Face à la mondialisation, réindustrialiser la France

Face à la mondialisation, réindustrialiser la France

Pour une industrie conquérante, et des emplois qualifiés de toute nature,

Laissez agir les hommes d’entreprise

Par Jean-Pierre Gérard

Ancien membre du Conseil de la Politique Monétaire

Président du club des N°1 mondiaux français à l’exportation

Chef d’entreprises

Jacques Marseille dans un de ses derniers articles, racontait que Colbert en visite à Rouen demandait aux artisans ce qu’il pouvait faire pour eux. La réponse fut immédiate : surtout laissez-nous tranquilles.

Aujourd’hui tous les candidats à l’élection présidentielle font assaut de réindustrialisation de la France. Je me demande bien d’ailleurs comment ils peuvent avoir ce culot, ayant contribué par tous leurs choix économiques, sociaux, fiscaux, à cette situation déplorable. De Jean-Pierre Fourcade inventant la taxe professionnelle en 1974 , et l’instaurant malgré les avis très négatifs de la Commission de l’Industrie unanime (syndicats compris) du VIIème plan dont j’étais le rapporteur général, aux super taxations intervenues ainsi que les durcissements permanents des réglementations environnementales, sociales, fiscales, aux instabilités de tous ordres et en premier lieu fiscal qui rendent tout projet encore plus risqué. Après avoir quasiment tué toute industrie au cours des 45 dernières années, ils voudraient faire croire que les solutions qu’ils proposent, de chouchouter et materner l’industrie, arrivera à réindustrialiser la France en moins de cinq ans.

J’ai tiré toutes les sonnettes d’alarme, je me suis engagé politiquement pour ces messages, j’étais au Conseil de la Politique Monétaire le seul qui avait une expérience, mais je dois avouer une impuissance devant tant d’incompréhension et durant si longtemps.

Il n’y a pas de mystère et ré industrialiser la France est d’une très grande facilité. Il faut et il suffit lui laisser la possibilité de gagner suffisamment d’argent et permettre aux entreprises d’avoir des rentabilités analogues à ce qu’il est possible d’avoir ailleurs. Mais encore faut-il savoir de quoi l’on parle.

En France nous avons la culture de la rentabilité par rapport au chiffre d’affaires. Mais les investisseurs ne s’intéressent nullement à cette rentabilité. Comme tout un chacun, ils se préoccupent de la rentabilité de leurs capitaux. Ils sont comme tous, spéculateurs ou non, soucieux de leurs investissements et même parfois prêts à croire tous les conseils les plus fous que les banquiers ont pu leur donner et continuent de leur donner (voir Eurotunnel).

Tous les politiques jugent de l’efficacité de leur politique en fonction du premier critère, alors que les industriels et les investisseurs mesurent en fonction du deuxième critère. Lorsque vous prenez trois entreprises, l’une dans le commerce, l’autre dans l’industrie classique, et la troisième fortement capitalistique (comme la SNCF) vous pouvez avoir la même rentabilité par rapport au chiffre d’affaires, mais dans le premier cas avoir une rentabilité extrêmement élevée des capitaux investis (et ME Leclerc a beau jeu de dire que sa marge est faible, mais comme ses capitaux sont également faibles !!) et dans les deux derniers des rentabilités détestables qui font que vous n’avez pas intérêt à investir ni dans une entreprise industrielle ni dans une entreprise aussi capitalistique que la SNCF.

Si nous analysons les choses en fonction de ce critère, nous nous apercevons que la France présente une caractéristique déplorable par rapport aux États-Unis, à l’Allemagne, à la Chine et tous les pays dont on nous vante l’efficacité industrielle, qui est d’avoir une rentabilité des capitaux investis pratiquement de l’ordre des deux tiers de ce que l’on trouve ailleurs. Ainsi aux États-Unis la rentabilité moyenne des entreprises industrielles (par rapport aux capitaux investis) est-elle de quelques 12 à 14 %, alors qu’en France elle tournerait plutôt aux alentours de 7 et 8 %. À partir de cette constatation on peut décrire tous les constats que l’on peut faire sur l’industrie française :

L’insuffisance des nouveaux projets.

