J’em…, donc je suis…

J’em…, donc je suis…

Telle est la devise d’une administration qui tourmente sans cesse les citoyens et les entreprises, une administration aux ordres d’une gouvernance de mentalité socialiste qui dirige la France depuis plus de 70 ans, avec le souci constant de compliquer et de pourrir la vie des braves gens.

Ainsi vit-on en France sous une triple menace : physique, judiciaire et fiscale.

Physique, parce qu’à tout moment, vous pouvez recevoir un coup de couteau sur la voie publique, possibilité accrue pour les Français de confession juive, puisque quelque 8 millions de musulmans vivent désormais en France, alors que l’on n’en comptait que quelques centaines au début du XXe siècle.

Judiciaire, parce qu’à tout moment, vous pouvez être poursuivi pour incitation à la haine raciale, pour islamophobie ou homophobie.

Enfin fiscale, car vous êtes exposés à un « redressement » pour avoir remis une déclaration jugée insuffisante, déclaration reposant sur des formulaires d’une extrême complexité.

En ce domaine, la France, républicaine et socialiste, est championne du monde toutes catégories, avec 360 impôts et taxes par an, pouvant confisquer 75 % des revenus du contribuable, qui doit savoir que 119 taxes frappent directement la propriété, contre 43 en moyenne dans l’OCDE.

J’ai sous les yeux la liste partielle des taxes et impôts.

Je lis :
– taxe pour le versement de plafond légal de densité,
– contribution forfaitaire des organismes participant à la gestion du FCATA,
– redevance sur la course de trot,
– taxe sur les boues d’épuration,
– prélèvement sur la redevance pour pollution diffuse…
Pour percevoir ces taxes parfaitement stupides, l’administration emploie plus de 100 000 agents fiscaux dont le salaire global tourne autour d’un demi-milliard d’euros chaque année. Ces fonctionnaires opèrent des prélèvements dont le recouvrement, pour certains d’entre eux, coûte plus cher qu’il ne rapporte. L’inspection générale des finances dénombre, imposées aux ménages et aux entreprises, 193 taxes d’un rendement inférieur à 150 millions d’euros et 179 à moins de 100 millions d’euros, pour un coût estimé à 5,3 milliards d’euros !

Oui, répond l’administration franco-socialiste, c’est vrai, mais comme ça, on emm… les gens jusqu’à la gauche, avec une attention particulière pour les agriculteurs et éleveurs qui, après s’être levés, tous les jours de leur existence, à 5 heures du matin, doivent, le soir, remplir des formulaires sur la vitesse de ponte des poules pondeuses et la nature des engrais utilisés pour la culture des haricots bio.

On notera aussi que les agents du fisc, aussi nombreux soient-ils, ne sont qu’une fraction des 5,641 millions de fonctionnaires – un emploi sur 5 – payés par les 57 % de la richesse nationale dont s’empare ladite administration. Coût total de leur rémunération : 284 milliards d’euros par an, alors que de tous les pays développés, ce sont les fonctionnaires français qui travaillent le moins : 35,5 heures par semaine en France, 41 heures en Allemagne, certains arrivent même à ne travailler que dix jours par mois et d’autres à ne travailler qu’en heures supplémentaires. Consciente de ce déplorable état de choses, l’administration a décidé de diminuer drastiquement le nombre des fonctionnaires. Résultat : 400 000 nouveaux fonctionnaires ont été recrutés entre 2004 et 2014.

Bref, la charge fiscale qui s’établissait à moins de 10 % du PIB en 1910, la France étant alors une grande puissance sans chômage, est aujourd’hui à 45,5 % !

En 2017, les Français sérieux et les entreprises ont versé au fisc plus de 1 000 milliards d’euros, beaucoup plus que les Allemands et les Britanniques, une notable partie de cette somme gigantesque allant au « social » pour les raisons démagogiques que l’on connaît. La France est ainsi le seul pays dans l’histoire de l’humanité qui paie ceux qui l’envahissent et la détruisent, ces millions de « Français » récents, eux généralement dispensés d’impôt !

Il va sans dire que ce système a été mis en place en vertu de textes officiels votés par le Parlement dont 10 500 lois en vigueur, certaines en contradiction avec les lois précédentes. Plus des centaines de milliers de décrets, arrêtés, ordonnances, circulaires, avec au sommet les 3 300 pages sur papier bible du Code du travail, l’un des 90 codes qui régentent la France dans une effroyable complexité.

Comme cette confusion n’était pas suffisante, on y a ajouté la réglementation de l’Union européenne, où l’on trouve des perles exceptionnelles. Par exemple, une réglementation sur le débit des chasses d’eau. Les 50 000 fonctionnaires de l’UE ont établi après études, travaux pratiques et réflexions, que, si les chasses d’eau des toilettes des 28 pays de l’Union passaient d’un débit de 6 à 3 litres, cela ferait une économie de 3 litres à chaque utilisation des toilettes et de leur chasse !

S’agissant des bananes, Bruxelles prescrit que lesdites bananes doivent comporter une « portion suffisante de coussinet, de coloration saine, sans contamination fongique, et sans fragmentation de hampe ». Un autre règlement de la Commission de juillet 1988 fixe le poids des concombres cultivés sous abri à 250 grammes et la longueur minimale à 30 cm.

Toutes ces stupéfiantes absurdités sont, en France, sous la haute surveillance de 645 124 élus, soit un mandat pour 100 habitants – beaucoup plus qu’aux États-Unis où le nombre des mandats électifs est de 154 914. On sait ce que coûtent aux contribuables les 925 parlementaires de nos deux assemblées, dont les indemnités sont supérieures à 12 fois le SMIC.

Parmi les heureux gagnants de la République socialiste, on trouve aussi, bien sûr, les syndicats fabricants de troubles, riches à milliards d’euros, grâce, non pas à leurs adhérents de moins en moins nombreux, mais grâce à l’aide de l’État et des comités d’entreprise. Ainsi, le secrétaire général de l’un de ces syndicats très politisés roulait en berline avec chauffeur et s’offrait de magnifiques cigares cubains, des Havanes de grand prix, dont la fumée ne pouvait que réjouir la plèbe.

La conclusion à tirer de cette situation réside dans un constat : il y a plus de 70 ans, deux options se présentaient à la France, soit le social-libéralisme comme en Grande-Bretagne, soit le socialo-communisme de type soviétique. De Gaulle, nolens volens, a choisi la deuxième option. Alors, en France comme dans tous les régimes de ce type, c’est l’échec en tout et partout. Je doute que l’on puisse désormais y remédier.

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Comments (1)

  • Sylvie Danas Répondre

    Tout cela n’est que trop vrai. Quant a y remédier… la France a hélas une tradition de révolution, et non pas d’évolution. Il y aura donc sans doute remède, mais sûrement pas anodin. Il faut espérer que le remède ne tuera pas le malade. Mais elle le laissera certainement sur le flanc. Quant à dire quand cela se produira… les paris sont ouverts. Mon sentiment personnel est que ça ne durera plus très longtemps : on voit à beaucoup de signes que la cocotte est sous forte pression. Il y a d’ailleurs sans doute intérêt à ce que l’explosion ne tarde pas trop: plus elle sera tardive, et plus elle sera forte. Quant aux autruches qui pensent qu’elle n’aura pas lieu…

    10 octobre 2017 à 10 h 20 min

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