Il faut sortir d’urgence de l’euro !

Il faut sortir d’urgence de l’euro !

Le ministre du Budget n’est pas à la fête. Mais on peut s’étonner des commentaires de la presse, celle de droite incluse.

Le corps du délit est l’incapacité de l’équipe « Normale » de présenter un budget avec un déficit de 3 % du PIB, limite du traité de Maastricht. Pour 2014, on prévoit un déficit de 4,4 % du PIB, soit environ 94 milliards. En 2015, il devrait être de 4,3 %. Cet objectif est mis en doute, d’autant qu’il intègre une prévision de croissance de 1 %, tout à fait hypothétique.

Imaginons un instant que le génie de M. Macron permette d’atteindre ces mythiques 3 %, ramenant le déficit à 64 mil­liards. Tout le monde d’ovationner le champion : nos ennuis terminés avec Bruxelles, et le re­dressement enfin au coin de la rue, puisque le respect de Ma­astricht garantit le succès.

Mais qui peut expliquer comment on réduit l’endettement en perdant 64 milliards chaque année ?

La vérité est que notre problème n’est pas le déficit, c’est le budget, comme le rappelait, il y a environ 15 ans, le prix Nobel américain Milton Friedman.

L’ensemble des budgets publics, inclus les budgets sociaux, représente chez nous environ 57 % du PIB, soit environ 1 200 milliards, alors qu’ils devraient rester autour de 45 %, comme c’est le cas dans les pays bien gérés. Pour rétablir notre compétitivité nationale, c’est de plus de 200 milliards que les dépenses publiques devraient être réduites, non des 30 qui feraient pavoiser Bercy.

Mais, grand Dieu, où prendre une telle somme ?

Évidemment pas dans les économies attendues des réformes de l’État, à supposer qu’on les mette en œuvre. D’abord, parce qu’on ne peut en attendre qu’à peine la moitié et, surtout, parce que de telles réformes, nécessaires, ne porteront leurs fruits que dans 10 ou 15 ans.

Raison de plus, certes, pour les entreprendre sans délai, mais comme elles consistent essentiellement en économies de personnel, elles ne seront pas possibles sans recréer des emplois, donc redresser l’activité économique. Il faut donc commencer par là.

Or, nous avons environ 7,5 mil­lions de personnes inactives et en âge de travailler. L’État subvient à leur survie pour environ 130 milliards d’indemnités et couverture sociale, à quoi s’ajoute la production non assurée, dont 30 milliards doivent être importés. On arrive donc très probablement autour de 200 milliards.

Mais où est alors la sortie du tunnel du chômage ?

La sortie du tunnel du chômage est, comme aurait dit Monsieur de La Palisse, dans la remise au travail des 7,5 millions de personnes lâchées par les délocalisations.

Mais cette « relocalisation » des industries n’est viable que si les coûts français sont compétitifs sur les marchés extérieurs. Ils l’étaient il y a encore 15 ans. Il n’y a donc pas de raison qu’ils ne le redeviennent pas.

Ils sont aujourd’hui trop élevés d’environ 20 %, non par perte de productivité, mais par la surévaluation de notre monnaie nationale depuis le blocage dans l’euro. On n’y échappera pas : c’est la sortie.

Pas étonnant qu’on recense maintenant dans le monde plus de 100 économistes (dont 4 prix Nobel), professeurs d’université, banquiers, industriels de tous pays, inclus l’ancien président du patronat allemand, qui envisagent une dissolution de l’euro.

La sortie de la crise, c’est donc la sortie de l’euro et elle est bien plus simple, plus rapide et moins douloureuse qu’on veut nous le faire croire. M. Allais disait d’ailleurs qu’il était bien plus compliqué d’entrer dans une monnaie unique que d’en sortir. Des exemples récents (la République tchèque et la Slo­vaquie) l’ont montré. Un ancien analyste de la BCE, qui en a récemment démissionné, le confirme.

La quasi majorité des Allemands commence à être favorable à un retour au mark.

Dans un naufrage, ce sont les premiers dans les chaloupes qui ont le plus de chances de s’en tirer…

Jean-Pierre Delmau

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Comments (35)

  • DESOYER Répondre

    Ouf! J’ai retrouvé mon commentaire!

    5 décembre 2014 à 16 h 39 min
  • DESOYER Répondre

    J’avais fait un commentaire pro-euro qui a disparu: pourquoi?

