Economie étatique : chômage, déficits, dettes… crise économique!

Economie étatique : chômage, déficits, dettes… crise économique!

Le dirigisme, l’étatisme,  le socialisme, termes finalement équivalents, roulent de calamités en calamités ; lorsque surgit une calamité créée en général par les personnes au pouvoir, les mêmes en créent une autre tout aussitôt pour soi-disant corriger la première.

Ces temps-ci, c’est celle du chômage qui alarme à juste titre tout le monde. Pourtant les économistes, les vrais, connaissent parfaitement la cause de ce chômage et les remèdes à apporter.

Pour résumer, parmi les causes, il y a d’abord le poids absolument insupportable qui, sous forme d’impôts et de charges sociales, est imposé à l’économie et écrase les entrepreneurs et les travailleurs de toutes sortes : tout se passe comme si les hommes de l’Etat se comportaient comme un renard libre dans un poulailler libre, chassant ouvertement les entrepreneurs hors de France.

A l’intérieur de ce poids, se situe l’enrichissement personnel des prédateurs étatiques du sommet : ministres, élus des la pyramide insensée qui va jusqu’aux mairies, chefs syndicalistes et bien d’autres. L’argent formel et surtout informel dérivé vers ces prédateurs représente de 5 à 10% du PIB.

Aux charges s’ajoutent les réglementations qui parachèvent le désastre. Parmi les réglementations, se trouvent au premier chef celles qui résultent du code du travail, qui peut s’analyser comme une gigantesque machine à fabriquer du chômage.

Au niveau des salaires, se situe la différence abyssale entre le net de la feuille de paie et le salaire réel qui est égal au coût du travailleur pour l’entreprise. Quand la presse évoque les salaires, elle se réfère au net de la feuille de paie. Mais le salaire réel est ce que l’employé coûte à l’employeur, compte tenu en particulier des charges patronales.

La différence est telle que, si l’on considère le salaire réel, la main d’œuvre française n’est pas compétitive vis-à-vis de l’étranger ni acceptable sur le marché intérieur, ce qui est gravissime. Et, malheureusement, de leur coté les travailleurs connaissent une véritable paupérisation, aggravée par le fait qu’un deuxième racket s’exerce sous forme d’autres impôts : l’IRPP, TVA, etc. Où passe l’immense différence ? Précisément dans la poche des prédateurs étatiques ou dans les sables mouvants des gaspillages publics.

Triste rappel :  pour financer notre protection sociale à la dérive, les prélèvements fiscaux et sociaux représentent : 71, 3 % du salaire moyen ! Ce qui porte atteinte au pouvoir d’achat des travailleurs qui ne touchent que 28,7 % du coût de leur labeur. En réalité les contribuables français financent leurs assistanats, minoré par des frais de distribution qui varient de 5 % à 35 % suivants les nombreux et coûteux organismes qui redistribuent notre argent.

L’état providence coûte cher au contribuable ! Quand on aime on ne compte pas… Bien sûr.

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Comments (4)

  • sas Répondre

    sarko la maçonnerie et le menssonge perpétuel…….

    Elle interdit en effet à tous ses membres "en son sein toute discussion ou controverse politique ou religieuse". A l’extérieur de l’obédience, le grand maître se montre, lui, politiquement très actif. "Dès que François Stifani rencontre un conseiller de l’Elysée, il lui propose ses services", confie Alain Bauer, ex-grand maître du Grand Orient de France (GODF) et proche de Nicolas Sarkozy. 

    Des collaborations doûteuses

    Dans un entretien à L’Express en septembre 2010, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, confirmait qu’il avait rencontré plusieurs fois François Stifani, avant de révéler: "Il a, s’agissant d’une situation sociale délicate à gérer, apporté une contri-bution positive."  

    Concrètement, selon nos informations, le grand maître de la GLNF a fait jouer ses réseaux maçonniques en Guadeloupe, afin d’aider le gouvernement à nouer les fils du dialogue avec le LKP d’Elie Domota, pendant la longue crise de janvier à mars 2009.  

    A l’hiver suivant, François Stifani, "en tant que grand maître de l’une des principales obédiences françaises", remet à Nicolas Sarkozy un rapport sur l’organisation des musulmans de France. 

    Après le tollé provoqué par cette révélation, l’intéressé minimise, en évoquant une "réflexion à titre personnel". Quant à l’échange de missives entre François Stifani et Nicolas Sarkozy, sa diffusion gêne le grand maître, car elle dévoile les relations tissées entre lui et certains ministres. Cette nouvelle affaire va-t-elle intensifier la crise interne qui secoue la GLNF depuis un an? 

    Des collaborations doûteuses

    Dans un entretien à L’Express en septembre 2010, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, confirmait qu’il avait rencontré plusieurs fois François Stifani, avant de révéler: "Il a, s’agissant d’une situation sociale délicate à gérer, apporté une contri-bution positive."  

    Concrètement, selon nos informations, le grand maître de la GLNF a fait jouer ses réseaux maçonniques en Guadeloupe, afin d’aider le gouvernement à nouer les fils du dialogue avec le LKP d’Elie Domota, pendant la longue crise de janvier à mars 2009.  

    A l’hiver suivant, François Stifani, "en tant que grand maître de l’une des principales obédiences françaises", remet à Nicolas Sarkozy un rapport sur l’organisation des musulmans de France.

    cqfd

    sas

    6 décembre 2010 à 21 h 09 min
  • peu importe Répondre

    Eternel débat entre les dominants et les dominés. Un pays ou il n’y a que des dominants est en guerre civil. En france, l ordre social est bien etabli, “les prédateurs étatiques” menent la danse mais aux usa ou russie ou chine ou ailleurs ils y a aussi des maitres! Aux esclaves ne leur restent que la parole: la preuve

    6 décembre 2010 à 20 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Quels sont les états européens qu’en 2007, Pascal Salin, apôtre français du libéralisme, jugeait les plus libéraux ? L’Irlande, l’Estonie et l’Angleterre ("Français, n’ayez pas peur du libéralisme"). La première est en cessation de paiement, la seconde affronte une récession record (- 18% sur 2 ans !) et l’exode de sa main-d’oeuvre et la 3ème vient d’imposer un plan de rigueur drastique à son peuple.

    Voilà qui fait envie !

    Pour le reste, la réalité est simple: où les coûts du travail sont-ils les plus élevés en Europe ? Dans l’ordre la Suède, le Danemark, le Luxembourg, la Belgique et la France.
    Où sont-ils les plus bas: dans l’ordre la Bulgarie, la Lettonie, la Roumanie et la Lituanie. (source eurostat)

    Question: préférez-vous vivre dans les pays où le coût du travail est le plus élevé ou le plus bas ?

    6 décembre 2010 à 16 h 31 min
  • Franco Répondre

    Excellent article. Mais quand s’arrêtera le massacre ? Les responsables connaissent bien le problème mais ils sont les premiers à en profiter. Le pays s’enfonce dans la misère. Il se meurt. Il n’a plus aucun avenir pour les jeunes diplômés ou pas. Plus d’espoir sauf à choisir l’exil (livre ” les corps indécents”). Avec la crise, on devrait toucher le fond… et -espérons le – rebondir ! Il convient de revoir toute la fiscalité absurde, toutes les règles d’accueil des immigrés, toutes les prestations sociales et ne plus écraser d’impôts ceux qui entreprennent et qui travaillent. Il convient aussi de tailler dans les effectifs considérables du Sénat ou du Parlement. Aux USA seulement 100 sénateurs, en France pour une bien moindre population… 342 !! Un porte avion toujours en panne, qui ne sert à rien, mais qui coûte une fortune à l’entretien etc. etc.

    6 décembre 2010 à 14 h 40 min

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