Encore des dépenses pour acheter la paix sociale !

Encore des dépenses pour acheter la paix sociale !

Les gilets jaunes se sont révoltés, dans un premier temps, contre l’overdose de taxes et impôts. Je les ai soutenus.

Malheureusement, leurs revendications se sont rapidement dévoyées en un patchwork de prétentions plus déraisonnables les unes que les autres, confirmant la nullité économique de la majorité de nos concitoyens.

Cette nullité peut se concevoir, lorsque l’on constate le « bourrage de crâne » que subissent nos enfants à l’école, du cours élémentaire au doctorat, par des professeurs majoritairement ar­chi-engagés à gauche !

Par leur enseignement, ils ont réussi à détourner et à diaboliser le terme « libéral ».

Ce mensonge d’État (puisque c’est l’État qui valide les programmes scolaires) a réussi, depuis plusieurs générations, à rendre le peuple français « économiquement idiot ».

Par conséquent, le peuple ne peut que perpétuer cette « tare », validée en outre – mais comment pourrait-il en être autrement ? – par des journalistes et politiciens biberonnés à cette doctrine collectiviste.

La lâcheté, quant à elle, n’est pas acceptable, à l’heure d’internet qui rend possible la contradiction et permet à une frange de plus en plus grande des Français de douter de l’efficacité du système hyper-administratif qui étouffe notre pays.

Il est scandaleux de constater que beaucoup trop de « libéraux convaincus » renient leur engagement au premier défilé contestataire !

Cette lâcheté a commencé sous Mitterrand.

On pouvait alors le comprendre, puisqu’il s’agissait alors du programme commun de la gauche.

Mais elle s’est surtout développée avec Chirac qui voulait pourtant nous faire croire qu’il était de droite.

Avec Nicolas Sarkozy, on pouvait espérer, d’autant plus que François Fillon a fait le bon pronostic en déclarant la France dans un état de quasi-faillite.

Hélas, le Président lui a alors « coupé l’herbe sous les pieds » en le recadrant et s’est vite réfugié dans le « politiquement correct ».

Il semble que, pour Nicolas Sarkozy, on ne puisse pas dire la vérité au peuple français ; il ne l’accepterait jamais. Donc mettons la tête dans le sable ! N’est pas Gerhard Schroeder qui veut.

Passons sur le cas Hollande qui restera une « anomalie de l’histoire ».

Concernant notre Président actuel, beaucoup d’électeurs (dont je n’ai pas fait partie) ont cru voir enfin un Président réformateur libéral.

Malgré la faiblesse des réformes enclenchées, on aurait presque pu y croire.

Mais, patatras, à la première grosse épreuve, il a fait un virage à 180° et revient au classique « achat de la paix sociale » par une nouvelle débauche de dépenses publiques avec des « chèques en bois », ouvrant ainsi la voie à d’inévitables autres exigences.

Quand comprendrez-vous, Monsieur le Président, que la solution est dans une baisse drastique des taxes et impôts, dont notre pays tient le record du monde ?

Et, pour permettre cette baisse des prélèvements obligatoires, il faut une baisse tout aussi drastique des dépenses publiques – pour lesquelles, là encore, nous sommes recordmen !

Vous le savez aussi bien que moi et, si la nullité (qui n’est pas votre cas) peut se comprendre, votre lâcheté est impardonnable.

Vous faites battre tous les records de dépense avec 108 Mds€ supplémentaires, portant la dette courante à 2 322 Mds€ (1 152 en 2007) et osez provoquer les Français en rajoutant, jusqu’à l’overdose, de nouveaux prélèvements.

Ce n’est pas acceptable. Si vous vous sentez incapable de réaliser les réformes indispensables à notre pays, alors laissez votre place à d’autres !

La lutte contre l’emballement de la dette est certainement beaucoup plus importante pour notre pays que la lutte contre le réchauffement climatique.

Mais avouons que, parfois, nous nous sentons bien seuls dans ce combat pour empêcher la faillite de notre Pays et sa sortie programmée de l’Histoire !

