Euro : l’horrible bilan matériel et métaphysique

Euro : l’horrible bilan matériel et métaphysique

Le journal Nice-Matin vient courageusement de calculer le coût de l’euro (1). Tout a augmenté en France entre 100 et 600 % en dix ans grâce à cette monnaie, à l’exception de quelques factures EDF, des vols Paris-Nice, et, sans blaguer, du camembert. L’optimisme médiatique prétend que sur la côte d’azur l’immobilier a pris 118 %, alors que tout le monde sait qu’ici on compte couramment en euros, comme à Paris, ce qu’en 1995 ou 96 on comptait en francs.

Les impôts locaux ont pris 70%, l’heure de mécanicien aussi, le Nutella a doublé, la laitue a triplé, les lardons ont pris 130%, et j’en passe… Les prix des restaurants, des produits de boulangerie et bien sûr des spectacles, ont aussi fait un bond conséquent en avant, jusqu’à payer six fois plus cher pour voir et entendre la vioque idole Bono, ou celle nommée Madonna. Je sais, c’est la faute au pétrole, aux Chinois et aux Arabes…

Mais puisqu’on nous disait que l’euro devait empêcher l’inflation ! Trois jours de salaire pour un plein d’essence, quinze ans pour un petit appartement à Paris, mais qui dit mieux vraiment ? Quels salaires de la peur ! Comme cela le gouvernement peut profaner les styles de vie, pardon « briser les tabous », comme le dit sans impudence le journal collaborationniste Les Echos : à savoir retarder l’âge de la retraite et augmenter les impôts en toute impunité. C’est cela aujourd’hui, « briser les tabous » : réduire à la portion congrue les plus pauvres, soit 90% des gens, les salariés de la peur. Encore un peu de flexibilité, cela nous « knoutera » moins cher…

L’euro a à peu près ruiné l’Europe, compromettant en outre durablement sa croissance. C’est la monnaie allemande que l’on a donnée à tout le monde, et seuls les Allemands connaissent une croissance correcte aujourd’hui, parce qu’ils ont la première, voire la seule industrie du monde, et parce qu’ils ont aussi accepté dix années de vaches épouvantablement maigres.

L’euro a bien sûr ses cerbères et ses fins limiers : ING Bank nous prévoit une baisse de PNB de 10% en trois ans si nous quittons l’euro ! Ce sont les mêmes foutriquets qui, sous le fouet de la menace, nous ont recommandé d’y entrer, histoire de tripler la dette de la Grèce, de l’Irlande, de l’Espagne ou de l’Italie, plus vieux pays de l’Europe, et de facturer ensuite aux contribuables appauvris et soumis la gabegie des banques et des copains des gouvernements… Et il se peut que l’euro disparaisse, entraînant notre ruine à tous, mais ce ne sera pas tout de suite : tant qu’il y a du jus à presser, n’est-ce pas, ne nous pressons pas trop…

L’euro, symbole de la destruction des peuples de l’Europe

Lâcher l’euro, une faute ? En Amérique du sud, j’ai vu la fin du « uno por uno », du « un peso argentin pour un dollar » qui avait ruiné ce pays. En dix ans le PNB a triplé et l’Argentine exporte ses produits agricoles un peu partout dans le monde. Cette année, dix ans après la « dévaluation », la croissance de la république argentine a été de 12%. La ruine, vraiment, de dire non au diktat monétariste ?

L’euro n’est pas une monnaie forte, c’est une monnaie chère, c’est surtout une monnaie irréelle (j’aime la définition borgésienne de l’enfer : c’est, comme l’Allemagne nazie,  « un lieu irréel »). Un autre pays d’Amérique du sud avait lourdement pâti de la dollarisation de son économie : l’Equateur, qui non seulement avait vu comme nous ses prix tripler en six mois à l’époque, mais aussi en a perdu son âme. Et cela je le sais.

Car une monnaie a une valeur traditionnelle et sacrée et ce n’est pas impunément que l’on y touche ; l’euro a altéré culturellement les peuples de l’Europe.

