G20 : échec (momentané ?) au mondialisme

G20 : échec (momentané ?) au mondialisme

Le sommet des ministres des Finances du G20, qui s’est tenu le week-end dernier à Busan (Corée du Sud), a écarté le projet de taxe bancaire internationale.

Ce projet bénéficiait pourtant de soutiens puissants : une grande partie de l’Union européenne (Allemagne, France – dès qu’il y a une taxe à créer, on peut savoir que nos dirigeants sont pour ! –, Royaume-Uni…), et surtout les États-Unis.

Mais une coalition de quelques pays récalcitrants (Canada, Japon, Australie et quelques pays émergents) a empêché cette création.

Pour ma part, je m’en réjouis.

D’abord, parce que je commence à être un peu lassé de ce réflexe pavlovien de nos « élites » politico-économiques : quand il y a un problème, le premier réflexe est de lever une taxe. En fait de rupture, Sarkozy est en la matière le clone parfait de Chirac.

Mais surtout, parce que cette taxe était l’instrument que souhaitait le Fonds Monétaire International, dirigé par l’illustre Strauss-Kahn (à qui nous devons au moins deux calamités : les 35 heures, dont il est coresponsable avec son amie et rivale Aubry, et les calamiteux plans de relance qui ont multiplié l’endettement de nos États dans des proportions gigantesques), pour une « gouvernance mondiale ».

Je ne dis évidemment pas que les banques, largement responsables par leur irresponsabilité (si j’ose dire) de la crise, ne mériteraient pas de payer. Mais pas comme ça.

Car, concrètement, cette « gouvernance mondiale », c’est ce que l’on appelle le mondialisme, c’est-à-dire l’idéologie qui prétend que les états-nations sont périmés et que, désormais, les problèmes doivent se résoudre au niveau « global ». Manque de chance, les institutions en charge de cette « gouvernance mondiale » n’ont aucune légitimité d’aucune sorte. Pas de légitimité politique, bien sûr, mais même pas de légitimité économique : ce n’est tout de même pas le fait de s’être trompé sur tout depuis des décennies qui accrédite leur brillante expertise !

Le jour où une taxe internationale aura été acceptée par la lâcheté des gouvernants, incapables d’assumer leur autorité, (et malheureusement, ce jour a toutes chances d’arriver dans les années qui viennent), le mondialisme aura gagné.

Nous serons alors gouvernés par des personnes que nous n’aurons pas choisies et dont le seul titre à nous gouverner sera le zèle qu’elles auront mis à nous spolier. Vous me direz que c’est déjà le cas ? Certes. Mais nous pouvons encore décider d’envoyer tout valser !

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Comments (3)

  • SAS Répondre

    allez mr fillon parmis les propositions les plus cons du monde inspirez vous de celle la…….

     

    Aux Etats-Unis, les entreprises ont trouvé un moyen génial pour se faire de l’argent sans rien faire…  se faire de l’argent grâce à la mort des employés qu’on a exploités. Moult entreprises US, parmi les plus importantes, prennent des contrats d’assurance vie sur leurs employés, sans le leur dire, pour toucher un maximum à leur mort.

    On appelle ces assurances « paysan mort » (dead peasant), « concierge mort » (dead janitors) ou « assurance vie d’entreprise »[1], ça fait mieux. Le procédé est simple et date au moins de la deuxième guerre[2] : un employeur  assure un de ses employés lambda (sans l’en informer) et verse une somme chaque année à un assureur. Suivant la mise de départ, le risque que la personne meure vite ou pas, suivant l’âge et le sexe, cette somme sera plus ou moins élevée. Quand l’employé meurt, l’entreprise touche une somme pouvant varier de quelques dizaines de milliers de dollars à plus de quatre millions et demi de dollars (mais peut-être davantage, on l’ignore). Après le 11 septembre, ça a été le jackpot pour les employeurs installés dans le « World Trade Center ».


    Rentabiliser les employés au maximum

    A la mort d’un de ses employés décédé d’une attaque cardiaque en 1998, Wal Mart (1er employeur aux Etats-Unis à l’époque) a touché 64.000 $. Rien qu’en Floride, 132 employés « assurés » de Wal Mart sont décédés jusqu’à présent. A cette époque, Wal Mart proposait 5.000$ (une partie de la somme touchée au décès de l’employé) aux employés qui acceptaient de participer à un ‘plan santé’ dans lequel il s’agissait de faire prendre une assurance à un maximum d’employés pour qu’une partie des gains retombe sur toute l’entreprise. Ca, c’était le discours. En réalité, Wal Mart s’en mettait 95% dans les poches et se gardait bien de préciser combien il comptait gagner avec ces assurances. Et puis en 1998, il n’a même plus été question de ces 5.000$.

     

    sas…..puisque c’est votre modèl yankee’s

    13 juin 2010 à 15 h 23 min
  • TINTIN Répondre

    C’est la montée du nationalisme qui foutra tout ce bordel par terre

    le seul "nationalisme " qui monte en France c’est le "nationalisme Algérien"

    nous avons beaucoup de chemin a parcourir…..!

    10 juin 2010 à 12 h 52 min
  • ozone Répondre

    C’est la montée du nationalisme qui foutra tout ce bordel par terre

    9 juin 2010 à 21 h 59 min

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