Électricité et mondialisation

Électricité et mondialisation

Plus la consommation d’électricité est importante dans un pays, plus le niveau de vie de ses habitants est élevé. Et les pays riches consomment de plus en plus d’électricité, à tel point que la consommation mondiale explose.

Les particuliers utilisent l’électricité à la maison pour s’éclairer, pour se chauffer, mais aussi pour rafraîchir leur maison trop chaude.
L’électricité permet également de faire fonctionner les moteurs à explosion, et donc de se déplacer.
Les voitures « électriques » apparaissent en France. Mais ces voitures dites « électriques » sont surtout des voitures à es­sence qui mettent de l’électricité en réserve dans des accus.

L’électricité permet encore de communiquer à distance (téléphone, radio, télévision…). De­ puis une quinzaine d’années, avec les téléphones portables et Internet, une explosion d’appareils utilisant de l’électricité inonde les pays du monde entier.
Les petites « calculettes » font des divisions très compliquées en quelques secondes. L’ordina­teur mémorise à l’infini texte ou photos. Il peut se brancher sur tous les ordinateurs du monde entier.

La production d’électricité doit suivre et l’homme utilise toutes les sources d’énergie possibles.

– L’eau. À partir de 1880, les premières machines produisant de l’électricité ont utilisé les chutes d’eau, prenant la suite des moulins construits depuis des millénaires sur les rivières. Les barrages hydro-électriques modernes leur ont succédé. Pratiquement la totalité des rivières françaises est dotée de barrages.
– Le vent. Aux moulins à vent du Moyen Âge ont succédé les éoliennes regroupées maintenant en d’immenses champs utilisant les vents marins assez réguliers. Mais l’électricité des éoliennes coûte cher.
– Le charbon, le gaz, ou le pétrole sont devenus la principale source de production électrique. Des dizaines de centrales thermiques sont encore en construction dans le monde. Et, actuellement, une petite entreprise américaine Craig Venter fabrique en laboratoire du pétrole en utilisant des algues. Elle est crédible, puisque le géant pétrolier américain Exxon a décidé de la financer pour fabriquer, à son tour, du pétrole de façon industrielle
L’utilisation des produits pétroliers a un inconvénient majeur : elle rejette dans l’atmosphère du gaz carbonique, du CO2, co-responsable du réchauffement climatique actuel. Heureuse­ment, il existe maintenant plusieurs entreprises transformant ce CO2 en carbone et en oxygène, produits très demandés sur le marché.
– La géothermie. La croûte terrestre est froide, mais l’intérieur de la terre est très chaud. On utilise, près de certains volcans, la température élevée du sous-sol pour fabriquer de l’électricité.
– Les océans sont agités de divers mouvements : les vagues, les marées, ou les courants marins. Ces mouvements permettent de fabriquer de l’électricité. Par ailleurs, des machines permettent d’utiliser la différence de température existant entre l’eau de la surface et l’eau de la profondeur pour créer un courant. Ce courant est une autre source d’énergie utilisable.
– Le soleil. Depuis que l’homme existe, il utilise la chaleur du soleil pour se chauffer. Mainte­nant, des usines captent ce rayonnement solaire et le transforment en électricité. Le prix de cette électricité diminue rapidement.
– L’atome. Depuis la dernière guerre, l’homme est capable de produire de l’énergie par fission de l’atome (la bombe A) ou par fusion (la bombe H).

On sait, aujourd’hui, produire de l’électricité par la fission et la France utilise 47 centrales atomiques, centrales de plus en plus performantes. Mais la fission produit des déchets restant radioactifs plusieurs milliers d’années.

On ne sait pas encore produire industriellement de l’électricité en utilisant la fusion atomique, qui ne laisserait pratiquement pas de résidus radioactifs. Un groupe de chercheurs internationaux travaille sur le sujet à Cadarache, en Provence (programme ITER). Mais il se heurte à d’énormes problèmes techniques. Et le résultat se fait attendre de plus en plus.

En définitive, l’utilisation de l’électricité modifie radicalement la vie des hommes sur la terre. Elle est responsable de la mondialisation de tous les échanges, qu’ils soient matériels ou intellectuels…

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Comments (13)

  • quinctius cincinnatus Répondre

     " le socialisme c’est l’électricité "

                       signé : Lénine

    12 mars 2012 à 17 h 02 min
  • François Répondre

      C’est vrai que les granulés, cela existe. Mais pour faire ces granulés:
           – Il faut amener les bucherons dans la forêt avec des 4×4 (ouh, les vilains)
           – Il faut couper les arbres avec des tronçonneuses marchant à l’essence ( quelle horreur)
           – Il faut les sortir du bois avec des buldozer ( c’est pô bien)
           – Il faut les transporter avec des camions ( vous vous rendez compte?)
           – Il faut les transformer dans des usines utilisant le fioul ou l’électricité nucléaire ( ah bon?)
           – Il faut les livrer avec des camions ( qui marchent à quoi?)
     
        Et enfin, enfin, le bobo est content parce qu’il utilise l’énergie "renouvelable"…
     
        Tiens, à propos d’emplois verts, je lisais il n’y a pas longtemps un article parlant de l’ Espagne. Il y était dit que la subvention coûtait par emploi vert l’équivalent de 2 emplois "classiques"…

        Mais Monsieur l’Ingénieur SAIT. Au fait, Monsieur l’Ingénieur, si tous les Français suivaient vos conseils et se chauffaient aux granulés de bois, avez vous calculé la surface de forêts qu’il faudrait? Le résultat est très intéressant.

    11 mars 2012 à 14 h 28 min
  • Toni Répondre

    Puisque vous parlez d’énergie monsieur le syndicaliste,

    Je n’ai pas assez de place chez moi en ville pour installer tout votre bazard.

    Parlez moi un peu des voitures qui roulent au biocarburant et à l’huile de colza. Je pense aux vieux moteurs diesel.

    Cela m’éviterait de payer sur un plein d’essence 41% de TIPP, 19,6% de tva que vous et 6 millions de fonctionnaires se mettent dans les poches chaque mois. Et je ne parle que de dépenses de fonctionnement, cet argent ne sera pas investi ailleurs … Et hélas monsieur le syndicaliste, la vie et les dépenses financées à crédit seront bientôt terminées.

    La chose que je constate monsieur le syndicaliste, c’est que chaque fois que les administrations françaises et les syndicats collent leur nez dans un projet … C’est le foutoir de façon systématique, ça revient cher et le service rendu est de mauvaise qualité. Ne parlons pas des comités d’entreprises ou deux ou trois mafiosos; pardon syndicalistes honnêtes et défendent la veuve et l’orphelin …

    Vous vous demanderez peut être pour quoi la société est de plus en plus individualiste? Demandez vous dans votre organisation syndicale si parfois vous n’embêtez pas les gens (pour rester poli). Et que les gens en fait vous fuient en vous entendant parler.

     

    François a écrit : "Si Monsieur l’Ingénieur pense que l’on peut se passer des centrales nucléaires… autorisé qui nous ouvre l’espoir d’un avenir radieux. "

    les énergies alternatives de Mr Jaures ne suffiront pas pour alimenter une grande ville. Je crois que l’on exporte de l’électricité à nos voisins grâce à ces centrales nucléaires … Une balance commerciale qui s’aggravera encore grâce à ce syndicaliste. C’est à croire que Mr Jaures n’aime pas ce qui marche bien. Et la France n’est pas une terre sismique contrairement au Japon.

     

    11 mars 2012 à 14 h 27 min
  • Jaures Répondre

    Cher Toni, à l’image de François, vous vivez encore sur des schémas surannés. Il y a longtemps qu’il n’est plus nécessaire d’aller couper du bois dans la forêt au risque de se faire manger par les loups.
    Le bois de chauffage se présente maintenant sous forme de granulés à haute densité. Leur stockage ne prend pas plus de place qu’une cuve de mazout. De nombreux immeubles se sont convertis à cette énergie réalisant des économies pour les habitants de plus de 20% sur leur facture !
    De nombreuses régions pourraient suivre cet exemple, notamment celles à proximité de forêts exploitables.
    Si vous habitez près de régions côtières, préférez l’éolien, en région rurales, le biomasse etc…
    L’avenir est, à mon sens, dans la diversité énergétique ou, selon les circonstances, un mode de production prend le relai d’un autre. Ces nouvelles technologies créeront les emplois de demain et la France en sera privée si elle s’entête dans une industrie nucléaire en perte de vitesse.

    11 mars 2012 à 10 h 02 min
  • François Répondre

      " Chauffer l’eau représente 40% de la consommation domestique"..
     De quoi? Peut on savoir ce qu’il y a dans la "consommation domestique"? Et 40% en quoi? En euros? en KWH? En temps?   
     Si Monsieur l’Ingénieur pense que l’on peut se passer des centrales nucléaires, alors, pas besoin de regarder plus loin. Nous vous sommes tous très reconnaissant de cet avis hautement autorisé qui nous ouvre l’espoir d’un avenir radieux.
     Que ferions nous sans vous et où s’égarerait notre pensée si votre seigneurie ne daignait nous éclairer de ses lumières!
      Non, non, ne soyez pas modeste, cela ne sied pas au phare de l’humanité que vous êtes!

    11 mars 2012 à 9 h 16 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit: "Je pense qu’une baisse de 10 à 15% de la consommation d’électricité est possible en France grâce à un plan rationnel d’économie d’énergie et l’utilisation de modes de chauffage à meilleur rendement"

    Navré je ne tiens à me lever tous les matins en hiver pour aller couper du bois de chauffage, une fois par semaine d’accord … Tous les jours, c’est niet. J’habite une région où il ne faut pas trop compter sur le chauffage solaire.

    10 mars 2012 à 8 h 29 min
  • François Répondre

     Mais, Claude Roland, vous n’avez rien compris:
         – L’électricité, c’est BIEN
         – La voiture c’est MAL
         – Le train qui marche à l’électricité, c’est BIEN
         – Le pétrole, c’est MAL
         – Le train qui marche au pétrole, c’est MAL
         – L’électricité faite à partir du pétrole c’est MAL
         – L’électricité faite à partir du nucléaire c’est encore plus MAL
         – L’électricité faite à partir du vent, c’est BIEN
         – L’électricité faite à partir du soleil, c’est BIEN
         – L’électricité faite à partir du vent ou du soleil ne vous suffit pas?Vous êtes un gaspilleur, c’est MAL
       Ce serait pourtant si simple si vous admettiez 
               – De ne plus vous chauffer ( sauf si vous êtes très riche)
               – De ne plus vous déplacer ( sauf à pied)
               – De ne plus vous éclairer ( sauf le jour)
               – De ne plus téléphoner ( sauf au porte voix dans la pièce d’à côté)
               – De manger cru ( sauf si vous avez un geiser  privé- sale nanti!)
               – De ne plus…
           Comment appelait on cette époque bénie où c’était comme cela déjà?…
      Faites un effort, quoi! Soyez "écocitoyenresponsable" que diantre!…

    9 mars 2012 à 16 h 53 min
  • François Répondre

     Si, Jaures, vous déformez parce que vous dites ce qu’il faut penser de l’affirmation de Monsieur Trémeau en interprétant ce qu’il a dit.
     Encore une fois, je n’ai pas d’avis sur son affirmation, mais je maintiens qu’elle n’est qu’une comparaison temporelle du niveau de vie d’un même pays. Vous admettez  la possibilité de cette interprétation mais pour aussitôt recommencer une comparaison entre la France et l’Allemagne, c’est à dire que vous commutez immédiatement sur une autre interprétation, celle qui vous arrange.
     Ce n’est pas pour rien que "droit" est synonyme de "rectitude" ou " plan"ou "vrai" et "gauche" de "tordu" ou "voilé" ou "faux"…

    9 mars 2012 à 16 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Claude Roland, je suis d’accord que nous ne pourrons nous passer des centrales nucléaires à court terme. Le délai de 20 ans avancé par les Verts est, à mon sens, impossible à tenir sans mesures coercitives. Par contre, il faut commencer dés maintenant une transition énergétique vers le renouvelable.
    Vous citez le chauffage à juste titre: l’électricité est l’énergie la plus chère pour cette utilisation. Il est incroyable que la France possède moins de chauffe-eaux solaires que l’Allemagne avec un taux d’ensoleillement pourtant bien supérieur sachant que chauffer l’eau représente 40% de la consommation domestique. Pour le chauffage collectif, les nouvelles chaudières à bois sont l’alternative d’avenir (fort rendement, capacités de production locale, impact environnemental quasi nul).
    Bien entendu, les progrès continus de l’éolien représentent également une perspective positive.

    9 mars 2012 à 16 h 15 min
  • Anonyme Répondre

    Ce qui me fait le plus rire, c’est la volonté des écolos de supprimer les centrales nucléaires quand nous sommes dans l’avènement des voitures électriques rechargeables sur le secteur et leur parc grandissant à l’avenir. Imaginez que la plupart des Français en possèdent et qu’ils les branchent sur le secteur chaque soir en montant le chauffage de leur habitation l’hiver… La conso va exploser, alors comment fera-t-on pour pallier ces pics ? Que du bla bla de la part d’écolos aux idées courtes et aux connaissances scientifiques nulles. Je pilote et survole souvent le Var où j’habite et la région PACA, et l’on peut y voir de plus en plus de champs couverts de panneaux photovoltaïques à la place des cultures, notamment le long de la Durance. La France évolue discrètement sur ce point. mais ce priver des centrales est idiot pour l’instant. par contre, les sécuriser encore plus c’est mieux. Comme je l’ai toujours dit, si on avait fait des centrales au Thorium selon les recherche de l’ingénieur Edgard Nazare (années 50), on aurait des centrales de dangerosité très faible et bien moins de déchets à enterrer. Notez aussi qu l’aviation civile de loisir travaille dur à la mise au point d’avions à moteur électrique, notamment avec des batteries à hydrogène.

    9 mars 2012 à 10 h 23 min
  • Jaures Répondre

    François, je ne déforme pas les propos de l’auteur puisque je le cite mot pour mot. Mais même dans votre interprétation, qui est possible, je l’admets, cette affirmation est très discutable. Ainsi, la consommation d’électricité par habitant n’a augmenté que de 7% en Allemagne ces 20 dernières années. La tendance actuelle est même à la stagnation, voire à la réduction. Sur la même période, la France a augmenté sa consommation de 20%. (http://www.global-chance.org/IMG/pdf/Laponche_AllFr13_02juin2011.pdf)
    Quelle conclusion en tirez-vous sur le niveau de vie des habitants des 2 pays ?
    Je pense qu’une baisse de 10 à 15% de la consommation d’électricité est possible en France grâce à un plan rationnel d’économie d’énergie et l’utilisation de modes de chauffage à meilleur rendement et que cela se traduirait par une élévation du niveau de vie des consommateurs.

    9 mars 2012 à 9 h 44 min
  • François Répondre

      Une fois de plus, Jaures, vous déformez les propos de l’auteur. Relisez la phrase que vous citez, et vous constaterez qu’il n’est question que de l’évolution du niveau de vie dans ce même pays.

      Du moins c’est ainsi que j’ai compris la phrase de M. Trémeau. Je n’ai par contre aucun avis sur le bien fondé ou non de cette affirmation mais elle ne me choque pas à priori.

      C’est très différent de ce que vous avez compris: " plus la consommation d’électricité d’un pays est importante et plus son niveau de vie est élevé"…
     

    8 mars 2012 à 17 h 17 min
  • Jaures Répondre

    "Plus la consommation d’électricité est importante dans un pays, plus le niveau de vie de ses habitants est élevé." écrit Tremeau dont j’adore les assertions définitives.
    Ainsi, le niveau de vie d’un Français (6847 KWH) serait bien supérieur à celui d’un Allemand (6717) ou un Danois (6743). Un américain (14 169) aurait un niveau de vie près de deux fois plus élevé qu’un Suisse (8454) et un Norvégien (28057) vivrait quatre fois mieux qu’un hollandais (7 366). Sources: statistiques mondiales.
    On voit que s’il existe un lien entre développement économique et consommation d’énergie, celui-ci ne se traduit pas de manière mécanique en électricité. La France a favorisé la consommation électrique pour rentabiliser sa filière nucléaire. L’Allemagne table sur les économies d’énergie et la diversification, ce qui ne l’empêche pas de posséder une industrie compétitive. Les Etats-Unis producteurs de pétrole et de charbon favorisent les centrales thermiques et poussent à la consommation.
    On estime qu’en France, on pourrait baisser la production d’électricité de 15 à 20% (isolation des bâtiments, optimisation de la ressource) et ce, sans nuire à l’industrie. Mieux, ces économies généreraient du pouvoir d’achat et des ressources pour développer les énergies renouvelables.

    8 mars 2012 à 9 h 34 min

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