Léon Bloy voyait d’ailleurs dans l’argent le sang du pauvre, et quand on saigne le pauvre, on n’est pas loin de le tuer. Et on a vu ce que la libéralisation de leur économie a coûté aux pays de l’ex bloc soviétique : vingt millions d’âmes. Mais qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire plaisir aux marchés et à Goldman Sachs, au nom des thérapies de choc ou du vieux docteur Knock…

Passons au symbolisme. Evalué à 6,56f (6,66, cela aurait fait trop visible, non ?), l’euro a aussi symbolisé la destruction des peuples de l’Europe ; il a été salué par la laideur immonde de ses billets, par le ricanement de Chirac en voyant ces répugnantes coupures qu’il avait tant désirées pour la première fois, par la sottise de Nicole Fontaine incapable d’utiliser son distributeur de biftons il y a huit ans, ou par la mort inexpliquée de Wim Duisenberg au bord de sa piscine du Luberon.

Cette monnaie, qui devait porter d’abord porter un nom parodique (celui royal et médiéval d’écu !) sur commandement giscardien, aura servi au meurtre rituel, à la fois physique et spirituel, de nos nations. Sans doute sommes-nous trop morts pour nous en rendre compte, comme le pensait mon cher Philippe Muray ; mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. Puisqu’on nous dit que c’est pour notre bien… Un cadavre, fût-ce celui de l’Europe, c’est toujours bon à recycler. A combien la livre ?

(1). Edition du 27 décembre.

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Comments (20)

  • françois Répondre

      Jaures n’a pas à produire d’excuses pour les crimes du communisme parce qu’il n’était pas né au moment où ils ont té commis…
      Mais il en exige des autres pour l’esclavage ou l’inquisition…
      S’il n’était pas né au moment des crimes du communisme, c’est qu’il n’existe pas puisque ces crimes continuent…
      Il serait bon qu’il n’applique pas aux autres les règles dont il se dispense si facilement…
      Il n’est pas communiste mais son discours est identique. Allez comprendre!

     " L’histoire européenne est une longue suite de massacres…" Seulement l’histoire de l’Europe, Jojo? Alors pourquoi la singulariser ?

    5 janvier 2011 à 9 h 37 min
  • grepon Répondre

    Ciao marco,

    La ville mal-geree de machin-chouette dans l’Alabama vous fait perdre du sommeil?     Je vous parle d’etat nations millenaire, et non pas de faillites restreintes de localites.    Les problemes des localites et etats des etats unis sont graves, mais ne sont rien en rapport au catastrophe en slow-motion que sont les grandes nations europeennes, y compris l’Allemagne avec sa natalite aller simple pour l’implosion, bien qu’elle a toute l’aire d’avoir une meillieur sante que ses voisins.

    5 janvier 2011 à 4 h 56 min
  • marco Répondre

    Mr Grepon , en ce qui concerne les pensions qui ne seront pas payées vous faites sans doute allusion à cette bonne ville de Prichard-Alabama où la municipalité a stoppé  le versement de la pension des  retraités municipaux…

    Yes ? alors  je suis OK  with vous ….

     

    4 janvier 2011 à 15 h 04 min
  • grepon Répondre

    Mais le plan de sauvetage de l’Irlande et de la Grèce est déjà en place.

    ET le feu reste absolumment hors controle malgre ces deux petits sauvetages temporaire de deux petits etats peripheriques.    L’Espagne et L’Italie pesent trop lourd pour etre "sauve" et il est d’aillieurs evident que les pays "sauve" jusquici ne repayeront jamais la totalite de leur dettes.    Des banques allemands et francais vont devoir accepter des pertes, et etre renflouees par les allemands et francais deja imposees a mort. ageant, et en manque de confiance sur la securite de leur pensions.

    Ce n’est pas que les Allemands rechignent spécialement à payer pour les Irlandais, c’est que, comme partout, personne n’aime à payer pour les autres. Ne me dîtes pas qu’aux Etats-Unis il n’en est pas de même. Quand il s’est agi de payer pour les Allemands de l’Est, ceux de l’Ouest ne l’ont pas fait avec enthousiasme.

    Il est a peu pret de meme aux Etats-Unis, et ce problematique d’etats et de localites insolvent sera un probleme politique majeur cette annee.   D’un cote les collectivistes vont vouloir re-remplir les caisses des employees syndicalisees des villes et des etats irresponsables.   De l’autre cote les americains responsables et saine d’esprit vont refuser.    Les etats et localites irresponsables vont souffir pour leur irresponsibilite, et les americains responsables souffriront aussi, mais bien moindre que les irresponsables.   C’est le American Way.

    Par ailleurs, il y a méprise: je n’ai pas à produire d’excuses pour les crimes de l’URSS ou de la Chine. J’en suis d’autant moins responsable que je n’étais, pour l’essentiel, pas né alors. Et je ne vous en demande pas pour ceux de Videla, Salazar, Batista, Branco, Franco, Pinochet, Stroessner,…

    Le Chile va tres bien, merci aux idees de Milton Friedman et l’arret nette de l’imposteur stupide d’Allende, qui n’avait pas du tout  le mandat de faire ce qu’il voulait imposer.   Le collectivisme detruit a grande echelle.    Vous etes un collectiviste et donc vous etes pour la repetition de la destruction et souffrance massive qui s’ensuit tres mechaniquement de l’application de vos idees banqueroutes.

    Je n’ai jamais été communiste et je persiste à penser qu’on peut améliorer l’égalité des chances, la Justice et le lien social sans causer la mort de qui que ce soit. Il est triste de penser le contraire.
    Vous et vos copains, il est vrai, on reussi jusquici a evite ce genre de bain de sang en Europe, mais tout de meme vos politiques de demotivation comprehensive de tous ont eu pour resultat une sorte de bain de sang invisible:   La France francais, ne survivra pas, tres probablement, et il est de meme avec plusieurs grands pays et leurs cultures, qui creve lentement mais surement du vol organise des fruits des efforts des familles par des etats ettoufants.    Les pensions ne seront pas paye, et les etats providences actuelles feront faillite.     Il n y a pas d’issu, autre que quelques revolutions technologiques impressionnants, car il n y a pas la demographie par terre pour permettre vos chouettissimes systemes de vol organises, vos rouleau compresseurs de pays millenaires, a livrer sur meme un quart de leur promesses.

    3 janvier 2011 à 22 h 16 min
  • Jaures Répondre

    "Les allemands renverseront leur gouvernement avant d’accepter de remplir les trou beantes financieres de leur voisins avec leur epargne" dit Grepon.
    Mais le plan de sauvetage de l’Irlande et de la Grèce est déjà en place.

    Ce n’est pas que les Allemands rechignent spécialement à payer pour les Irlandais, c’est que, comme partout, personne n’aime à payer pour les autres. Ne me dîtes pas qu’aux Etats-Unis il n’en est pas de même. Quand il s’est agi de payer pour les Allemands de l’Est, ceux de l’Ouest ne l’ont pas fait avec enthousiasme.

    Par ailleurs, il y a méprise: je n’ai pas à produire d’excuses pour les crimes de l’URSS ou de la Chine. J’en suis d’autant moins responsable que je n’étais, pour l’essentiel, pas né alors. Et je ne vous en demande pas pour ceux de Videla, Salazar, Batista, Branco, Franco, Pinochet, Stroessner,…

    Je n’ai jamais été communiste et je persiste à penser qu’on peut améliorer l’égalité des chances, la Justice et le lien social sans causer la mort de qui que ce soit. Il est triste de penser le contraire.

    3 janvier 2011 à 16 h 20 min
  • sdz Répondre

    L’ euro n’est qu’un des éléments du système, un outil au profit d’une caste de prédateurs sans foi ni loi, d’un patriciat face à la plèbe. L’union européenne est d’essence totalitaire et néo-impérialiste, ce qui va nous coûte très cher, ainsi le laminage de la classe moyenne en est la plus belle illustration. Cependant, les peuples européens ne sont plus disposés à s’en laisser compter, a fortiori quand il apparait clairement que le monde avance sans nous! Rappelons d’ailleurs que fondamentalement la Chine n’a rien à faire au sein de l’OMC puisque sa monnaie est inconvertible…

    Sarkozy est passé en force sur le Traité de Lisbonne, un torchon qu’il n’a pas plus le courage aujourd’hui de renier! Or, l’ Histoire juge et n’attend pas…

    L’ IRC propose le retour au franc, mais par le biais d’un système dual, franc-or et Franc courant. Inutile de reproduire le système d’antan…

    cf blog de l’IRC

    http://www.la-france-contre-la-crise.over-blog.com

    3 janvier 2011 à 10 h 13 min
  • grepon Répondre

    "Et puis, cher Grepon, sauf votre respect, ce n’est pas plus le "bordel" en Europe qu’aux Etats-Unis.
    "

    Mais, si.   Les californiens ont bien plus en commun avec les texans ou les residents de la floride que les allemands ont avec les portugais ou les italiens.    C’est le pourquoi du fait les Etats-Unis d’Amerique resteront relativement Unis meme apres la faillite de l’etat de California, mais l’Europe de l’Euro ne peut pas tenir.    Les allemands renverseront leur gouvernement avant d’accepter de remplir les trou beantes financieres de leur voisins avec leur epargne a eux.    Le bordel reviendra au gallop.

    Du cote de vos excuses sur les resultats du communisme, pourquoi bordel voter pour les idees qui apportent misere n’importe ou et quand ils sont applique, hein?    Il y a des degres de tyrannie etatiste, et votre precieux Europe et la France, sans avoir ete trop engage dans genocides et goulags depuis 65 ans(laissons de cote l’ex Yougoslavie), coule quand meme, ecrasant les dernier quelques generations avec les aquis que vos aines ont vote pour eux-memes(et eux seulement, en finalite).   Les budgets de vos etats-providences ne peuvent pas tenir, mais ces implosions iront a des vitesses diverses, ce qui detruira, rassurez vous, l’euro, sans l’ombre d’une doute possible.   

    2 janvier 2011 à 14 h 48 min
  • R. Ed. Répondre

    J’en rajoute, des futilités…

    Le mille (avec 2 ailes) s’écrit AUSSI au pluriel, dans le cas du mille marin, du mille romain et même dans le cas du mille FRANCAIS, lorqu’il d’agit d’une ancienne mesure.

    Ne pas mettre le pluriel à euro est une  """ convention """ acceptée de tous, même par la France.  

    Par contre, de là à le voir sur la monnaie en circulation, bon courage, ce sont des milliards de pièces et de billets à corriger, encore faut-il en obtenir l’accord.

     

    """  deux mille milles """

    2 janvier 2011 à 14 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Cher Ozone, les socialistes pourraient également dire que la France n’est pas celle de leurs souhaits. Souhaitent-ils pour autant supprimer la France ?

    Quelle que soit la forme d’une organisation sociale, une région, un pays, une fédération, des courants séparatistes existent toujours. Il ya plus d’une dizaine de courants séparatistes aux Etats-Unis. Les pays de l’U.E ont leurs courants anti-européens mais à l’intérieur même des Etats, notamment en Belgique, en Espagne ou en Italie, existent des courants régionalistes.

    Pour ma part, si je suis pro-européen, c’est, d’une part parce que, quand on voyage un peu, on se rend compte que les connivences et les différences traversent les Etats. Comme le pensait Jean Renoir, les liens entre les hommes sont plus verticaux qu’horizontaux: je peux me trouver plus de points communs avec certains Italiens, Polonais ou Allemands qu’avec de nombreux Français.
    D’autre part, l’Histoire des européens n’étant qu’une suite de massacres et de génocides, tout ce qui peut resserrer les liens entre les pays me semblent être positifs pour notre sécurité.

    Pour le reste, la politique économique et sociale dépend de l’état des rapports de force et ce, quellle que soit l’institution où ils s’expriment.

    2 janvier 2011 à 12 h 27 min
  • françois Répondre

     R. Ed.
     D’accord avec vos mots invariables, mais quand vous parlez de " mile terrestre" pour montrer que l’orthographe de mille peut être variable, vous poussez la bouchon un peu loin. Ce n’est dans ce cas que la reprise in extenso d’une unité de mesure anglaise comme on reprend " galon" ou " yard" par exemple. Quand à "l’an mil", il faut davantage le voir comme un patronyme que comme une nouvelle orthographe.
      Cela dit, je ne vois pas pourquoi on ne mettrait pas d’s à Euros quand ils sont plusieurs puisqu’on en mettait un à Francs dans le même cas. A l’époque, cela ne nous dérangeait pas alors que les américains disent "one thousand dollar" , les britaniques " one thousand pound" et les japonais " xxx yen "  sans "s" (et le disent toujours d’ailleurs).
      Sur ces considérations futiles et accessoires qui font malgré tout le sel de la vie, je vous souhaite une Bonne Année à vous aussi.

    1 janvier 2011 à 19 h 23 min
  • IOSA Répondre

    Red@….

    Merci pour vos voeux, mais celà m’étonnerai que ma bagnole crame ( je suis à la campagne, là ou il n’y a pas de belphégores car trop risqué de faire peur aux enfants en période de chasse).

