Faillite des PME: il est encore temps d’éviter le pire!

Faillite des PME: il est encore temps d’éviter le pire!

Dirigeant d’une entreprise de maitrise d’oeuvre spécialisée dans les travaux publics, je suis engagé depuis des années dans le syndicalisme patronal et les clubs d’entreprises. Je suis en contact régulier avec des dizaines de patrons de PME – et avec bon nombre d’élus et de représentants des pouvoirs publics. Nous avons déjà traversé des crises graves. Mais jamais je n’ai été aussi inquiet : faute de trésorerie, des dizaines de milliers d’entreprises risquent de mettre la clé sous la porte.

 

Je sais bien que l’on nous dit que l’Etat fait beaucoup pour éviter cela. Et, à certains égards, c’est vrai : des milliards d’euros ont été prévus pour soutenir nos entreprises et l’on ne peut vraiment pas dire que le gouvernement se désintéresse de l’aspect économique de la crise sanitaire actuelle.

Cependant, l’action de l’Etat est tellement déconnectée des réalités qu’elle ne peut pas porter les fruits espérés. Je ne prends qu’un exemple, que je connais bien : le cas des chantiers de travaux publics. On nous a d’abord dit que, puisque nous ne pouvions pas télétravailler, nous devions mettre nos salariés au chômage partiel. Quelques jours plus tard, la ministre du Travail nous accuse de manquer de civisme et exige que nous reprenions les chantiers abandonnés. Moi, je veux bien. Mais d’abord, pour rouvrir un chantier, les entreprises ont besoin de clients et de fournisseurs : les uns et les autres manquent. Et, surtout, à supposer que l’on puisse rouvrir un chantier, comment le chef d’entreprise peut-il prendre la responsabilité de mettre en péril la santé de ses salariés ? Un guide a été présenté, il s’agit du guide « Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la continuité des activités de la construction-Covid-19 » datant d’il y a quelques jours à peine. Ce guide a le mérite d’exister, mais il est déjà contesté par l’ordre des architectes et des syndicats de salariés.

Par ailleurs, on nous refuse toujours la vente de masques et de gel hydro-alcoolique. Je comprends bien sûr que ces produits soient prioritairement réservés au personnel médical, mais est-il si difficile de comprendre que, faute de ces produits, l’on ne puisse pas faire venir ses collaborateurs sur un chantier ? Il faut noter à ce propos qu’en vertu du principe de subsidiarité, si souvent ignoré de nos élites, l’action des collectivités territoriales dans cette crise apparaît souvent plus efficace et plus cohérente que celle de l’Etat lui-même.

L’efficacité est une fonction de l’échelle. L’on ne traite pas forcément les mêmes problèmes au niveau micro qu’au niveau macro. Le centralisme jacobin montre ici ses faiblesses.

 

Ce qui me paraît le plus étrange, ce sont les annonces de prêt et de délai de paiement accordés aux entreprises pour les aider à franchir cette passe difficile.

En soi, cela me semble évidemment excellent. Mais, si l’Etat voulait vraiment nous aider, il serait beaucoup moins coûteux et beaucoup plus efficace d’adopter une mesure, que je réclame depuis longtemps en criant dans le désert : il suffirait que l’impôt sur les sociétés (IS) ne frappe que les bénéfices sortis de l’entreprise. Tous les bénéfices conservés dans l’entreprise, soit pour renforcer les fonds propres ou la trésorerie, soit pour préparer les investissements ou embauches à venir, devraient être défiscalisés. Taxer au bilan des bénéfices laissés dans l’entreprise, revient à taxer un bien social ! Cela pénalise autant l’actionnaire que les salariés mis en difficultés par la fragilité de l’entreprise trop souvent causée par un manque de trésorerie…

 

Ne pas fiscaliser les bénéfices laissés dans l’entreprise donnerait instantanément à la plupart des PME un bol d’air; cela coûterait beaucoup moins à l’Etat ; et surtout cela éviterait que, dans quelques mois, nous ayons des dizaines de milliers d’entreprises au tapis et des centaines de milliers de salariés supplémentaires au chômage. L’idée commence à se répandre sur les réseaux sociaux. Qu’en pensez-vous ?

