En Belgique aussi, la préférence nationale est une question de bon sens

En Belgique aussi, la préférence nationale est une question de bon sens

 En Israël, la préférence nationale est considérée comme une mesure de salutpublic, au Sénégal on lui a donné le nom de « sénégalisation », en Arabie Saoudite, en Algérie, elle est évidente tant la situation l’impose.
Partout où la récession économique menace les emplois et fragilise le tissu social, elle est une exigence morale. Partout…sauf en Belgique où elle est taboue, diabolisée, réprimée, alors que les Belges l’estiment nécessaire.
Depuis 2004, 10 pays de l’Est ont rejoint l’Union Européenne. Pouvions-nous imaginer un seul instant que des travailleurs baltes, ou bulgares, qui gagnent moins de 8 euros de l’heure restent sagement dans leur pays alors que les traités leurs permettent de venir chez nous et de gagner 2 fois plus en ne travaillant pas ?
Pour sa part, la fédération patronale a enfin reconnu que le bâtiment employait 100 000 polonais au «noir».Rien que des polonais et seulement dans le bâtiment !
Il est grand temps de mettre les choses au point et les délinquants en prison.
Dans la Belgique du duo Leterme – Di Rupo, où près de 800 000 personnes sont privées d’emploi et où plus de 500 000 retraités survivent avec moins de 700 € par mois, la préférence nationale est devenue une urgence économique.
Dans un pays engagé par ses gouvernants successifs sur la voie d’une mondialisation destructrice et gangrené par une discrimination positive, rampante et institutionnalisée, le choix de la préférence nationale s’inscrit dans la logique naturelle qui veut que l’on protège d’abord ceux qui appartiennent à la même communauté.
C’est tout l’esprit du combat à mener contre le Système.
Quand un pays n’est plus à même de fournir du travail à ses enfants, quand il n’est plus capable d’assurer un niveau de vie décent à ses retraités, quand le niveau des prestations sociales baisse, quand la dette publique atteint 33 000 euros par habitant et que, depuis août 2009, elle augmente de 75 millions d’euros par jour, « la préférence nationale est une préférence naturelle ». C’est une question de bon sens !
D’ailleurs on retrouve ce principe dans la Politique Agricole Commune (P.A.C) de l’Union Européenne, PAC mise en place dès 1962, et qui prévoit….la Préférence communautaire  (priorité aux produits communautaires et soutien des exportations par des subventions si les prix européens dépassent les prix mondiaux).
Les hurluberlus qui gouvernent notre pays et leurs complices installés dans le savoureux fromage qu’est la Commission Européenne n’ont pas encore totalement analysé les ravages qui sont la conséquence de la guerre économique déclenchée par les pays asiatiques voilà bientôt 30 ans.
C’est consternant et suicidaire !
Pieter KERSTENS
(Belgique)

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Comments (6)

  • ozone Répondre

    En Israel s’est du salut public,tout comme l’interdiction au malades du sida de rentrer,tout comme,du moins en 96 (et peut étre maintenant encore) le controle des changes,mesure dont on nous dit que c’est du Néandertalien atardé,du moins pour nous,surtout a l’époque du Franc.

    Z’ont bien raison dans ce pays,on a qu’a faire comme eux,au moins on ne pourra pas nous accusés de racisme,xénophobie et autres qualificatifs de la sorte.

    17 février 2010 à 20 h 08 min
  • pier42 Répondre

    Entièrement d’accord . Il y à longtemps que la préférence notionale devrait être appliquée en France , mais il y à trop de Français ( tous ceux payés par les contribuables qui travaillent vraiment : le privé ) qui s’en moquent totalement , car quoi qu’il arrive , ils auront toujours un emploi .

    16 février 2010 à 9 h 17 min
  • IOSA Répondre

    Il y a un bémol !

    Tous les dirigeants successifs ne font qu’appliquer la loi du fromage…tout pour leurs gueules et rien pour les cons qui paient et celà depuis des décennies.

    Rien de nouveau à part que maintenant on est à peu près moins cons, désormais on sait mais on laisse faire.

    IOSA

    15 février 2010 à 23 h 59 min
  • martin Répondre

    c’est le bon sens même, mais il semblerait effectivement que le bon sens ne soit pas le point fort de nos dirigeants.

    c’est comme donner a manger de la farine animal a des vaches ( herbivores).

    bon article,

    15 février 2010 à 20 h 12 min
  • Jean Robert Répondre

    Tout à fait d’accord. Mais on vit à l’heure du désengagement national. L’économie fout le camp, la morale fout le camp, on agresse dans les écoles, on engraisse dans les porcheries, on dégraisse dans les entreprises, mais on ne progresse pas beaucoup! On déplore la chute de notre économie, mais on achète des voitures Coréennes ou Japonaises ou Chinoises et bientôt Indiennes, on fait son commerce sur Internet dans les pays étrangers, bref, ça déconne complètement. Parce qu’on a une manne, dans nos pays Européens: Les radars! Ça aide franchement l’économie. 45 ou 90 € pour 1 km/h de trop, ça va devenir la nouvelle source de richesse nationale. Et bien sûr, le toubib qui vous envoie au labo…qui renvoie l’ascenseur, puis au radiologue…qui renvoie l’ascenseur, puis chez l’auxiliaire médical… qui renvoie l’ascenseur…Et puis tout le reste…Ce n’étaient que quelques idées… Bon moral à tous:

    15 février 2010 à 18 h 50 min
  • konebien Répondre

    moi je veux bien mais alors pour appliquer ce programme faut sortir tout de suite de l’UE…. est il prêt au niveau monétaire à en assurer les conséquences?

    15 février 2010 à 17 h 48 min

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