Il faut des coupes dans les budgets publics

Il faut des coupes dans les budgets publics

François Fillon déclarait dimanche 30 mars sur TF1 qu’il n’y aurait ni plan de rigueur, ni « coupes sombres dans les budgets publics ».
Ces déclarations ont sans doute pour objectif de maintenir le peu de confiance résiduelle dans l’économie française. Mais elles risquent fort d’avoir l’effet exactement inverse : qui peut croire, en effet, que la bonne réaction à la crise soit de maintenir le haut niveau des dépenses publiques (de fonctionnement et non d’investissement, rappelons-le) ?

Le Premier ministre annonce une baisse des prévisions de croissance de 2,25 % (chiffre supposé pour la construction du budget 2008) à un chiffre compris entre 1,7 % et 2 %. Très logiquement, le déficit public devrait monter de 2,3 % à 2,5 % du PIB.

Le seul énoncé de ces chiffres devrait faire bondir : comment peut-on bâtir un budget avec une prévision de déficit aussi élevée ? Et, comment, face à une augmentation prévisible de ce déficit, rester sans bouger ?

L’une des logiques de communication du gouvernement français consiste à dire : Nous avons résisté plus longtemps et mieux que les autres aux conséquences de la crise internationale. À présent, nous sommes touchés à notre tour ; nous n’y sommes pas pour grand-chose, mais faisons le dos rond et tout va s’arranger…

Le problème, c’est qu’il y a bien un domaine où le gouvernement peut faire quelque chose, et c’est précisément celui des déficits publics. Rappelons que, dernièrement encore, Bruxelles relevait ses estimations de croissance pour l’ensemble de l’UE en 2007… sauf la France, dont les prévisions (pourtant déjà inférieures à la moyenne de l’UE) étaient au contraire baissées !

Bref, quand François Fillon nous annonce que nous n’avons plus de marge de manœuvre, mais que nous n’allons pas changer notre politique d’un iota, cela n’est guère rassurant.

Naturellement, nous ne réclamons pas un plan de rigueur, au sens socialiste du mot ; il ne s’agit pas d’augmenter les impôts pour remettre les comptes à l’équilibre, comme Juppé l’avait fait naguère.
En revanche, sans « coupes sombres » dans les budgets publics, non seulement la France suivra ses partenaires dans la crise économique, mais les effets en seront amplifiés.

Tout se passe comme si le gouvernement anticipait une crise grave et utilisait les fonds publics pour dorloter les Français. Il serait plus rationnel de moins nous soigner et de nous délier les mains pour que nous puissions enfin nous battre à armes égales avec nos concurrents…

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Comments (33)

  • vitruve Répondre

    ave
    J’oublie:
    François,
    vous avez eu envers Jaurès un langage de nervi, j’explique:
    Je me suis toujours demandé comment des gens civilisés comme les allemands ou les autrichiens , issus d’un bon peuple de philosophes, musiciens, mais aussi de petits paysans et d’ouvriers, bref, que ces petits gars du peuple pouvaient être amenés , dans le camp, à donner un coup de crosse à un miséreux qui veut ramasser une épluchure…
    Aujourd’hui, avec l’âge, je peux affirmer haut et fort que l’idéologie n’y est pour rien, c’est la méchanceté intrinsèque de l’individu qui fait le salaud génocidaire.
    Et bien François, sans vouloir vous offenser, je puis vous dire que vous feriez un bon Kapo…
    VALE

    29 avril 2008 à 19 h 25 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    pour mettre tout le monde d’accord:
    relisez les lettres des poilus de 1914 et vous verrez le niveau de maitrise admirable de notre langue chez les petites gens à l’époque…Résultat du travail des "hussards noirs" de la république et du respect du maitre d’école.
    Pardonnons les fautes d’orthographe, de grammaire, d’accords et de syntaxe des intervenants sur ce site, ils sont :
    *soit étrangers et manient notre langue écrite d’une façon plutôt pas mal, reconnaissons-le.
    *soit ils sont victimes du système que malheureusement les théoriciens de 68 ont contribué à mettre en place.
    Dans les deux cas, on ne peut leur en vouloir…
    Il faut marteler encore et toujours: lecture,dictée, analyse de texte et questions de grammaire, récitations, tables de multiplications, calcul mental et problèmes d’arithmétique, tous les jours jusqu’à la nausée et jusqu’à la fin du CM2 et à ce moment SEULEMENT, quand tous sauront évidemment lire, écrire et compter, on pourra passer aux autres disciplines …
    c’est pourtant pas difficile à mettre en place, même les vieux instits le clament haut et fort!

    Mais il y a d’autres objectifs et un besoin de formatage des individus indispensable pour la survie de cette engeance issue d’un certain marxisme cosmopolite qui a pris le pouvoir sur les chères têtes blondes depuis 40 ans (à peu près), il faut citer entre autres les pédo-psychiatres héritiers de Freud et des théoriciens de 1917 et tous ces gourous dérivés de la psychanalyse qui ne rêvent qu’à donner à chacun la même et utopique chance quitte à couper toutes les têtes qui dépassent… C’est ce qui a été appliqué et réussi, mais eux, dans leur communauté égoïste et étroite , continuent à enseigner le violon et le piano à leurs rejetons, pratiquent 2 à 3 langues à la maison, les inscrivent à Henri IV , tout en vendant de la littérature, des programmes télé et de la musique de m…. et des consoles Nintendo aux gosses des banlieues…
    et c’est à eux, encore et toujours qu’on va faire appel pour régler le problème…on parie?
    VALE
     

    25 avril 2008 à 17 h 47 min
  • Jaures Répondre

    Marc "Quand on LIS les courriers sur ce site…". Evidemment, si vous aidez vos enfants en grammaire, cela ne doit pas être brillant.

    16 avril 2008 à 16 h 33 min
  • Marc Répondre

    A  Jaurès: Restez sérieux,ma mère à 12 ans en 1919, avait passé son certificat d’études primaires !  Cherchez moi un seul môme de cet âge capable aujourd’hui de le passer ! Moi-même, à l’âge de 10 ans j’ai passé un CEP blanc,notre instituteur voulant voir quel était  le niveau de sa  classe,à la fin de l’année scolaire,résultat : 18 réussites sur 38 élèves ! Je dois dire,que je venais de réussir le concours d’entrée au collège,car à cette époque,on ne montait de classe,que si on en était  capable ! J’ai obtenu mon brevet à l’âge de 14 ans,combien d’élèves seraient capables de passer un brevet à cet âge aujourd’hui,surtout du niveau de l’époque ? Arrètez vos sottises,j’ai 3 petits enfants,alors je suis bien placé pour savoir quel est leur niveau ! Et bien c’est pitoyable ! 2 de mes petites filles ont leur bac,et bien je peux vous dire qu’à part quelques matières,que je n’ai jamais étudiées,je les aide encore dans leurs études! Quand au 3ème,qui passera son bac l’an prochain,c’est un véritable désastre! Non ce ne sont pas des élucubrations,c’est la réalité ! Ils ne  connaissent plus rien ! Ni la géographie,ni l’orthographe,ni l’histoire de France,encore moins les civilisations antiques,quand aux écrivains,c’est un désastre ! Pratiquement aucune culture générale ! Il suffit de regarder les jeux télévisés pour s’en rendre compte ! Des questions de patronage ! A cette époque,nos enseignants travaillaient ! 15 jours de congés à Noël,15 jours à Pâques,et c’était tout ! Aujourd’hui, c’est 15 jours de congés toutes les 5 semaines ! De plus,5 fautes d’orthographe,c’était un zéro pointé note éliminatoire à cette époque !  Quand on lis les courriers sur ce site et d’autres,il y a de quoi hurler ! Ca c’est le résultat de la fainéantise des enseignants d’aujourd’hui,que cela plaise ou pas ! Ayant une fille enseignante dans une université de Médecine aux Etats-Unis,je peux vous dire qu’elle est éffarée quand elle voit le niveau Français !

    8 avril 2008 à 19 h 26 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures a dit: <<Par exemple, cher Marc, si les universités françaises ne sont pas aussi performantes qu’elles le devraient, ne serait-ce pas dû au fait qu’elles sont, parmi les grandes nations européennes, les plus mal dotées. Les Grandes Ecoles, confisquées par les enfants des classes dirigeantes (8000 € par an pour HEC) ont d’excellents résultats à l’international.>>

    Les universités françaises n’ont que ce qu’elles méritent. Grâce à leurs progressistes syndicats de babord elles sont forcées de refuser d’être sponsorisées par des entreprises de peur d’être frelatées par le système capitaliste. Lutte de classe oblige! L’encre utilisée pour rapporter les derniers débats sur ce sujet est à peine sèche…

    Par simple hygiène mentale on ne devrait pas se lamenter par après que les universités françaises soient mal dotées. Les universités allemandes et US ont bien compris la donne et ne se privent pas de cette manne et leurs résultats sont conséquents.

    Oui, Mr.Jaures l’argent public ou le sale fric des capitalistes lessivé par l’état pour être plus clair, n’est pas la bonne à tout faire. L’éducation nationale de ce pays n’est pas là pour produire des fonctionnaires formattés mais des collaboratices et collaborateurs d’entreprises privées  qui produiront les richesses tant convoitées par tous les donneurs de leçon.

    8 avril 2008 à 12 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès " Mettons l’argent où il le faut et nous aurons les résultats escomptés."

    @ Jaurès (bis)

    Dans un ministère mammouth qui ne connaît pas ses propres effectifs, à quelques dizaines de milliers d’individus près, et où nichent plus de 30 000 "enseignants patentés" occupés, en bons technocrates à pondre des circulaires et des programmes dont l’efficacité est dorénavant bien connue, ça ne devrait poser aucun problème réel.

    Si le nombre des fonctionnaires de l’EN suffisait à garantir la qualité de l’enseignement, la France devrait occuper un autre rang que celui qui est le sien au palmarès international. Je plains bien sincèrement tous les enseignants de qualité et de bonne volonté -car il y en a- qui se trouvent éclaboussés par une telle honte.

    8 avril 2008 à 11 h 38 min
  • François Répondre

    Mettons plus d’argent dans les universités, les gosses de riches accaparent sans vergogne l’argent de l’enseignement supérieur, le niveau des élèves est aussi bon aujourd’hui qu’hier, embauchons des fonctionnaires nous n’en avons pas assez, etc, etc, etc…

    Jaures est un crétin socialiste de la pire espèce, mais heureusement les 4 vérités ça n’est pas libé qui coule, le monde qui prend l’eau ou le figaro qui moisit, les intervenants y sont bien plus lucides et courageux. Alors Jaures, retourne te tripoter dans les forums de la bonne conscience dégoulinante et laisse les adultes entre eux.

    Pas cordialement,

    8 avril 2008 à 10 h 15 min
  • Daniel Répondre

    Guillermo !!!   Relisez votre texte!

    "vous etes un collabo de la nomenklatura"  parceque Marc rappelle avec bon sens que le nombre de fonctionnaires est particulièrement élevé en France! 

    N’avez vous pas remarqué que le mot collabo est utilisé à propos de ceux qui collaborent à un crime organisé par un Etat, un Etat chargé d’empêcher les crimes , un Etat chargé de la justice ,   un Etat qui dispose de la force publique pour contraindre,

    Mais un Etat et ses élites qui ne peut organiser les crimes que si des collabos rateurs nombreux oublient leur conscience pour servir le système criminel contre rémunération ! Les collaboras teurs ne sont pas les décideurs!  n’est-il pas?  

    Si vous avez vous mêmes intégré la fonction publique et accepté de vendre votre conscience  pour servir les divers politicards de tous bords qui ont créé la dette publique ou qui créent des situations de pauvreté pour des millions de personnes mais pas pour eux,   ou de nombreux suicides,  vous devenez bien sûr un  collabo de ces crimes organisés: vous en êtes le bras armé.

    Nomenklatura,  dictionnaire: pas de problèmes, il s’agit bien des postes de  l’appareil d’Etat.  Votre réaction démontre à quel point vous "croyez" voir  chez d’autres ce que vous êtes de fait .  

    Votre réaction brutale est-elle due à votre jalousie?  par exemple: seriez vous jaloux de ceux qui préfèrent leur liberté à une  compromission à vie avec le plus fort ?

    Quant aux problèmes bien Français que vous posez  à juste titre,  ils ne sont que complémentaires et sont tous construits par les déficiences de l’Etat et de ses collabos rateurs, chargés précisément de faire en sorte que ce type de problèmes n’existe pas.

     

     

    7 avril 2008 à 21 h 56 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: vous ètes une victime du politiquement correct actuel qui affirme que les élèves d’avant étaient meilleurs que ceux d’aujourd’hui. C’est évidemment faux. Au certificat d’étude, l’équivalent du niveau 4ème d’aujourd’hui, on ne présentait que les bons élèves. Dans les campagnes, dès 11 ou 12 ans, les enfants allaient aider à la ferme quand le besoin s’en faisait sentir. Brighelli dans son livre "La fabrique des crétins" (dont il est l’un des plus représentatifs produits) affirme que "les bacheliers des années soixantes avaient le niveau des bac + 5 d’aujourd’hui.". C’est évidemment une sottise. Un bachelier de 1960 aurait-il pu être d’emblée  un ingénieur système, un expert comptable, un prof de math ou entrer en 6ème année de médecine ?
    Dès l’antiquité on trouve des discours semblables sur la baisse du niveau ou les "élèves qui ne respectent plus les maîtres " (St Augustin).
    Pendant ce temps on ne se pose pas les vrais problèmes. Par exemple, cher Marc, si les universités françaises ne sont pas aussi performantes qu’elles le devraient, ne serait-ce pas dû au fait qu’elles sont, parmi les grandes nations européennes, les plus mal dotées. Les Grandes Ecoles, confisquées par les enfants des classes dirigeantes (8000 € par an pour HEC) ont d’excellents résultats à l’international.
    Mettons l’argent où il le faut et nous aurons les résultats escomptés.

    7 avril 2008 à 21 h 19 min
  • Marc Répondre

    A  Guillermo . Mon pauvre vieux,il faudrait retourner à l’école ! Quand je parle des fonctionnaires, je vise tous les fonctionnaires,élus compris ! La France ,c’est 600 000 élus,plus que l’ Amérique,5 fois plus peuplée que la France ! Faisant partie de contribuables associés,je suis parfaitement au courant des chiffres . Non mon vieux,je n’appartient pas à la nomenklatura,je suis un retraité du BTP,un petit chef de chantiers,mais avant d’écrire des conneries,je me renseigne,en lisant de nombreuses revues. La France,c’est 2millions et demi de fonctionnaires de trop,que cela plaise ou non ! Quand aux Députés,Sénateurs,ce n’est qu’une goutte d’eau dans le déficit de la France ! Cela ne représente que quelques centaines d’individus! 3 petits exemples : Le chômage à baissé de moitié en quelques années,a t-on baissé pour autant le nombre de fonctionnaires de l’ANPE ? Bien au contraire,on en a augmenté le nombre ! Il y a 25 ans,il y avait 1 million 200 000 entreprises agricoles,et 23 000 fonctionnaires à l’agriculture, aujourd’hui,c’est moins de 400 000 entreprises agricoles,mais 36 000 fonctionnaires ! Le ministère des finances,c’est 200 000 fonctionnaires,le même nombre qu’aux ETATS-UNIS pays de trois cent millions d’habitants ! Cela ne vous dérange pas qu’un tapeur de ballon gagne mensuellement 30 à 40 fois le salaire du Président ? Probablement non,pour vous,c’est le Président qui est trop payé ! Vous ce n’est pas un chiffon rouge,que vous avez devant les yeux,mais un drap de lit pour 4 personnes !

    7 avril 2008 à 18 h 47 min
  • ozone Répondre

    Et puis Marc,réfléchissez un peu a ce lieu commun balancé a tout va "creation de richesse"

    6 avril 2008 à 20 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Guillermo a dit à propos de Marc:  [Ca fout la paix aux vrais coupables.  La jalousie et la rancoeur sont la base de votre motivation que vous n’avez même pas la pudeur de cacher. C’est la jalousie ou plus précisément <<l’envie>> comme disait Magaret Tatcher.  Ces sentiments là anihilent toute réflexion sérieuse. ]

    Je ne pense pas que la réaction de Marc sur le trop-plein de fonctionnaires ait été suscitée par une quelconque jalousie ou envie. Bien plutôt je pense qu’il doit être parmi les bons payeurs du système décrié.

    Je trouve incongru de citer Margaret Thatcher dans ce contexte. Elle qui a bien compris le problème et réduit drastiquement le nombre de fonctionnaires. Les finances publiques se sont ensuite rapidement rétablies et le Royaume Uni ne s’en porte pas plus mal. Il est même cité en exemple de ce qu’il faudrait faire.

    En ce qui concerne les avantages des sénateurs et députés je suis tout à fait d’accord que ce pays en a de trop au vu du nombre d’habitants. Que les apanages des hauts-fonctionnaires atteignent des sommets astromiques est inhérent au sytème français. Avec le système US pas mal de ces gens là seraient remplacés tous les 4 ans. Ici ils perdurent…, des chevaux de retour pour ainst dire!

    6 avril 2008 à 19 h 21 min
  • Guillermo Répondre

    @Marc

    VOUS ETES UN COLLABO DE LA NOMENKLATURA.

    Vous faites partie de ceux qui n’ont strictement rien compris !   Vous parlez de virer des fonctionnaires (sur l’ensemble il y en a sans doute trop)  et surtout pas de foutre en l’air les sénateurs qui coutent bien plus cher que les fonctionnaires, et sont payés même après leur mandat.  Vous ne parlez pas de Sarko qui a augmenté grassement le traitement de beaucoup de hauts fonctionnaires.   Surtout vous oubliez l’hémorragie de l’immigration et surtout des associations maffieuses de bienfaisances ou des "droits de l’homme". Vous vous gardez bien de parler des subventions gigantesque à  l’Outre-mer. Vous ne parlez pas de tous les étrangers sans papiers soignés à l’oeil dans nos hopitaux pour des soins refusés aux autochtones parce que trop chers.

    Vraiment avec des mecs comme vous, la Nomenklatura (les Attali, les Ségo, les Tobira, les Giscard et autres)   qui vit à nos crochets doit se marrer de votre connerie et se dire qu’elle a encore de beaux jours devant elle.

    Je suis éberlué par le mécanisme des types comme vous qui foncent sans réfléchir dès qu’on agite un chiffon rouge devant leurs yeux., et qui voient la puce avant l’éléphant.    C’est à la mode de crier sur les fonctionnaires alors vous vous mélez a la foule de ceux qui crient le plus fort.  

    Ca fout la paix aux vrais coupables.  La jalousie et la rancoeur sont la base de votre motivation que vous n’avez même pas la pudeur de cacher. C’est la jalousie ou plus précisément <<l’envie>> comme disait Magaret Tatcher.  Ces sentiments là anihilent toute réflexion sérieuse. 

     

    6 avril 2008 à 9 h 06 min
  • Olivier Répondre

    La vérité est que Sarkozy est fermement décidé à ne rien faire. Réduire les dépenses publiques de 7 milliards jusqu’en 2011 est à mourir de rire, quand on pense que la dette réelle de l’état (retraite des fonctionnaires comprise) doit être de l’ordre de… 2000 milliards !
    Mais même cet objectif ne sera pas tenu, l’expérience montre que les plans d’économie et de réduction d’effectifs de fonctionnaires annonces à grand renfort de publicité se traduisent toujours par plus de dépenses et plus de fonctionnaires (ne serait-ce que les fonctionnaires régionaux dont le nombre s’accroit très vite).
    Il ne s’est pas passé un an depuis l’élection de Sarkozy, il est donc trop tôt pour tirer un bilan quelconque; ce qui est par contre clair c’est qu’il a laisse passé la période "d’état de grâce" pendant laquelle un nouveau président peu mettre en place des grands principes de réforme -Sarkozy a gaspillé cette période en faisant une ouverture (à gauche exclusivement, vous le remarquerez) dont il n’avait nul besoin politiquement, en faisant entrant au gouvernement des personnalités sans crédibilité (style Kouchner) ou des caractérielles (style Rachida Dati, qui a déjà viré de son cabinet une dizaine de collaborateurs)
    Tout cela ne fait pas trés sérieux, et montre l’absence chez lui d’une vision claire de ce qu’il faut faire. Nous sommes à des années lumières de la rénovation que sut apporter en son temps Tatcher à son pays. Sarkozy va à mon avis se chiraquiser : jouer le médiatique, l’effet d’annonce, les grandes déclarations jamais suivies d’effet, ou de mesurettes sans influence réelle sur les évènements.

    5 avril 2008 à 19 h 31 min
  • Marc Répondre

    LA FRANCE C’EST 11 FONCTIONNAIRES POUR 100 HAB ITANTS , LES ETATS UNIS C’EST 8 FONCTIONNAIRES POUR 100 HABITANTS ! L’ALLEMAGNE C’EST 6 FONCTIONNAIRES POUR 100 HABITANTS ! L’ITALIE ET L’ESPAGNE C’EST 4 FONCTIONNAIRES POUR 100 HABITANTS ! FONT-ILS PLUS MAL QUE LES NOTRES ? NON ! VOILA LA GANGRENE QUI RONGE NOTRE PAYS, ET QUI NOUS FAIT CREVER A PETIT FEU ! LA FRANCE, C’EST SIX MILLIONS ET DEMI DE PERSONNES QUI VIVENT AUX CROCHETS DE  CEUX QUI TRAVAILLENT A PRODUIRE LES RICHESSES ! TOUT LE RESTE N’EST QUE FOUTAISES ! Des classes de 40 élèves, c’est trop? Alors que l’on me dise comment faisaient nos instituteurs il y a 60 ans ? Mais eux faisaient des élèves des citoyens, instruits, il n’y avait certes pas 80% de bacheliers, dont le niveau moyen dépasse à peine le niveau du certificat d’études primaires de cette époque ! Nuls en géogaphie, nuls en histoire,nuls en calcul mental,à peine s’ils connaissent nos grands écrivains,incapables de réciter la moindre fable de Jean de la Fontaine,ni même un poème d’un François Villon,ou de Du Bellay,ni même de José Maria De Hérédia ! Voila le résultat de 30 années d’incurie de l’éducation dite nationale ! Comment s’étonner dès lors,que plus de 60 % des étudiants échouent la premùière année de fac,ils n’ont pas le niveau pour suivre ! Quelle belle réussite,n’est pas Jaurès ? Notre première université étant classée à plus de la 50 ème place,cela montre le niveau de notre enseignement !

    5 avril 2008 à 18 h 56 min
  • sas Répondre

    AFFAIRE ARCHE DE ZOE…….

    Publication sur internet d un courrier du ministere de la justice tchadien au ministere de rachida dati……qui dit clairement qu’au nom d’un traité de cooperation signé entre les etats dans les années 1970……dès lors qu’un engagement de réalisation de peine de prison est faitdans le pays d origine des criminel…..l’etat récipiendaire des condamné est responsable du paiement egalement des indemnité civil et dômmages…….

    ……en d’autres termes , contrairement aux dénégations de nos bateleurs professionnels….si les enclumes de l’arche ne payent pas…..ce sera a l etat français de le faire…

    sas qui se marre…

    5 avril 2008 à 13 h 13 min
  • ozone Répondre

    RICHARD,je me contente de recevoir pour mon travail la méme proportion (capital-travail) qu’il y a vingt ans ce qui fera moins de déttes pour moi et la Nation,ce que vous perdez a la bourse,bein…c’est les risques,c’est pas nouveau,mais il faut arreter de les faire payer par ce qui n’ont rien demandé.

    Le credo du capitalisme liberal est bien "Le profit MAXIMUM",non?..Sur le chantier de démolition d’Alang ils ont "liberé les energies",le paradis du capitalisme en somme,l’état ne s’en méle pas,donc,les ouvriers (citoyens) sont heureux,ils ont du travail (en général l’esclave n’en a jamais manqué) .

    Il faudra un jour que les gens comprénnent que le mouvement commencé il y a trente ans n’a pas de limites,c’est l’acceptation par les individus de se charger d’un endéttement chaque fois plus lourd qui lui permet d’avancer sans que les conséquences prévisibles obligent les états a intervenir massivement pour eviter l’implosion sociale.

    4 avril 2008 à 21 h 51 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    David a dit: <<arreter de croire les médias aligner, presser et télé, il ne raconte que mensonge et nous tourne les yeux des vrai problème.>>

    Je pense que David n’habite pas sur la même planète. Avec des medias qui ne nous débitent que des anneries socialistes 7j/7j et 24h/24h, voilà que lui estime que c’est l’inverse.

    C’est vraiment pitoyable, le niveau est bas!

    4 avril 2008 à 18 h 49 min
  • Anonyme Répondre

    Pauvre David. Encore un qui est allé à l’école de notre Jaurès, à en juger non seulement par son ortogafe mais par ses idées progressistes ; ça sent sa gauche hyper-super intello, quoi !
    A moins que ce soit pour amuser la galerie.
    "qui prennent la population pour des moutons stupide" : Les deux à la fois c’est certain !

    4 avril 2008 à 16 h 02 min
  • Guillermo Répondre

    <Il faut une politique de rigueur et elle passe par des coupes sombres (ou claires) dans les dépenses publiques>. Il n’y rien de moins équivoque que ce genre d’argument ! Ce qui est le plus équivoque en fait c’est le mot "dépenses publiques".  

    Je ne suis pas pour moins de postiers,  moins de militaires, moins d’infirmières. Par contre, le Sénat doit dégager d’autant plus vite que les avantages des sénateurs sont absolument hors normes, que l’on pond dix fois trop de lois inappliquées et que nos parlementaires font assez souvent double emploi avec ceux du parlement européen. 

    Pour répondre à la bêtise jaurassienne, je dirais que OUI je souhaite que l’on vire des juges qui ont trop de moyens.  Le tribunal de Dijon perd son temps à chercher qui a procuré du gardénal à Chantal Sebire. Dans la reconstitution de la veuve Weber, le juge d’instruction a demandé une quantité effarantes de reconstitution au seul motif que l’accusée racontait fable sur fable et que donc "il fallait vérifier ses dires".  Manifestement les juges ont beaucoup trop de moyens.  Que l’on pense encore à l’argent jeté par les fenêtres dans l’affaire Outreau (sans compter les drames humains) ou dans l’affaire Gregory et tant d’autres encore.  

    OUI il n’y a pas à tenir compte des pleurniches de beaucoup d’enseignants.   Quand j’étais en classe primaire les instituteurs tenaient sans problème des classes de 30 élèves : à part l’enseignant on entendait les mouches voler.  A les en croire, maintenant il faudrait presque un pion derrière chaque élève.

    Quand aux policiers ni plus ni moins, on demande qu’ils soient simplement mieux utilisés; par pour servir de pot de fleur dans des tas de cérémonies ou devant des tas de batiments, ni pour amener la femme de M. Le Préfet chez le coiffeur ou ses momes à l’école comme dans certaines préfectures. Au passage ça me rappelle la phrase débile de la Bécasse du Poitou qui voulait que les fliquettes soient ramenées chez elles après le boulot.  Bonjour la rentabilité de la Police !

    Si Jaurès manque à ce point d’imagination, je suis lui signale encore qu’il devrait lire le commentaire de Jean Riz ci-dessus qui évoque très justement un point absolument capital : les mafias associatives qui vivent grassement sur nos impôts et dont beaucoup ne servent qu’à finir la curée sur le pays.

    Bref il faut cibler.  Il y a un fric fou qui est dépensé scandaleusement au bénéfice de parasites de tous poils et sur lesquels il est urgentissime de fermer des robinets, avant de faire des comptes d’apothicaires pour savoir s’il faut 2,3 ou 2,4 lits dans les chambres d’hôpitaux.

    Bref il faut des coupes absolues dans certains domaines. Le tout est de savoir quels sont ces domaines.  Que l’on n’aille pas faire du facteur ou de l’infirmière les boucs émissaires de la ruine du pays. 

    Je n’ai aucune confiance en Sarkozy -quelles que soient les paroles prononcées, rigueur ou pas rigueur-  pour s’attaquer aux vraies sources du mal qui sont pourtant évidentes. 

     

    4 avril 2008 à 14 h 47 min
  • Anonyme Répondre

    Dacid écrit:
    """""il faut re-nationaliser les entreprises et arrêter le massacre, ce systeme ne sert juste qu’a favoriser une minorité de nantie, des gens méprisables qui prennent la population pour des moutons stupide.
    les coupables sont les gens qui détiennent l’argent, complètement corronput."""

    Parce que dans les sphères du pouvoir il’ n’ y a que de blanches colombes?? jamais aucun détournement ou prise d’interet dans les ministères/conseil régionaux etc..etc..??????

    Faut arrêter de croire que l’état est composé de gens qui ne pense qu’à notre bien et pas au leur
    Faut redescendre sur terre!!

    4 avril 2008 à 11 h 41 min
  • David Répondre

    Certain son complètement à coté de la plaque, si ça va mal c’est justement a cause du capitalisme financier, il faut re-nationaliser les entreprises et arrêter le massacre, ce systeme ne sert juste qu’a favoriser une minorité de nantie, des gens méprisables qui prennent la population pour des moutons stupide.

    les coupables sont les gens qui détiennent l’argent, complètement corronput.

    De tout façon c’est gens diront toujours qu’il non pas assez réformez, c’est pour ça que l’économie va mal, alors quand faite le coupable c’est le capitalisme et les valeurs de l’argent qu’il véhicule.

    C’est tout simplement une dictature financière, il faut ouvrir les yeux et vite avant qu’il ne soit trop tard.

    un site qui peux ouvrir les yeux de pas mal de monde:

    http://www.solidariteetprogres.org/sp_accueil.php3
    aller voir lyndon larouche

    ps: arreter de croire les médias aligner, presser et télé, il ne raconte que mensonge et nous tourne les yeux des vrai problème.