Christophe Machard,

gérant d’entreprise

Partager cette publication

Comments (12)

  • OMER DOUILLE Répondre

    De plus en plus fort avec les pleurnicheries de certains “entrepreneurs” , lisez bien et repassez vous le morceau en play back depuis le site
    de RMC “les grandes gueules” de ce midi 16.4.20 , avec les échanges entre la sous ministre de l’économie -dont je ne ma rappelle plus le nom et un “entrepreneur-investisseur” niçois :

    -” madame, que comptez vous faire pour moi, compte tenu de ma situation nouvelle créée par le virus :

    .je vis de la location SAISONNIERE (auprès d’étrangers, -dont il n’est pas certain que les loyers soient tous déclarés -) de QUATRE APPARTEMENTS MEUBLES A NICE. Quand on connait le prix de ce genre de bien haut de gamme dans cette ville, on a envie de plaindre le gus

    . cette location est ma source de revenus, en même temps que le moyen de rembourser des prets (que l’on suppose liés à la propriété des
    dits appartements°

    . la situation de confinement actuelle et la disparition provisoire de mes clients (vaches à lait) me met dans une situation intenable.”

    . pas dit exactement mais sous entendu “l’état ne pourrait il pas se substituer à moi pour payer les échéances de mes crédits et me verser
    une alloc confortable dans la foulée (aux frais des con-contribuables cela va de soit) .

    .Il ne lui est pas venu un instant à l’esprit qu’il doit pouvoir vendre un de ses apparts pour passer la crise, mettre ses finances à plat et se relancer ensuite. Non, ça c’est pour les gogos.

    La sous ministre a plus ou moins botté en touche, tout en lui suggèrant de s’inscrire pour une demande genre RSA ++++ ajoutant, quand même
    que des tels apparts sur Nice ne devraient pas poser trop de difficultés pour obtenir un prêt de sa banque .

    Certains n’ont peur de rien pour tenter de vivre aux dépends des autres et notamment ces “loueurs intermittents dont j’en connait qui plan quent plus de 50% de leurs recettes , se faisant payer au black ou sur des comptes étrangers, précisément par des locataires étrangers. Un voisin bien pourvu, Anglais de surcroit, s’est fait des burnes en or en louant une villa avec piscine et tout à des compatriotes sans que le fisc voit passer un fifrelin et, le plus beau, ayant changé d’adresse en angleterre ou il réside – la “villa locale est une vache a lait”, a fait le sourd durant plus de quatre ans pour le paiement de charges locales partagées et pourtant modestes (il ni y a pas de petites économies).

    La “crise” du virus va faire le bonheur de nombre d’opportunistes, y compris de faux-vrais entrepreneurs qui vont réussir bientot à toucher les recettes en faisant payer les dépenses via l’état aux blaireaux laborieux salariés, déclarés -eux- et prélevés.

    Vive la largesse d’état…qui ne tardera pas à se renflouer sur les “fourmis” après avoir gavé les cigales.

    16 avril 2020 à 15 h 51 min
    • LAHIRE Répondre

      @OMER DOUILLE

      Il ne faut pas confondre… Un gars qui achète puis loue des appartements via airbnb, n’est pas un entrepreneur. Un opportuniste, oui, un margoulin, parfois, souvent… Un entrepreneur créé de la valeur ajouté pour une communauté (salariés, sous-traitants, IS,…), il engendre un eco-système… Pas un gus qui loue des appart’ !!!! Bref, on ne parle pas de la même chose…

      Maintenant, que ce type d’activité “privée” se prenne de plein fouet une décision gouvernementale unilatérale, c’est un fait…. S’il a une structure entrepreneuriale (SARL, EURL, SAS, SNC,…), alors il rentre dans le cadre des aides fiscales possibles, si ce n’est pas le cas, il est donc hors jeu, a fait le pari de ne pas rentrer, ou à minima, dans l’écrasante fiscalité française, et donc il va assumer….