    5 décembre 2014 à 11 h 15 min
  • BRENUS Répondre

    Un pays dont la population baisse durant un certain temps n’est pas condamnée à disparaitre comme nombres d’évènements du passé l’ont prouvé. Une population cela se reconstitue si on le souhaite réellement. Pas besoin de laisser entrer des hordes de parasites qui ne songent qu’à se nourrir sur la bête et à transformer un paysage florissant en désert comme elles l’on fait partout où elles sont passées, les quelques réalisations positives de ces gens n’ayant été produites que par leurs esclaves. Les pro-dhimmis dont nous avons un bel exemple sur ce site se sont déjà bien enduit le fion de vaseline pour recevoir les nouveaux membres régénérateurs.

    4 décembre 2014 à 16 h 43 min
    • Jaures Répondre

      Les pays qui ont vu leur population baisser soudainement ont été victimes de guerres ou d’épidémies. Pas d’un problème de renouvellement de générations.
      Mathématiquement, à moins de deux enfants par femme, la population baisse et la part des plus âgés augmente, surtout avec les progrès de l’espérance de vie.
      Si vous connaissez une méthode pour que la population baisse en gardant la même pyramide des âges, j’attends que vous nous l’exposiez.

      4 décembre 2014 à 16 h 57 min
    • René de Sévérac Répondre

      Je réagis sur cette phrase :
      “transformer un paysage florissant en désert comme elles l’on fait partout”.
      Un auteur latin disait, à propos de ce que l’on appelait Africa à Rome ;
      “On peut marcher sous les palmeraies de Carthage jusqu’à Tripoli”; c’était le bon temps !

      4 décembre 2014 à 20 h 14 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ce qu’ il faut savoir, c’est que le grenier à blé qu’ était devenue pour Rome à l’ époque cette région l’ était parce que la culture ” à la romaine ” EPUISAIT PAR UNE IRRIGATION FORCENEE LA NAPPE PHREATIQUE ! rien de plus ” instructif ” que de bien connaitre et son Histoire et sa Géographie

        8 décembre 2014 à 23 h 09 min
  • Braquehais Répondre

    La sortie de l’euro aurait hélas l’inconvénient de nous laisser croire qu’il serait possible de différer les réformes difficiles, indispensables, toujours remises à plus tard par tous les hommes politiques de tous bords du fait de leur manque de courage. Nos échanges commerciaux étant principalement intra européens, l’euro ne devrait pas être un problème si ces réformes étaient faites, nous remettant à niveau par rapport à nos principaux partenaires : code du travail, durée du travail, réduction du nombre de fonctionnaires, vraie réforme des retraites, droit du sol, regroupement familial, jours de carence, AME, CMU, réduction du nombre de députés et de sénateurs, …etc, toutes ces réformes ne coûtent strictement rien, elles ne demandent que du courage et de la ténacité.

    4 décembre 2014 à 11 h 59 min
    • René de Sévérac Répondre

      @ Braquehais,
      Cette sortie de l’euro est indispensable.
      Et cela effraie beaucoup de monde.
      Certes nos problèmes endémiques restent.
      Rappelons-nous tout de même que les solutions ne peuvent être que adaptées à notre peuple.
      Oui, nous ne savons régler les problèmes que par l’inflation que l’€ nous interdit.
      L’adhésion à l’Europe germanique nous a convaincu que la dévaluation cyclique est un péché. Certes; rester dans l’hinterland de la RFA peut donner des illusions de confort.
      A eux qui doutent des qualités du peuple français (assez conservé, malgré les chances importées), je dis :
      1. en a vécu très longtemps et bien avec l’inflation (et son corollaire “l’échelle mobile’);
      2. l’inflation est une prime à la jeunesse,
      3. dans la fin des années 90, nous étions “premier exportateur mondial par habitant’

      Bref, salutations à tous (Jaurès inclus)

      4 décembre 2014 à 20 h 35 min
      • Jaures Répondre

        Durant les années 90, la balance commerciale n’a cessée d’être déficitaire. En 1997, ce déficit avait triplé. La même année, le chômage était à plus de 11%.
        Nous n’avions pas alors d’euro.
        Il ne faut pas fantasmer le passé, singulièrement la période avant euro. L’inflation n’est pas une prime à la jeunesse mais le prix à payer quand on ne veut pas faire les efforts nécessaires d’investissement et de formation.

        4 décembre 2014 à 21 h 15 min
        • René de Sévérac Répondre

          Mon cher Jaurès,
          Vous savez l’affection que je vous porte
          (Comme à tous ceux qui ont une foi bien arrimée).
          Je me sens don obligé de corriger vos convictions.
          Pour cela, je vous i,vite à consulter le tableau T14F142G1 de l’Insee à la page
          http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T14F142#inter2
          Vous y verrez de manière objective l’accélération de la décrépitude depuis la naissance de l’€ !
          Notez que la période à laquelle je faisais référence (fin des 90s) est la période Jospin (vous savez, le type éliminé par LPen en 2002 !)
          Amicalement tout de même.

          5 décembre 2014 à 8 h 01 min
          • quinctius cincinnatus

            l’ euro n’ est pas en cause, ce qui est en cause c ‘est le fonctionnement financier de l’ Etat ( surtout ses ” dérives ” dans le poste des dépenses sociales ) … imaginez que vous sortiez de l’ euro , croyez vous que l’ Etat pourrait emprunter sur les marchés à un taux de 1 % ? … d’autre part il existe et de façon corrélative un facteur aggravant : la disparition des investissements privés qui plombe le ” dynamisme ” économique … mais cela est une autre histoire : celle du Droit du Travail ( en Italie Mario Renzi finit enfin par s’ y atteler )

            merci de m’ avoir lu

            5 décembre 2014 à 9 h 18 min
          • René de Sévérac

            Quinctius, je vous ai lu. et compris.
            Avec Jaurès c’est facile, je connais ses ressorts (sa foi), avec vous ma réponse est plus délicate;
            Pour rester bref, quelques remarques :
            1. on peut attendre la “mort naturelle” de cette création stupide (ce n’est pas un point de vue personnel), et ce sera pire.
            2. on peut aussi continuer à emprunter (grâce à Dieu) à moins de 1% sur 10 ans; et il faut reconnaître que c’est miracle.
            3. cette course en avant (qui transforme ces miracles en dettes) ne résout pas les problèmes que nous vivons (j’ai transmis à Jaurès) un histogramme de l’Insee sur nos “découverts”.
            Alors évidemment, votre argument sur le “caractère indolore de la dette” due à notre situation confortable dans le giron de cette “Europe Allemande” …
            Aie aie, je me suis laissé aller !
            Donc, j’en reste là pour éviter le goulag pour évocation des heures les plus sombres.
            Ne répétez pas à Jaurès.

            5 décembre 2014 à 9 h 46 min
          • Jaures

            Cher René, si vous observez bien les données que vous nous avez transmises, vous constaterez que le pays européen dont la balance commerciale est le plus en déficit est la Grande-Bretagne qui justement n’est pas dans la zone euro.
            Notre déficit n’est donc pas dû à la monnaie. Nous étions également en fort déficit durant les années 80-90 sans euro.

            Par ailleurs, vous avez raison, la seule période de ces 40 dernières années où nous avons cumulé croissance forte, baisse des taxes, avancées sociales, baisse de l’endettement/PIB et excédent commercial est la période Jospin.
            Ce qui montre qu’une réussite économique n’est pas forcément récompensée par une réussite politique.

            5 décembre 2014 à 10 h 51 min
          • quinctius cincinnatus

            à @ R. de S.

            hé oui ! nous sommes dans le ” piège ” de la Dette ( qui nous semble ) gratuite … encore une minute Monsieur le bourreau ( avant les réformes structurelles ) !

            5 décembre 2014 à 14 h 28 min
    • euréka Répondre

      @ Braquehais

      Les réformes difficiles consistent essentiellement à couper vigoureusement dans les dépenses de l’état, réduire le nombre de fonctionnaires.
      Sur le papier, c’est bien beau mais qu’est-ce qu’on fait des fonctionnaires qu’on supprime ?

      Ce qui pèse sur la société française, ce sont les fameux droits acquis, principe d’un autre temps d’ une siociété au fonctionnement archaique.
      Pensez-donc qu’à l’époque de l’Indochine française il y avait un fonctionnaire pour 3 habitants. lol (archives coloniales Bulletin de l’Annam).
      A l’époque nous avions un empire colonial. Nous avions les moyens de rémunérer des parasites du berceau jusqu’au tombeau, et même au delà.

      Les minables qui nous gouvernent n’ont pas vu ou su ou voulu réduire la voilure. “les droits acquiiiiiiiiis”
      Nous nous endettons pour nous enrichir de la venue de nouvelles populations (nostalgie coloniale ? )avec à terme une mutation radicale de population et de civilisation. dont vous ferez les frais mes petits Français.

      Vous êtes très peu nombreux à pouvoir imaginer ce qui va vous arriver. La preuve, c’est que vous placez votre confiance dans des médiocres comme Chirac, Sarkozy ou Hollande. Ces pantins se contentent de leur reste de pouvoir à l’intérieur. Pour le reste ils ont abdiqué au profit de l’Allemagne et des Etats-Unis. Ils veillent sur vous.

      5 décembre 2014 à 16 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      LE RETOUR AU FRANC C ‘ EST LE RETOUR AU LAXISME

      8 décembre 2014 à 23 h 11 min
  • grisacci Répondre

    Il est difficile pour des gens frileux comme les Français d’envisager la sortie volontaire de l’euro qui pourrait se faire en bon ordre, faut-il attendre la débâcle complète de la monnaie européenne dans un sauve qui peut général qui sera autrement plus préjudiciable pour les avoirs des épargnants.

    4 décembre 2014 à 10 h 43 min
    • Jaures Répondre

      Qu’appelez-vous “sortir en bon ordre” ? On ne sort pas d’une monnaie comme on déménage. Le fait de seulement envisager cette sortie provoquerait des spéculations qui mettraient bien à mal votre “bon ordre”.
      Et rien ne dit que l’euro n’existera pas encore au siècle prochain.

      4 décembre 2014 à 11 h 06 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      la sortie de l’ euro cher Monsieur, ce sont des emprunts sur le marché international à 8 % , une dévaluation de notre ” franc ” de 10% la première année puis de nouveau de 15 % la seconde année , des dévaluations qui ne relanceront pas nos exportations parce que ce que nous avons à exporter la Hongrie, la République tchèque , la Pologne etc … le font aussi bien que nous … pensez à tout cela, estimez vos forces et celles de l’ adversaire, analysez la situation, avant que de foncer front baissé sur le drapeau bleu, blanc et surtout rouge qu’ agite celle ( la blonde ! ) qui esquive dans ses prestations médiatiques toutes les questions … économiques !

      bonne réflexion, parce que on ne vote pas uniquement sur ( et avec ) ses convictions , mais aussi ( et surtout ) avec un esprit critique

      5 décembre 2014 à 9 h 30 min
      • euréka Répondre

        Oui réflichissons.
        Quel est le prix à payer pour notre liberté ? pour notre souveraineté ? Moins 30% sur les salaires et les retraites ? Et alors ? Le prix est encore raisonnable.

        5 décembre 2014 à 16 h 30 min
        • Jaures Répondre

          Qu’en savez-vous si ce ne sera que 30% ?
          Et pensez-vous que vous vivrez plus libre avec un salaire amputé d’au moins 30% ?
          En tout cas, je doute qu’un smicard le ressente ainsi.

          5 décembre 2014 à 17 h 22 min
          • euréka

            Pourtant il faudra bien s’adapter.
            30 ou 40 % ce sont des pourcentages que je lis un peu partout. C’est ce qu’a connu la Grèce.

            Jaurès vous n’imaginez pas combien vous allez danser la gigue si les taux d’intérêt s’envolent. Si la finance internationale décide de nous étrangler par les taux, nous ne pourrons même plus emprunter. Je vous rappelle que l’Espagne et l’Italie ont connu des taux à 7 ou 8% pas plus tard que l’an dernier. Alors nous serons obligés de sortir de l’euro.

            6 décembre 2014 à 3 h 53 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          à @ euréka

          qui vous dit que vous aurez davantage de ” liberté ” ; si vous voulez un exemple ” vécu ” penchez vous sur l’ histoire récente et financière de l’ Argentine … le problème n’ est pas ” exactement ” là [ sortir de l’ euro ] mais de trouver des alliés pour se sortir des griffes et des tentacules de la F.E.D. et de Wall-Street

          6 décembre 2014 à 21 h 16 min
          • euréka

            @ quinctius

            L’Argentine été aidée par un de ses voisins (je ne sais plus quel pays) quand elle a répudié le FMI car elle n’avait plus accès au marché pour emprunter.
            Croyez-moi la France ne manque pas “d’amis” plus ou moins bien intentionnés qui lui viendront en aide en cas de besoin, le Qatar par exemple.