    Donc, meilleurs voeux à presque tout le monde….

    ET VIVE MARINE ! (celà exclu pas mal de monde du coup)

    IOSA

     

    1 janvier 2011 à 19 h 11 min
  • ozone Répondre

    Les socialos disent "cértes se n’est pas l’Europe de nos souhaits mais au moins elle existe"

    Désolé,mais si on considére que quelque chose et nuisible on la combat,au mpins sur ce point Mélanchon est cohérent,pas comme les autres faux culs.

    Je recommande toujours au socialistes de lire le livre de quelqun de leur bord,R.M.Jennar a propos de l’UE, "Europe la trahison des élites",la vraie europe.

    1 janvier 2011 à 18 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Evidemment, chaque fois que l’on émet une idée un tant soit peu différente des siennes, Grepon nous balance cent millions de morts à la figure ! Que Mao et Staline aient massacré des millions d’innocents me disqualifierait de donner mon avis, y compris sur le menu de la cantine, alors que, à la chute du mur, j’avais à peine commencé à voter.

    Soyons sérieux, le Luxembourg ou l’Irlande seraient dirigés par des gauchistes ? L’ Italie de Berlusconi aurait à sa tête des Troskistes ? L’Estonie, nouvelle entrante, serait noyautée par des communistes ?
    C’est évidemment ridicule.

    L’euro est un bon outil, mais n’est qu’un outil. Avec un burin on peut construire une cathédrale ou assassiner son voisin. Et puis, cher Grepon, sauf votre respect, ce n’est pas plus le "bordel" en Europe qu’aux Etats-Unis.

    1 janvier 2011 à 18 h 02 min
  • R. Ed. Répondre

    @ IOSA…

    Bravo ! Quoique 5 centimes de franc soit un pléonasme, le centime étant la centième partie du franc.

    Euro avec un "S",au pluriel, les Français (et les Wallons) sont les seuls à l’y mettre.

    Mais l’Académie en a finalement décidé ainsi (sans doute sous la pression des banques qui l’avaient mis sur leurs documents ), donc, en France, c’est correct mais il faudra quand-même à l’avenir corriger les billets de banque ainsi que la pièce de 2 euro pour ne pas se retrouver avec une faute d’orthographe devans le nez à chaque transaction.

    Euro avait été décidé invariable, en toute logique puisque le pluriel ne s’écrit pas de la même façon partout. Je n’ai pas compris ce refus des Français d’un mot invariable puisque il ne serait pas le seul !

    Deux mille (il  y en a "deux" et pas le pluriel ? ), qui s’écrit aussi mil et mile, l’an mil, et le mile terrestre., ce qui démontre quand-même un manque de logique évident.

    Le "S" à euro, c’est l’exeption française, pour se faire remarquer, le temps que cela dure, vu que beaucoup chez vous voudraient sortir de l’euro.

    A part ça, meilleurs voeux pour l’année nouvelle et j’espère que ta bagnole n’a pas cramé.

    1 janvier 2011 à 14 h 49 min
  • IOSA Répondre

    L’Euro a simplement augmenté nos dépenses et donc permit aux spéculateurs d’engranger davantage de pognon.

    Qui se souvient de la grogne de la rue, lorsque le carburant augmentait de 5 centimes de franc ?

    Maintenant, c’est à coup de 10 cents d’euros que celà augmente (65 centimes de franc) et personne ne bouge et surtout pas dans les syndicats….

    Les mêmes payeront toujours le faste des profiteurs, c’est ainsi que celà se pratique dans un pays de cons.

    IOSA

    31 décembre 2010 à 19 h 53 min
  • grepon Répondre

    "Car si nous retournons au franc et que nous dévaluons, tous nos partenaires agiront de même en une course effrénée au toujours moins cher. "

    Y compris les Allemands, Jaures?    Bien sur que non.   Eh voila le stupidite de l’euro, exprime si clairement a l’epoch des discussions sur le (manque de) merite de l’idee par ses detracteurs arguant sur le principe que "l’Europe" n’est pas une zone de monnae commune viable.     Il y a trop de differences culturellles, economique, et politique a travers les mainte juredictions de ce grand beau bordel.      Les Allemands et leur economie et systemes politiques ne sont pas ceux de grecs, irlandais, espagnoles, italiens, portugais, estoniens, ou meme fracais.