L’industrie pour progresser doit en permanence lancer de nouveaux projets qui prendront le relais des activités actuelles (succès des projets des années 90). Par définition on ne sait pas a priori si tous les projets seront des succès, et qui dit projet dit obligatoirement aussi risque d’échec. J’avais constaté lors de l’étude que j’avais faite au conseil de la politique monétaire, que le taux de profit moyen des entreprises était rigoureusement égal au taux d’intérêt réel (taux d’intérêt dont on déduit l’inflation et qui est le taux sans risque de l’économie) multiplié par l’inverse du taux de succès des projets. Ce qui signifie que sur l’ensemble du territoire national, tout se passe comme si l’ensemble des activités, échecs et succès, correspondaient à un financement sans risque. En d’autres termes, mais ceci est d’une banalité affligeante, les succès payent les échecs ni plus ni moins. Si l’on regarde les choses de cette manière, on s’aperçoit que la répartition des bénéfices se fait entre investisseurs, et non comme cela est souvent dit au détriment du reste de la population. Ce sont les investisseurs considérés comme riches par l’ensemble de la population, dont certains s’appauvrissent, et d’autres s’enrichissent qui sont les acteurs de cette nouvelle répartition. Malheureusement pour la clarté de la compréhension si l’on parle beaucoup de ceux qui s’enrichissent, on ne parle jamais de ceux qui perdent.

Cette constatation a une conséquence immédiate. Si le taux moyen de profit, est trop faible, alors le nombre de projets qui pourront être lancés sera plus faible. Ainsi, en France, on peut se permettre d’avoir un échec pour deux succès, alors qu’aux États-Unis, en Allemagne, en Chine etc. on peut avoir entre 50 et 60 % d’échec. Cette constatation est essentielle, car sur l’ensemble des projets qui peuvent être lancés, les Français ne peuvent trouver des financements que pour ceux dont la probabilité de succès parait élevé. Si l’on classe les projets sur une échelle de qualité de 0 à 20, on ne trouvera à financer que les projets cotés à partir de 15 et au-dessus. En revanche dans tous les autres pays cités vous pouvez financer des projets qui sur la même échelle de cotation seraient notés de 10 à 20.

La conclusion est claire, plus vous descendez en notation, plus le nombre de projets est important (et il est vraisemblable que la masse la plus importante des projets se trouverait cotée entre 10 et 15), mais plus le risque d’échec est élevé. Ainsi si vous prenez tous les projets notés de 10 à 20, vous pourrez avoir 300 ou 400 projets, parmi lesquels vous trouverez les 100 projets notés de 15 à 20. Avec un taux d’échec de un tiers sur ses 100 projets, vous aurez 66 réussites. Ces 66 réussites devront financer les 34 échecs et effectivement cela est possible avec un taux moyen de profit de l’ordre de sept à 8 %.

Mais si vous voulez lancer 300 projets comme cela est souvent le cas dans les pays favorables à leur industrie, vous allez devoir accepter un taux d’échec de l’ordre de 50 à 60 %. Cela signifie que vous aurez 150 échecs qui devront être financés par les 150 succès. On voit des lors que le taux moyen de profit des entreprises qui auront réussi doit être beaucoup plus important que dans le premier cas. C’est effectivement bien ce que l’on constate, et on s’aperçoit qu’en Allemagne, aux États-Unis, en Chine les taux moyens de profit (qui sont mesurés uniquement sur les réussites) permettent de payer tous les échecs (qui par définition ne peuvent être mesurés puisqu’ils n’existent pas).

Mais ce qui crée des emplois, ce sont les succès.

Cette approche mérite deux précisions.

  • La première qui est à peu près vraie sur longue période, est qu’un pays, équilibre toujours le paiement de ses succès et de ses échecs. Mieux les succès seront rémunérés, plus nombreux pourront être les projets. Tout se passe comme si, un pays qui dispose d’une masse de capitaux déterminés les rémunérait au taux sans risque (mais avec une répartition différente ex post qu’ex ante). Ce qui finalement est la réalité, à moins d’avoir une paupérisation croissante du pays.

  • Ce phénomène est un peu masqué par le fait que 95 % des nouveaux projets sont faits dans les entreprises elles-mêmes et personne n’a le sentiment de succès ou d’échec tant que l’entreprise continue son activité.

  • On a effectivement en outre toujours tendance à penser que les nouveaux projets sont le fait des entreprises nouvelles, et de focaliser l’action publique sur la création d’entreprise. C’est une erreur profonde, car elle néglige tout le potentiel de développement des entreprises existantes obligées, pour les raisons indiquées ci-dessus, de réduire leur capacité de développement.

Ces constatations explicitent, un certain nombre des problèmes récurrents, que tous les rapports officiels sur l’industrie citent à l’envi, mais qui sont également la seule inspiration disponible et malheureusement pas suffisamment explicative, aux politiques peu soucieux d’aller réellement au fond des choses. J’en citerai trois, l’insuffisance des fonds propres, le problème du commerce extérieur, le problème de la recherche et du développement.

1- l’insuffisance des fonds propres.

À partir du moment où l’industrie dégage une rentabilité par rapport aux capitaux investis insuffisante, les investisseurs qui mettent en compétition la rentabilité de leurs capitaux avec ce qu’il pourraient en faire par ailleurs, sont obligés d’accroître par un effet de levier la rentabilité de leurs capitaux. En d’autres termes ils cherchent à accroître leur rentabilité, en dopant la rentabilité économique d’une rentabilité financière obtenue par l’effet de levier. Si la rentabilité économique était plus importante, l’appel au crédit ne se justifierait pas de la même manière. (Ainsi avec une rentabilité de 8 % seulement, vous pouvez obtenir des rendements de 12 à 13 %, en empruntant sur le marché environ 50 % de vos besoins de financement que vous ne rémunérez qu’à 4 %, la différence entre ces deux rémunérations ne se justifiant que par la nature du risque que vous avez pris. C’est ce qu’on appelle l’effet de levier)

il est certain qu’avec des rentabilités économiques de 12 à 13 %, la tentation d’avoir recours à l’effet de levier serait largement affaiblie. Emprunter auprès des banques est toujours une opération difficile et qui menace en permanence notre indépendance. Par ailleurs les résultats obtenus avec des rentabilités économiques de 12 à 13 % iraient directement en fonds propres des entreprises ou en distribution de dividendes qui seront réinvestis. (En France on a souvent tendance à obliger les entreprises à réinvestir leur propre profit dans leur activité, et tous les avantages fiscaux vont en ce sens. En Allemagne, les avantages fiscaux vont aux entreprises qui distribuent. Les deux systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients mais le système allemand favorise mieux le financement de nouvelles activités que le système français.)

l’insuffisance de la recherche

la recherche et le développement sont par définition des activités plus risquées que les activités habituelles de l’entreprise. Ainsi la définition d’un nouvel avion, coûte-t-elle beaucoup plus cher que la simple amélioration d’un ancien avion. Ce qui semble évident dans l’exemple cité, l’est tout autant pour des activités plus banales. Demander à une entreprise spécialisée dans les accessoires de luxe, de s’adresser au marché de l’automobile relève de la plus grande inconscience, même si les technologies utilisées sont les mêmes. Mais comme tout diffère, la taille des marchés, la longueur des séries, la nature des relations entre clients et fournisseurs, l’organisation sociale des entreprises, le cout de telles modifications est très élevé car il faut pratiquement environ 10 ans pour arriver à changer la culture de ces entreprises.

Même sans changer fondamentalement d’activité, le recherche et le développement dans son propre secteur se fait avec des taux de réussite particulièrement faibles. Ainsi en reprenant l’idée de classer les projets de recherche sur une échelle de zéro à 20, une entreprise française ne pourra envisager de financer que ces projets compris entre 18 et 20 alors qu’une entreprise allemande, chinoise, américaine, canadienne pourra financer des projets dont la notation de recherche serait comprise entre 16 et 20.

Le nombre de projets lancés devra donc être particulièrement faible pour pouvoir être financé par l’activité de l’entreprise. Mais il est évident que si vous avez la rentabilité faible comme c’est le cas en France le nombre de projets en sera plus réduit, à moins que la puissance publique ne prenne le relais (c’est ce qui se passe en France), mais alors seront favorisés certains types de projets qui ne seront pas nécessairement des projets à succès commerciaux, et ce sont souvent des projets sans véritables intérêts économiques.

l’insuffisance du commerce extérieur

Tout comme la R et D la recherche de débouchés extérieurs est une aventure plus risquée que de se développer sur son marché intérieur. Je préside toujours le club des N°1 mondiaux français à l’exportation et je peux assurer que les échecs y ont été particulièrement nombreux et il faut une excellente rentabilité pour pouvoir un jour profiter de l’ouverture de marchés lointains. Toutes les entreprises du club vous le diront. Questionnez ceux qui ont investis en Chine, au Brésil, et même aux Etats Unis ! et vous comprendrez combien de temps et combien d’échecs il faut avoir supporté pour se développer même dans un marché considéré comme relativement proche comme le marché américain.

Tout projet de conquête ou de développement sur un autre marché est environ deux fois plus risqué que sur le marché intérieur. En reprenant notre échelle de risque de 0 à 20 disons que les projets Chinois et indiens seraient au mieux cotés entre 7 et 8, que le Brésil et l’Amérique du Sud pourraient atteindre 10, que les Etats Unis seraient entre 12 et 14, alors que l’UE se situerait approximativement comme le marché intérieur même si l’Allemagne manifeste un nationalisme économique qui n’a pas l’air de gêner les responsables politiques.

Cette approche explique pourquoi ce qu’on appellle l’internationalisation de l’industrie n’est en fait que son européanisation. La encore l’Allemagne par sa compréhension des problèmes et sans doute aussi en raison du poids politique de l’industrie, sait mieux faire la part des choses et proposer une politique efficace.

Enfin tous ces efforts peuvent être ruinés en peu de temps avec des politiques monétaires absurdes, soit de surévaluation manifeste dont Jean Claude Trichet s’est fait le plus ardent défenseur, tout autant que par des évolutions relatives des monnaies erratiques et sans aucun lien avec la réalité. D’ailleurs les excès de signes monétaires des périodes Greenspan, Jean Claude Trichet, Bernanke et maintenant Mario Draghi sont à cet égard lourds de dangers.

J’avoue être un peu exaspéré par toutes ces administrations qui me disent : « faites plus de recherche, on va vous aider, exportez plus nous avons des crédits pour cela », crédits de Bruxelles, crédits Oseo et ces crédits qui sont accordés de plus en plus chichement par des organismes qui exigent dossiers sur dossiers dont le cout dépasse souvent le niveau de l’aide en tout cas pour les PME, ou les projets techniques, commerciaux sont jugés par des personnes qui ne peuvent pas avoir dans tous les domaines la culture scientifique industrielle et commerciale nécessaire. On a mis en place toute une structure que l’on croit nécessaire parce qu’il s’agit d’argent public, mais avant d’être public, cet argent venait de ces activités que vous voulez aider(voila la raison pour laquelle le CIR a tant de succès). Alors supprimez les aides dispensées par des administrateurs certes très sérieux et qui finiront parfois par avoir un vernis mais peu au fait des mutations, supprimez les administrations correspondantes, les centres techniques dont l’inefficacité est criante, allégez les coûts des entreprises et vous verrez comme par miracle l’activité se redresser, les projets devenir plus conquérants, les audaces techniques se développer.

Mais de grâce comme le disaient les drapiers de Rouen à Colbert, laissez la France travailler en paix et réinvestir le fruit du travail des entrepreneurs. C’est sans doute le meilleur placement que la nation puisse faire plutôt que de décliner de faux investissements keynesiens comme les lignes TGV en faillite avant même d’être en exploitation, ces transports urbains ruineux qui desservent toutes les destinations sauf celles qui pourraient être utiles à ceux qui les financent et décidés par des hommes qui n’ont même pas tenu compte des enseignement des erreurs précédentes.

NB – Colbert ne les écouta pas et l’Angleterre eut sur toute cette période une croissance économique double de celle de la France, qui nous manqua pour développer et maintenir nos positions américaines

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Comments (8)

  • Daniel Répondre

    Kim :  Excellente intervention.
        "je veux bien pleurnicher  avec vous, mais ma compassion s’arrêtera là… "   met en évidence que la raison et la compassion font toujours bon ménage. On ne peut aider en se suicidant soi même celui qui ne veut voir que le suicide comme solution à ses problèmes.  

    29 avril 2012 à 14 h 21 min
  • ULYSSE Répondre

    @ homere

    Oui, vite, créons un nouveau ministère largement pourvu en fonctionnaires -cette autre chance pour la France en plus des talents des citées- avec beaucoup de "moyens" (bien entendu). La recette est là, c’est certain.

