Les écolos contre l’environnement

Les écolos contre l’environnement

Le gouvernement a entamé l’élaboration d’une feuille de route de la transition énergétique – qu’il promet claire sur le nucléaire.

En annonçant récemment le report après 2025 de la réduction de la part du nucléaire à 50 % de la production électrique, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a fait état d’un peu plus de réalisme. Mais les écolos ne lâchent rien et continuent de voir dans le nucléaire une menace pour l’envi­ronnement, alors que c’est, de loin, le moyen de production d’électricité le moins polluant.

Pour la majorité de la popula­tion, désinformée par les médias, cette menace est essentiellement matérialisée par les accidents survenus à des centrales étrangères, notamment à Tchernobyl (Ukraine) et à Fukushima (Japon).

Le premier est survenu, alors que l’Ukraine était sous contrôle soviétique, avec ce que cela impliquait de laisser-aller et de manque de motivation de la part des ouvriers et des responsables de l’usine.

Il est clair que cela n’est pas le cas en France, où les centrales sont périodiquement fermées pour procéder à leur entretien et où la moindre fuite, sans danger de contamination extérieure, est immédiatement signalée et colmatée.

Il suffit de continuer à faire preuve de vigilance et de discipline.

Le second accident est survenu au Japon, un pays fréquemment sujet à des événements telluriques qui entraînent des raz-de-marée.

Cela aurait dû interdire qu’une centrale soit construite si près de l’océan.

Il est en effet impossible de prévoir la hauteur que le tsunami atteindra et donc de construire des murs assez hauts pour éviter l’inondation des réacteurs.

J’ai vécu au Japon et les centres de Honshu et de Hokkaido sont montagneux.

La construction de centrales à faible altitude aurait sans doute coûté un peu plus cher, mais rien comparé aux coûts physiques et psychologiques qui ont suivi l’accident de Fukushima.

L’autre argument avancé par les Verts concerne le sort des déchets nucléaires.
Il n’est pas dans mon intention de contester la dangerosité des déchets de forte activité radioactive et à longue vie.

Mais ces derniers ne représentent qu’un faible volume et nous possédons les technologies nécessaires pour enfouir ces déchets dans des couches géologiques profondes et stables.

Comme pour choisir l’emplacement d’une centrale, choisir les sites d’enfouissement est essentiel.

Si ce choix est bien fait, les déchets représentent bien moins de risques que la plupart des activités industrielles de notre époque. Et ceux qui prônent le retour aux centrales à charbon n’ont pas connu ou ont oublié les risques que représentait l’exploitation des mines, sans parler du fait que ces centrales sont excessivement émettrices de C02.

Quant aux énergies dites « renouvelables », elles ont leur place, bien entendu. Mais cela ne restera qu’une place minuscule en face des besoins énergétiques grandissants de notre planète.

À beaucoup plus long terme, on peut imaginer les centrales à fusion ou encore l’énergie solaire captée en orbite et envoyée sur terre par laser, ainsi que d’autres moyens encore inconnus. Mais cela reste de la spéculation !

En réalité, les partis et associations dits « écologistes » ne font qu’entretenir nos peurs à des fins bien plus politiques que la protection de l’environnement.

Ce sont des organisations de gauche dont le but est de lutter contre les banques, les grandes sociétés, la mondialisation et d’encourager la taxation des « riches » et l’immigration. Il suffit de lire leur programme.

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Comments (3)

  • BRENUS Répondre

    A part les grandes ‘messes écolos, les professions de foi, les mensonges éhontés et les promesses d’avenir radieux, je n’ai jamais eu connaissance d’une étude SERIEUSE sur la production d’énergie dite renouvelable en remplacement des celles actuelles (mettons de coté le pédalier électrique genre salle de sport). Même la version hydrogène est une imposture car elle permettrait tout juste de transférer la pollution ailleurs. Existe t il sur terre des “gisements d’hydrogène”, non il faut l’extraire de molécules….à grand coup d’autre énergie. Par ailleurs l’illusion que l’on pourrait pousser l’isolation des vieux batiments (majoritaires dans notre pays) au point de ne nécessiter plus aucune énergie est une escroquerie. Reste que, comme dans un couplet d’une vieille chanson populaire parlant des moeurs de certains, on pêut aussi dire “ils chièrent sur la table et se chauffèrent à la fumée”.

    12 décembre 2017 à 1 h 39 min
  • Jaures Répondre

    Les écologistes n’ont jamais prôné le retour aux centrales à charbon ! Le développement des énergies renouvelables n’est que la seconde mesure préconisée après la plus importante: les économies d’énergie. Imaginons que les milliards perdus dans les chantiers de l’EPR aient été investis dans l’amélioration de l’isolation et des systèmes de chauffage notamment des logements sociaux et vous pourriez déjà fermer quelques réacteurs tout en améliorant la situation financière des ménages modestes.
    Ensuite, le coût de l’énergie renouvelable chute alors que s’accroit chaque jour celui du nucléaire. L’énergie verte est désormais plus rentable, surtout si l’on considère le coût du stockage et de la gestion des déchets et celui du démantèlement dont EDF est incapable de fournir une prévision fiable. Les accidents ou actes de malveillance sont toujours possibles mais ce ne sont pas là les préoccupations majeures. Les déchets et les centrales en démantèlement vont laisser de vastes zones polluées et coûter des milliards bien après la fin du nucléaire. Les Français ont déjà payé cher les constructions de centrales, ils continueront de payer bien après leurs fermetures.

    6 décembre 2017 à 10 h 39 min
  • dech'nuc' Répondre

    Ayant connu “les 4 vérités voilà bien des années”, je tombe à la renverse à la découverte de cet article
    Citoyen confronté au nucléaire depuis un quart de siècle, et plus particulièrement à ses déchets, j’eusse vraiment apprécié une analyse critique plutôt que le catéchisme ressassé par les adorateurs de l’atome

    5 décembre 2017 à 23 h 12 min

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