énormes d’une recherche qu’il leur est demandé d’assumer. Si des efforts sont à consentir pour soigner moins cher, c’est une affaire d’ordre humanitaire et public. Il appartient donc aux gouvernements de faire preuve de solidarité en consacrant davantage leurs budgets à cette fin plutôt qu’à entretenir leurs mamouths, leurs fastes et leur belligérance. De même les ONG pourraient faire des économies de fonctionnement significatives au bénéfice de plus importantes dotations en médicaments. 3. Dans l’autre domaine sur lequel vous revenez, si les qualités du personnel français (sauf cas de grèves et autres manifestations qui ne suscitent pas forcément l’admiration chez ceux qui se donnent la peine bien peu méritée de nous observer) sont louées par des entreprises, étrangères ou bien de chez nous, merci de bien vouloir ne pas en créditer le système scolaire ce qui sous-entendrait que l’Education nationale y est pour quelque chose. Comment ferait-elle, alors que ses maîtres ignorent tout de l’économie et de l’industrie, et ne veulent rien en connaître en raison de l’odeur de souffre que dégage le fameux “profit” au nom duquel elles se commettent (idéologie oblige).

    15 juillet 2006 à 7 h 15 min
  • Tucroy Répondre

    Résumons-nous Xavier Comut nous dit : en parlant de l’Afrique : “feront de ce continent un immense hôpital d’assistés” – Ce ne serait pas si mal pour un continent malade et démontrant depuis toujours qu’il est incapable de s’assumer seul. “Gates et Bugget (sic) feraient mieux d’exiger la rentabilité de leurs investissements…” – Je trouve pour ma part que s’il en est qui n’ont pas à recevoir de leçons quant à la manière de rentabiliser leurs investissements, c’est bien eux. C’est n’importe quoi. Jaurès Voir mes autres posts, qui lui répondent, mais je partage assez l’avis de R.Ed concernant sa façon de distribuer l’argent des autres. Il me rappelle cette histoiore du brave paysan revenant du conseil municipal dont il est membre et qui confie à sa femme “Ah ben, avec un maire socialiste ça va enfin changer. C’est décidé, toutes les terres vont être regroupées et partagées entre les agriculteurs de la commune. Tu te rends compte, y’a quand même huit mille hectares. On est 80 en tout, ça fait donc 100 hectares pour chacun. Plus les 150 qu’on a déjà, c’est pas mal, non ?”. Lahitte senior C’est vrai tout ça (les salaires, les stocks options, etc… ) mais les PDG c’est comme le reste, ça se situe sur un marché et ça s’y échange, comme le reste. Plus ils sont cher payés, plus ils ont de conseils d’administration qui leur font la cour, parce que généralement c’est qu’il font bien leur boulot (du point de vue de ceux qui les payent, c’est-à-dire les actionnaires). Quand aux vedettes de tout acabit (politique, sport, spectacle), je suis pour ma part moins sidéré par le montant de leurs rémunérations que par la foule des gogos qui leur servent de larbins, souvent gratuitement. Je veux parler des bénévoles, des intermittents et autres figurants qui aiment tellement ceux qui les exploitent qu’ils en oublient de leur demander des comptes. Incapable de discerner la stupidité de leur propre comportement, plutôt que d’exiger de ceux qu’ils servent qu’ils partagent équitablement le fruit d’une effort commun, ils préfèrent manifester leur refus de l’injustice en faisant grève, par exemple. Un peu sommaire, le couplet sur les grands dirigeants ! SAS Quand la fiscalité d’un pays a pour effet d’encourager la création et la dotation d’entreprises humanitaires, je trouve pour ma part qu’il fait mieux son boulot que lorsque l’impôt engraisse prioritairement une partie de la population, qui passe son temps à emmerder l’autre.

    14 juillet 2006 à 18 h 55 min
  • Jaures Répondre

    A Tucroy: N’utilisez pas vis à vis des ONG les mêmes arguments que ceux qui ont décidé de ne jamais rien leur accorder, ni temps, ni argent. Au Burkina “Médecins du Monde” tente d’éviter que le SIDA se transmette de la mère à l’enfant par des traitements anti-viraux. Outre les problèmes de communication et de moyens, l’ONG se heurte aux intérèts des grands laboratoires qui délivrent leurs produits à des prix excessifs. “Médecins du Monde” estime à moins d’1 demi milliard de dollards la somme nécessaire au traitement de toutes les femmes atteintes, ce qui enrayerait l’épidémie et les conséquences sociales désastreuses (orphelins, mortalité infantile, …). L’espérance de vie est tombée là bas à moins de 40 ans. J’attends de voir ce que fera B.Gates pour eux. Je ne partage pas votre opinion un peu facile sur la “faillite” du système scolaire.Les personnels des entreprises étrangères installées en France sont loués pour leur compétence et leur productivité. Le problème est celui des enfants qui sortent sans diplôme mais il s’agit là d’un problème social. Je ne nie pas le rôle de l’ordinateur et d’internet dans l’éducation des enfants. Je dis simplement qu’il est un atout supplémentaire pour ceux qui en possèdent déjà: milieu favorisé et attentif, suivi scolaire, parents diplomés etc …L’ordinateur ne nous exonérera pas d’une remise en cause sociale et d’un effort substanciel pour les populations défavorisées.

