Inflation : on n’en montre pas les véritables raisons

Inflation : on n’en montre pas les véritables raisons

Tout le monde parle aujourd’hui d’inflation. On accuse les producteurs de pétrole, qui augmentent volontairement le prix du baril ; les Chinois, qui se mettent à consommer de l’acier ou du blé ; les Indiens qui se mettent à boire du lait… On accuse les paysans français, qui feraient payer plus cher leurs cochons, ou les salariés allemands qui demandent des augmentations de salaires. On accuse surtout les grandes surfaces ou les producteurs de yaourt, qui augmentent certains prix, pour faire des supers profits. On accuse même les distributeurs de s’entendre entre eux pour augmenter leurs prix. On accuse enfin les statisticiens français de cacher volontairement la vérité. On casserait volontiers le thermomètre…

En revanche, personne ne dit que si la demande est supérieure à l’offre, il y a automatiquement une inflation qui les rééquilibre. Et que si les prix du yaourt augmentent, c’est que les Français ont plus d’euros dans leurs poches pour en acheter… L’inflation est bien plus forte en Italie et en Espagne qu’en France ou en Allemagne. C’est un mal européen.

Tout le monde accuse tout le monde. Mais personne ne parle du vrai coupable. Personne ne parle du rôle de la Banque Centrale Européenne (la BCE). Depuis 1999 et l’euro, la BCE est la seule responsable de la lutte contre l’inflation en Europe. Elle s’y est opposé avec une très grande efficacité, car elle a les moyens de le faire et elle a maintenu l’inflation en-dessous de 2 % jusqu’en 2007, en mettant plus ou moins de crédits à la disposition du marché. Mais, du fait de la crise américaine dans l’immobilier (subprime), déclenchée en février 2007, une crise financière grave touche l’ensemble des banques mondiales le 18 juillet 2007.

Les réactions à cette crise sont inflationnistes. D’abord les banques centrales injectent des centaines de milliards de dollars dans l’économie mondiale pour éviter une brutale récession. Elles inondent ainsi le marché d’argent qui ne correspond pas à une augmentation équivalente de l’offre. Ensuite, bien que la masse d’argent dont disposent les Européens (M3) soit encore beaucoup trop élevée en août, la BCE ne s’oppose pas à cette cause d’inflation et elle n’augmente pas ses taux courts. Enfin, en décembre 2007, elle met à la disposition des banques en difficulté, et à titre provisoire, des masses d’euros pour qu’elles arrivent à présenter des bilans équilibrés.

Ces trois mesures sont inflationnistes. Il est donc normal que, six mois plus tard, l’inflation augmente en Europe. Cette hausse de l’inflation était parfaitement prévisible.

Cependant, un bon point pour la BCE : elle a résisté jusqu’à ce jour aux fortes pressions politiques françaises lui demandant avec insistance d’abaisser ses taux. Grâce à sa résistance, nous n’aurons qu’une petite inflation et nous pourrions éviter la stagflation.
De son côté, le gouvernement américain injecte des centaines de milliards de dollars dans son économie et, le 27 décembre 2007, la FED abaisse brutalement ses taux à 3,50 %. Une forte inflation américaine est donc prévisible en mai ou juin. Le dollar va s’effondrer encore un peu plus.

Depuis novembre 2007, selon les chiffres publiés par l’INSEE, Eurostat et la Dares, l’inflation française a grimpé à 3 % par an, alors que les salaires n’augmentaient eux que de 2,5 %. Le pouvoir d’achat des Français diminue donc de 0,5 % par an. Ces chiffres confirment ceux que nous avions déjà publiés. Avec une régression du pouvoir d’achat, une reprise du chômage en France est obligatoire. Le chômage reprend d’ailleurs dès janvier. Tout est parfaitement logique.

Il existe heureusement une solution pour sortir dans six mois la France de l’ornière, solution qui est facilement acceptable sur le plan politique : abaisser immédiatement à 20 % les impôts qui écrasent nos entreprises. La reprise de l’économie engendrée par une telle baisse augmentera au bout d’un an les recettes de l’État. Mais pour agir ainsi, il faut abandonner l’idée que plus l’État intervient dans l’économie, plus les Français sont heureux.
………………………
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Pouvoir d’achat, inflation et chômage

Le but de cet essai est de trouver le mécanisme précis qui lie entre eux pouvoir d’achat, inflation et chômage, en étudiant l’histoire de la monnaie française depuis 1945.

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Comments (37)

  • Anonyme Répondre

    Agilion : " Imposer, à tout éleve de l’ENA (et HEC aussi d’ailleurs), la création d’une PME juste AVANT sa sortie d’Ecole, et CONDITIONNER l’obtention du Diplôme à la réussite économique de cette PME au bout de 3 ANS"

    –  Voici une excellente suggestion, et de parfait bon sens. Cela suffit probablement pour qu’elle ne soit pas retenue.

    Best,

    Mancney

    19 mars 2008 à 13 h 37 min
  • agilion Répondre

    Je n’ai pas l’habitude d’interposer mes comments dans des forums, eu égard aux reserves que m’ont trop souvent imposées les clients… Mais pour une fois:(en réponse à tous ceux qui ont bien mis le doigt sur le monopole abusif des URSSAF… et l’attitude de nos énarques…)

    La "solution" si elle existe passera par l’education (que dis-je la "ré-éducation") de nos futures "élites" censées gouverner le pays sans JAMAIS avoir eu à affronter les risques économiques ni le dédale de paperasseries tracassières de l’administration à la française. Il suffit de comparer la rédaction (et la complexite!) des bulletins desalaire de nos voisins européens avec la nôtre… Alors pour faire court:

    Imposer, à tout éleve de l’ENA (et HEC aussi d’ailleurs), la création d’une PME juste AVANT sa sortie d’Ecole, et CONDITIONNER l’obtention du Diplôme à la réussite économique de cette PME au bout de 3 ANS (bien sûr… pas oublier les amortissements!)  Sinon, direction ANPE et sors-toi de là, après tu pourras diriger les autres !!

    On aura au moins gagné un DIALOGUE et des points communs entre les "patrons voyous" et les futurs voyous de la politico-finance européenne (ou internationale), qu’elle soit de droite ou de gauche

    Léonidement vôootre,

    agilion

     

    18 mars 2008 à 12 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    Florin,

    Pour préciser cette notion de gratuité, je pense pouvoir dire que  "payer", c’est donner de son argent, c’est donner du "temps de sa vie" que l’on a échangé contre de l’argent.  Et cela fait une grande différence. J’avais un copain Renard qui disait  : " C’est le temps que tu a perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante."

    Best,

    Mancney

    11 mars 2008 à 19 h 25 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    Florin
    je ne veux pas remuer l’opinel dans la plaie mais votre taxe de 3000$ pour 50000 c’est du 6%! du gâteau pour les froggies!
    chez nous un salarier laisse en moyenne presque 50% de ses revenus en TVA, taxes diverses( 70% sur les carburants) , impôts, CSG, RDS, quand ce n’est pas encore des taxes sur les taxes (voir la facture d’eau  en détail) bref , tout ce qu’il faut pour que Mme Royal et le locataire de l’Elysée puissent claquer chacun cinquante patates en frais de coiffure et de maquillage pour leur campagne…
    A ce propos félicitations au fiston de not’ bon maître qui vient d’être élu conseiller général de Neuilly , the fingers in the nose!
    tant pis pour le bac, et nouer correctement ses lacets, ça attendra! le bonheur des concitoyens d’abord!

    A propos des dépenses des militaires, j’ai souvenir d’un brulôt communiste d’il ya 30 ans qui clamait haut et fort "qu’une aile de super-étendard coûtait le prix d’un lycée" aujourd’hui le maire communiste d’une ville de la Meuse organise une marche solidaire pour qu’on ne supprime pas le 3e RHC!
    o tempora , o mores!
    le balancier revient toujours …ou attendre au bord de l’eau que passe….(proverbe oasien)
    VALE

    10 mars 2008 à 17 h 03 min
  • Anonyme Répondre

    Florin : " Dites donc, faudrait de temps à autre parler vrai et surtout COMPARER"

    –  Si vous ne pensez pas que ce j’écrit est vrai, ne vous donnez pas la peine de me lire. Je boycotte moi-meme une paire de zozos sur le forum car ils écrivent n’importe quoi. Maintenant, "comparer", est certainement une bonne chose, mais on peut aussi écrire SANS comparer, comme on peut vivre sans etre agenouillé devant Georges W. Bush.

    Il n’y a guere de rapport entre mon commentaire, qui traite plutot de généralités, et qui n’a rien d’un scoop, et votre réponse qui s’appuie sur les USA.

    Sur le fond, oui, je crois a la valeur symbolique de l’argent comme le gain d’un travail, le résultat d’un effort ou d’une prise de risque, donc a ne pas gaspiller. Les parents qui PAIENT pour la scolarité d’un gamin vont naturellement vouloir des résultats, et vont expliquer a l’enfant l’importance et le cout du savoir; au passage, l’enfant se recupere un encouragement a la responsabilité et coup de pouce de maturité. Le ou la nevrosé(e) qui PAIE plein pot son Prozac et son Valium, va peut etre vouloir essayer la course a pied pour limiter ses depenses. Le mec de trente ans qui touche zéro au chomage, va probablement se bouger un peu pour trouver du boulot, et sachant cela au préalable, il aura économisé avant, et fait des réserves comme une bonne petite fourmi et toute la nature avant l’hiver.

    Je crois aussi que c’est honteux et indigne de tenter de profiter des systemes, de demander de l’argent a l’état, car, d’une part, l’état, c’est mes voisins, et je ne veux rien leur devoir, d’autre part, cela prouverait ipso facto que je ne suis pas capable de me demerder tout seul.

    Les aides pourraient etre réservées aux personnes qui sont en dehors du cycle production : jeunes, personnes agées, personnes gravement malades. Je ne pense pas que quelqu’un y verrait du mal, car c’est vers eux, et vers eux seuls, que nous pourrions, sous conditions, avoir des devoirs d’assistance.

    C’est TOUT ce que j’ai voulu dire. Seulement cela, et rien d’autre, et je vous promets que personne, ni Georges Walker Bush, ne me l’a soufflé a l’oreille.

    Pour faire partie des profiteurs qui s’engraissent, l’entrée est libre : NYSE : Hal.
    Il faut juste savoir prendre qqs risques. Je vous conseille AAPL aussi.

    Merci de vous soucier de ma crédibilité et de trouver mon inspiration médiéval. Effectivement, bénéficier du travail d’autrui (prof, médecin, etc…) sans le payer directement, c’est bien plus actuel, on le sait bien, et tout le monde est heureux comme ca… et court voter pour le Changement a chaques élections.

    Best,

    Mancney

    10 mars 2008 à 15 h 20 min
  • sas Répondre

    A mohamed abdel……sala malikoum mon frère…..

    remarque pertinente que voilà……mais le nabot agité :boutiquier oriental de son état…n’a-t-il pas assuré qu’il endetterait les français…..c’est donc chose faite

    et pendant que certain survivent avec 400 euros des Trichet eux vivent avec près de 500 000 euros année(350 000 emargement=frais et avantages)…..mais en FRANCE au nom de sacro saint du mérite clanique……un peu comme au maroce en some.

    sas

    9 mars 2008 à 13 h 11 min
  • Florin Répondre

    A Mancney : en effet, que des choses intéressantes !!!

    Dites donc, faudrait de temps à autre parler vrai et surtout COMPARER : à New York , rien que l’impôt de l’état de NY, est de 3030 $ pour 50 000 gagnés (chiffres annuels). DONC, l’addition est plus lourde qu’en France (faut pas oublier l’impôt fédéral).

    Vous voulez une société ou rien n’est gratuit, et tout se paie comptant ? à l’hosto, comme à la fac etc ???
    L’Amérique, quoi !!! Moi, je veux bien; MAIS ALORS, expliquez moi pourquoi ces impôts démentiels aux States, alors qu’il n’y a pas "autant" de prestations sociales ???? Je veux bien payer le toubib de ma poche, mais à condition de ne pas payer plus d’impôts qu’en France …

    Quand vous mentionnez ceux qui "bénéficient" de l’argent d’autrui, vous ne parlez pas, j’espère, de ceux qui s’engraissent sur les dépenses militaires, les Halliburton et comp ? Parce que les boys en Irak, quelqu’un doit bien payer la note, n’est-ce pas ? Je ne parle même pas des contractors de base qui touchent dans les 20 k$ par mois net. Et qui risquent leur peau, of course.

    Je trouve étrange votre plaidoyer contre la gratuité de l’école, quand on sait que GW Bush a lancé le programme "no child left behind" (pour lutter contre l’échec scolaire). Il n’est pas socialo, ce Monsieur, enfin à ce que je sache.

    Pareil pour les Assedics : ça existe partout dans le monde (avec une mention spéciale du jury pour nos amis britanniques, où les cotisations sont proportionnelles au salaire, mais pas l’indemnisation des chômeurs, identique du smicard au cadre sup’)(bravo pour leur sens de l’équité …).

    Votre discours libéral perd de sa crédibilité, dès lors que vous puisez votre inspiration au Moyen Age … et préconisez des choses qui ne se font nulle part (sauf chez quelques rednecks du Montana, qui ont pris les armes contre le gouvernement fédéral, et qui, à ma connaissance, ont fini en cabane).

    8 mars 2008 à 23 h 46 min
  • Jaures Répondre

    A Marc: Si les résultats économiques exceptionnels de l’ère Jospin n’étaient pas dûs à la politique économique, ce devait être à la chance. Je vous conseille donc de voter socialiste: ces gens qui viennent au pouvoir 5 ans et qui, alors que ceux qui les ont précédés ou qui leur ont succédé ont échoué, ont la chance de voir la croissance s’envoler et le chômage baisser doivent être bénis des dieux ! Je suis peut-être stupide mais je sais que les 1,5 millions d’emplois créés entre 1997 et 2002 n’étaient pas des emplois de fonctionnaires. D’ailleurs, si c’est à cela que vous faites allusion, les emplois jeunes qui devaient concerner 500 000 personnes n’ont jamais atteints ce chiffre: les jeunes trouvaient trop rapidement un emploi hors de ce dispositif. Cette réussite n’a par ailleurs causé la mort de personne.
    Si Jospin n’a pas été réélu c’est pour 2 raisons principales: son échec politique (division de la gauche) et la campagne sur l’insécurité relayée par les medias. Les réussites économiques et politiques ne sont pas mécaniquement liées: la droite, avec un bilan lamentable, a été reconduite en 2007.

    8 mars 2008 à 18 h 53 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE
    une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec Mancney et je comprends parfaitement Marc et Monsieur Maudet le menuisier pour avoir vécu un certain nombre des situations qui sont décrites ici.

    Et, anecdote, je ne parle pas du montant de la retraite de certain petit commerçant de mes amis qui est inférieur à ce que l’Allemagne verse à un type qui a fait 2 ans de STO!!

    Tout le patronat français ne saurait être réduit aux Bolloré et consorts , heureusement qu’il y a encore des gars qui se lèvent tôt, bossent 50 h par semaine, se salissent , ont un ouvrier qui gagne plus qu’eux, réparent ou livrent dans l’angoisse permanente du PV sur la camionnette, etc, etc, ce sont aussi eux qui resserrent en permanence les fils de fer du bricolage du système bancal qui fait que notre pays, saccagé par les énarques,  tient encore debout.
    On ne peut pas tous bosser 32h à la SNCF et à EDF, ni chanter à la télé, ni jouer au foot, hein Jaurès? il faut quand même faire tourner la machine, sinon avec quel pognon allez-vous combler les déficits de la fonction publique, goinfrer les dockers de la CGT ( combien de ports ont-ils fermés?) payer les RTT? les intermittents du spectacle, etc,

    Mais d’aprés Engels le marxiste du dessus, quand tous les" salauds de petits patrons" auront été éliminés, il ne nous restera plus qu’à bouffer des sacs Vuitton, boire du Chanel 5, nous laver au Dom Perignon et tirer nos charrues avec une Bentley…ce sera le paradis camarades

    VALE

    8 mars 2008 à 18 h 15 min
  • MOHAMED Abdel Répondre

    Monsieur MAUDET

     

    Pour votre information le Maroc = 8% de croissance – réelle – annuelle…

    Croissance soutenue, éducation en progression, chômage en régression.

    Par avance : les volontaires à l’émigration – (hors regroupement familial mis en place par qui ? Nous ? Vous ?)  Les clandestins donc sont nos "clochards" d’ici, dont on se débarrasse très volontiers puisqu’une fois chez vous vous en prenez soin… Comme vous achetez en priorité également nos productions botaniques du Rif…

     

    …"Nous aurons tous beaucoup moins de stress -nous profiterons tranquillement des après midi entières à boire des thés à la menthe – avec disons allez, 400 Euros par mois pour la semoule et l’huile ça nous conviendra parfaitement, non ?"…

    Merci pour cette critique qui sent bon son "les bruits et les odeurs"… Mais ce n’est pas entièrement faux. Vous aurez effectivement beaucoup moins de stress…

    Oui 400 Euros par mois cela fait environ 4.500 dirhams marocains. Au Maroc c’est déjà un bon salaire, et avec ça on fait vivre une famille. Bien sûr ce n’est pas "caviar" tous les jours, mais on vit correctement.

    Mais vous verrez qu’en France, un de ces jours, avec 400 E par mois vous y arriverez aussi.

    En attendant si vous avez des dirigeants qui vous "broient" et vous "spolient" prenez vous en à eux pas à nous.

    Mais non, vous ne vous en prendrez JAMAIS à eux, bien au contraire vous continuerez à aller voter pour les mêmes, à chaque fois et bien sagement.

    Salam

    Abdel MOHAMED – Casablanca

     

    8 mars 2008 à 15 h 16 min
  • MICHEL Bertrand Répondre

    Bonjour Monsieur Gérard Pierre

    votre intégrité n’a pas été mise en cause par moi.

    Votre fonction était certes intéressante et – à vous lire – je ne doute pas que vous ayez travaillé très correctement. Cependant relisez bien votre premier post et vous y trouverez certainement la  condescendance que j’ai ressenti.

    Mais comme vous l’avez dit : "peut-être que cette condescendance perce malgré moi".

    Oui et elle peut s’expliquer par toutes ces années où vous aviez le pouvoir de dire OUI – (comme le slogan de cette banque qui avait fait de si bonnes affaires dans les années 80 en disant OUI mais manifestement pas aux bonnes personnes : le CL) donc aussi de dire NON.

    Les patrons à l’ancienne tels que vous les décriviez à votre 1er post – désolé mais je n’en connais pas. Ce n’est pas ça le vrai "petit" patronat Français. Ce sont des hommes et des femmes qui bossent – très dur – car ils – elles sont engagé(e)s dans leur entreprise – moralement certes – et financièrement assurément… Sans pour autant être des voyous ou même des "ordures" pour reprendre un propos de Florin. Je n’iari pas jusqu’à dire que ce sont des victimes mais ça viendra.

    Très cordialement à vous et bonne retraite

    Bertrand MICHEL – 52 ans – entrepreneur rénovation bâtiments – Besançon

     

    8 mars 2008 à 13 h 56 min
  • Ben Répondre

       Pourquoi réduire les impôts à 20%? Parce que c’est un chiffre rond? Parce qu’il est facile à retenir? Qu’a-t-il de particulier? De quel calcul résulte-t-il? C’est un nombre arbitraire, or aucune décision arbitraire n’est permise en démocratie. Dans un état de droit, les choix doivent dépendre des droits. Pour taxer un pourcentage des avoirs, il faut connaître leur montant, donc violer le droit à l’intimité des gens.

       Les inconscients et les malhonnêtes capables d’intrusion dans les affaires de millions de personnes sont gravement détraqués. Ils ne se modéreront jamais. S’il connaissent la fortune de chaque individu, ils iront en voler le plus possible. Peu importe que la loi leur impose de se limiter à 20%, ils prendront plus car incapables de retenue. Supposons que l’état réduit au strict minimum ait besoin de 63 milliards; il y  63 millions de Français, ça fait 1.000 chacun.

       Ceci dispense de la violation de l’intimité et évite d’entretenir une armada de fonctionnaires pour espionner le travail. Si tout le monde paie la même contribution, l’état n’ose pas l’augmenter de peur de rendre tout le monde furieux. Cela modère automatiquement l’impôt. Le socialisme prend à ceux qui ont plus pour donner à ceux qui ont moins. La permission stupide de puiser dans la poche d’autrui encourage les gaspillages. Si chacun puise dans sa propre poche, il veille à ne plus gaspiller. Ce système d’impôt est le seul qui responsabilise et qui ne bafoue aucun droit. C’est le seul acceptable.

    8 mars 2008 à 13 h 49 min
  • sas Répondre

    A gérard pierre…..interessant ton cursus et tes positions qui t honnorent…..tant il est vrai qu’au service achat d’un grand grouppe ,nombreuses doivent être les sollicitations……et nombreuses les tentations…..et donc les passages à l’acte.

    Mais n’ayant jamais eu la charge de créeer des richesses et de l emploi…….ayant le souci de sortir 40 à 50 salaires en fin de mois , il te manque tout de même une corde à ta guitare, afin de pouvoir nous jouer la sérénade sur les méchants chef d’entreprises…..le plus gros escroc et le plus proxénete étant incontestablement cette ETAT glouton dont l’impéritie et l’avidité n’ont aucune cesse….c’est mêml hyperbolique……..payer de l impôt et des charges oui c’est normale……mais assurer des trains de vie pharaonique à des gens qui n’ont ni le courage ,ni le mérite et qui se passe le pompom sur simple cooptation clanique……il y a un monde…..trop d impot tuant l impot…..nombre de nos entrepreneurs passent le plus claire de leur temps à la chasse à la subvention ou dans les méandres des 2900 texte du code du travaille et dans les tonnes de publications lefèvre……pour contourner le fisc……résultat les boite sont gratuitement assassinées,l’emploi massacré,la levée d impôt moindre et inopérante……notre économie a largement dépeint et dépassé celle de l italie…..

    maximum de black et maximum d espèces……durée de vie des entreprises 2 à 4 ans…..dépôt de bilan et on recommence ,souvent avec les m^mes……et ce sont donc comme voulu les frères autour des bastions maçoniques du commerce qui se gavent et prédatent…..

    Moi ausssi gérard,je suis assi au bord du fleuve, et j attend que le cadavre de mes ennemis descende au fil de l eau…..

    mais ca ne m’empêche ni de pêcher,ni de chasser, ni de faire des affaires de temps en temps……mais finni structures,personnels et livres de comptes….

    sas qui t’adoube

    8 mars 2008 à 12 h 56 min
  • Anonyme Répondre

    Intéressants témoignages.

    Il existe néanmoins qqs détails a régler EN AMONT des impots et des charges en tout genre qui sont débattues ici, et c’est la RAISON d’etre de ces ponctions. A quoi est utilisé tout cet argent? Pourquoi ce tonneau des Danaides?

    La France, c-a-d nous-memes, continuera sa chute tant que certains continueront a croire, et a faire croire, que l’on peut "vivre" gratuitement, c-a-d vivre avec l’argent des AUTRES, qui eux, travaillent et produisent.
    C’est le cas dans tous les domaines de la vie : Naissance (allocations), Scolarité (gratuite), Emploi ( chomage), Santé, etc… Je n’ai pas besoin de développer, n’est-ce-pas? Certains vont meme penser que c’est un DROIT que de bénéficier de l’argent d’autrui : une partie d’entre eux n’a aucun sens commun, d’autres sont des escrocs, les derniers sont des manipulateurs, et ils ont tous en commun d’etre envieux et sans vergogne : pas terrible comme Club.

    On ne parlera pas, non plus, de l’effet destructeur sur la personne, donc sur la Société, que sont l’assistanat, et son complice, le refus du risque. Effet destructeur qui, comme un systeme auto-entretenu, se soigne aussi gratuitement, a coup de psys et de Prozac.

    Ce qu’il nous manque, au dela des discussions interminables et répétitives, c’est du bon sens. Juste du bon sens. Et des ACTES.

    Best,

    Mancney

    8 mars 2008 à 3 h 15 min
  • ENGELS Frédéric Répondre

    Pauvres patrons !

    Sortons nos mouchoirs !

    Pour un peu on donnerait chacun un euro aux Bertrand Michel et cie pour payer leurs "charges" – qu’en réalité seul le consommateur paie…

    Bien vu Jaurès ! En France socialiste, non seulement l’économie progresse mieux que sous la droite – mais en plus les avancées sociales et d’égalité sont indéniables. Et pas – n’en déplaise à certains – que sous Jospin…

    Pour le reste – laissons les Sarko / les Bolloré (les Bertrand Michel quoiqu’ils en disent) à leurs yachts et à leurs palaces… Ca ne les empêchera pas de nous pleurer la misère… Tout en nous exploitant…

    Vive le socialisme à la Française – le seul qui peut faire progrersser la France. Les Français le savent bien qui vont voter socialiste dimanche prochain…

    Frédéric E…

     

     

    7 mars 2008 à 22 h 20 min
  • MAUDET Jacques Répondre

    Bonjour à tous,

     

    Monsieur MICHEL Bertrand,

    C’est moi qui avait – disons – conforté votre post concernant le patron que le dénommé Florin qualifiait tranquillement « d’ordure »…

    C’est bien connu Monsieur Florin : les entreprises c’est là pour faire du social avant tout n’est ce pas ? C’est leur rôle premier ?…

    Et bien oui ça pouvait être – spontanément – le cas autrefois…

    Mais rassurez vous les vraies entreprises – dont parle Bertrand Michel ne font plus que ça du « social »…  …A leur corps défendant et au détriment de leur fonction 1ère qui est le profit… Profitable à TOUTE l’économie – à toute la société – donc à tout le corps social d’un Pays.

    Mais nous – entrepreneurs – on fait donc du social on ne fait plus que ça :

    La seule préoccupation des entrepreneurs – les vrais – ceux qu’évoque Mr MICHEL – c’est : « comment je vais payer mes charges » ?  A ce point là ça s’appelle du racket d’Etat.

    Je reconnais que j’en arrive à avoir honte pour la France d’être tombée si bas.

    Pendant ce temps là, l’Allemagne qui a baissé ses « charges » (cotisations – pardon Jaurès) sociales et les impôts… s’envole… Que dire de l’Irlande…

    Bon il restera à la France à se mettre au diapason de la « méditerranée » chère à Monsieur SARKOZY… « Grâce » à lui, à court terme nous aurons tous beaucoup moins de stress, et nous profiterons tranquillement des après midi entières à boire des thés à la menthe… Et nous rirons bien tous en regardant ces « imbéciles » d’Allemands travailler… Nous avec disons allez, 400 Euros par mois pour la semoule et l’huile ça nous conviendra parfaitement, non ?

    OUI Monsieur Bertrand Michel a raison de demander à Bernard TREMEAU ce que je lui ai suggéré il y a quelque temps –  sans réponse, alors je lui pose à nouveau la question :

    Mr TREMEAU pourriez-vous nous éclairer sur la légalité de ce racket ?

    Obligation de passer par l’URSSAF ou pas ?… Fin de son monopole ou pas ? C’est tellement contradictoire. Et je n’ai aucune confiance dans les médias classiques, ni dans les avocats – même dits "spécialisés". L’Europe – normalement – a cassé ce monopole non ?

    Merci pour l’espace de liberté des 4 Vérités.

     

    Jacques MAUDET – 53 ans –

    menuiserie 21 salariés – Le Mans

    (Pas loin de jeter l’éponge – ça va faire bien rire Gérard Pierre)… Qui OUI se trompe d’époque…

     

    Oui Monsieur Michel – je confirme. Oui Monsieur TREMEAU – désolé de vous contrarier. Les impôts je suis d’accord d’en payer si mon entreprise est bénéficiaire. Mais elle ne peut plus être bénéficiaire car trop écrasée (le mot est faible) broyée par les « charges »… euh « cotisations sociales »

     

    7 mars 2008 à 19 h 20 min
  • Marc Répondre

    Jaurès . Toujours aussi stupide ! Ce n’est pas l’autre crétin de Jospin, qui était responsable de la croissance ! Il faut être sacrément ignare en économie,pour croire cela . Quand aux emplois créés, parlons en ! Plus d’un  millions de fonctionnaires de plus ! voilà les emplois créés ! Des emplois inutiles et coûteux, 1 millions de fainéants suplémentaires,pour aider les autres à en faire encore un peu moins ! L’addition ,elle est là, plus de 2 000 milliards d’euros de dette pour nos enfants et petits enfants ! Les entreprises,elles n’ont pas créés d’emplois,et ces saloperies de 35h sont toujours là,qui écrasent l’Etat  ! 17 Milliards d’euros, voilà ce que coûte les 35h à Jospin et à l’autre conne d’Aubry ! Belle réussite  ! Si sa réussite avait été aussi belle, il serait passé haut la main  en 2002,au lieu de cela, c’est un magnifique coup de pied au cul qu’il a pris ! Les Français dans leur ensemble,ne sont pas aussi cons que çà,et ils le lui ont fait savoir ! Et ce n’est certainement pas avec le socialisme,que l’on remettra la France au  plus niveau ! Le socialisme,c’est la préhistoire,le musée des horreurs,plus de 100 millions de morts ! Voila ce qu’est cette doctrine imbécile !

    7 mars 2008 à 15 h 08 min
  • Gérard Pierre Répondre

     

    MICHEL Bertrand

    Non, je ne suis pas un ancien du fisc, … ni de l’ URSSAF !

    Toute ma carrière s’est déroulée au sein d’un grand groupe industriel privé qui m’avait confié la responsabilité de négocier ses contrats d’achat industriel et d’investissements.

    J’ai simplement voulu être fidèle toute ma vie à une éthique qui s’est forgée au cours de mon enfance et de mon adolescence chez les frères des écoles chrétiennes, chez les scouts raiders et ensuite chez les parachutistes. Je ne suis qu’un bien modeste chrétien qui considère que l’on n’a pas réussi sa vie parce qu’on est le plus riche ou le plus titré de son cimetière le jour de son enterrement. Je partage avec le général De Sonis l’idée que le plus beau mot de la langue française est le mot SERVIR ( …… et non sa conception inversée SE SERVIR )

    Durant toute ma carrière professionnelle j’ai été flatté, encensé, adulé par bon nombre de mes interlocuteurs dont l’hypocrisie ne m’échappait nullement. Certains m’expliquaient en termes à peine voilés que l’honnêteté, …… ça eut payé ! …… mais que ce n’était pas forcément un signe de …… clairvoyance. J’ai connu des cas de « chute » dans mon entourage professionnel, mais Dieu merci j’ai été soutenu aussi par des collègues avec lesquels nous partagions la même éthique. J’ai connu le lâchage de certains de mes supérieurs après qu’ils aient eu une « conversation informelle » lors de réunions à la chambre de commerce, le désaveu de certains autres, …… qui furent pris ensuite avec les mains dans le gâteau. De discrets insignes ostensiblement portés à la boutonnière me dévoilaient à dessein des appartenances à un même club, … dit de service ! … ben voyons ! Le fait de ne jamais tenir compte des « messages » qu’ils tentaient de me faire parvenir n’a pas favorisé mon avancement. Combien de fois ai-je entendu au cours de mes entretiens professionnels annuels : « La rigueur c’est bien, … mais il faut parfois savoir se montrer …… un peu plus souple. ». Les invitations dans les meilleurs restaurants abondaient. On apprend beaucoup de choses, … à table, … ou lors des pots de départ en retraite. Le train de vie subitement « amélioré » de certains collaborateurs sont des choses que j’ai vécues. A force de passer du temps dans les usines et dans les services, de développer des relations conviviales avec les techniciens, j’ai découvert par exemple que bien des mini bars clandestins étaient alimentés par d’autres moyens que ……leurs cotisations personnelles. Les alcools proposés y étaient invariablement de qualité supérieure.

    Je vous rassure tout de même, j’ai rencontré des chefs d’entreprise tout à fait estimables. Curieusement ceux-là me fournissaient toujours gracieusement, et sans que je les en prie, tous les éléments d’analyse me permettant d’approcher les éléments objectifs constitutifs de la formation d’un prix. Avec eux, j’ai développé des relations commerciales tout à fait saines. Je me suis beaucoup perfectionné, grâce à eux, dans le domaine de la microéconomie, …… mais pas celle totalement aseptisée que l’on enseigne magistralement dans les amphithéâtres de nos grandes écoles de commerce. Ces patrons d’entreprises n’étaient pas dupes des « méthodes » utilisées par la majeure partie de leurs concurrents.

    Il faut beaucoup de persévérance pour ne pas dévier. Aussi, si vous trouvez qu’il y a de la condescendance dans mon propos, peut-être que cette condescendance perce malgré moi. Elle ne concerne bien évidemment que les partisans de la « fluidification » des relations commerciales. Le monde professionnel dans lequel j’ai vécu m’a persuadé que la vénalité passait toujours pour un signe d’intelligence, …… et le fait de ne pas se faire prendre …… pour du génie. Je suis donc, de ce point de vue, un irréductible crétin. J’ai à présent soixante quatre ans, je dispose d’une retraite tout juste décente, d’un appartement de cent cinq mètres carrés payé sur vingt cinq ans, d’un livret à la poste et d’un autre à la Caisse d’Epargne (les deux n’atteignant pas le seuil de saturation), d’une six chevaux de 2006, d’une quatre chevaux de 2005 …… ET DE RIEN D’AUTRE. Mon épouse, restée au foyer dès que nous nous sommes mariés, a élevé nos trois enfants et je constate avec un certain orgueil qu’ils n’acceptent pas plus que moi la vénalité.

    A présent, j’assume gratis pro deo la présidence de deux associations, je siège sans indemnité au conseil d’administration d’un lycée professionnel, …… et, assis sur le bord du chemin, j’observe l’agitation du monde et de mes semblables en attendant, trés serein, que Dieu me signifie que le temps de l’épreuve se termine pour moi ici bas.

    7 mars 2008 à 12 h 43 min
  • sas Répondre

    a gerard pierre

    Pas de réponse à ma simple question……

    ex fonctionnaire du fisc,de la secu ou inspection du travail ????

    sas

    7 mars 2008 à 12 h 29 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    07/03/08    – "Les 4-Vérités"

    Bravo, BERTRAND, d’avoir si bien  "ciblé" le problème. Pour illustrer un passage de votre propos  – celui où vous évoquez des Français qui courront après "un job de 300 euro" – permettez-moi de résumer ci-après un "post" qui avait été publié sur différents "forum" à l’époque du Referendum sur le Traité Constitutionnel concocté par GISCARD et de l’amendement proposé par je ne sais plus quel euro-député hollandais, amendement qui découlait en droite ligne du Traité de MAASTRICHT 

    J’y évoquais le jour où des ouvriers français seraient obligés d’aller chercher du travail en CHINE (aux conditions pratiquées là-bas) à bord d’AIRBUS fabriqués à meilleur marché par des Chinois et appartenant à des Compagnies aériennes chinoises pratiquant des tarifs les plus bas. Et j’ironisais en disant aux partisans du Traité : vous pourrez ainsi combiner "tourisme et travail", me souvenant du nom éponyme d’une agence de voyages d’obédience communiste qui envoyait les TRAVAILLEURS français faire du TOURISME au Paradis soviétique…

    Dans un autre ordre d’idée, je demande aux lectrices et lecteurs de comparer les méthodes des patrons parternalistes d’hier avec celles des patrons des multinationales d’aujourd’hui. S’est-on suffisamment gaussé des premiers qui avaient à coeur le bien-être de leurs ouvriers, qui s’occupaient de les loger, de les faire soigner (en créant avant l’heure une sorte de Sécurité Sociale), de parrainer par une Bourse d’études certains de leurs enfants méritants, de créer des Bibliothèques, des terrains de sport, des crèches, etc. ? Oui, mais voilà, le socialisme et le marxisme, et leur corollaire le mondialisme qui, tous, prêchent, les premiers, la défense et le bonheur des "travailleurs/travailleuses", le second l’avènement du consommateur-roi , sont passés par là. Avec d’autant plus de souci de destruction de ce "paternalisme" qualifié  avec mépris d’archaïque,  qu’il avait des relents de christianisme….

                                              Cordialement, Jean-Claude THIALET

    7 mars 2008 à 11 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Cher Jacques, nous aurons du mal à nous entendre si vous qualifiez de "socialiste" la France Sarkozienne.
    Sous Jospin, la France socialiste avait une croissance de 3%, supérieure à la moyenne européenne, 1,5 millions d’emplois furent créés, la TVA baissée d’1 point, la vignette auto supprimée, les impôts diminués (PPE), les déficits réduits et cela tout en diminuant la durée du temps de travail et en créant de nouveaux droits sociaux. C’est ça le socialisme français. Quant au Canada, je veux bien y aller en touriste mais on peut très bien, voir plus haut, faire de la France un pays performant et solidaire.

    7 mars 2008 à 11 h 32 min
  • Marc Répondre

    A  Michel Bertrand. Oui l’URSSAF est un monopole,l’ administration probablement la plus pourrie qui soit ,et qui a mis en faillite un nombre incalculable de petite entreprises,incapables de payer leurs charges au jour prévu ! L’un de mes amis,dans les années 80,avait crée sa petite entreprise d’ambulances,2 puis 3 puis 8 ambulances,mais il eu le malheur de travailler presque exclusivement avec l’ A P; (Assistance Publique,) pour ceux qui ne le saurait pas,c’est à dire l’Etat. Ce qui devait arriver arriva. 3 années après son installation,l’Etat lui devait déjà plus de 200 000 francs, n’ayant pas beaucoup de trésorerie,il fût incapable de payer son URSSAF en temps et en heure,6 000 frs d’amende ! Soit le salaire mensuel de 1salarié à l’époque,alors qu’une autre administration,lui devait plus de 200 000frs ! 6 mois plus tard,n’étant toujours pas payé,il ne pouvait plus faire les payes,ni payer son URSSAF ni sa TVA ! Mis en demeure par l’URSSAF de payer,il ne pu faire face. Alors l’URSSAF mis ses véhicules sous séquestre,ne pouvant plus travailler,il demanda de nouveau à l’ A P de lui règler ses arrièrés. La réponse arriva,stupéfiante ! reprenez le travail si vous voulez être payé ! Mais comme ses véhicules étaient sous séquestre,il ne pu rien faire,l’URSSAF refusant tout arrangement ! Résultat, 7 salariés au chômage,et lui obligé d’hypotèquer sa maison pour payer ses dettes ! Poursuivant l’ Etat en justice,il obtint gain de cause,et fut payé 8 ans plus tard ! mais sans le moindre centime d’intérèts ! Voilà la France et sa putain d’administration,aujourd’hui,pratiquement rien n’a changé ! L’employeur de mon fils,vient d’en faire la triste expérience ! Et  ce sont ces gens là qui viennent donner des leçons de morale ! 

    7 mars 2008 à 10 h 41 min
  • ras le bol Répondre

    La france c’est un pays de fainiant, sur 3 employés y’en a un qui fout rien et lèche le postérieurs de ses supérieurs. Un autre qui donne des ordres, remplis des rapports et fait du travail personnel au boulot, puis il est obligé de faire des heures sup. Et le troisième qui ferme sa gueule comme un con, et qui bosse sans relache.
    C’est se couillon pas respecté par les deux autres poussé au cul toutes la journées, le moins payé alors que c’est son travail qui payes les deux autres.

    Mais le pays pour aider ses grosses entreprises dans la mondialisation (fuite de capitaux et de main d’oeuvre en général) fait plein de petites loies plus sournoise et illogique les unes que les autres. Mais avec une batterie d’expert comptable on diminue ses charges et ont se sert au passage de sommes énormes. Mais ses réductions particulière accordé au gros, faut bien les compenser quelques part et c’est les petits qui n’ont pas la force de faire du lobbing sur les élus et autre vendu qui payes. (pme etc…)

    La france ne perd pas d’argent dans sa globalité, les riches s’enrichissent encore plus, les grosses entreprise font de plus gros benef, qu’elles renversent en partie au actionnaire etranger ou reinvestissent en grosse partie à l’étranger. et ils restent 95% de la population, tout ceux qui n’ont pas un pied dans le monde des finances, ceux la perdent chaque année un peu plus.

    Moi j’en ai marre, j’ai l’impression d’être la "putain de nos dirigeant" a trimé dans un taf desinteressant avec toujours moins de pouvoirs d’achat et surtout avec de moins en moins d’espoir. Il arrivera un stade ou les gens en auront tellement marre qu’une révolution par le sang arrivera, comme en 1789, ou les nobles étaient égorgé, torturé sans le moindre jugement juste pour être riche qu’ils soient été honnete ou pas…
    Se jour la moi je sais de quel coté je serais.

    7 mars 2008 à 7 h 58 min
  • MICHEL Bertrand Répondre

    Bonjour,

    Suite à la déclaration de Florin qui avait écrit à peu près ceci :

    « Un patron voyou – une ordure – qui voulait fuir (avec son matériel) en Slovénie… »…

    Il y a environ un mois, révolté par ce propos, je lui avais écris ceci  (je m’en tiens à un résumé) :

    Hallucination ? Délire ?  Je pense que Florin devrait demander à M. Sarkozy et sa clique de menteurs et de "profiteurs" d’augmenter encore les charges(Alors même que la France est déjà – depuis fin 2005 – Championne du Monde)…   On coulerait encore + vite et peut être ?  Ensuite un nouveau départ… ?   Non plutôt une mise sous tutelle… Mais sous qui ? L’Europe ?  Ha ha ! Le FMI de l’autre DSK… Ha ha !

    Je prédis qu’un jour (pas si lointain) les Français courront après un job (un job) à 300 Euros par mois sans sécu ni Assedic ni même retraite…  bien contents de seulement  manger…

    … Entreprenez donc vous même Monsieur Florin  et très vite  vous aurez tous les jours des envies folles de "délocaliser". Seulement cela – les chanceux – c’est réservé aux fabricants et industriels… (Allez faire aussi la morale à EADS par exemple)… Evidemment qu’un fabricant Français ne peut que vouloir délocaliser.

    Malheureusement – et tout est fait pour – la France n’est qu’un Pays de "prestations de services"…  C’est à dire du vent ou presque et ça ne tiendra pas la route très loin… Et on ne peut pas délocaliser des prestations de service. (Hélas).

    … Quand je parle d’entreprises, je parle des : Artisans / TPE / PME / PMI   les seules vraies (et les seules vraies créatrices de richesses) car à elles l’Etat ne fait aucun cadeau – ne pardonne rien – ne passe rien – (un jour de retard URSSAF : boum ! Un jour de retard paiement TVA : boum !  Etc.)…

    Et que dire quand vous avez besoin d’un coup de pouce bancaire… c’est plutôt un coup de pied quelque part que vous recevez…  Avec 3.000.000 d’Euros de CA annule – j’ai le droit à un découvert – autorisé – de 10.000 E… Et attention à ne pas dépasser…

    Les gros (Total – Bouygues – etc)…  Dont les Médias nous rabâchent les oreilles de cocoricos en cocoricos : les entreprises Françaises  sont richissimes… (Leurrant le français mouton et gogo qui croit que la "France est riche" et que les patrons (tous) sont d’ignobles "gavés" profiteurs – n’est ce pas Florin – n’est ce pas Jaurès)…  En passant outre le fait que 95% de leurs activités (à ces mastodontes) sont basées  ailleurs qu’en France…

    … ALORS que SARKOZY  fasse ce qu’il a promis : qu’il baisse les charges ! (les "cotisations" sociales – pardon…)… Et fortement !  Et d’urgence !

    Les impôts un vrai entrepreneur s’en fiche bien. S’il gagne vraiment oui il est normal de payer des impôts.

    Mais il ne doit pas crever sous les charges "sociales"… : impôts forfaitaires, abusifs et arbitraires !

    Cordialement aux 4 vérités

    Bertrand MICHEL  – Besançon

     

    Le poste de Monsieur Gérard PIERRE : un ancien du fisc assurément, condescendance maximum, qui a dû « travailler » dans les années 60/70… Et qui se trompe de génération d’entrepreneurs… Un employé au recouvrement de l’URSSAF ne se donnerait certainement pas la peine de lire un bilan : « payez sinon on vous liquide » !!! Très suffisant comme « travail »… Et épuisant certainement…

    Un de mes collègues entrepreneur – du Mans je crois – avait  – suite à mon post – demandé à Monsieur TREMEAU de nous éclairer quant au monopole URSSAF… OUI ou NON l’URSSAF est elle encore une « caisse  obligée » en France ? Apparemment  ce sujet semble tabou, même pour M. Bernard TREMEAU… Un peu de courage voyons. N’est ce pas le site des 4 vérités ?

     

    7 mars 2008 à 0 h 57 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    06/03/08    – "Les 4-Vérités"

    Il me paraît douteux que le brillant exposé de Bernard TREMEAU soit compris, et encore moins accepté par les milliions de Français auxquels Nicolas SARKÖZY avait promis qu’il irait "chercher la croissance avec les dents" et l’augmentation du pouvoir ‘dachat qui va avec. Et si d’aventure il s’en trouvait, je pense que ceux qui comprendraient seraient furieux contre les politiciiens de gauche comme de droite et les médias qui depuis quelques années ne font que leur promettre monts et merveilles avec l’UNION EUROPEENNE, l’euro et la mondialisation…

    Mais en dehors de cette remarque, je voudrais souligner que Bernard TREMEAU a fait une parfaite démonstration du monstre inhumain, de l’usine à gaz géante, qu’est devenue l’économie mondiale depuis que la finance internationaleapatride qui n’a plus aucun visage humain a assuré sa main mise sur elle et sur la production. Il faut que les êtres humains, ceux du moins qui n’ont pas l’intention d’être transformés en zombis, se remettent en mémoire cet objectif de la finance internationale, tel que l’avait énoncé un des membres éminents du Groupe Bildenberg, objectif que j’ai eu déjà l’occasion de rappeler  : "JE DECRIRAI PLUTÔT LA GLOBALISATION COMME LA LIBERTE POUR MON GROUPE D’INVESTIR LA OU IL VEUT, POUR LE DELAI QU’IL VEUT, DE RECHERCHER SES MATIERES PREMIERES OU IL VEUT ET DE VENDRE SES PRODUITS OU IL VEUT, EN S’EMBARRRASSANT LE MOINS POSSIBLE DES DROITS DES TRAVAILLEURS ET DES ACCORDS SOCIAUX.". Cet objectif n’est pas seulement celui du BIDERBERG, il est celui de TOUS les Groupes financiers internationaux, y compris les fameux "fonds de pensions". De gens qui jouent à la hausse des matières premières et à la baisse des salaires, qui jouent de la misère de pays émergents, et se jouent de celle qu’ils créent dans les pays développés,

    Et je crains que les "20% de baisse des impôts qui écrasent nos entreprises … pour sortir la FRANCE de l’ornière" (je cite là Bernard TREMEAU°  ne soit que cautère sur une jambe de bois. Le mal est trop important, et pas assez récent, pour que la potion du bon docteur ait un effet magique. Ce n’est pas ces 20% de baisse qui, en l’espace de six mois (temps programmé par B.T.),  feront revenir les entreprises délocalisées, ou feront renaître celles qui ont dû fermer leurs portes, permettront de reconstruire les pans entiers de nos industriels qui ont disparu à cause de la globalisationn redonneront le goût du travail et le moral à des gens qui ont foini par déséspérer. Le problème ne se limite par à l’inflation, inflation dont notre pays, comme bien d’autres, a su sumonter à l’époque où il était maître de son destin.  Il faudrait un véritable électro-choc.

    Celui, par exemple, qui, comme le préconise Ron PAUL pour les ETATS-UNIS, déciderait un Chef d’Eat digne de ce nom de faire sortir la FRANCE de toutes les organisations mondiales de ceci ou de cela et qui lui ont fait perdre (comme à d’autres pays, son identité propre et son âme. Comment, après le tableau que vient de dresser Bernard TREMEAU, ne pas comprendre que le monde, tel que nous l’ont fabrIqué les financiers internationaux qui dirigent en fait la Politique de tous les pays Occidentaux (comme l’avait d’ailleurs décelé Théodore ROOSEVELT) ont accouché d’un monstre qui finira pas les dévorer mais dont les véritables et premières  victimes seront ceux qu’ils appellent des "consommateurs" ?

           Cordialement, Jean-Claude THIALET

    6 mars 2008 à 23 h 26 min
  • ozone Répondre

    "En revanche, personne ne dit que si la demande est supérieure à l’offre, il y a automatiquement une inflation qui les rééquilibre. Et que si les prix du yaourt augmentent, c’est que les Français ont plus d’euros dans leurs poches pour en acheter…"

    Mais si,,,mais si…………

    Demandez a quelqun qui travaille dans la grande distribution la quantité de produits qui partent en poubélle parce qu’ils n’ont pas étés vendus avant la date de péremption…

    6 mars 2008 à 22 h 43 min
  • Marc Répondre

    Il semblerait à lire certains courriers,que ce n’est pas la connaissance  de l’économie,ni le fonctionnement des entreprises qui soit leur fort. De plus si je sais lire entre les lignes,plusieurs seraient des fonctionnaires ,de ces gens inutiles,payés à vie sur le dos de ceux qui produisent les richesses ! Aucun d’enyttre eux ne s’est jamais posé la question: pourquoi les autres pays réussissent mieux que nous ? Simplement parce que l’Etat dans ces pays, y est moins gourmand ! Le nombre de fonctionnaires,réduit à son strict minimum nécéssaire. Chez nous ces fonctionnaires inutiles, pullulent,nous avons en nombre,autant de fonctionnaires aux impôts que les ETATS-UNIS,pays de 300 millions d’habitants,18 fois grand comme la France ! L’Agriculture,il y a 25 ans: 23 000 fonctionnaires, pour 1 200 000 entreprises agricoles,en 2008, moins de 400 000 entreprises agricoles,mais 36 000 fonctionnaires cherchez l’érreur ! Il en va de même pour tous les secteurs de la fonction publique ! Nous avons le double de fonctionnaires que l’Allemagne,le triple de l’Italie et l’Espagne,ne cherchez donc pas midi à quatorze heures ! Oui il y a des entreprises qui réalisent de très gros bénéfices,et alors ?Oui il y a des patrons qui gagnent des gros salaires,mais les Tartufes qui s’en offusquent,sont les même qui trouvent normal qu’un tapeur de ballon,gagne 2 millions d’euros mensuels ! Bande de fumistes ! Le patron de l’UIMM,à touché moins en indemnités,qu’un Zidane en 2 mois ! Le salaud c’est le patron,c’est lui la brebis galeuse ! Bande de cons ! Le Président de la république,malgré son  augmentation de salaire,et des responsabilités écrasantes,gagne moins que certains hauts fonctionnaires ! Mais le salaud c’est SARKOZY ! Bande de cons ! Pas étonnant que ce pays soit impossible à réformer,avec de tels  crétins ! J’ai eu a gérer une petite entreprise que j’avais crée avec mon propre argent;,issu de mes salaires antérieurs, et indemnités de licenciement. L’entreprise dans laquelle j’étais,venant de déposer son  bilan,à la suite de 5 milliards d’impayés,dû pour 80% par l’Etat   Durant mes 23 années à la tête de mon entreprise, je me faisait un salaire de 25 000 f par mois,pour un temps de travail de 12 à 15 heures par jour. Certains mois,plusieurs de mes salariés dépassaient mon salaire ! En 1980, j’avais instauré l’intéressement,et le 13ème mois . Alors quand je lis toutes les conneries écrites sur ce site,celà me rend hargneux ! Pour quelques brebis galeuses certains abrutis, toujours les même d’ailleurs,traitent tous les patrons de salauds ! Les salauds, c’est vous messieurs  qui n’avez pas le courage de créer votre propre entreprise,vous verriez alors si les petits patrons,la très grande majorité des entreprises,roulent sur l’or !

    6 mars 2008 à 19 h 27 min
  • jacques Répondre

    Pour Jaurès

    Je vous expliquez qu’il fallait AUSSI une plus grande flexibilité du marché du travail pour que cela fonctionne.

    Venez au Canada. On fait les deux (et bien d’autres choses plus libérales) et cela fonctionne à merveille.

    Vous vous plaignez des conditions économique de vie dans un système socialiste comme la France. Vous ne faites que renforcez mon point!

    Libérez-vous et bénéficiez des bienfaits du libéralisme. Etes-vous à ce point masochiste de vous plaindre sans cesse et de ne rien faire?

    6 mars 2008 à 15 h 40 min
  • sas Répondre

    Pour discuter de la sorte…monsieur etes vous un ancien du fisc, de la secu ou de la banque ???

    SAS

    6 mars 2008 à 11 h 55 min
  • sas Répondre

    les raisons sont for simples et ne s’explique simplement que ce qui est simple….

    1° le passage FRANC/EUROS a majoré les pris de 700 % ce qui valait 1 franc avant vaut 1 euros…..

    2° LE MEC qui vend des shandwich ou qui coupe l herbe….;veut aussi l’écran plat , la dernière bagnole pour chercher ses gosses à l’ecole, partir en vacance d hiver à courchevel……sauf que lui n’a pas 200 salarié et une holding…..alors la méga augmentation des tarifs se voit un peu…..le steak frite à 200 frs c’est un brin ecoeurant…..le pain à 6 francs c’est du délire….et les notes de telephone a 1500 frs c’est imbuvable….

    QU Y A TIL DE DURE A COMPRENDRE…….

    sas

    5 mars 2008 à 21 h 28 min
  • Pierre Leconte Répondre

    Bravo pour votre article. Je vous suggère de lire mon dernier livre intitulé "La grande crise monétaire du XXIe siècle a déjà commencé !" (éditions Jean Cyrille Godefroy) paru en octobre 2007 et mon prochain intitulé "les faux-monnayeurs" (éditions François xavier de Guibert) à paraître ce mois ci qui décrivent comment est arrivée la crise actuelle et ce qu’il en sortira. Bien à vous. Pierre Leconte

    5 mars 2008 à 14 h 56 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris la leçon d’économie du professeur Bernard Trémeau. Il nous explique au § 2 de son cours que les Français ont plus d’euros dans leurs poches, … et à l’avant dernier § que leur pouvoir d’achat diminue donc de 0,5% par an. La Banque Centrale Européenne ferait bien son travail de régulation, mais serait quand même responsable de la prise de mesures inflationnistes. Quant à l’idée qui réglerait tout, elle consisterait à abaisser immédiatement à 20 % les impôts qui écrasent nos entreprises, …… en abandonnant l’idée que l’Etat intervienne dans l’économie ! ! ! …… Monsieur Bernard Trémeau réunit toutes les conditions pour devenir l’un des conseillers occultes très prisés par notre président de la république, …… qui semble s’y entendre en économie comme moi en tauromachie !
     
       Comme le fait très justement remarquer Florin, 20% de rien, …… ça ne règle précisément rien. L’impôt sur les sociétés n’est impressionnant qu’en valeur relative, …… en valeur absolue, il est souvent proche de peanuts !
     
       J’ai vu, pendant plus de trois décennies, défiler dans mon bureau des chefs d’entreprises de toutes tailles et de toutes natures. Ils venaient en costume trois pièces et voiture dernier cri m’expliquer leur « agonie », espérant de ma part un peu de mansuétude et de « compréhension » dans mes négociations. Ils me parlaient de leurs bilans désastreux, catastrophiques, des charges insupportables pesant sur eux, m’exposaient leur intention de « tout laisser tomber » si ça continuait comme ça ! …………… et ils ont continué comme ça ! …… ils réapparaissaient au fil des mois et des années, sans se lasser, changeant au passage de costumes et de voitures, mais toujours au dernier cri. Il y a …… comme ça, …… des « agonies » qui font rêver. Pour me convaincre de mon absence de parti pris à leur égard, je me procurais régulièrement leurs bilans en l’achetant au greffe du tribunal, car ils se gardaient bien de me le mettre gratuitement sous le nez. Et je constatais ce qu’il y avait à constater : des provisions opportunément constituées, des ratios « salaires + charges » ramenés au nombre de salariés, … très édifiants ! ! ! …… des rentabilités commerciales faibles, mais des rentabilités financières et économiques discordantes par rapport aux discours automatiques, et très souvent, …… des transferts très substantiels vers une ou des SCI (*) juridiquement propriétaires des murs.
       Lorsque, par certains moyens sur lesquels je ne m’étendrai pas ( certain membre d’un réseau d’appartenance accepte parfois d’aider les honnêtes acteurs de l’économie ) je parvenais à me procurer le journal détaillé des comptes de l’entreprise, je pouvais constater quelle était sa réelle politique commerciale à travers les détails de certains comptes relatifs aux …… cadeaux d’entreprise, frais de publicité, frais de déplacement, …… et j’en passe. Il y a donc bien un habillage habile du ratio « Marge / Chiffre d’affaire » qui permet de payer peu d’impôts tout en s’offusquant de leurs montants exorbitants …… en pourcentage bien sûr.
     
       Mais cela n’entre pas dans l’analyse des causes inflationnistes observées par le professeur Bernard Trémeau.
     
    ************************
     
    (*) Ils étaient généralement les gérants de ces Sociétés Civiles Immobilières qui, à l’inverse des S.A. et des S.A.R.L., ne sont pas tenues de déposer un exemplaire de leurs bilans au greffe du tribunal. La boucle est ainsi bouclée ! …… circulez, y’a rien à voir !
    5 mars 2008 à 14 h 50 min
  • Jaures Répondre

    Enfin! Je sais pourquoi mon paquet de pâtes a pris 35%, 27% mes yaourths et 15% mon litre de lait !

    Mon cher Jacques, depuis 20 ans, on n’arrète pas de baisser les charges et la fiscalité des entreprises. Elles s’empressent depuis de redistribuer les marges acquises aux actionnaires. Depuis 20 ans, la part consacrée aux salaires est passé de 70% de la richesse créée à 60% ! Je doute donc fort que ces nouvelles largesses aient le moindre effet sur les prix (sur lesquels il est avéré que les distributeurs s’entendent) et les salaires.

    5 mars 2008 à 11 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    La mère de toutes les autres raisons n’est-elle pas, comme j’ai eu l’occasion de l’écrire dans une précédente contribution, une adéquation entre d’une part, la production et la mise en marché des biens et services de toute nature et d’autres part, les ressources de ceux qui sont chargés de les consommer. Les décideurs de la finance et de sa sœur la politique seraient avisés d’y penser et de faire en sorte que se réalisent au plus tôt les conditions d’un tel rapport. Petite suggestion, en toute simplicité : Investir dans un meilleur partage des richesses qui accroîtrait de manière sensible le nombre des consommateurs, en attendant la suite …

    5 mars 2008 à 9 h 49 min
  • jacques Répondre

    "abaisser immédiatement à 20 % les impôts qui écrasent nos entreprises. La reprise de l’économie engendrée par une telle baisse augmentera au bout d’un an les recettes de l’État. Mais pour agir ainsi, il faut abandonner l’idée que plus l’État intervient dans l’économie, plus les Français sont heureux."

    Très bien vu.

    On vous fera l’objection bête et ignorante que "diminuer les impôts des compagnies qui ne font pas d’argent n’aura aucun effet sur ces pauvre compagnies vouées à disparaître!"

    Je réponds d’emblée, à votre place, si vous permettez: c’est ce qu’on veut! On veut que les compagnies non productives soient remplacées par les compagnies productives. On veut justement que les compagnies productives utilisent l’argent de la réduction d’impôt pour réinvestir et accroitre leur activités PROFITABLES et réengager les employés des compagnies déficitaires qui (sans soutien de l’état qui espèreront-le, redirigera ces subventions pour compenser les réductions d’impôts) feront faillites.

    Pour cela il faut que le marché du travail soit fluide.

    C’est cela et cela seul le secret d’une réforme REELLE et EFFICACE en France. Rediriger les forces vives du pays qui sont sous-employées dans des bureaucraties inefficaces, inutiles, ou carrément nuisibles (pensons ici avant tout  à tout ceux qui s’occupe du droit du travail hypertrophié français) ou qui perdent leur energé dans les activités non profitables des entreprises déficitiares, rediriger donc ces forces vives vers les entreprises profitables et concurrentielles.

    Ah! si Sarkozy réfléchissait avant d’agir ne serait-ce qu’une fois! Ah! s’il avait des conseillers économiques un peu moins idiots!

    5 mars 2008 à 6 h 40 min
  • Florin Répondre

    Démagogie, quand tu nous tiens …

    Entreprises "écrasées" par les impôts … ben voyons ! 

    Certes, si vous avez un chiffre d’affaires (CA) de 100 et un bénéfice net de 30, l’impôt sera de 10 (mais ce cas de figure est plutôt rare … le plus souvent, il s’agit d’un bénéfice de 3 et d’un impôt de 1, et encore … ça veut dire que la boîte est mal conseillée sur le plan fiscal).

    L’IS (impôt sur les sociétés) est marginal par rapport au chiffre d’affaires.  Tellement marginal que nombreuses sont les entreprises qui arrivent à le gommer : une provision-bidon à la dernière minute, une "petite" surfacturation de "management fees" par la holding, une "intégration fiscale groupe" optimisée qui permet d’additionner les bénéfices des uns et les pertes des autres, etc etc. Quant au petit patron, lui, il va s’acheter du p’tit matériel, pour arriver à "solde imposable zéro". Ceux qui paient des impôts, ils sont soit mal conseillés, soit sans imagination, soit bien contents d’en payer.

    Demandez à Vincent, ou à Bernard, combien d’IS paient leurs holdings … pas forcément basés sous les palmiers, entre nous soit dit … Baissez leur facture de 20%, ils ne vous diront même pas merci : 20% de zéro, calculez … pas besoin de sortir de l’ENA.

    Ah, je vois d’ici ceux qui viendront dire ‘les impôts, c’est un mot général qui inclut les charges’ –
    je leur dirais de ne pas tout mélanger, la salade niçoise est bonne dans l’assiette seulement.

    5 mars 2008 à 1 h 28 min
  • ozone Répondre

    "Il existe heureusement une solution pour sortir dans six mois la France de l’ornière, solution qui est facilement acceptable sur le plan politique : abaisser immédiatement à 20 % les impôts qui écrasent nos entreprises. La reprise de l’économie engendrée par une telle baisse augmentera au bout d’un an "………….le revenu des actionnaires,..

    Depuis vingt ans 10% du PIB est passé du travail vers le capital,et "l’innovation" se fait toujours attendre..

    5 mars 2008 à 0 h 55 min

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