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Comments (8)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Acheter l’arbitre au lieu de changer les régles du jeu.

    En effet acheter l’arbitre est la solution de la facilité, changer les règles du jeu ne réussit pas à tout le monde voir les déboires du maladroit Macron pour s’en convaincre.
    Pour changer les règles du jeu il faut des hommes de trempe ayant une vision de ce qu’il faut changer pour le bien du peuple.
    Charles de Gaulle était l’un des derniers en date, depuis silence radio sur les écrans radar.
    Konrad Adenauer était son “alter ego” en Allemagne, le même silence règne depuis sur les écrans radar allemands.

    Ce n’est pas en invoquant le dieu “Gaïa” que l’on va motiver les gens peinant déjà à joindre les deux bouts.
    Autant organiser un “pow-wow” avec les Navajos pour combattre le soit-disant “changement climatique”.

    Continuer avec Macron et son équipe de petits bras et grandes gueules équivaut à se casser les reins pour rien avec en prime une collision dans le mur au bout du chemin.

    29 décembre 2018 à 16 h 56 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    // ENCORE DES DÉPENSES POUR ACHETER LA PAIX SOCIALE ! //

    En Chine du temps des empereurs de la “grande dynastie Jin”, les Mongols venaient souvent troubler la paix qui régnait dans l”empire du Milieu.
    Au lieu de rassembler une armée pour les refouler un des empereurs chinois avait une idée géniale “acheter la paix”.
    Un traité fut donc conclu entre les deux parties où fut chiffré le prix de cette paix.
    Malheureusement l’appétit des Mongols étant insatiable, cela finit par la prise du pouvoir chinois par Gengis Khan et finalisée par Kublaï Khan.

    La paix sociale ou autre peut-elle vraiment s’acheter, quel est le prix qu’il faudra payer et qui paiera?
    Le dernier exemple en date est le funeste accord de Munich.
    On connait la suite de cet accord, finalement tout le monde a payé, certains au prix fort.

    Facit: Quand ceux qui paient seront réduits au niveau de ceux qui reçoivent, qui continuera à payer?

    29 décembre 2018 à 15 h 08 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” tout se vend, tout s’ achète ! ” disent marchands et [ libres ] … ” échangistes ”

    où est le problème ?

    28 décembre 2018 à 15 h 28 min
  • De Sorne Répondre

    C’est tellement simple: arrêtez d’enmerder les gens !!!!
    Nous sommes en technocratie ou des fonctionnaire-banquiers font la loi! Le plus drôle est qu’ils croient dur comme fer qu’ils travaillent pour notre bien alors que la solution est précisément de se passer d’eux ! J’en fut un (hélas) qui pondait des notes de service à tout va pour justifier ma présence…
    Macron n’a toujours pas compris que libérer l’économie du corset étatique socialiste est la solution.

    25 décembre 2018 à 21 h 19 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      cela *** semble vous avoir plutôt réussi mais ” les derniers seront les premiers ” n’ est ce pas et votre contrition nous oblige au pardon

      *** ” pondre des notes de service “

      29 décembre 2018 à 8 h 17 min
  • narard Répondre

    assez d’accord avec vous
    mais j’aimerais savoir quelles solutions vous proposez
    pour réaliser vos réformes dites indispensables
    dire ce qu’il faudrait faire
    c’est bien
    mais donner une solution c’est mieux
    cordialement

    25 décembre 2018 à 19 h 11 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      On ne peut pas proposer de solutions à une équipe qui perd tout le temps.
      Il faut au préalable changer les règles du jeu, l’entraîneur et les joueurs.

      Une solution serait de donner la voix aux spectateurs “gilets jaunes”.
      Si possible toute la voix en évitant déjà de la bâillonner au départ.
      Cela veut dire un RIC en 5 points (macronien) et non en 4 (philippien).

      27 décembre 2018 à 17 h 59 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ” changer les règles du jeu ” ouaf ! avez vous seulement pratiqué un seul sport ?

        on peut aussi acheter l’ arbitre !

        28 décembre 2018 à 15 h 30 min

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