    Ceux qui voulait l’Euro, alors tres tres fort, ils le voulaient pour des raisons non partagee par la majorite des Europeens:   le gral sacre de toujours et toujours plus de centralisation et nivellation et harmonisation bureacratique a travers le continent.     Le planification centrale marxisante pour faire court.    Nous savons precisement ou sur le spectrum vous vous trouvez, Jaures, etant du cote des idees qui ont massacre plus de 100 million d’humains le siecle dernier au nom de programmes tyranniques.

    31 décembre 2010 à 16 h 42 min
  • R. Ed. Répondre

    En francs ou en """  anciens francs   """ ?

    31 décembre 2010 à 14 h 57 min
  • Pascale Répondre

    C’est bien la raison pour laquelle je refuse de me mettre à l’euro et que je fonctionne toujours en francs. C’est à dire que, quel que soit mon achat, important ou pas, je le traduis immédiatement en francs.

    31 décembre 2010 à 12 h 25 min
  • Jaures Répondre

    Quand le populisme s’affiche au café du commerce, cela donne ce papier de Bonnal.

    Ainsi, tous nos déboires n’auraient qu’un coupable: l’euro !

    Pourtant, si on regarde l’inflation, les taux les plus élevés remontent aux années 70/80 avec des taux variant de 9 à plus de 13% ! A cause de l’euro ? Ces 10 dernières années l’inflation a fluctué de 0,1 à 2,5%.
    Bonnal confond évidemment l’inflation réelle et l’inflation ressentie, un peu comme s’il demandait aux Français en ce moment, s’ils croient au réchauffement de la planète.
    Rappelons que pour juguler l’inflation, la France a dû engranger plans de rigueur et dévaluations.

    Pour ce qui est du chômage, il était à 11,5 % en 1996 ! A cause de l’euro ?

    En fait, si les peuples souffrent actuellement, c’est que l’on tente de leur faire payer les gabegies financières des loup-cerviers au sein d’un monde libéral non régulé.

    D’ailleurs qu’en est-il des pays européens qui n’ont pas adopté l’euro ? L’Islande ? en faillite. L’Angleterre ? En cure d’austérité. L’Estonie ? Championne de récession (- 14% en 2008 !) et qui mendie quoi ? Son entrée dans l’euro.

    Rappelons que l’Estonie et l’Angleterre sont avec l’Irlande les pays qu’en 2007, Pascal Salin, chantre du libéralisme, présentait en exemples à suivre.

    En fait, l’euro n’est pas plus la cause de nos problèmes qu’il n’en est la solution.
    Ce qui compte, c’est la politique monétaire pratiquée: est-elle en faveur de l’emploi ou de celle des spéculateurs ? Favorise-t-elle les investissements ou le dumping fiscal et social ?

    Mettre sur le dos d’une monnaie une situation économique, c’est comme accuser le marteau quand on s’est tapé sur les doigts.

    D’ailleurs, quels seraient les conséquence d’un retour au franc ? Notre recherche deviendrait soudain performante ? Les entreprises retrouveraient des marchés ? Les salaires augmenteraient ? Nos déficits seraient comblés ?
    Qui peut le croire ?
    Car si nous retournons au franc et que nous dévaluons, tous nos partenaires agiront de même en une course effrénée au toujours moins cher. Après la concurrence sur la monnaie, que faudra-t-il sacrifier au nom de la compétitivité ? La sécurité sociale ? L’instruction gratuite et obligatoire ? Ce qui reste de nos retraites ?

    Les libéraux qui ont vu leurs idées exploser en vol tentent de créer des bouc-émissaires pour esquiver une opportune remise en cause. Certains accusent les immigrés, d’autres l’euro. Ou, pourquoi pas, les deux.
    L’idée étant de ne surtout pas toucher aux privilèges de ceux qui ont accumulé les profits pendant que les peuples et les états accumulaient les dettes.

    Et cela, déjà bien avant l’euro.

    31 décembre 2010 à 12 h 20 min
  • christian pène Répondre

    en ce qui concerne les factures des mécaniciens

    1) les temps facturés sont à coefficient 2 voire 3

    2) le prix des pièces est strictement abusif (on peut s’en rendre compte en grandes surfaces)

    3) des pièces sont abusivement remplacées

    respectueusement

    31 décembre 2010 à 11 h 45 min

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