    3 avril 2008 à 23 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès
    Dans un ministère mammouth qui ne connaît pas ses propres effectifs, à quelques dizaines de milliers d’individus près, et où nichent plus de 30 000 "enseignants patentés" occupés, en bons technocrates à pondre des circulaires et des programmes dont l’efficacité est dorénavant bien connue, ça ne devrait poser aucun problème réel.
    Si le nombre des fonctionnaires de l’EN suffisait à garantir la qualité de l’enseignement, la France devrait occuper un autre rang que celui qui est le sien au palmarès international. Je plains bien sincèrement tous les enseignants de qualité et de bonne volonté -car il y en a- qui se trouvent éclaboussés par une telle honte.

    3 avril 2008 à 22 h 59 min
  • Richard Répondre

    OZONE, vous voulez bien participer et me donner un peu de fric histoire de compenser ce que j’ai perdu en bourse..en échange je vous donnerai un peu de mes bénef, mais alors attention, il y aura prélèvement sociaux et impots sur vos bénefs..
    vous êtes d’accord??

    3 avril 2008 à 19 h 41 min
  • sas Répondre

    Et vive le……yaka…..foKon……."il n’y a qu’à ou il faut qu’on"….

    YAKA   FOKON…..

    nouvelle secte…???

    sas

    3 avril 2008 à 16 h 16 min
  • Jaures Répondre

    Ca c’est une idée ! Remplacer les juges par des ordinateurs. Génial !

    Mais pourquoi s’en tenir aux juges ?

    Les enseignants, les policiers, les postiers,les cheminots,….Tous numérisés !

    Surtout les enseignants comme celle que connait si bien Jean Riz et qui n’accepte d’enseigner qu’aux bons élèves. Un ordinateur fera l’affaire.

    Et puis pourquoi s’en tenir au public ? Les grands patrons si prompts à mettre l’argent à l’abris, entre caisses noires et délits d’initiés, gagneraient à être remplacés par des ordinateurs. Est-ce si difficile de licencier, de restructurer et de délocaliser ? On entre un programme et hop ! la liste des collaborateurs en sureffectifs sort en quadrichromie.

    Place au progrès ! Halte à l’archaïsme ! 

    3 avril 2008 à 15 h 54 min
  • Gérard Pierre Répondre
       L’article de monsieur Jean Rouxel a, de mon modeste point de vue d’ancien et humble acteur de la micro économie, le mérite de bien exposer le problème en posant trois questions fondamentales. Il a de surcroît pour lui une conclusion qui nécessiterait un développement pour gagner en clarté. Son seul point faible est de laisser suggérer que la solution pourrait venir d’un « responsable politique » (1) . En effet, si un homme politique de notre raie publique détenait la possibilité de mettre en œuvre LA solution, depuis le temps, cela se saurait.
     
       Les trois bonnes questions sont :
     
    1)      qui peut croire // que la bonne réaction à la crise soit de maintenir le haut niveau des dépenses publiques de fonctionnement ?
    2)    comment peut-on bâtir un budget avec une prévision de déficit aussi élevée ?
    3)    comment, face à une augmentation prévisible de ce déficit, rester sans bouger ?
     
       Les « explications » du premier ministre attestent à l’évidence que s’il est capable de prédire les conséquences, il n’envisage pas pour autant sérieusement les remèdes qui seraient en capacité d’endiguer peu ou prou ces conséquences néfastes. Pourquoi ?…………… Est-il stupide ?… NON ! … En a-t-il les moyens ? …… NON ! …… et la cause tient au système raie publicain lui-même.
     
       Que recherche tout homme politique ?…… sinon de marquer de son empreinte « historique » un éphémère passage aux affaires ?…… Et de ce point de vue monsieur Fillon entretient assurément le même rêve que la plupart de ses prédécesseurs. Or cette empreinte historique nécessite de la durée, ce que le système raie publicain basé sur la versatilité des opinions, des sondages censés en attester et de l’alternance considérée de part et d’autre comme un dû, ne lui octroient pas ! Combien de temps des Richelieu, des Mazarin, des Colbert, sont-ils restés aux affaires ?…… seraient-ils connus aujourd’hui pour leurs réalisations, parfois discutables, s’ils n’avaient pas disposé de la durée qui, SEULE, a permis qu’ils y attachent leurs noms ?
     
       Tout le monde sait parfaitement qu’une coupe sombre dans un budget est comparable à un coup de bêche dans l’eau. Seuls les socialistes français, si culturellement attardés en matière économique, se battent sur …… l’absence d’effet d’annonce d’un plan de rigueur ! …… Le gouvernement annonce à l’instant un plan en une centaine de points portant sur une « économie » …… non rigoureuse bien sûr, …… de plusieurs milliards d’euros. Les gens qui vivent les réalités du monde de l’entreprise savent ce qu’il convient de penser de ces « victoires rapides » rarement pérennes. 
     
       Au risque de me répéter d’un post à l’autre, je persiste et signe en clamant que des solutions existent. Le redressement de la sidérurgie française entre 1984 et 2000 attestent de l’excellence de la méthode utilisée pour ce faire et de la nécessité de la durée.
     
       L’association française de la qualité, organisme malheureusement trop peu consulté (2), a démontré (3) deux choses :
     
    a)     dans le domaine de l’économie concurrentielle, la NON QUALITE peut parfois être comprise entre 15% et 20% du chiffre d’affaire si l’entreprise n’y prend garde.
     
    b)    Dans le domaine non concurrentiel, à savoir par définition les administrations, la NON QUALITE se situe aux alentours de 40% , voire plus (4), du BUDGET TOTAL ( fonctionnement + investissements)
     
       Qu’est-ce que la non qualité ?…… bonne question, …… n’est-il pas (5) ?
     
