Hausse de la TVA et baisse des charges

Hausse de la TVA et baisse des charges

La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) doit être augmentée le 1er janvier prochain.

Contrairement à ce que pensent de très nombreux responsables français, la TVA est un excellent impôt, qui protège les entreprises françaises.

Prenons pour exemple une TVA de 20 %. Quand nous payons 100 euros un produit venant de l’étranger, 80 euros vont dans la poche du vendeur et 20 euros dans les caisses de l’État. Prati­quement tous les autres impôts ou charges touchent uniquement les produits fabriqués en France. Nous payons ainsi plus cher un produit fabriqué en France. De plus, avec la TVA, l’usine installée en France peut exporter ses produits « hors TVA ». Les consommateurs allemands ne les paieront que 80 euros. La TVA rétablit donc d’une certaine façon les droits de douane supprimés depuis le traité de Maastricht.

Mais la TVA est un impôt à manier avec de grandes précautions. Quand son augmentation est associée à une augmentation des autres impôts, elle est catastrophique.

Depuis des années, la France dépense bien plus qu’elle ne gagne. Elle est couverte de dettes. Le gouvernement actuel a décidé de rééquilibrer son budget. Il est donc obligé d’augmenter ses ressources et de diminuer ses dépenses. Le pouvoir d’achat des Français diminue donc. Les entreprises réduisent d’abord leurs investissements, puis elles délocalisent ou disparaissent. Le chômage augmente donc. L’État doit alors augmenter un peu plus les impôts.

Une augmentation de la TVA associée à une augmentation d’autres impôts est donc une très grave erreur économique. Il faut, au contraire, l’associer à une diminution des charges pesant sur les entreprises.

Les entreprises françaises au­ront ainsi moins d’impôts à payer. Et l’utilisation de la TVA pénalise les produits provenant de l’étranger. Comme les producteurs français sont soumis à la concurrence étrangère, ils vont utiliser l’argent qu’on ne leur prend plus par l’impôt pour réduire leurs prix. La baisse des prix remplace l’inflation et les entreprises, redevenues compétitives, embauchent et investissent. L’activité économique re­démarre en France.

La fin du chômage est à portée de main. Mais il faut décider de diminuer les charges pesant sur les entreprises. Et les gouvernements français aiment bien imposer les entreprises. Ils croient qu’en imposant les entreprises, ils n’imposeront plus les consommateurs !

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Comments (9)

  • DESOYER Répondre

    Pour moi, le principal est de diminuer les dépenses publiques, d’une part celles liées à l’immigration massive, d’autres part à une redistribution effénée et enfin à l’inefficacité de l’Etat, mais aussi des collectivités locales.
    Après on pourra peut-être diminuer quelques impôts.

    6 décembre 2013 à 13 h 23 min
  • Marquais Répondre

    Il serait favorable à notre économie d’augmenter la tva sur les produits qui ne sont plus fabriqués en France et de la diminuer sur les travaux de l’artisanat, et sur les produits de notre industrie ( ou ce qu’il en reste)… probablement trop simple pour être appliqué !

    30 novembre 2013 à 8 h 53 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    T.V.A. ou pas, c’est AVANT TOUT les dépenses publiques et tout particulièrement le poste des dépenses sociales qui font exploser la dette …
    Remarquons aussi que dans les concertations que J.-.M Ayrault vient d’engager il a pris grand soin de commencer par la fin c’est à dire par les recettes sans se soucier des dépenses
    il en va tout autrement au R.U. en R.F.A. et même en …Italie

    surtout ne pas désespérer @ Jaurès !

    26 novembre 2013 à 17 h 35 min
  • godet Répondre

    20€ payé par l’acheteut en plus du prix HT.

    21 novembre 2013 à 8 h 56 min
  • MINUX75 Répondre

    Le chômage est lié à la fiscalité

    A chaque fois qu’on a augmenté la TVA, il s’en est suivi une augmentation du chômage dans les 24 heures. Cette augmentation n’est répercutée dans les indices qu’un mois plus tard. On est donc CERTAIN que le chômage va augmenter en 2014.

    Enfin, mis à part le japon, le taux de TVA est un bon indicateur de chômage, l’Espagne par exemple a un taux de TVA (IVA) plus élevé qu’en France et aussi un taux de chômage plus élevé, Singapour, la suisse ont un taux de TVA plus faible qu’en France et comme par hasard, le taux de chômage y est beaucoup plus faible. Donc pour la TVA, ce qui est vrai à très court terme est aussi valable pour le très long terme.

    Pour redresser la France, baisser la TVA est un excellent moyen mais ce qui marche pour l’emploi n’est jamais appliqué par nos élites qui sont hostiles à toute création l’emploi.

    20 novembre 2013 à 19 h 02 min
    • Jaures Répondre

      Ne soyez pas aussi mécaniste. Le Danemark avec une tva à 25% a un chômage inférieur à 7%.
      Et, franchement, pensez-vous que la différence de taux de chômage entre l’Allemagne et la France s’explique par une tva inférieure de 0,6% outre-Rhin ? En Allemagne, le taux de TVA est passé de 16 à 19% en 2007.Le chômage a régulièrement baissé depuis.
      Il faut se méfier en Economie d’affirmer que si l’on fait ceci on obtiendra cela. Trop de paramètres entrent en compte et il ne faut jamais être péremptoire.

      23 novembre 2013 à 15 h 52 min
      • HansImSchnoggeLoch Répondre

        La différence Jaures, c’est qu’en Allemagne et au Danmark des gens sensés sont à la barre et pas un captain de rétropédalo comme en France.

        25 novembre 2013 à 18 h 59 min
        • Jaures Répondre

          Donc vous êtes d’accord que chômage et tva n’ont rien à voir et que seule la pertinence globale de la politique économique est à considérer.

          26 novembre 2013 à 9 h 16 min
  • mariedefrance Répondre

    La fin du chômage est à portée de main.

    vous croyez ?
    j’ai dit ce que j’en pensais sur votre autre fil…..

    20 novembre 2013 à 15 h 44 min

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