            Si nous devons sortir de l’euro, je ne dis pas que la partie sera facile, mais outre que la France n’est pas l’Argentine,
            je pense que toute liberté a un prix à payer. Il faut qu’on sorte des griffes de l’alliance américano-germanique qui ne nous réserve qu’un rôle de faire-valoir.
            Notre liberté consistera à frapper notre monnaie et choisir nos alliances.
            A propos de l’Argentine, le monde entier peut à présent lui tourner le dos. Or, ce ne sera pas possible avec la France qui est une puissance non pas secondaire comme l’affirment certains mais une puissance majeure. Si seulement elle se dotait de bons gouvernants.
            Lorsque je dis “puissance majeure” je ne pense pas seulement au PIB. Je pense à la qualité de notre recherche scientifique avec pourtant des moyens vingt à trente fois inférieurs que ceux des labos américains. Il n’empêche que ça marche tout de même. Et ç’en est même incroyable.
            Pareil dans les nouvelles technologies. On ne compte plus les informaticiens top niveau qui dirigent les plus grandes boîtes de la Silicon Valley. C’est un fait.
            La France a d’énormes atouts qui sont gâchés par une classe politique incompétente de fonctionnaires archaiques..

            La France trouvera toujours des partenaires pour une coopération industrielle. Nous n’avons pas besoin de l’euro.
            Airbus s’est fait bien avant l’euro.On peut d’ailleurs regretter les cadeaux fait à l’Allemagne.
            Concorde aussi. Arianespace aussi. ESA n’a rien à voir avec l’euro. Alors on peut se demander à quoi nous sert d’être dans la zone euro !
            Je n’aborde même pas tous les transferts de technologies au profit de la Chine. Arrêtons d’être aussi naïfs et cessons de nous laisser dicter notre conduite par toutes les idéologies qui traînent. Notre pays ne manque pourtant ni de caractère ni d’originalité. Mais tout est sous l’étouffoir.

            7 décembre 2014 à 2 h 23 min
  • De Soyer Répondre

    Erreur d’analyse: les coûts de production français connaissent une surévaluation de 20%, non pas à cause de l’euro, mais par suite de coûts salariaux qui ont augmenté plus vite que la productivité par suite des pressions politiques et syndicales.
    L’euro n’a rien a voir là-dedans. A erreur d’analyse, erreur dans la solution. La solution, c’est la baisse des dépenses publiques qui permettra la baisse des charges salariales.

    3 décembre 2014 à 16 h 45 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      en partie seulement , car vous oubliez, le niveau des formation ( croyez vous que @ Jaurès aurait sa …. chance en R.F.A. ? ) les investissements privés et une administration chicanière qui ne permet pas à nos P.M.E. de se développer pas plus en France qu’ à l’ étranger, contrairement à leurs homologues de R.F.A. … je viens ainsi d’ apprendre que l’ entreprise d’ un ami déménage en …. Suisse … alémanique !

      6 décembre 2014 à 21 h 23 min
  • druant philippe Répondre

    Jaures et son kit de solutions linéaires façon Attali , ce fou dangereux .:

    – si on obtient un déficit démographique , alors on fait venir des immigrés pour maintenir le système consommatoire délirant en place

    – on va vivre de plus en plus vieux (soi – disant) , alors il faut des immigrés pour s’ occuper des vieillards

    Rien n’ est linéaire et prévisible , Jaures ,.

    3 décembre 2014 à 13 h 19 min
    • Jaures Répondre

      Allons, Philippe, soyez raisonnable, les mêmes causes produisent partout les mêmes effets.
      Quand la population diminue par dénatalité,on assiste à son vieillissement. Il n’y a pas d’exemple contraire.
      La seule solution pour qu’une population diminue en gardant une pyramide des âges équilibrée est de limiter la durée de vie. J’attends que vous me démontriez comment il peut en être autrement.

      3 décembre 2014 à 14 h 58 min
  • druant philippe Répondre

    damned …. “est hautement aléatoire ”
    Mieux vaut même perdre largemùent en pouvoir d’ achat et vivre chichement que de faire appel à des va-nu-pieds du 1/3 monde juste bons à se reproduire comme des lapins et à détruire un pays !

    3 décembre 2014 à 13 h 13 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      @ Jaurès a appris l’ économie sur les mêmes bancs d’ écoles que Hollande, Macron, Montebourg, Sapin ou Moscovici … il est donc stérile de discuter ( ? ) sur ces sujets avec lui , il vous ressortira toujours le dernier laïus des dernières journées du P.S. , c ‘est sa façon à lui de progresser dans cette matière !

      6 décembre 2014 à 21 h 28 min
  • druant philippe Répondre

    Jaures le productiviste socialiste s’ inquiète du soi – disant déficit démographique d’ un pays hyperpeuplé (plus de 300 hab / km2) aux ressources très limitées et dépendant à presque 100% des sources d’ énergie extérieures , je me marre !
    Sa solution socialolibérale = apport d’ immigrés supplémentaires /pour mieux détruire la cohésion du pays !
    Mieux vaut la robotisation à outrance à la japonaise .
    Rappelons que la démographie est une science inexacte et que toute prévision basée sur des sttaistiques de population sont hautement aléqatoires !

    3 décembre 2014 à 13 h 10 min
  • HOMERE Répondre

    Oui et nous le payons nous en chômage,en précarité,en déficit,en dette et en qualité de vie…….c’est bizarre,en Allemagne ils ont un déficit démographique important et pourquoi créeraient ils des crèches,des maternelles et pourquoi posséderaient ils l’arme nucléaire qui ne sert à rien et qui nous à coûté si cher ?

    3 décembre 2014 à 11 h 49 min
    • Jaures Répondre

      Justement, Homère, l’Allemagne a un déficit démographique en grande partie parce qu’elle na pas investi en crèches et écoles maternelles.
      Vous pouvez effectivement miser sur un vieillissement progressif de la population, comme au Japon.
      Cela permet temporairement de limiter les investissements.
      Mais ensuite, quand arriveront les cohortes de vieillards, il faudra faire venir des centaines de milliers d’immigrés pour s’en occuper.
      Ou disparaitre peu à peu.

      3 décembre 2014 à 12 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Personne n’a rien à gagner à voir l’euro disparaitre. Car si chaque pays peut dévaluer pour retrouver la compétitivité, tout le monde le fera.
    En 1996, il n’y avait pas l’euro. La France avait un taux de chômage supérieur à celui d’aujourd’hui.

    La dévaluation est l’équivalent du dopage en cyclisme. On va plus vite quelque temps mais arrive le moment où l’on doit rendre ses maillots jaunes irrégulièrement acquis.
    En sport, il faut du talent et de l’entrainement. En Economie il faut de l’éducation, de la formation et de l’investissement.
    Le reste n’est que gadgets.

    Enfin, pour retrouver l’équilibre budgétaire, il suffit de s’aligner sur l’Allemagne: supprimons l’école maternelle, les places en crèches et la dissuasion nucléaire; faisons porter aux collectivités locales le poids de la dette et délaissons les investissements publics.

    En Economie il n’y a pas de miracle. Tout se paie d’une manière ou d’une autre soit en chômage, soit en précarité; soit en déficit, soit en pauvreté; soit en dette, soit en qualité de vie.

    3 décembre 2014 à 10 h 58 min
    • euréka Répondre

      @Jaurès, vous dites

      “En Economie il n’y a pas de miracle. Tout se paie d’une manière ou d’une autre soit en chômage, soit en précarité; soit en déficit, soit en pauvreté; soit en dette, soit en qualité de vie.”

      N’importe quelle personne sensée et raisonnable ne dépense pas plus que ce qu’elle a.
      Endetter les générations futures pour se payer le luxe d’une débauche de travailleurs fonctionnarisés parfois improductifs, c’est vraiment un comportement de fou furieux ou d’escroc.
      Et les dérives ne sont pas que budgétaires.
      Un exemple : dans nos hôpitaux, les femmes de ménage syndiquées font la pluie et le beau temps, parait-il.
      Dès lors comment s’étonner de ce que nos médecins fuient l’univers hospitalier ? C’est partout la même hargne la même engeance.

      5 décembre 2014 à 17 h 24 min

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