      17 avril 2020 à 16 h 34 min
      • OMER DOUILLE Répondre

        Concernant le second paragraphe de votre réponse, je suis ravi d’apprendre que, le cas échéant cette “activité privée” pourrait être aidé fiscalement par la cagnotte de l’ Etat (soit en partie la mienne) . Mais je ne dois être qu’un méchant envieux, jaloux des capacités inventives de certains parasites.
        Chapeau les artistes.
        Il va me falloir réfléchir très fort à un moyen de passer à la caisse du guichet généreux de notre république.

        17 avril 2020 à 17 h 28 min
        • LAHIRE Répondre

          Cher M. Douille (:) ),

          si la personne en question a un statut officiel d’entreprise, et donc paie des taxes et impôts (je ne parle pas de cotisation car à ce niveau je pense qu’il n’a pas de salarié), alors oui, il rentre dans le champ des aides de soutiens proposées par l’Etat. D’une part car il se voit imposer une décision par le législateur qui de facto nuit à son activité, ce qui en droit commercial est sanctionnable, mais ici l’Etat à force de loi. Et d’autre part, s’il paie des impôts, ici IS, alors, il participe au PIB (enfin on parle plus de CA que d’IS sur résultat mais c’est l’image) de la nation et donc de votre niveau de vie (prestations sociales, médicales, retraites, armées, hôpitaux, etc…)….

          A mon niveau, eu égard l’IS que j’ai versé depuis 20 ans et qui se compte, en cumulé, en million d’Euros, je trouve juste de pouvoir bénéficier d’un soutient (chômage technique d’une partie de mes salariés), pour faire face à une situation créée de toute pièce par le législateur qui a été dans l’incapacité d’anticiper quoi que ce soit, et pourtant, c’est à peu près tout ce qu’on lui demande… EN Suède, Allemagne ou encore Corée pour ne citer que ceux la, l’activité économique du pays n’a pas été annulée….

          Enfin, je note que quand les entreprises privées rapportent les milliards d’Euros au budget du pays, car nous sommes les seules à créer de la richesse financière, vous êtes bien content d’en profiter tous les jours, mais dans l’autre sens, cela semble vous poser problème…. Seriez-vous français ????

          18 avril 2020 à 15 h 44 min
          • LAHIRE

            Complément : un ami qui travaille principalement avec et sur le marché allemand, vient de m’informer que non seulement une bonne partie de l’activité du pays est maintenu, mais, qu’attendu les restrictions mise en place par les chambres (Landers) concernant le tourisme et les rassemblements, au niveau fédéral les taxes et cotisations (type Urssaf et cie) sont tous simplement annulées pour la période impactée…. ! Ca c’est un Etat qui respecte ses entreprises….

            18 avril 2020 à 19 h 02 min
          • OMER DOUILLE

            Cher monsieur Lahire,
            Je préfère arreter là avec vous car vous confondez, volontairement semble t il, des personnes réellement entrepreneurs, créateurs de richesses et “fournisseurs” de taxes et impots divers avec des gens comme ceux dont j’ai parlé et que je considère comme des parasites, ne vous en déplaise et à qui je dénie le droit de demander quoi que ce soit à l’état, même si le systeme le leur permet.
            Vous ne pouvez ignorer, puisque vous vous décrivez comme entrepreneur payant un maximum, que ce n’est nullement le cas pour ce type de locations dont la taxation est basée sur seulement 31% du chiffre déclaré (quand il l’est) et non pas 31 % de taxes.
            J’ai ajouté, mais vous voulez passer dessus, que beaucoup fraudent en plus en ne déclarant même pas la moitié de leurs encaissements qu’ils se font verser au black.
            Bien sur, pour un contribuable tel que vous vous décrivez et qui verse des millions à l’Etat, vous pouvez considérer ces filous comme des sortes de robin des bois bien malins qui, d’une certaine manière vous “vengent”.
            Pour votre information,; même si je ne paie pas des millions à l’ IS – j’aimerais être en capacité de le faire, ce qui serait une preuve de richesse, mais je ne suis pas envieux _ je paie depuis toujours des impots, les contributions sociales, etc… et n’ai jamais volé ce que j’ai durement gagné. J’ai exercé des fonctions de direction et sais ce qu’est un dur labeur et une saine gestion des affaires, même s’il ne s’agissait pas de mon capital.
            Pourquoi mettre en avant les histoires de chomage technique de vos employés et autres sacrifices : cela n’a rien à voir avec les cas cités et je suis étonné que sembliez approuver des pratiques qui, finalement, nuisent aux véritables entrepreneurs.
            Maintenant, puisque vous êtes un homme de business, merci de nous expliquer comment un pays comme la France et dans l’état où il se trouve peut distribuer de l’argent (pourquoi pas pour compenser une perte d’exploitation à n’importe qui durant des mois) sans en rentrer par ailleurs. Au moyen age, on appelait cela “la boite à l’enchanteur”. La formule est amusante, de même que le rognage des pièces. Mais c’était “avant”….