       La non qualité ce sont tous ces contrôles successifs qui, à force de s’empiler génèrent un relâchement de la vigilance et permettent les « anomalies » dont la partie émergée ressort parfois dans la presse (« x » millions d’euros détournés ici, un trou de « x+n » millions d’euros découvert là, un dépassement de budget de plusieurs centaines de milliers d’euros, … ailleurs, … suivez mon regard). La non qualité c’est aussi la conséquence d’initiatives coûteuses et sans lendemain. Combien a coûté par exemple le livret de santé dont certains parmi nous ont peut-être déjà oublié jusqu’à l’existence ?… La non qualité c’est aussi l’absentéisme, les grèves à répétition, sur les causes desquels il conviendrait de se pencher une bonne fois pour toutes sans préjugés doctrinaux. La non qualité, c’est aussi les délais de paiement scandaleusement longs de l’état. Un commercial du secteur de l’électronique me confia un jour : « lorsque je fais une offre à un organisme public, je double mon prix. ». Lui en demandant la raison il m’expliqua qu’il n’était pas sûr à 100% d’être payé et que, si comme il l’espérait tout de même il l’était ce ne serait qu’au terme d’un long délai durant lequel son entreprise jouerait le rôle de banquier de l’état, rôle qui n’est jamais gratuit. La non qualité ce sont toutes les réunions dont l’utilité est discutable, tous les déplacements qui pourraient être évités, tous les frais de bouche somptueusement inutiles, tous les rapports classés sans être lus, les e-mails sans intérêt, les circulaires de rappel qui n’ont d’autre but que la « protection » de celui qui les rédige, ……… et j’en passe ! …… forcément !
     
       Qui est en capacité d’appréhender l’immensité de la non qualité d’une administration sinon celles et ceux qui en vivent au quotidien les excès sur lesquels on leur refuse toute prise ?…… c’est donc en rendant aux acteurs les plus humbles de ces administrations un pouvoir de remède dont ils sont totalement privés, qu’avec le temps, LA SOLUTION émergera de la conjugaison d’une multitude de solutions.
     
       Cela ne se s’accomplira pas sans une campagne de communication interne dans nos administrations et la mise en place d’une organisation (6) destinée à garantir à tous les acteurs de la recherche de gisements de progrès que leurs recommandations seront prises en compte et évaluées à leur juste impact.
     
       Francis Mer et Edmond Pachura ont permis que les sidérurgistes français réussissent, par cette méthode et cette organisation, le redressement d’une industrie sur laquelle aucun organisme financier n’aurait à l’époque parié le moindre Kopeck. Aujourd’hui, les sidérurgistes sont fiers de l’œuvre qu’ils ont accomplie. Les fonctionnaires français n’ont pas été taillés dans un bois différent de celui de nos sidérurgistes. Ils sont tout aussi capables de se passionner pour une telle entreprise de redressement et de ressentir un jour une certaine fierté en regardant un contribuable dans les yeux.
     
       Quel homme politique, assuré de n’avoir pas pour lui la durée dont bénéficièrent Francis Mer et Edmond Pachura, acceptera d’être à l’initiative d’une telle démarche en faisant le sacrifice suprême de savoir que son nom ne sera jamais associé au succès final ?…… Pire ! …….. un concurrent ou un adversaire risque d’en retirer toute la gloire ! ……… idée insupportable ! ……. à moins d’avoir la générosité d’un Robert Schuman alliée à l’humilité d’un Edmond Michelet, et cela, …… à l’ère du « paraître à défaut d’être », …… ce n’est pas très tendance de nos jours !
     
    ***********************
     
    (1) « responsable politique » …… ne serait-ce pas là ce que la pratique constatée sur une longue période raie publicaine a fini par nous faire considérer comme un oxymore ?
    (2)euphémisme pour dire qu’en réalité cet organisme n’est surtout jamais consulté : il a sans doute des vérités à dire qui fâcheraient trop !
    (3)ce qui est précisément gênant, c’est que c’est très largement démontré.
    (4)Cela signifie par exemple que la non qualité au sein d’un organisme comme la sécurité sociale représente plus de dix fois le fameux « trou » dont on ne cesse de nous rebattre les oreilles, en culpabilisant les malades qui n’en peuvent mais, pour faire avaler aux cotisants les pires inepties Douste Blaziennes.
    (5)Isn’it ?…… dirait madame Lagarde qui nous déçoit beaucoup pour une observatrice attentive des pratiques vertueuses de l’économie d’outre Atlantique.
    (6) Il va sans dire que les syndicalistes s’opposeront farouchement à cela ! …… la soupe est si bonne mon général ! …… que personne n’y touche ! …… nous seuls nous réservons le droit de cracher dedans au moment voulu et dans la marmite choisie.
    3 avril 2008 à 14 h 13 min
  • sas Répondre

    Et blablablabla…..blabla……pendant ce temps paul de naguy bocsa a donner l’assurance au TCHAD….que les 6,3 MILLIONS D EUROS seront payé par les impôts français….

    ……quel con peut encore croire en la parole publique en france ???? ces politiciens sont tous des merdes sans exception……dangereux pour na nation car initiés…dangereux pour l economie…..dangereux pour eux m^mes et pour les autres……et va en guerre

    de véritables illuminés…..