    Je propose un nom pour cette nouvelle antitée : Ministère des Ministères. Avouez que cela aurait de la gueule, et aussi le mérite de servir la soupe a vie à un nouveau contingent de cette merveilleuse engeange que le monde entier nous envie, selon la formule bien rodée.

    Et j’ajoute, pour faire bonne mesure, comme tous mes camarades socialo-trotkistes, que ceux qui ne seraient pas d’accord avec mon point de vue ne sont que des fachos-pétainos-nazis-polpotistes. A non, m..de, pas polpotistes car ce compliment nous est réservée.

     Vive méluche, le sous-fifre et comparse de Holland, élément indispensable de la stratégie gauchiste pour relancer le pillage des dernières ressources.

    29 avril 2012 à 10 h 34 min
  • Kim Kardachiasse Répondre

    La réaction d’Homère est qu’il ne faut donc rien changer sinon créer des ministères encore plus gros. On ne sort donc pas du schéma. Le problème étant que la France est un pays de 60 millions d’Homère.

    28 avril 2012 à 9 h 47 min
  • HOMERE Répondre

    Tout celà est édifiant et probant.Toutefois il faudrait y ajouter les errances fiscales qui ne permettent pas une visibilité à moyen et long terme, l’absence de concertation entre les instances administratives publiques et l’industrie (notamment les PME), un grand ministère du développement industriel chargé des politiques d’exportations, de qualité, d’innovations et brevets, de recherche appliquée, de faisabilité économique, de distribution, de représentation, d’image….et de financement approprié….En fait ce que devrait être le Ministère de l’Industrie dont on constate la pauvreté des moyens aujourd’hui…celà suppose aussi des syndicats participatifs, des organisations professionnelles performantes, des réseaux de lobbies efficients, des stratégies concertées …..on est loin du compte

    Alors "laisser les entreprises travailler…oui…..mais pas seules !!

    27 avril 2012 à 18 h 50 min
  • Daniel Répondre

    Gérard Jean Pierre :
    merci , une fois de plus, pour la qualité de vos écrits.

    Ceci constitue une démonstration qui rassemble suffisamment d’éléments techniques et d’éléments qui fondent la nature humaine et le sens de la Vie.  Malgré cela, les assistés qui font de la politique pour gérer l’argent public par incapacité de prendre des risques personnels resteront dans leur délire criminel aussi longtemps que le peuple n’osera reprendre sa liberté confisquée.
    Il s’agit pour les politiques d’obtenir un pouvoir sur la vie de ceux qui n’ont pas besoin d’eux, de se rendre indispensables en établissant des régles qui obligent chacun à passer par leurs diktats. Toutes les institutions composées de petites mains sont là pour servir l’intérêt immédiat des politiques et un peu , de temps en temps pour l’intérêt de ceux qui rament pour les entretenir.
    C’est toujours le même processus que pour les religions qui se sont elles mêmes définies comme des intermédiaires incontournables pour parler de Dieu et de ce qu’Il veut que les hommes fassent ou non!.

    Mais les peuples évoluent… Renvoyer tous ces irresponsables à leur place d’ignorants moralement et mentalement peu exigeants qui constituent une entrave à la vie de tous progresse dans la conscience collective.

     

    27 avril 2012 à 14 h 37 min
  • François Répondre

      Remarquable de clarté, merci Monsieur.
      Finalement, en fichant la paix aux gens, on gagne sur 4 tableaux:
        – Pas besoin de leur mettre de "perfusion" = 1° économie.
        – Pas besoin de payer des gens pour étudier les besoins = 2° économie.
        – Pas besoin de payer des gens pour contrôler la bonne utilisation des subventions = 3° économie.
        – Plus de détournement de fonds publics ( dans ce domaine) = 4° économie.
     

    26 avril 2012 à 15 h 51 min
  • Kim Kardachiasse Répondre

    Le keynésianisme est ruineux autant que l’austérité est stérile. Les partisans de l’une de ces deux fuites en avant ou en arrière ont tort. Ce sont des fausses solutions, fausses car elles ne mènent nulle part. La vie vaut la peine d’être vécue. La vie est courte. Pourquoi devons-nous subir pour très longtemps les conséquences d’une crise qui ne finira jamais avec l’austérité et encore moins avec le keynésianisme qui nous enfoncera encore plus? On ne vit pas pour payer des impôts ou rembourser les dettes abyssales contractées par nos "élites". La seule chose à faire est de diminuer tous les impôts (IPP, TVA, impôts des entreprises, accises et charges sur le travail) de 50% d’un coup, voire instaurer un taux unique d’imposition. Diminuer le nombre de fonctionnaires centraux, territoriaux, extraterritoriaux et interplanétaires dans les mêmes proportions (50%). Introduire l’état limité. Ne plus aider aucune entreprise quelle qu’elle soit. Mettre le système étatiste de retraite qui fonctionne par répartition en concurrence avec un système privé (comptes privés) qui enfin fonctionnerait, lui, par capitalisation. Laisser les gens choisir le socialisme ou la raison (les deux sont en effet incompatibles: demandez aux Russes et aux Chinois). Privatiser la sécurité sociale selon le système d’assurance auto: pourquoi devons-nous être solidaires des drogués et des fumeurs qui nous font payer les dégâts qu’ils commettent à leur santé? Ils sont libres, soit. Nous aussi! Quid alors des chômeurs ou des plus faibles, vocables que le P$ adore utiliser pour faire chanter ceux qui veulent la rupture radicale? Il est clair qu’on ne peut laisser tomber personne. La transition d’un système à un autre n’est jamais facile. Au contraire. Et donc le déficit public augmentera dans un premier temps. Ensuite, il se réduira façon Reagan. Et ça marche. Sinon, à défaut de réforme, je pose la question: ai-je envie d’investir en Europe de l’Ouest et en particulier en France afin d’utiliser les ressources humaines et faire grandir mon entreprise et de là faire revenir la prospérité? Ma réponse est clairement NON. Je veux bien pleurnicher avec vous, mais ma compassion s’arrêtera là. Par contre, si ce qui est envisagé ci-dessus devait voir le jour? Ma réponse est que ça m’intéresse et a priori, je dirais oui. Il faut que tous les partenaires sociaux apprennent aussi à se faire confiance. Nous devons retravailler ensemble et nous donner cette chance. Nous avons tout, absolument tout, pour réussir. Il n’y a pas que le pétrole qui compte ou les matières premières. Celles-ci sont un frein pour ceux qui en disposent sur leur territoire. L’argent facile n’est JAMAIS bon. On l’a vu avec le monde de la finance et surtout aussi avec nos états socialistes qui ne font plus qu’emprunter pour mieux nous mentir: "Tout va très bien. Mais la crise, c’est les banques". Tout balancer sur les banques n’est pas du tout crédible, sauf pour ceux qui croient encore que l’état leur veut du bien et rien que du bien. Pour arriver à effectuer cette rupture avec un système périmé, il faut du courage. Sarko ne l’a pas eu. Dommage. Plus on attend, plus ce sera difficile. Laissez-nous travailler. Laissez-nous entreprendre. Laissez-nous gagner. Laissez-nous prospérer. Nous, c’est nous tous, les gens, la société. A quand le retour d’une société heureuse? On parle toujours du droit de ci et du droit de çà, et le droit au bonheur et à la liberté alors? Tout ce qui est dit ici relève du domaine privé. Je ne demande rien à l’état. En général, tout ce qu’il doit faire bien, l’état le fait mal (police, justice, immigration). Pour tout ce qu’il n’est pas obligé de faire, il se subtitue aux citoyens et prive ceux-ci d’opportunités professionnelles, sociales et d’opportunités de vie et de réussite ou d’échec. On ne vit pas dans un monde idéal, c’est vrai. Mais keynésianisme et austérité sont des pistes tellement stériles, voire suicidaires, qui ne conduiront qu’à un immobilisme cruel. Nous devons oser changer le système complètement. Le monde ne nous respectera que plus et sera rassuré de voir le retour de l’Europe qui, imparfaitement certes, a tellement donné à la civilisation. On nous prendra à nouveau au sérieux. Où est notre fierté? Est-ce celle de devenir un trou noir (façon URSS) et un désert économique sur la carte du monde?  Je vous le demande.

    26 avril 2012 à 9 h 20 min
  • Dube Stephane Répondre

    Très bien dit moi j’arrête pas de le dire c’est un fait pour créer plus de projet les risques et le pourcentage des profits rend beaucoup de pays vulnérable a cela exemple le Canada oui les gens sont ingénieux mais les projet manque de budget donc d’investisseur étant moi même inventeur disons que j’en sais quelque chose.Il ne faut pas confondre invention et innovation. Deux catégorie fort diférente pour nos gouvernement et les subventions donné cela égale bien souvent a un jeu de mots pour nos dirigeant.En investissant seulement dans les innovations nos gouvernement tue les inventions des particuliers et aide seulement les grosse entreprise.Même L’Afrique comprend mieux que le Canada Plaidoyer pour une augmentation de la subvention des inventions: je reflète une pensé sur combien importante une invention à besoin de soutient d’investissement pour une réussite.De nombreux chefs d’entreprise reconnaissent que la somme totale consacrée à la recherche et au développement au pays est insuffisante.Les pays qui réussissent le mieux à mettre au point, à utiliser et à vendre les nouvelles technologies sont ceux qui investisse. Le Canada compte un nombre relativement élevé de gens qui n’ont souvent pas les moyens d’investir dans de nouvelles technologies.Le Canada n’a relativement pas d’importance; nous ne créons que 0,3 p. 100 des inventions brevetées dans le monde.Le Canada paie le prix fort pour utiliser la technologie des autres nations.Chaque brevet représente une innovation possible.Ce qui surprend, le Canada dépense moins que des pays tels que la Norvège et la Finlande dont la population est beaucoup plus faible.Il est important que nous exploitions nos inventions sur les marchés mondiaux et de réussir a les développer et investir phase prototype peu importe le pays.Malheureusement, les Canadiens n’ont pas toujours réussi à obtenir le soutien financier pour passer stade de l’invention à l’innovation.Pourtant la réponse est simple pour le canada à ces question il faut donner la juste place à l’inventeur et investir en eux pour réussir.Le Canada dit ;Nous ne manquons pas de bonnes idées; mais nous avons toujours eu de la difficulté à les exploiter à notre avantage.Le Canada dit dépendre de l’innovation technologique qui lui permettra de rester concurrentiel sur les marchés mondiaux.Il arrive souvent qu’une idée soit réalisable sur le plan technique, et même brevetée, sans pour autant se vendre.Invention .Ce n’est que lorsque le savoir-faire technologique est développé, vendu, diffusé et utilisé qu’il devient une innovation.Une invention n’est pas une innovation tant qu’elle n’est pas commercialisée.Donc on dit au inventeur débrouiller vous pour y arriver…Au Canada, le brevet d’invention est un titre délivré par le Bureau …Ce qui manque pour valoriser les inventeurs c’est de l’aide financières.La phase après avoir reçu un Brevet est la plus importante Le prototype pour sa mise en marcher,à nos gouvernement de changer les choses. Lorsque vous achetez une maison vous vérifier sa fondation si elle est solide avec les inventions on doit investir dans sont développements.Savez vous combien notre pays dépense en stupidité qui leur raporte rien en taxe sur dix invention d’investissement il pourrais récupérer beaucoup de dollars où euro perdue. Au Canada comme dans les autre Pays aussi longtemps qu’ils y aura aucune aide pour les inventeurs dans leur phase prototype il y aura une perte réel.Canada Les invention eu on aucune subvention si il rentre pas dans les critère innovation une belle façon de se débarrasser des inventeurs.Donc nos gouvernement du Canada octroie des grosse subvention au grosse entreprise en utilisant le terme innovation un mot fort simple .Et reste simple invention, au fond d’un placard ou d’un tiroir.Si une découverte n’est pas largement diffusée, elle n’emprunte pas le chemin de l’innovation.Il ne faut pas confondre invention et innovation. Deux catégorie fort diférente pour nos gouvernement et les subventions donné. Votre article montre très bien le même phénomène dans bien des pays qui ne peuvent rivalisé avec les États-Unie ou la Chine et votre analyse montre la réalité et du devoir de tout pays de développer des nouveaux projet ou invention pour avoir de meilleur résulta . Cordialement Stéphane Dubé inventeur du Québec

    26 avril 2012 à 7 h 53 min

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