            20 avril 2020 à 1 h 32 min
          • LAHIRE

            Alors,..

            1/ c’est ce que je vous ai dit dans mon premier message, à savoir que la personne que vous évoquez n’est pas pour moi un “entrepreneur”, il me semble pourtant écrire français…

            2/ une fois cela dit, j’ai rappelé que si cette personne disposait d’une structure légale, personne morale, dûment référencée au RCS, alors, de facto, il entrait dans le champ des aides de l’état…. On ne parle pas de morale, mais de droit… nuance…

            3/ en ce qui concerne mon cas, mais qui est celui de milliers de PME, je dis simplement, qu’après avoir versé de l’IS durant 20 ans, cette manne doit aussi servir à des fonds qui permettent d’amortir certaines crises. Sauf que l’état, particulièrement mal géré, n’a rien prévu, et “tape dans le dur” en faisant appel massivement aux crédits…

            4/ Enfin, d’où vient l’argent… ? Vaste question…. La réponse tient en notre dette colossale.. Mais, ne vous inquiétez pas, l’UE interdisant à un état (qui n’est plus indépendant) de battre monnaie, il y aura un retour de bâton dans quelques mois, et les milliards dépensés seront récupérés en taxes, impôts et autres cotisations volontaires…

            20 avril 2020 à 10 h 40 min
  • LAHIRE Répondre

    Alors, il y aurait tant de chose à dire…

    Commençons par la fin, ne pas taxer exceptionnellement les bénéfices (IS et part sur dividendes), oui, bien sûr cela est toujours positif. Mais, suite à la décision de confinement (faute de masques, tests, et protocole établi, comme l’on fait d’autres pays), le gouvernement a fait le choix, non éclairé, d’ajouter une crise économique majeure, à une crise sanitaire. Dès lors, combien d’entreprises feront du résultat sur l’exercice 2020…? Probablement peu. Donc, je pense que c’est une fausse bonne idée.

    La vrai idée, frappée au coin du bon sens, serait l’annulation pure est simple de toutes les taxes, impôts et cotisations durant toute la période d’interdiction. Or, que fait le législateur, il nous octroie un délai ! Mais de qui se moque t’on ? Quel est le problème ici ? S’agit-il d’un retard de paiement éventuel, ou d’une absence de CA entraînant de facto une impossibilité de paiement…? Ce n’est pas la même chose. Et, il s’agit bien d’une absence de CA. Un paquet de PME ne pourront tout simplement pas payer les sommes monstrueuses ponctionnées par un Etat mal géré, que ce soit maintenant ou dans 6 mois. Quand le CA est à 0 ou presque, ce n’est pas un règlement dans x mois qui y changera quoi que se soit.

    Bref, les sociétés ayant de la trésorerie s’en sortiront, les autres, la majorités, périront… On peut aussi estimer au passage que les dégât ainsi causés (dépôt de bilan, chômages, situation catastrophiques), entraîneront à moyen terme plus de morts que le Covid (suicide, ulcère, cancer lié au stress intense, arrêt cardiaque, etc…). Un décompte sur 5 ans devrait être fait, mais personne n’osera !