    14 juillet 2006 à 17 h 30 min
  • sas Répondre

    Et il y a la 3 eme voie….réformer ce système de con ,mafieux et initié….à coup de pompes dans la gueule si nécessaire… …la démocratie est un mythe en france…seul le statut et les privilèges des “initiés” comptent et demeurent dans cette ripoublique….reprennons les commandes… “Le peuple ne respecte les lois que parce qu’il les croit justes et applicables à tous” …..notre justice et cahoteuse et applicable qu’à ceux qui la respecte….la france du bas ,profane et chrétienne. ….avec les théories à con que l’on nous sert depuis 30 ans …on va vers la guerre. Cessons tous paiement et opposons nous à cette minorité déviantes et mortifère. sas le juste.

    14 juillet 2006 à 13 h 57 min
  • Tucroy Répondre

    1. Le progrès en tout (santé, éducation, sciences, technologies, etc… ) requiert des moyens toujours plus importants, du fait de l’évolution démographique et de l’avidité de tous les hommes. 2. Ces moyens ne peuvent venir que du profit résultant lui-même de la création de richesses par ceux qui en ont la volonté et qui en sont capables. ils s’appellent des entrepreneurs. 3 le premier bénéficiaire du système est le fisc, agissant pour le compte de tous ceux auxquels il est censé redistribuer tant bien que mal (et plutôt mal que bien) ses prélèvements. 3. il existe deux comportements possibles face à une telle situation, au demeurant incontournable : . Travailler et participer à la création des richesses nécessaires au financement du progrès, en percevant une rémunération plus ou moins en rapport avec son appétit et ses aptitudes (initiative, compétence, imagination, esprit d’entreprise, goût du risque, etc … (+ une certaine dose de chance) ou . Prétendre profiter du travail des autres en y prenant part aussi peu que possible (sans se priver pour autant de cracher dans la soupe). Il y a les gogos et les cons de tout poil, c’est vrai, mais il y a aussi les nuls, les minables, les ratés, les fénéants, les jaloux, les égoïste, les aigris, les imposteurs, tous plus ignorants les uns que les autres de ce dont ils parlent et néanmoins tous grands débatteurs et donneurs de leçons. Quelqu’un a dit : mieux vaut un con qui marche que dix intelligents assis. C’est celui qui marche qui fait le monde et il le ferait certainement meilleur sans les roquets qui ne cessent de lui mordiller inutilement les mollets.

    13 juillet 2006 à 23 h 42 min
  • siniq Répondre

    Jaures Au moins l’ordinateur ,ne lui apprendra pas des idées gauchisantes. T’as peur que tes camarades socialos n’aient plus de petits soldats pour voter rouge et manifester dans les réunions anti CPE. Puisus tu sais comment dépenser le pognon,donne le tien!

    13 juillet 2006 à 17 h 34 min
  • sas Répondre

    Ces 2 exemples me font sourire encore….vu ce qu’ils coutent en matière première et richesses captées…ils peuvent bien être tarraudés par leurs conscience et redistribuer un brin….ce qu’ils font n’est en rien exceptionnel…..ce sont les autres des alliburton, carline, les esso, exon, texaco et industries pharmaceutiques , coca cola et consorts….qui devraient craindre le jugement dernier…. Car en plus de piller ces pays, de les polluer….ils enpoisonnent et exterminent leurs populations et les saignent financièrement… c’et ca le revers de l’ultra capitalisme libéral….réclamé par certain. NB)Pour les gogos et les cons de tous poil….le système de FONDATION au usa permets d’éviter copieusement le fisc…et donc de ne pas payer d’énormes impôts sur les profits….c’est donc encore et encore un système dérogatoire réservé aux “initiés” ou élus de dieu….il n”y a ni philanthropie ni conscience la dedans…juste une solutions bon marxché…fiscale. sas

    13 juillet 2006 à 13 h 24 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Je ne partage pas l’optimisme béart de Bernard Trémeau en ce qui concerne l’extension, dans les pays avancés (1)de l’éducation (et notamment de la santé morale de leurs habitants, particulièrement la jeunesse) et de la médecine (at par conséquent de la santé physique de ces mêmes habitants). Pour moi, et en m’en teant strictement à la France, ces “avancées” ne se mesurent pas aux milliards investis, mais aux résultats. Et il n’est que voir les cohortes de “ratés” qui sortent chaque année, de plus en plus nombreux, de nos lycées ou de nos fac, et qui constituent déjà les gros bataillons des casseurs, de incendiaires, etc. Ainsi que le déficit chaque année grandissant de la Sécurité Sociale qui fait des Français les champions toutes catégories de la consommation de médicaments, particulièrement de psychotropes. A croire que les Français sont de plus en plus malades. Ou même, qu’ils sont TOUS malades. Chaque fois que l’on “fête” un journée de telle ou telle maladie, des stastiques des personnes atteintes de ces maladies sont données. Et, régulièrement, je me dis qu’un jour je totaliserai les cancéreux, les allergiques, les paralysés, les rhumatisants, les paraplégiques, les aveugles, les ceci ou cela qui peuplent la france. Et je suis certain que le total dépasserait très largement les 65 millions d’individus qui peuplent la France … Concernant Buffet (on le sait, il a du coffre !), Gates, Negroponte, etc. chapeau. Ils font oublier tous les patrons de grands Groupes américains (il n’y a pas que Noël Forgeard et ses stock-options “familiaux”, ou je ne sais plus quel patron de Vinci récemment ….évincé – avec un énorùe chèque -pour ses dépenses somptuaires) qui touchent des salaires et des bonus qui augmentent de manière icontrôlés et qui ne tiennent absolument pas compte de leurs résultats. Sans parler des “primes de départ” qu’ils perçoivent lorsque, lassés de leurs mauvais résultats, les actionnaires décident de s’en séparer. Deux exemples : Lee Raymond a reçu 405 millions de $ tandis que William McGuire, le grand manitoi de UniteadHealth a percu un milliard de $. Combien pourrait-ton soigner de lépreux avec des sommes aussi pharamineuses ? Il y a au moins un politicien américain qui se préoccupe de cette inflation tant des rémunérations de PDG que des primes de départ des “contreperformants”. C’est “Jeb”, le propre frère de George W. Bush (le mécène qui engloutit, lui, des milliards de $ non pour éduquer ou soigner, mais pour apporter la démocratie (1) comme certains fromages qui, très rapidement pourrissent ?

    13 juillet 2006 à 11 h 41 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Mon précédent “post” m’ayant échappé à l’insu de mon plein gré, je le reprends comme suit : Il y a au moins un politicien qui se préoccupe des salaires mirifiques des PDG et particulièrement aux primes de départ accordées aux incompétents, c’est “JEB”, le propre frère de George W. Bush (vous savez l’homme qui dépense des milliards de $ (2), sans parler du coût en vies humaines et en dégâts matériels, pour instaurer la panacée de la démocratie dans des pays qui s’y refusent farouchement, comme d’autres refusent médicaments et vaccins.). “JEB”, vient de déclarer :” … si les rétributions pour les PDG ou leurs équipes deviennent extraordinairement élevées sans aucun lien avec les résultats des entreprises (…) alors elles sapent la confiance dans le capîtalisme lui-même” (fin de citation). J’aimerais avoir l’avis non de Jaurès et de ses émules, mais, tout simplement de Guy Millière. Mais, il y a aussi d’autres gains tout aussi mirifiques qui, eux, ont le tort de faire rêver des dizaines de milliers de “jeunes” qui s’imaginent pouvoir gagner des millions facilement, en abandonnant ou négligeant leurs études, ce sont ceux des vedettes du football, de la chanson, etc. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior P.S. devant m’absenter bientôt pour un mois, je souhaite à toutes et à tous un agréable été, assorti ou non de bonnes vacances. (2) combien de lépreux ou de paludéens pourrait-on guérir avec ces milliards ?

    13 juillet 2006 à 11 h 41 min
  • R. Ed. Répondre

    Deux Messieurs très très riches ont décidé de “donner” une grosse partie de leur fortune pour “faire le bien” comme on disait autrefois, et le sieur Jaures (c’est sûrement son nom, cela ne s’invente pas) va, lui, décider de quelle manière il faut la distribuer. Eh oui, ce sire est le spécialiste quand il s’agit de distribuer L’ARGENT des AUTRES.(et une commission au passage aussi, pourquoi pas ?)

    13 juillet 2006 à 10 h 42 min
  • Tucroy Répondre

    Bonjour Jaurès 1. Caprice ou générosité peu importe, assez de bysantinisme étriqué et stérile! L’essentiel est que dans un monde où les individus se montrent aussi égoïstes (nul n’est besoin d’être fortuné pour cela) une partie au moins des richesses créées s’emploient à soulager concrètement les misères plutôt qu’à pratiquer la subventionnite illusoire. 2. Que certaines ONG abattent un travail phénoménal cela ne fait aucun doute, même si hélas, les premiers bénéficiares des moyens qui leurs sont octroyés ne sont pas toujours ceux à qui ils sont destinés (voir les comptes des meilleures d’entre elles). Quoi qu’il en soit et quelle que soit leur expérience, telles qu’elles sont elles sont le plus souvent budgétivores par nature et il importe de tenter de faire autrement puisqu’il est notoire que les résultats qu’elles atteignent ne sont ni assez importants ni assez rapides. Laissons faire les privés qui le souhaitent et encourageons les plutôt puisqu’ils semblent vouloir y consacrer une part significative de ce que la fiscalité et la jalousie ne sont par parvenu pas à leur arracher. Excellente occasion pour eux de démontrer que le libéralisme peut avoir du bon et que tout ne nécessite pas la réglementation et l’Etat d’abord. 3. La démonstration de la faillite des système scolaires et l’incapacité de les développer sans l’idéologie qui les perverti est largement faite, il n’est que de considérer l’état général de nos société et l’ignorance des réalités dans laquelle vivent bon nombre d’éducateurs pour s’en convaincre. Là encore il serait peut-être utile de tenter de sortir des sentiers battus et archi battus dont sont incapables de sortir ceux qui les suivent surtout parce qu’ils y trouvent leur avantage, l’intérêt de leurs élèves étant secondaire. Quant à votre hypothèse catastrophiste de l’ordinateur à la maison, utilisé par des enfants dont la débilité n’a d’égal que celle de leur entourage, faites un peu mieux connaissance avec les moyens auxquels il permet dorénavant de se connecter (avec internet en particulier) et vous verrez que contrairement à ce que vous dites l’assistance extérieure n’y manque pas, tant au profit des maîtres qu’à celui des élèves. Le pire et le meilleur s’y cotoient, c’est vrai, mais chacun peut y prendre ce qu’il veut et rien n’empêche ceux qui le désirent d’y offrir ce qu’ils considèrent comme utile. Et surtout, ceux qui peuvent y accéder ont ainsi les moyens de leur propre éducation. C’est aussi cela la liberté. De plus, et ce n’est pas le moindre avantage de l’ordinateur et d’internet, c’est le seul moyen de propager le savoir partout où il est attendu, avec l’urgence que crée la démographie.

    13 juillet 2006 à 10 h 11 min
  • Jaures Répondre

    L’action de B.Gates amène plusieurs questions: Est-il souhaitable que la vie de millions de gens dépende du caprice, de la générosité ou de la mauvaise conscience d’une poignée d’individus ? De nombreuses ONG abattent un travail phénoménal sur le terrain depuis des dizaines d’années avec des moyens très limités. Pourquoi ne pas profiter de leur expérience plutôt que de créer de nouvelles institutions ? B.Gates est-il capable et assez compétent pour décider des priorités: quels pays? quelles maladies? quels produits? A priori je préfère que B.Gates dépense son argent pour soulager la misère que pour flamber dans la jet-set (d’autant que votre niveau de vie, que vous possédiez 10 ou 60 milliard ne doit pas être fort différent. Jacques doit pouvoir nous éclairer à ce sujet). J’espère que cela ne sera pas un simple coup médiatique sans lendemain. Wait and see. Par contre, prétendre remplacer les professeurs et les écoles par des ordinateurs est une réelle escroquerie. Vous en doutez ? Gardez votre enfant chez vous et achetez lui l’ordinateur dernier cri. Sans assistance exterieur, constatez son évolution.Vous reviendrez vite aux bonnes vieilles méthodes, même si l’instituteur de votre enfant est syndiqué.

    12 juillet 2006 à 21 h 27 min
  • Le Ducvert Répondre

    TIERS s’écrit avec un S

    12 juillet 2006 à 20 h 04 min
  • jacques Répondre

    “(ne laissant à ses enfants qu’une dizaine de milliards…).” Vous êtes très mal renseigné. M. Buffett n’a JAMAIS fait un tel don à ses enfants et a maintes fois répétés qu’à sa mort le reste de son argent irait à la fondation.

    12 juillet 2006 à 12 h 42 min
  • drzz Répondre

    Tout le défi est là : soit Bill Gates et Warren Buffet investisse leur argent dans des domaines de croissance – encouragement à la formation, incitation au développement -soit ils veulent toucher le plus vite possible les dividendes de popularité de leur geste en innondant l’Afrique de médicaments, et feront de ce continent un immense hôpital d’assistés. Gates et Bugget feraient mieux d’exiger la rentabilité de leurs investissements plutôt que de clamer haut et fort un don de plusieurs milliards. Quand on donne de l’argent à foison, on incite ceux qui le reçoivent à ne pas chercher à en gagner. Espérons que Buffet et Gates ont gardé l’esprit qui leur a fait fonder leurs sociétés. A ce moment-là, et seulement à ce moment-là, l’Afrique sera aidée.

    12 juillet 2006 à 10 h 18 min

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