    sas

    3 avril 2008 à 12 h 54 min
  • Jean Riz Répondre

    Toujours le même discours toujours, banal et éculé, ressassé jusqu’à la nausée :
    On supprime : les enseignants, les policiers, les juges ?…
    Et encore là, on a eu de la chance, les "infirmières" ont été largement oubliées… Quelle honte pour cette noble profession ! Si utiles… Eh oui, il y a tellement de malades, maintenant ! Ben oui, avec le stress, la "pression", le réchauffement climatique, tout ça, ça rend les gens malades, forcément !
    Bien entendu qu’il faut supprimer des juges ! Ils ne jugent pas, ils appliquent des lois, la plupart du temps, bêtes et méchantes ! Dans 90 % des cas, un ordinateur ferait l’affaire et coûterant bien moins cher…
    Les enseignants ? La plupart des gogos s’imaginent que la qualité des résultats scolaires est directement proportionnelle au nombre et à la paye des enseignants ! Quelle idiotie ! Comme disait mon épouse : "J’aime mieux avoir 30 enfants qui s’accrochent et qui veulent apprendre, que 10 navets qui ne comprennent rien, qui ne pensent qu’à mettre la pagaille et à emmerder les autres ! J’ai moins de mal"…
    Naturellement, vous allez me demander : "On en fait quoi de ceux qui ont des difficultés " ?
    Mais on en fait ce qu’on en fait depuis longtemps : des chômeurs assistés qui n’ont aucune envie de travailler, qui vont manger aux restaurants du coeur, qui vont chercher des vêtement à la bourse adéquate, et qu’ils mettent à la poubelles quand ils sont trop sales car ils sont trop fainéants pour les laver ! Que les enseignants soient de qualité ou consciencieux, personne n’en doute. Mais comment voulez-vous qu’ils "récupèrent" un gamin qui n’a JAMAIS vu ses parents travailler ?…
    Je viens de lire que la France versait 300 millions de $ par an à … la Chine (pour aider son développement) : voilà des économies à faire !
    On nous dit que 80 % des décisions concernant la France sont prises à Bruxelles, dans ce cas, pourquoi on garde 576 pékins à la chambre, et à peu près autant au Sénat ? En divisant leur nombre par 5, en voilà des économies ! D’autant qu’ils ne servent à rien, on l’a vu récemment avec l’annulation pure et simple du référendum !
    Allez, encore une piste ? Regardez du côté de toutes ces associations (souvent bidon), et qui sont largement indemnisées, pour le bien de quelques dirigeants : encore des économies en puissance… Regardez tous ceux qui pillent la sécu et les assedic : plein de pognon à récupérer ! Regardez toutes les conneries qu’on achète à prix d’or : betancourt, zoé, infirmières bulgares, etc, voilà encore de l’argent à récupérer ! Sans oublier au passage l’aide généreuse aux palestiniens, ce qui permet à quelques-uns de bien vivre, tout en laissant le peuple dans sa misère (relative bien sûr)… Et regardez aussi le coût de l’immigration : effarant…. (allez, une piste, pour vous faire une idée) :
    http://www.contribuables.org/publications/les-monographies/le-cout-reel-de-l-immigration-en-france/
    Non décidément, c’est toujours le même baratin, stupide et limité.
    Et si, au lieu de toujours parler des richesses honteuses, si on faisait en sorte de se mettre nous aussi à constituer notre proper richesse ?
    Seulement voilà, pour ça, il faut arrêter d’envier le voisin, arrêter de se surestimer, de se prendre pour une élite, et … de se mettre à travailler…

    2 avril 2008 à 23 h 54 min
  • Daniel Répondre

    Quand les mots "plan de rigueur" sont agités par F. Hollande comme un épouvantail afin de faire peur au pauvre peuple, la fausse droite dément mollement.   Reconnaissant du coup à ces mots le sens pervers de l’irresponsable qui s’en sert pour faire peur aux Français. Plan de rigueur , pour des adultes, veut dire en clair: affronter la réalité telle qu’elle est pour définir avec rigueur la meilleure  manière de résoudre un problème pour ne plus le subir.  La rigueur se doit d’être logique, donc juste  et ce réalisme conduit directement à plus de liberté pour tous…  Quand un Français assisté par des privilèges comprend  l’inverse!.

    Ne pas établir de plan de rigeur dans une situation comme la nôtre relève de l’immaturité, de l’immoralité et des croyances qui se sont développées sur l’irresponsabilité des élus chargés précisément de diriger et prévoir. Et non de se servir dans la caisse en espérant que ça dure le plus longtemps possible, noyés dans la masse des profiteurs.

    Affirmer haut et clair que nous devons faire des coupes , oui, claires, que nous devons sortir de l’hypnose, nous réveiller et affronter  les problèmes de façon pragmatique ne peut être choquant que pour ceux  qui rêvent!  qui rêvent qu’ils vivent!.

    Mais voilà:   un plan de rigeur va fatalement s’intérresser aux causes du déficit public qui ne peut naitre,  se développer et prospérer que dans le "service" public. Le déficit  public se développe précisément quand le service des administrations et institutions n’est plus destiné au  public mais en priorité aux privés qui le composent….  et qui forment un autre système capitaliste étanche, puisque sectaire, imposant ses régles par la force et autrement plus violent que le capitalisme privé où pourtant il n’y a pas que des enfants de coeur.

     

    2 avril 2008 à 21 h 45 min
  • Jaures Répondre

    O.K ! Mais soyons clairs! Voulons-nous moins de militaires, moins de policiers, moins de juges  ?

    Evidemment, tout le monde dira: non. Sur ce site, on se tournera alors vers l’ennemi: l’enseignant. Supprimons des postes ! Déjà, avec 11 000 enseignants en moins la colère gronde dans les lycées: car qui en pâtit en première ligne ? Les lycées et collèges des banlieues modestes: les options disparaissent, les classes iront probablement jusqu’à 40-45 élèves, plus de dédoublement en langue vivante. Certains lycées n’auront plus de filière générale. Pour les meilleurs ou les moins démunis pas de problème: le privé les accueillera. Mais les autres ? Sacrifiés sur l’autel du paquet fiscal ! Oubliés pour permettre aux riches héritiers de garder le patrimoine entre bonnes mains !

    En 1997, L.Jospin avait effectué un prélèvement exceptionnel sur les profits des grandes compagnies pétrolières soulevant la révolte des libéraux. Elles s’en sont fort facilement remises. Peu de leurs actionnaires ont sombré dans l’indigence.

    C’est peut-être de ce côté que les ressources nécessaires à la relance par l’éducation, la recherche et la formation sont à trouver.

    2 avril 2008 à 16 h 37 min
  • ozone Répondre

    Et mettre du pognon pour la bourse pour que la speculation puisse continuer de plus belle?

    180 milliards par an est le chiffre estimé du transfert de la richésse produite depuis 20 ans entre le travail et le capital

    2 avril 2008 à 13 h 24 min
  • Jean Riz Répondre

    Désolé, ce ne sont pas des coupes sombres qu’il faut faire dans le budget de l’état, mais assurément des coupes claires !…

    Oui, et de nombreuses coupes claires…. Très très claires…..

    2 avril 2008 à 11 h 47 min

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