Enfin la transition capitalistique ?

Enfin la transition capitalistique ?

J’étais assez d’accord avec notre très jeune Président au début du premier quinquennat.

J’ai même admiré son insoumission aux bureaucraties syndicales. Je l’ai vivement remercié d’avoir supprimé la taxe d’habitation de la résidence principale. Un impôt en moins, c’est toujours bon à prendre.

Malheureusement, en dehors de la suppression de la redevance télé, il n’a tenu quasi aucune de ses promesses.

Il devait réduire d’un tiers le nombre des parlementaires pour qu’ils travaillent mieux, à un moindre coût. Trop de loi, tue la loi.

Il devait aussi diminuer le nombre des fonctionnaires.

Depuis 50 ans, la dette publique a décuplé. Non seulement il n’a pas inversé la tendance, mais il l’a aggravée en distribuant des subventions non régaliennes tous azimuts.

N’est-il pas devenu masochiste en subventionnant, avec notre argent, des journaux abandonnés par leurs lecteurs comme « Le Monde », « L’Humanité », ou « Libération », mais repris en chœur par toutes les chaînes publiques, et porte-parole(s) des syndicats presque tous politisés à l’extrême gauche ?

Il n’est pas trop tard pour privilégier l’investissement français privé productif, en d’autres termes démocratiser l’actionnariat, si nous voulons demeurer propriétaires de nos industries, ou entreprises et préserver ainsi notre indépendance nationale.

Il n’est pas trop tard pour taxer plus l’or, placement stérile.

Il n’est pas trop tard pour imposer encore plus l’immobilier inoccupé, c’est-à-dire la pierre comme refuge monétaire.

Chaque Français doit pouvoir acquérir, comme premier capital, son logement.

À la campagne, chacun a sa voiture. Elle ne rouille plus. N’est-il pas souhaitable d’accroître la taxe foncière sur les garages incorporés (luxe ou superflu) pour libérer de la surface utile habitable faisant actuellement défaut ?

La retraite française par répartition ressemble de plus en plus à la pyramide de Ponzi.

Il n’est pas trop tard pour proposer la capitalisation complétée par une retraite universelle minimale, devenue régalienne, égale pour tous, et donc financée par les impôts à partir de 65 ans ?

N’est-ce pas moins coûteux en bureaucratie et plus favorable à la justice sociale in fine ?

La richesse n’est pas scandaleuse, seule la pauvreté l’est.

Ressaisissez-vous M. le Président, d’autant plus que l’agence de notation « Fitch » vient de dégrader la note de la France en pleine déroute financière !

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