La CGT : histoire et actualité

La CGT : histoire et actualité

Les dernières semaines ont vu les rues et certaines villes françaises marquées par des manifestations et grèves qui ont nui au bon fonctionnement du pays. Le droit de grève est légitime depuis les lois de 1864 et 1884, mais non celui de bloquer la vie nationale.
Parmi les syndicats, toujours en vogue, la Confédération Générale du Travail (CGT) est le fer de lance de toutes revendications. Or il paraît judicieux de faire un bref rappel historique de cette organisation.

En septembre dernier, la GCT a célébré ses cent dix ans d’existence. Née dans un climat social tendu, quatorze ans après la Commune de Paris, elle revendique entre autres la journée de huit heures (huit de travail, huit de repos, et huit de loisirs). En 1906, la Charte d’Amiens précise que le syndicalisme de la Confédération est indépendant de tous pouvoirs et de tous partis politiques : l’objectif étant donc la défense seule des intérêts des travailleurs.
En 1920, les événements de Russie entraînent la scission de la Section Française Internationale Ouvrière (SFIO), et apparaît au Congrès de Tours, le Parti Communiste Français (PCF) affilié à la IIIe Internationale plaçant tous les partis frères sous la houlette de Moscou. À partir de cette date, les destins de la CGT et du PCF vont se croiser plusieurs fois, et de temps en temps se rejoindre, rendant les déclarations d’Amiens caduques.
Coude à coude lors des Accords de Matignon qui assurent deux semaines de congés payés, et la semaine de quarante heures alors qu’au même moment (1936), l’Allemagne se réarme préfigurant la défaite de 1940. À la suite du Pacte de non-agression germano-soviétique d’août 1939, la CGT se désolidarise du PCF en excluant le 18 septembre de la même année ses militants refusant de condamner cette alliance de circonstance. Il est à noter que Maurice Thorez, premier secrétaire du PCF, déserte pour ne pas combattre ses frères de l’Allemagne nazie, alliée des Soviétiques ! Comme l’ensemble des organes officiels du Parti, la résistance ouverte ne se fera qu’à partir de juin 1941, quand l’URSS sera attaquée par l’Allemagne !
À la fin de la Seconde guerre mondiale, les ambitions de la CGT et du PCF vont davantage se confondre. Auréolés de la victoire de l’URSS, les communistes entrent au gouvernement en 1944. Mais en 1947, les deux puissances alliées (États-Unis et URSS) se séparent pour enclencher la Guerre froide. Désormais, la CGT sera, malgré la Chartre d’Amiens un supplétif du PCF et donc de Moscou, et ce au détriment de l’intérêt national…
Lors de l’établissement du Plan Marshall en 1947, prévoyant l’aide américaine aux pays de l’Europe dévastée, la CGT s’oppose vivement aux débarquements du matériel américain dans le port de Marseille, préférant sans doute l’aide de l’URSS… La toute récente CIA, contre-attaque, et réussit à briser le blocus cégétiste, en scindant le mouvement, donnant naissance à la CGT-FO (Force Ouvrière).
Deuxième « fait d’armes » de la Confédération : son attitude durant la Guerre d’Indochine (1946-1954). En lutte contre le Viêt-minh communiste, l’Armée de l’Union française dut lutter également contre un front intérieur animé par leurs alliés français : sabotage dans les usines d’armements, déraillement des trains de blessés d’Extrême Orient en Métropole obligeant les autorités gouvernementales à débarquer de nuit à Marseille nos soldats pour éviter des affrontements… Le conflit indochinois terminé, la CGT appuya la rébellion du Front de Libération Nationale (FLN) durant la Guerre d’Algérie : appels à la désertion, renseignements fournis aux poseurs de bombes, manifestation de Charonne en 1962 contre l’Organisation Armée Secrète (OAS) favorable à l’Algérie française, mais rien contre les exactions FLN ! Plus près de nous, lors de la deuxième guerre du Golfe en 1990-1991, les marins de la CGT avaient menacé de bloquer les bateaux civils réquisitionnés pour le transport de matériels et d’hommes vers le Moyen-Orient.
Tous ce exemples prouvent que l’action cégétiste n’est pas seulement de défendre les travailleurs, mais aussi d’appuyer des revendications politiques par la menace, la pression, et parfois, comme l’Histoire nous l’a démontré et l’actualité nous le confirme encore avec l’alliance objective avec le Syndicat des Travailleurs Corses (STC), la trahison…

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Immigrés

Sur les 14 millions de couples (mariés ou non) que comptait la France en 1999, 860 000 étaient formés de deux immigrés et 960 000 étaient des couples mixtes. Autrement dit, près de 13% des couples comptaient au moins un immigré.

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Comments (4)

  • grandpas Répondre

    libertine!!!! Sapeur Arien Squire.

    21 novembre 2005 à 23 h 39 min
  • sas Répondre

    et ta soeur à toi…grand pas…elle est quoi ??? SAS

    21 novembre 2005 à 14 h 48 min
  • grandpas Répondre

    Pour Suspicieux Anxieux Soupçonneux Staline était finalement lui aussi maçon par sa mére et carreleur par son pére.

    20 novembre 2005 à 12 h 28 min
  • sas Répondre

    Sas va encore s’essayer à une micro analyse pas politiquement correcte…Tous en france(les cérébrés) savent que les leaders syndicalistes sont souvent MACONS(blondel,mailly…etc,etc) Et si les grèves marseillaises…pour la captation du marché public des tramways(le gras du transport public marseillais)…convoité par la Connexe(véolias alias vivendi universel alias generale des eaux…) opportune repreneuse de la SNCM(à l’agonie)….et ci ce gros bordel était encore et toujour une gueguerre pour les grouppes monopolistiques de la commande public…au services des intérêts privés,cla,niques et maçonniques??? cela ne se passerait-il pas ainsi ????? sas

    19 novembre 2005 à 18 h 05 min

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