    Enfin, permettez moi une digression… Nous payons (nous PME, PME, ETI), des sommes incroyables en termes de taxes, impôts et cotisations. Jusqu’à maintenant, nous acception ce saignement, car, on nous expliquait, doctement, qu’il était vrai que la France avait le taux de prélèvement le plus élevé au monde, mais que, en contre partie, nous avions le système de santé le plus performant, le système d’éducation le meilleur, des services publiques bien au dessus de la moyenne, une armée disposant de moyens considérables, des routes dans un état presque neuf !

    Bref, que nous payons pour quelques choses… Circulez il n’y a rien à voir !

    Or, années après années, le classement PISA nous apprend que notre système d’éducation est à la ramasse, les armées et force de l’ordre se plaignent de sous-équipement chronique, l’état de nos routes est plus que moyen, et aujourd’hui, nous constatons sans appel, que notre service de santé est totalement inopérant.

    Nous avons donc 5 000 lits de disponibles là où l’Allemagne en avait 25 000, nous avions un stock de masque FFP2 de 0 depuis quelques années, nous disposons d’un nombre ridicule de respirateur artificiel, etc. Et enfin, comble du comble, notre gouvernement qui se veut régalien s’est montré incapable d’inverser la situation en quelque semaines, puisqu’aujourd’hui on nous annonce des tests et des masques fin mai (d’où le confinement qui fera plus de dégât que le covid)… Rappelons qu’il a fallut que quelques semaines à la Corée pour tester des millions de personnes, distribuer des masques en masse, et confiner que les porteurs, sans bloquer l’économie. Un pays où les prélèvements fiscaux sont presque 2 fois inférieurs au nôtres….

    Une seule question : où est passé le fric de ces 30 dernières années ???????

    Tirerons-nous des leçons de tout ça ? Non.
    Y aura t il un procès des politiques incompétents ? Non
    Les taxes continueront-elles d’augmenter ? Oui sans aucun doute

    Alors que la danse continue….

    14 avril 2020 à 19 h 26 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    pour une P.M.E. française innovante le moment idéal pour aller s’ installer en Tchéquie, en Allemagne, en Slovénie entre autres exemples … un de mes amis étudie cette possibilité

    9 avril 2020 à 16 h 11 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Si, dans période plus ou moins longue donnée, l’entreprise n’a plus de clients, inutile d’attendre quoi que ce soit de l’Etat. Comme dit dans le langage populaire ” il n’y a plus qu’à tirer l’échelle”, virus ou pas. A moins que l’on veuille a tous prix soutenir éternellement les canards boiteux aux frais du contribuable.
    Pour ce qui est du non confinement sur des chantiers de batiment il faudrait mettre en place une loi exonérant dans tous les cas de figures les dirigeants d’entreprises si le résultat se révèle désastreux pour les personnels et la population en général. Et ce n’est pas demain que vous l’obtiendrez. A moins de faire travailler les maçons en tenue de cosmonautes, avec bouteilles d’air comprimé dans le dos…

    8 avril 2020 à 17 h 17 min
  • Philippe Gay Répondre

    Bien sûr c’est ce qu’il faut faire et comme vous le dites si bien c’est ce qui aurait dû être fait depuis longtemps!

    Mais il faudrait aussi insister publiquement sur l’erreur de fond que représente la décision gouvernementale de confinement.

    Et exiger que cette situation absurde s’arrête immédiatement.

    Le confinement est une fausse solution de dictature mais ne saurait être celle d’un pays libre. Le monde occidental saisi par la peur encerclé par la défiance des peuple a cru voir en Chine la solution à cette pandémie : qu’elle erreur collective ! Il est encore temps d’arrêter… que l’Europe au moins se ressaisisse !

    8 avril 2020 à 9 h 14 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous bossez , vous ? ou bien , comme moi, vous êtes un retraité un de ces gars ” de l’ arrière ” qui envoient ” courageusement ” ceux qui ne peuvent y échapper au casse pipe ?

      10 avril 2020 à 10 h 43 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *