Face au socialisme rampant a France a besoin d’une véritable rupture

Face au socialisme rampant a France a besoin d’une véritable rupture

La France va mal ! Mais à qui la faute ? A la Gauche? A la droite? au libéralisme ? A l’Europe ? Aux américains, comme nous le répètent nos médias et nos politiques ? Les sondages prouvent que les Français croient que les sources du chômage sont la mondialisation, le dumping fiscal et social. Cette déformation de la réalité empêche aussi un vrai débat sur les réformes nécessaires.

Accuser le libéralisme, pardon ! l’ultra libéralisme de tous les maux, brandir la « pauvreté », les « riches », les patrons comme épouvantails, maudire les réformes, les privatisations, c’est notre discours actuel.

La France a fait faillite de l’intérieur, un peu comme l’URSS, lentement, en 30 ans de coma économique. De budget en déficit. Le programme de l’UMP est un catalogue de mesurettes homéopathiques, qui, certes, vont dans le bon sens, mais qui ne sont très éloignées d’une véritable RUPTURE.

Avec notre situation économique, qui se dégrade, les délocalisations, notre inquiétante balance commerciale, nos déficits chroniques, l’émigration des forces vives comparable aux ravages de la révocation de l’Edit de Nantes.

Résultats : la dette publique de la France atteint 1 680 milliards d’euros. Les engagements pour la retraite des fonctionnaires représentent de 870 à 910 milliards d’euros de droit acquis ! La France est en train de devenir une vaste maison de retraire pour « riches » étrangers, couverte de musées, nostalgique de nos grandeurs passées.

Pour un choc, une rupture réelle avec des résultats, il faudrait des réformes : réduire le nombre des fonctionnaires de 30 % comme au Canada, mettre fin aux statuts publics car il n’est pas obligatoire d’être un agent de l’État pour rendre des services, et créer des agences privées avec des missions de service public. Privatiser massivement les entreprises publique et semi-publique d’économie mixte, harmoniser nos impôts et cotisations sur les moyennes européennes.

Pour un choc de confiance, supprimer ISF, réformer les successions avec une amnistie fiscale, supprimer les régimes spéciaux, rétablir l’égalité entre les Français, soutenir les entrepreneurs et les actionnaires qui créent les emplois, revoir la représentation syndicale, réglementer le droit de grève comme en Grande-Bretagne, réformer l’État par la suppression des structures inutiles (Ex : département, Sénat, etc.), plus tous les « Machins » divers : comités, observatoires, conseils, ministères inutiles et très coûteux etc.

Le succès et la survie de la France sont à ce prix.

(texte de 2007)

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Comments (7)

  • François Répondre

      Bidulien, je souscris à vos propos à 100%.

    12 octobre 2011 à 12 h 53 min
  • Drakkar Répondre

    Le premier défaut du capitalisme est l’inégale répartition des richesses.

    Le défaut du socialisme est l’égale répartition de la misère.

    12 octobre 2011 à 9 h 59 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Bravo Bidulien, votre article mérite une mention spéciale. Vous avez dénudé le socialisme jusqu’à son squelette et ce n’est pas beau à voir. Comme vous le démontrez si rigoureusement cette doctrine est un cancer qui se métastase sur toutes les strates de la société, une fois le cancer généralisé l’issue est fatale.
    La chute finale est proche car les caisses sont vides. Aucun socialiste ne peut travailler avec des caisses vides, parce qu’il n’y a plus rien à redistribuer!

    11 octobre 2011 à 23 h 18 min
  • Jaures Répondre

    Si on applique les préconisations de Gelé, on obtient…l’Angleterre, l’Irlande ou les Etats-Unis. C’est à dire chômage, dette et déficits. Avec, de surcroit, des retraites amputées, voire évaporées dans les abysses boursières, des chômeurs sans réelles indemnités, des inégalités insupportables…

    Les pays qui s’en tirent un peu mieux sont ceux qui possèdent de bonnes ressources naturelles, pétrole ou mines. Peu importe qu’ils soient plus ou moins libéraux ou socio-démocrates.

    Ces recettes éculées, purement idéologiques, n’auraient aucun effet bénéfique sur l’économie du pays. Elles ne feraient que rendre la vie encore plus dure et précaire  pour les classes moyennes et populaires.

    11 octobre 2011 à 16 h 06 min
  • Alexandre Répondre

    La priorité des priorités est de jeter Sarközy.

    11 octobre 2011 à 14 h 16 min
  • Bidulien Répondre

    C’est quoi, le socialisme à la française?

    Détrousser avec une limpide légitimité tous ceux qui fournissent l’effort, tout en les faisant culpabiliser d’être plus aisés que les autres, pour subventionner tous ceux qui ont choisi de ne rien faire, ou d’en faire beaucoup moins, et sans prendre de risques, tout en exigeant exactement les même privilèges et garanties que ceux qui produisent, entreprennent, créent.

    En France, l’héritage "glorieux" de la Révolution Française, -l’abolition des privilèges et la confiscation des biens privés, préludes du marxisme à la française- fait de chaque entrepreneur, de chaque propriétaire, un suspect, quelqu’un qui se serait indécemment engraissé sur le dos des autres. Dans la France socialiste, chacun vit dans l’illusion qu’un patron est forcément riche, riche d’une richesse innée, et que puisqu’il est injustement riche, alors il doit sans délai partager sa fortune avec tous ceux qui n’ont pas eu "la chance" d’être à sa place.

    Les notions d’efforts et de risques, elles, sont remisées au placard. Un patron, dans l’imaginaire collectif d’un pays socialiste, est toujours un quinqua bedonnant fumant un gros cigare au volant de son arrogante décapotable Mercedes, en vociférant des ordres a des subordonnés lointains sur son iphone. Ce n’est jamais, en aucun cas,  un homme (ou une femme)  surbooké(e) sous médicaments, qui passe quinze heures par jour a être sur tous les fronts, a amadouer les clients, a remplacer le personnel absent, a diriger des équipes, a remotiver des collaborateurs, a décrocher de nouveaux marchés, a suivre la concurrence, a rechercher a limiter les couts de production, a s’inquiéter pour la trésorerie, a recruter et former, etc…

    Dans un pays socialiste, on préfère la sécurité au risque, le confort à l’effort. On préfère rester salarié ou fonctionnaire, parce qu’avec toutes ces réglementations et ces taxes, créer une entreprise coute bien plus cher que de rester petit, mais surprotégé par le système social. Sans compter les risques. En étant entrepreneur, si on coule, on laisse d’énormes dettes derrière soi, et l’on n’a pas accès aux aides pour les chômeurs. En étant salarié, on dispose d’un droit aux ARE pendant presque deux ans, cumulable avec d’autres allocations. Pourquoi prendre des risques pour finir ruiné, si l’on peut vivoter plus petit et au crochet de l’état, tout en reprochant à ceux qui ont difficilement réussi a prospérer de s’en être mis plein les fouilles en exploitant honteusement les autres?

    Nos fonctionnaires, eux, furent largement récompensés en 1981, lorsqu’ils participèrent à l’élection de Mitterrand. Pour créer une nouvelle caste pérenne de militants socialistes actifs, les gouvernements de Mitterrand recrutèrent un nombre pléthorique de fonctionnaires inutiles, peu sollicités et bien rémunérés, et subventionnèrent de gros syndicats pour leur donner l’illusion de les protéger. Ce fut l’époque du fonctionnaire-roi. En sur-nombre, surprotégés, bichonnés par des ministres débordants de complaisance, capables de descendre dans la rue par centaines de milliers au moindre coup de sifflet de la CGT sous les gouvernements de droite, entrainant derrière eux en armée de réserve les enfants et étudiants de la République, dont on leur avait préalablement confié l’éducation, que dis-je, l’endoctrinement. Cette génération pléthorique de fonctionnaires démotivés, surprotégés, et pour laquelle le moindre timide effort d’adaptation aux réalités économiques fut systématiquement interprété comme une "insupportable agression libérale contre nos acquis sociaux", a finalement conduit le service public a sa perte. Grèves interminables et successives prenant toujours en otage les usagers, caprices syndicaux répétés, chantage à la rue, corporatisme caricatural, refus idéologique de la compétitivité, etc…

    Bref, notre pays dans sa version socialiste a toujours préféré l’assistanat au désir d’entreprendre, la réglementation complexe et la bureaucratie lourde à la liberté économique, la sureté au risque, la jouissance, le loisir et l’inconséquence à la rigueur et à l’effort. Jusqu’ici, nous avions vécu dans le mythe perpétuel d’une croissance sans fin qui financerait une dette illimitée, permettant au plus grand nombre de vivoter tant bien que mal au crochet d’un l’état-providence qui serait à la fois toujours accusé de tous les maux, mais toujours LA  seule et unique solution à tous les problèmes sociétaux, moraux, économiques et sociaux. La réalité économique européenne a tranché; les états fourmis vont se fédérer entre puissances dominantes, laissant les états cigales à leur cortège de faillites en chaine, de révoltes sociales, de résurgences nationalistes, et d’explosion de la criminalité dans une jeunesse dépossédée et sans perspective d’avenir. Quand la population s’apercevra enfin que c’est le socialisme qui a ruiné le pays, et non un quelconque libéralisme que l’on a jamais connu dans notre pays, alors elle réagira, mais ce sera largement trop tard.

    C’est quoi, au juste, le socialisme? créer des richesses, puis les redistribuer de façon juste et équitable. Qui de sensé pourrait être contre ce principe fondamental? Le souci, c’est que notre socialisme français a criminalisé la génération de capitaux par les entreprises prospères, elle en a fait quelque-chose au mieux de suspect, au pire de honteux. En revanche, ce socialisme a généré parallèlement une culture de l’assistanat bien ancrée, infiniment gourmande en argent public. Si l’on décourage totalement l’effort d’un côté, et que l’on grossit de façon exponentielle l’appétit en subventions et allocations "tombées du ciel" de l’autre, comment briser l’inévitable course à  la faillite? En taxant encore plus les productifs, quitte a faire fuir définitivement investisseurs et capitaux, en écrasant toujours plus d’impôts ce qu’il reste de la classe moyenne?

    Honnêtement, pourquoi les français voudraient autre chose que du socialisme? Ils sont habitués a travailloter 35h avec des salaires bas et inamovibles, a ne vivre que pour des loisirs superficiels, a être aidés et assistés par l’état en toutes circonstances, et tout ça avec de l’argent illimité qui sort de nulle part! Pourquoi auraient t’ils envie de se retrousser les manches, de devenir compétitifs, de se bagarrer avec les autres puissances pour défendre leur rang?

    Le citoyen socialiste qui croit dur comme fer que l’antisarkozysme primaire est le préalable logique à toute reprise économique, qui pense sincèrement que le retour de la vieille gauche archaique des éléphants aux affaires sera porteur de changements significatifs et qui attend désespérément mai 2012 en croyant rétablir son paradigme perdu, n’est rien d’autre qu’un enfant apeuré qui supplie sa maman de rafistoler son vieux jouet cassé. Mais le socialisme est mort, tué par les socialistes eux-même. Petit, c’est ta propre maman qui t’a cassé ton jouet, la vilaine…quand tu seras grand, tu comprendras sans doute…

    11 octobre 2011 à 13 h 32 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    voulez vous dire par là qu’il nous faut de nouveau voter pour le "candidat de la rupture" (sic)

    11 octobre 2011 à 12 h 04 min

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