La crise et les Etats : bulletin d’alerte

La crise et les Etats : bulletin d’alerte

La nouvelle dégringolade des bourses résulte des difficultés budgétaires des pays de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne etc.) et des incertitudes concernant la reprise de l’économie occidentale, en dépit d’une multitude d’indicateurs trafiqués. Par exemple, on nous annonce que l’économie américaine a détruit 20.000 emplois en janvier, et que le taux de chômage a néanmoins baissé !
A cela s’ajoute le sentiment que le pouvoir politique raconte n’importe quoi : Lors du dernier G20, les gouvernements recommandaient la poursuite de politiques monétaires et budgétaires laxistes. A présent, ils veulent faire marche arrière. Dans ce contexte, les peuples, intoxiqués par la drogue de l’assistanat, n’y comprennent plus rien et refusent toute politique restrictive. Dès à présent, les Grecs se préparent à la grève générale !
Comme les banques ont joué en bourse avec l’argent des contribuables, leurs fonds propres sont en train de fondre au rythme de la chute des cours et il pourrait en résulter une nouvelle crise bancaire. Qui leur viendra en aide pour sauver les déposants ? Certainement pas les gouvernements qui sont tous hyper-endettés. Je présume que les banques centrales vont encore faire marcher la planche à billets ce qui devrait se traduire théoriquement par une forte inflation.
On peut aussi imaginer que les autorités sacrifient les déposants comme cela s’est passé en Argentine, mais je n’y crois pas. Dans le cas de ce pays, les gros possédants avaient déjà exporté leurs capitaux à l’extérieur et seules les classes moyennes ont été prises au piège. Dans le cas présent, des faillites bancaires auraient un effet systémique dans le monde entier et l’oligarchie serait donc la première victime d’un gel des dépôts et de la chute de la valeur des actifs consécutive à une dépression généralisée (sans même parler du risque politique).
L’émergence d’un monde imprévisible
Le risque inflationniste me parait donc le plus probable. Pour le moment, il reste invisible parce que le chômage réduit les dépenses tandis que les produits chinois, toujours plus nombreux et moins chers, limitent les hausses de prix des produits de base. On observe néanmoins une inflation galopante au niveau des rémunérations des hyper riches (bonus, retraites chapeau, salaires des footballeurs et du show biz), de l’immobilier de luxe, des chambres d’hôtels dans les cinq étoiles (500 euros la nuit !) et des enchères atteintes par des objets d’art qui permettent d’échapper à l’ISF.
A défaut de créer des emplois, les plans de sauvetage et les ressources des banques centrales ont en effet profité à l’oligarchie qui s’est littéralement gavée. La majeure partie de ce butin étant épargnée, l’inflation est en quelque sorte congelée, mais lorsque ces encaisses improductives se déverseront sur les marchés, elles provoqueront une hausse générale des prix. J’avance cette explication avec prudence car les théories classiques deviennent sans valeur face à la brusque émergence d’un monde imprévisible. De même, à moins de consulter une boule de cristal, il est impossible de conseiller les épargnants. Vous pouvez toujours vous reporter au site la « crise au quotidien » qui reste un guide utile (1).

Partager cette publication

Comments (3)

  • legoy Répondre

    Merci bien a SAS de préciser que les goyim (pluriel de goy en hébreu) sont tous cons.  A moins qu’il ne s’agisse d’un provocateur , le sieur SAS, rend un bon service a la communauté. 

    On peut tout juste lui rétorquer qu’en matière des cons, les goyims se sentent en bonne compagnie, avec tous les autres "non-goyim" qui ont souscrit en masse a l’escroquerie du sieur Madoff, qui n’est pas un goy, celui-là.

    C’est d’ailleurs curieux que cette attitude prétentieuse envers les goyim ne se rencontre pratiquement pas avec les gens d’Israel. Peut etre parce qu’eux ont le courage d’affronter la réalité et le danger au lieu de se foutre de la gueule du monde comme des crétins.

    17 février 2010 à 18 h 01 min
  • bruno Répondre

     Conseil :  aller sur tropicalbear et les liens qui y sont proposésqui avaient prevu les scénarios vécus depuis 2ans et prevoient la fin du rebond annoncé pr la chute en dessous de la barre des 4000 pour notre CAC 40) jusqu’a 3600 , un petit rebond teporaire  qui sera  suivi sur une chute profonde jusqu’ à 2400  ( + ou – )

    Ce qui es dit sur cette note est tout à fait juste et d’évidence , selon ces nalystes indépendants  à qui  le net permet de s’exprimer librement …

    IL n’est pas juste de dire que les conseils aux épargnants ne sont pas possibles (….sauf marasme total qui de toutes façons touchera tout le monde et que m^me ladétention d’or aidera peu)

    Conséquence simple des analyses "objectives " : les bons pères de familles éviteront l’émiettement de leur "épargne " en action et la mettre en sécurité ( épargne toute simple en banque , obligations et emprunts d’Etat )—>Bonne visite sur tropicalbear

    Enfn il reste une autre opinion pour le catholique que je suis : "amassez vous des trésors dans le ciel là ou le ver ne ronge pas " Voilà qui vaut tous les conseils ; car ce qu’on oublie ce n’est pas seulement les classes moyennes qui  trinquent mais les plus pauvres ….. seule la charite ( intelligente ) sauvera le monde  et ceux qui en sont les artisans

    Unexemple Mary’s meal permet de nourrir 1000 enfants pour leur permettre de venir à l’école pour un versement de 6000 €/an ( déductibles d’impot au titre des versements a des bonnes oeuvres : cout réel 2000 e soit 2e/an et par enfant : verifiez il y a un site   et dfes donateurs  : plus 20.000 enfants de plus sont ainsi nourris et scolarisés  chaque année par cette ong qui touche aujourd-hui 400 000 enfants dans 15 pays …y compris Haiti ) 

     

     

     

    16 février 2010 à 22 h 58 min
  • sas Répondre

    ca a un nom….

    C D S ou credit default swap’s……..

    il n y a que les cons ou les goyim qui ignorent ce que c’est……

    nb° c’est souvent les mêmes….

    sas

    16 février 2010 à 12 h 26 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *