La contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus du capital : une nouvelle usine à gaz

La contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus du capital : une nouvelle usine à gaz

A quand le grand soir fiscal pour en finir avec l’injustice fiscale ?

Avec la réduction raisonnable des dépenses publiques, la seule réforme qui pourrait provoquer un « choc » économique pour la France, c’est une réforme fiscale radicale !

Monstrueuse et tentaculaire, la pieuvre fiscale française est irréformable, d’une extrême complexité. Si l’on touche à une pierre de la forteresse, c’est tout l’édifice qui s’écroule, sous les applaudissements de ceux qui payent, et sous les cris d’orfraie de ceux qui en vivent.

Le nombre des impôts, des taxes, des prélèvements en France est courtelinesque ! Avec en parallèle des niches, des abattements, des exonérations et même un bouclier fiscal qui fait les délices d’une opposition sans programme. Or voilà qu’une nouvelle usine à gaz va être construite pour « simplifier » notre ubuesque ISF ; une nouvelle taxe démagogique qui ne sera pas déductible ! Soit un bouclier a 52 %.

Une goutte d’eau par rapport au déficit du système des retraites. Mais un très  mauvais signal aux investisseurs, aux entrepreneurs, aux créateurs de richesses et d’emplois.

La solution : il convient de s’inspirer de la réforme fiscale mise en place aux Etats-Unis par le président Reagan en 1982. Elle consiste à additionner toutes les formes de revenus (travail et capital et toutes les allocations) et à les taxer selon un barème progressif unique de droit commun. L’assiette des revenus serait élargie et, en échange, une baisse des taux pourrait être mise en place ; la tranche marginale, par exemple, serait fixée à 35 % et non plus 40 %. Cela allégerait la taxation sur le travail et alourdirait celle sur le capital.

Cette mesure redonnerait un maximum de lisibilité à notre système et favoriserait massivement les jeunes, qui sont les plus dépourvus en patrimoine. Et l’ISF serait supprimé, puisque l’on ne taxerait plus les stocks de capital, mais seulement les revenus qui en sont issu.

Pour redonner du pouvoir d’achat aux Français la révolution fiscale doit être complétée par une réduction drastique des dépenses publique, une lutte féroce contre les gaspillages et les fraudes.

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Comments (7)

  • Jaures Répondre

    Cher Iosa, les fonctionnaires "payés à rien faire" nous manquent déjà.
    Combien de temps pour remplacer un prof dans un collège ? 3 à 6 semaines pour un prof de math et bien souvent par un novice plus ou moins formé. Et qui prétend qu’il y a trop de policiers, d’infirmières, de juges,…
    Ce que rapporte la suppression d’un fonctionnaire sur deux ? 500 millions. Juste de quoi payer le bouclier fiscal. Et après il faudra payer la TVA restaurateurs…

    Christian pène, je suis d’accord avec vous mais il n’y a pas que les manifs de droite qui marchent: souvenez-vous du CPE ou de la réforme Devaquet.

    24 mai 2010 à 20 h 51 min
  • christian pène Répondre

    il ne reste plus qu’au peuple à se révolter et chasser Sarkozy ; la manifestation géante contre Mitterrand en 84 (école privée) a bien fait vaciller le trône de la dynastie des UBU qui a reculé contre la fureur populaire

    christian pène

    "contre la tyrannie , la révolte est le plus sacré des devoirs contre leurs valeurs républicaines

     

    24 mai 2010 à 16 h 55 min
  • IOSA Répondre

    Moins de fonctionnaires payés à rien faire, moins de fonctionnaires payés à traquer les justiciables derrière des radars dont le coût est largement supérieur et moins dissuasif qu’un flic bien en vue sur la route….d’où le problème actuel de la délinquance.

    C’est vrai que l’Etat doit apprendre à dépenser avec parcimonie l’argent de nos impôts, au lieu de prélever sans cesse de nouvelles gabelles, pour nous faire croire qu’il tente de boucher une baignoire qui fuit, mais en réalité tous les représentants de l’Etat pique légalement dans la caisse et pour cause, c’est eux qui font les lois pour s’assurer un avenir peinard aux frais de la princesse.

    Alors, ne comptons surtout pas sur la Gauche ou la Droite pour redonner ce qui nous appartiens, puisque tout est fait justement pour noyer ce qu’ils mettent à gauche dans l’avalanche de dettes et autres déboires ( immigration, non responsabilité d’une justice débile, europe mal-accouchée, etc etc) concocté par eux.

    Pour sortir le pays de la crise, il n’existe qu’une seule solution….La Révolution pour l’abolition des privilèges en tout genre.

    L’ennemi n’est pas seulement hors de nos frontières…il est aussi et depuis très longtemps à la tête de l’Etat.

    IOSA

    23 mai 2010 à 12 h 48 min
  • sas Répondre

    Non seulement ils nous entubent avec le coup et les backchih de la flotte en france……et en plus leur personnel sont des sans papiers…

    JE REVE……restaurant du 16 mem,btp de bouygues aux autres, veolia ou lles autres barons……pauvre france et pauvre justice…

    Sans-papiers : Veolia et Derichebourg demandent des "critères clairs de régularisation"

     

    sas

    23 mai 2010 à 0 h 58 min
  • sas Répondre

    et blablabla….blabla….blabla…

     

     

    BLABLABLA…BLA   RRRRRRONNNNZZZZZ RONNNZZZZZ ZZZZZZZ

     

    sas

    22 mai 2010 à 17 h 48 min
  • Anonyme Répondre

    “La contribution supplémentaire de solidarité sur les hauts revenus du capital : une nouvelle usine à gaz” Pourquoi pas? Plus on a d’argent, plus on a les moyens d’aller ouvrir des comptes au Luxembourg, au Liechtenstein, aux iles anglo-normandes et autres paradis exotiques. Les banques françaises ont toutes des fonds spéculatifs dans des pays sans contrôles fiscaux sérieux. Je ne vois pas ce qu’une taxation supplémentaire résoudra. La “face cachée des banques” pour s’exprimer comme Eric Laurent, est peu édifiante. Elles ont toutes des engagements importants et inavoués vers des positions délictueuses sur le plan moral, si ce n’est légal. Parallèlement à ce problème d’intégrité, les Etats sont certes trop dépensiers, mais plus gravement notre compétitivité est détériorée par le libre échangisme avec les pays à coûts de main d’oeuvre dérisoires. Il n’y a pas un seul problème mais une accumulation d’erreurs graves qui aboutissent au chaos actuel. Enfin, on oublie trop l’effet “Laffer”, le rendement fiscal diminue quand l’impôt est trop élevé, et s’améliore quand le taux baisse. Dans le cas de la France, il y a fort à parier que les recettes s’amélioreraient si les taux baissaient. On le voit dans le bâtiment où les faibles taux de TVA, diminuent le travail au noir. Dans les transactions aussi, où les dessous de table sont monnaie courante pour diminuer les droits de mutation, d’où la situation critique des départements. Le système a largement atteint les limites du rendement fiscal optimal. C’est d’ailleurs un intérêt de cette crise de mettre en évidence l’inefficacité des remèdes classiques. La vérité est ailleurs. Troubadour.

    22 mai 2010 à 10 h 21 min
  • Jaures Répondre

    C’est vrai. C’est exactement la fiscalité Reagan qu’il nous faut: une dette multipliée par 4 en 8 ans, des déficits fédéraux records le tout aboutissant à un historique krach boursier et une crise économique évitée de justesse grâce à l’intervention publique.

    Exactement ce dont nous avons besoin en ce moment.

    21 mai 2010 à 22 h 53 min

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