La crise. Qu’en penser ?

La crise. Qu’en penser ?

Plus on parle de la crise, moins on y voit clair, pour cette raison que l’on cache une réalité d’une extrême complexité. En fait, la cause fondamentale de cette descente aux enfers est simple. C’est, consciemment ou non, l’application de l’idéal marxiste : « A chacun selon ses besoins. »
« Pourquoi n’aurais-je pas une belle maison, une belle voiture, une belle guitare ? J’y ai droit. Mais je n’ai pas un sou pour les acheter… » Qu’à cela ne tienne, les banques prêteront ce que vous voulez. Vous rembourserez plus tard et si, finalement, vous n’êtes pas en mesure de rembourser, la commission de surendettement, pour ce qui est de la France, remboursera à votre place avec l’épargne du contribuable travailleur et économe. Pas de souci.

C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, notamment, furent distribués aux classes défavorisées, en majorité des noirs et des latinos, des milliards et des milliards de dollars. Le social était respecté, oui, mais ni le bon sens, ni la prudence. On connaît la suite.

En France comme aux Etats-Unis, l’omniprésence de la publicité médiatique pousse chaque jour à acheter et à payer plus tard, et ça continue. On a commencé par dire que la crise frapperait l’Amérique mais pas la France où « le système bancaire est très solide ». Puis, en un deuxième temps, on a appris que la crise était grave. Et aujourd’hui on entend qu’elle est très, très grave. Le pire du pire est annoncé par certains qui n’en sont pas moins informés et pertinents. Ils décrivent un scénario-désastre sans précédent : fermeture des banques, fin de l’euro, ruine générale des particuliers et des entreprises, faillite des Etats. Les fonctionnaires et les forces de l’ordre, quelles qu’elles soient, ne sont plus payées. L’insurrection est générale. Il n’y a plus de carburant, plus d’électricité, plus de transport. La famine s’installe et pourquoi pas ? la peste et le choléra. On se retrouve tous au Zimbabwe.

Cette prévision a quelque chose de logique. Mais, pour ma part, je n’y crois pas. Le patrimoine des nations n’est pas seulement financier, il est aussi constitué de richesses concrètes. On ne reviendra pas à l’âge des cavernes. La crise prendra fin, mais quand ? Là est la vraie question. Dans trois à cinq ans à partir d’aujourd’hui ? Les effets de la grande crise de 1929 n’ont été effacés qu’en 1952, en 23 ans ! On sait qu’il est beaucoup plus facile de supprimer un million d’emplois que d’en créer un autre. Pour cela, il faut une croissance de 2 à 3%. On en est loin maintenant. Mais on finira par s’en sortir.

La vérité, dussé-je me répéter, est que si l’on dépense plus que ses fonds propres – particuliers et entreprises – on se place en position vulnérable et précaire. La vérité est que l’esprit de jouissance ne doit pas toujours l’emporter sur l’esprit de bon sens. La vérité est que l’on n’a pas besoin de trois véhicules par famille, de vacances à répétition, à la mer, à la montagne, aux Caraïbes, au Costa Rica, au pôle Nord, au pôle Sud et sous l’Equateur. C’est ce qu’on appelle la surconsommation, la grande cause de la crise.

A ce propos, j’ouvrirai une petite parenthèse. Pour ce qui est des Caraïbes, évitez, chers lecteurs, les Antilles françaises. Allez plutôt sur les îles voisines, Saint-Vincent et Grenadines par exemple. Les rivages, m’assure-t-on, y sont aussi attrayants, les populations de même nature, mais le climat social y est bien meilleur, parce que, là-bas, il n’y a ni CGT, ni, comme on dit en français, « lyiannaj kont pwofitasyon » (?).

La vérité est que, sauf une grande chance au loto, il faut travailler pour gagner et épargner et ne pas tout attendre d’un Etat-providence qui, à force de bontés électoralistes, est en faillite. On ne peut distribuer ad vitam aeternam des milliards à ceux qui ne font rien d’autre que de regarder la télévision et s’amuser dans les « quartiers » en vendant de la drogue pour acheter des munitions afin de tirer sur les forces de l’ordre et aussi de l’essence pour incendier les voitures.
C’est ce qu’on appelle l’ordre démocratique et républicain ! Et ceci pas seulement en France continentale mais aussi dans ces « isles » lointaines, les très chers confettis de l’empire disparu où brillent sous le soleil des tropiques les sigles magiques : RMI, RTT, RSA et bientôt, pour tout simplifier, le « EPNRF » (être payé à ne rien faire). Sait-on que ces « isles » de rêve coûtent chaque année aux contribuables français 7 milliards d’euros nets. Ce qui fait cher de la banane, alors qu’avec deux fois cette somme, on aurait pu améliorer les moyens d’accès à la capitale et supprimer l’enfer quotidien de banlieusards qui, eux, travaillent.

Ceci dit, il ne faut pas oublier qu’avant même la crise, l’état de la France était déjà déplorable avec les dépenses publiques les plus élevées du monde développé (54% du PIB), un Etat surendetté (66% du PIB) et une fiscalité record (45% du PIB).

Alors que le plan de relance de toutes les nations importantes inclut une baisse sensible des impôts (aux Etats-Unis pour 95% des contribuables), en France, le levier fiscal sera peu utilisé avec cette idée d’alléger les impôts de ceux qui n’en paient pas. Je rappelle que les 67 milliards d’euros de prélèvements obligatoires que Nicolas Sarkozy avait, pendant sa campagne, promis de supprimer sont complètement oubliés.

En revanche, tout le monde s’acquittera de la demi-douzaine de taxes nouvelles créées depuis l’élection du chef de l’Etat, en attendant toutes les autres. On sait que la politique des dirigeants de la France est d’augmenter constamment la dépense publique et corrélativement les impôts, le contraire d’une saine gestion. Dans ces conditions, le déficit annuel sera de 80 milliards d’euros en fin d’année et, comme vient de le révéler le président de la Cour des comptes, la dette déjà colossale du pays augmentera de 200 nouveaux milliards d’euros en 2010. Elle friserait alors les 80% du PIB, voire davantage. Quant à la sécurité sociale, n’en parlons pas. A soigner gratuitement toute la misère du monde et tous les immigrés, on en est pour 2008 à 15 milliards d’euros de déficit.

Il y a pire sur la planète, me dit-on. C’est peut-être vrai, mais, pratiquement, les intérêts de la dette française, c’est tout de même 44 milliards d’euros par an. En 2010, ce sera 54 milliards. Pour les trois dernières années, cela fait plus de 100 milliards. Eh bien, avec 100 milliards d’investissements, on aurait pu améliorer la vie quotidienne et le pouvoir d’achat des Français et que l’on ne vienne pas nous dire que ce triste bilan, c’est la faute à Voltaire, la faute à Rousseau, au grand capital, à l’esclavage, au colonialisme, au fascisme, à l’impérialisme…
Les choses sont beaucoup plus simples : c’est la faute à une mauvaise gestion et à une démagogie permanente, ainsi qu’à un aventurisme financier affairiste tous azimuts, pratiqués depuis plus de 30 ans par des politiciens sans courage qui finalement cèdent à toutes les revendications syndicales et raciales.

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Comments (31)

  • sas Répondre

    Ha ha ha….le bateleur joueur de boneteau vient de se tirer une balle afteuse dans le pieds…..avec ses 200 euros ,extorqué de force au patrons privés(ce qui est une première pour des mecs de droites soit disant….) dont la contribution est d’en fait de 20 à 50 euros alors qu on sait pas très bien quand et par qui sera versé la différence ETAT REGION  de 150 ou 170 euros……

    …….ce qui se sera traduit par un blocage de 1 mois pour augmenter de 30 euros : générant 14 000 à 30 000 chômeurs de plus dans les trois mois en martinique et guadeloupe…..

    Je suis extrêment curieux de voir les mac qui nous gouvernent lâcher les mlêmes sommes aux même condition en France LE 19 MARS……là on va voir les bateleurs à l oeuvre hein Me PARISOT…..et sans huilage IUMM;

    En fait la situation de la france ne serait pas aussi catastrophique…..et les enjeux maffieux des îles aussi maçonniques"….je rierais à gorges déployées…..mais les petites embrouilles entre "frères" pour piquer ou couper les sources de finacements maffieux des enclumes qui nous gouvernent va nous côuter très cher à tous ….et c’est le slip en bas des chevilles que nous allons prendre la véritable crise en pleine tronche…

    accrochez vous ca va secouer….quand les îles "initiées" pêtent…..à Paris ca devien irrespirable n oubliez jamais cela….

    SAS

    4 mars 2009 à 0 h 02 min
  • LEPIAF Répondre

    La nullité est partout, chez les riches comme chez les pauvres, dans le public comme dans le privé chez  les politiques comme chez les neutres

    Résultats à mettre sur le dos de la mondialisation dont l’effet à été celui de la peste dans les temps anciens. Il faut qu’une bonne partie de l’activité humaine créve pour que les consciences se réveillent. Comment pouvez-vous concilier les écarts d’existance dans ce monde ou seuls les profits et l’argent sont la régle.

    Ce ne sont pas tous les "charlots" des pays concernés qui trouverons des solutions égalitaires, seule la raison au niveau national, avec des solutions pragmatiques et un social réflechi,pourra nous sortir tout d’abord, du pétrin français, puis du pétrin europeen et ensuite du pétrin mondial !

    Chaque nation doit être responsable et apte à pouvoir s’associer ou pas selon ses résultats ! Gardons nos frontières virtuelles et réelles s’il le faut ! Au diable ces ententes "bidon" qui ne sont qu’hypocrisies !

    Arrêtez votre bla-bla-bla stérile qui n’apporte que rancoeur et polémiques sans solutions innovantes!

     

    3 mars 2009 à 17 h 17 min
  • Jaures Répondre

    Cher Hans, le fait que vous ne sachiez pas ce qu’est un pauvre explique la teneur de vos posts.

    Quand je dis les "libéraux au pouvoir", je ne parle seulement de la France, mais également de l’Irlande, l’Angleterre, les Etats-Unis, … où ils me semblent tout aussi désemparés.

    Quant aux "enfers fiscaux", ils n’ont apparemment pas empêché que le nombre d’élligibles à l’ISF augmente sensiblement. Les exonérations généreuses de Sarkozy permettant d’ailleurs à la plupart de s’affranchir de le rêgler.

    L’enfer, c’est pour les autres.

    2 mars 2009 à 13 h 56 min
  • HEFF Répondre

    Sas vise toujours juste et en plein dans le mille, bravo l’ami, ça fait plaisir de te lire.

    1 mars 2009 à 22 h 17 min
  • Florin Répondre

    L’Irlande ? J’en rigole encore !

    La barbarie anglosaxonne à l’état pur. Peu d’impôts pour les entreprises, mais en revanche BEAUCOUP pour les salariés … Ayez le courage d’aller vérifier le montant de l’IR, vous m’en direz de nouvelles …
    (avec Internet, les mensonges sont vite démontées).

    Avec ça, les choses qui nous paraissent normales "à nous", sont réservés là-bas à une "élite" (!).

    Selon la très diplomatique documentation du Quai d’Orsay, "la retraite n’est pas considérée comme étant un avantage-standard rattaché à un contrat de travail, elle est souvent réservée aux cadres dirigeants" … Tiens donc, à ceux qui ont le plus besoin, sans doute … Pour les autres, la "retraite privée", à la carte, si tout va bien et que la Bourse ne s’écroule pas … L’entreprise vous paie un salaire, c’est déjà pas si mal …

    Ces gens-là, qui, sur NOTRE DOS et sur notre POGNON, soutiré avec l’aide de l’Europe bruxelloise, ont fait des ponts d’or à certaines multinationales. Qui sont venues et ensuite reparties. DELL : 5% du PIB, s’est barré. Les autres suivent.

    Et vous savez pourquoi ? Parce que l’on ne peut pas faire la p___ toute une vie. Ca marche à 20 piges, pas à 50. Tôt ou tard, on doit bien se trouver un vrai boulot …

    1 mars 2009 à 21 h 48 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Mais ce qui surprend le plus est l’état de panique dans lequel se trouvent les libéraux au pouvoir>>

    Je pense que vous divaguez, Jaures, y-a-t’il jamais eu des libéraux au pouvoir en France? Pensez-vous vraiment que l’UMP soit libérale? En Allemagne ce parti ne parviendrait même pas à la cheville du SPD et le parti socialiste français qui vous tient tellement à coeur n’est qu’une pâle copie de la Linke d’Oskar Lafontaine.
    Il n’y a qu’à constater les dégats que le socialisme a causé dans tous les pays d’Europe de l’Est pour comprendre que cette doctrine est le pire ennemi du genre humain.
    Les pauvres payant pour les riches, encore une invention de votre imagination. Pouvez-vous au moins définir ce que vous appelez un pauvre?
    Les paradis fiscaux, Jaures, sont la réponse aux enfers fiscaux que vous et les sympathisants de votre parti préconisez. Il est vrai qu’il est plus facile de piquer dans la poche du voisin qui travaille que de sortir ses doigts du nez pour réaliser quelque chose soi-même.

    1 mars 2009 à 20 h 39 min
  • Jaures Répondre

    A Grepon: Vous me faîtes rire avec votre numero de claquette sur Fannie et Freddy ! Vous fûtes il y a quelques mois bien plus confiant en l’économie américaine. Le 12/06/2008, vous écriviez sur ce site: "PFFT ! Bien sur qu’il n’y a pas de recession en ce moment. C’est la presse qui le répète, pour favoriser les démocrates…Le chômage est bas et restera bas." Que ne nous mettiez vous alors en garde contre les frasques de Fannie et Freddy et les gauchistes qui dirigeaient alors les Etats-Unis !

    A Hans: Je vois qu’à l’hémoragique vous continuez de prescrire une saignée ! Avoir créé aux frais de l’Europe un paradis fiscal n’a pas servi l’Irlande et, contrairement à ce que vous dîtes, sa situation est encore plus dramatique que celle des autres européens, qui n’est pas fameuse non plus, je vous l’accorde. Mais ce qui surprend le plus est l’état de panique dans lequel se trouvent les libéraux au pouvoir, complètement anéantis devant l’échec de leur idéologie, nationalisant à droite, subventionnant à gauche. Cette pantomime prèterait à sourire si la situation des plus pauvres (qui sont les seuls que l’on fait payer pour l’instant, les riches eux vont bien, merci !) n’était si dramatique.

    1 mars 2009 à 15 h 34 min
  • ruault Répondre

    Toujours plein de bon sens, Mr Christian Lambert !

    1 mars 2009 à 14 h 07 min
  • SAS Répondre

    jE NE SAIS SI LE COMMISAIRE POLITIQUE DE CE SITE VA ENCORE COUPER;;;;C EST OBSETIONNEL CHEZ LUI; et rend donc les débats aussi riche et ragôutant qu’une poêlee de pouding…aux asperges avec nappage de chocolat chaud!!!

    Il y a des mots magisues qui déclenche de suite la censure…hein maestro : " protocoles…."

    ouf encore là : l irlande à qui il n’aura pas échapé, que plus pauvre d europe a été épaulé copieusement par l europe pour rattraper les différence structurels…..ca été annoncé en large, e, long et en travers…il n y a que les plumitaifs ou les membres honnorables e l education nationale qui con comme la lune,ne sachant ni lire ni compter(pas indispensable lorsque l on milite à la cgt…) pour ne pas l avoir compris…

    Quand à la situation actuelle ,l irlande paye son sursaut d indépenda&nce et d autonomie ,orgueilleuse elle a refusée le dictat des commissaires européens….

    ET COMME L EUROPE COMME TOUS BON MONTAGES MACONICO MAFIEUX EST BASEE SUR LA MENACE LE CHANTAGE ET LA CORRUPTION; les rétorsions ne se seont pas fait attendre….

    "ON NE S ARRANGE JAMAIS AVEC CEUX QUI ONT ECHOUES DISAIT EINSTEIN"

    dont acte….

    1 mars 2009 à 12 h 57 min
  • siniq Répondre

    je peux vous affirmer qu’elle sera longue: travaillant dans le secteur de l’entretien et de la maintenance

    Jaures

    Le soop, vous travaillez .Allez Jospin!

    1 mars 2009 à 10 h 57 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures:

    Il est inutile d’aller chercher en Irlande ce qui se trouve juste devant votre nez. Grâce à la gauche la plus stupide du monde la France est en train de COULER et votre job va certainement suivre la même direction, à moins qu’il ne soit subventionné par l’état.  Le fait d’être un enfer fiscal va accélérer ce processus en France.
    Dumping fiscal, connais pas, un pays qui ménage ses citoyens est en ce qui me concerne un pays responsable et non l’inverse comme vous le prétendez. Je préfère un état pauvre et frugal où le citoyen puisse encore évoluer à un état confiscateur et spoliateur, façon socialiste français.
    Il est plutôt positif de voir que vous vous faites du souci pour les entreprises, ceci est un comportement qui montre que vous commencez enfin à réfléchir. Quand la crise empiètera encore plus sur votre turf privé, il est possible que vous balancerez encore plus de lest *) pour survivre.

    *) plomb socialiste

     

    1 mars 2009 à 8 h 46 min
  • Jaures Répondre

    Vous avez raison, cher Hans, les pays où les charges des entreprises sont basses, où les impôts sur les sociétés sont quasi inexistants, se portent nettement mieux ! Ainsi l’Irlande, chouchou des 4V durant des années, voit son déficit burgétaire atteindre les 7% du PIB, ses recettes fiscales baisser de plus de 20%. La dette publique a doublé en 1 an et devrait atteindre, en pourcentage, le niveau de la France fin 2009. Le taux de chômage est aujourd’hui à 8,2%, mais les demandeurs d’emplois ne profitent pas des mêmes protections et indemnisations que les Français.

    Ironie de l’histoire, alors que l’Irlande a basé son développement sur le dumping fiscal (payé par les subventions européennes), elle se voit grillée sur son propre jeu: Dell, qui représente 5,5% des exportations irlandaises, déménage en Pologne. En attendant Intel et Microsoft.

    C’est tout un système basé sur la spéculation financière et immobilière qui s’écroule et, au train où vont les choses, il y a fort à parier que, dés 2012, on retrouve l’Irlande dans l’état où on l’avait trouvée au milieu des années 70. Les dizaines de milliards de l’Europe, qui aurait dû servir à des investissements durables, à un système éducatif de haut niveau et à un aménagement égalitaire du territoire auront été versés en vain dans le tonneau des Danaïdes de la spéculation.

    Il y a juste un an (le 13/02/08), B.Tremeau, qui s’y connait en économie, écrivait: "Un vrai miracle ! L’Irlande qui était le pays le plus pauvre d’ Europe est aujourd’hui le plus riche." Il a bien fait de l’écrire alors. Ce n’est déjà plus d’actualité.

    28 février 2009 à 12 h 00 min
  • Anonyme Répondre

    Moi-je 1er distribue une partie de mon argent aux constructeurs de voitures ! OK Puis l’autre partie aux banques Très bien Mais maintenant il ne me reste plus grand chose dans les poches et quand j’ai voulu changer de véhicule(pour une marque française) l’organisme de crédit m’a conseillé d’aller me faire voir!!!!!! Il faut dire que je suis un très très petit patron avec un seul employé . Donc à la fin du mois je n’ai plus rien pour moi . Merci le socialisme d’avant et d’aujourd’hui ! La crise ? Je ne m’inquite pas pour les riches , il n’y a qu’à voir la vente de la collection Berger ! ON se moque de qui ??????? C’est juste une question en l’air . Car malheureusement je connais une partie de la réponse . Pour les solutions c’est autre chose .

    28 février 2009 à 11 h 39 min
  • Bellar Répondre

    J’avais oublié d’indiquer mon pseudo sur le post de vendredi 18:49 , pour la pétition sur la solvabilité des banques :  c’est chose faite ….

    28 février 2009 à 9 h 34 min
  • ozone Répondre

    Nationalisation des banques

    28 février 2009 à 3 h 40 min
  • HEFF Répondre

    VIDEO : « Les solutions du Front National face à la crise économique » :

    http://www.frontnational.com/multimedia_conf_detail.php?id=39

    J-M Le Pen demande une enquête parlementaire sur la crise financière.

    28 février 2009 à 2 h 25 min
  • grepon le texan Répondre

    Vous l’avez tous compris: tout ce qui arrive est de la faute des pauvres. Et des états socialistes, tel l’Amérique du bolchévique G.W.Bush, qui a voulu apporter aux plus démunis un foyer et du bien être."

    Treve de distortions Jaures.   Les entorses aux lois du marche libre ont ete operer par des elites gauchistes, avocats d’elite gauchiste(comme Barack dans ses debuts chez les activistes dites ACORN), membres du Congress gauchistes, Presidents gauchistes comme Carter et Clinton.   Les pauvres n’ont fait que reagir previsiblement aux forces declenches par vos semblables ici.   Les banques devait marcher ou crever sous ce regime cree par de riches et ou elites gauchistes, car des penaltes severes, voir condamnations penale etaient en offre du Department of Justice, quand ce n’etait pas des amendes enormes, ET des proces civils pour "discrimination" (alors que etre discriminant de facon rationel, c’est le boulot d’un officier de banque).  

    MAIS….Dans les annees plus recent, des organismes para-etatiques comme Fannie et Freddie ont rendu le tache des banquiers plus aise, car ils rachetaient les prets aux insolvables a bon prix, enlevant ce detritus des bilans de banquiers.  Ainsi, les banquiers commencaient a faire de BENEFICES, merci aux couts de transactions, sur ce phenomene de credit offert aux insolvables sans contrepartie, et "zero-down".   Le moteur?   Fannie et Freddie.    Organismes cree et reglementee entierment par Congress.    Les degats devenait terrible du fait que Fannie et Freddie ont revendu les prets comme securites complexes, guaranti =implicitement= par l’impose americain, mais pas explicitement.   Ensuite, toute un tas d’organisations ont rachete ce papier cote AAA.  Et a un moment donne la bulle s’est eclatee, comme font les bulles de tous  les  temps.    

    Les pauvres, comme les banques qui ont ete originaires des millions mauvais prets immobilier, ont largement reagi a des influence hors de leur controle, suivant tous des calculs de leur propre interets.  

    Ceci ne veut pas dire qu’ils etaient dupes.   Loin de la.   Les officiers de banque et les "pauvres" en question devait sentir comme tout le monde ce manque de realite au fond des  transactions qu’ils entreprenaient.   C’etait une bulle, cause tres largement par gauchistes au gouvernement faisant des entorses au regles du marche.   

    27 février 2009 à 23 h 09 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Jaures <<Enfin, sur la durée de la crise, je peux vous affirmer qu’elle sera longue: travaillant dans le secteur de l’entretien et de la maintenance, je sais que quand les entreprises ne maintiennent pas leurs machines à niveau, qu’elles ne renouvellent même pas leurs contrats d’entretien, c’est qu’elles n’ont guère confiance en l’avenir>>

    Eh oui Jaures, les charges des entreprises ne diminuant pas, et ceci grâce au "jusqu’auboutisme" de vos amis socialistes, il est tout à fait évident et normal que l’entretien et l’investissement vont souffrir. Vous serez ainsi pour la première fois de votre vie aux premières loges pour jouir du spectacle. Nous autres, entrepreneurs en prenons tous les jours plus que la dose mortelle (DL50) et notre survie ne tient qu’à un fil. Bienvenue au club de celles et ceux qui n’ont plus confiance qu’à la pêche à la ligne.
    L’enfer fiscal français finira par vous rattraper vous aussi et j’ose espérer qu’il vous enseignera quelques leçons utiles!

     

    Guillermo <<Avant de taper sur les doigts du facteur qui cherche à récupérer tout ce qu’il peut, il faudrait d’abord et surtout taper sur les doigts des vrais responsables.>>

    J’ai déjà tapé sur pas mal de doigts dans mes posts précédants mais je crois que ceux du petit facteur et si.. et si… sont pour le moment les plus dangereux. Les méthodes de cet individu étant proches de celles d’un certain moustachu (Dolfi) je réagi à ma manière pour éviter que l’histoire ne se répète. Libre à vous de taper à votre tour sur les doigts de celles ou ceux que vous appelez les vrais responsables.

    27 février 2009 à 20 h 54 min
  • Anonyme Répondre

    Heff

    Ça tombe bien, vous écrivez : « Il faut exiger immédiatement une enquête parlementaire sur la crise financière pour déterminer les responsabilités des abus de pouvoir qui ont été commis par ces établissements financiers et banquaires. »

     

    Eh bien je vous invite à consulter le blog d’Henoch ,

    http://enoch.over-blog.com/article-28292091.html

     

    qui  vient de lancer un  APPEL pour une enquête sur la solvabilité de nos banques

    « Aux  citoyens, républicains dans l’âme, qui refusent de voir la France revivre un « Nouvel âge des ténèbres », comme notre patrie l’a déjà vécu à travers sa grande Histoire, nous nous devons de demander aux élus de l’Assemblée Nationale, censés représenter l’ensemble des citoyens, l’ouverture d’une commission d’enquête sur la solvabilité réelle de nos banques, et que cette enquête soit diligentée par la Cour des Comptes. … »

     

    La pétition  vient juste d’être lancée aujourd’hui. Pour qu’elle soit  présentée au CONSEIL  CONSTITUTIONNEL  il faudra un  maximum de signatures.

    Soyez nombreux à signer la pétition pour l’ouverture d’une enquête sur la solvabilité des banques françaises  !

     

    http://www.mapetition.ch/signatures.php?idsig=ZNX89SEPB42wc5MuZdSF



    27 février 2009 à 18 h 49 min
  • Jaures Répondre

    Vous l’avez tous compris: tout ce qui arrive est de la faute des pauvres. Et des états socialistes, tel l’Amérique du bolchévique G.W.Bush, qui a voulu apporter aux plus démunis un foyer et du bien être.

    De même chez les communistes Anglais ou Irlandais qui ont voulu redistribuer les richesses et qui aujourd’hui en payent le prix fort !

    Le monde tournerait tellement mieux si les pauvres acceptaient de le demeurer !

    Ainsi ces gredins de Guadeloupéens qui osent demander qu’une part des profits considérables engrangés par les descendants des colons (qui ont en leur temps reçu de larges indemnités pour affranchir leurs esclaves) et les scandaleux cadeaux fiscaux accordés servent enfin à des investissements sur l’île et à augmenter le niveau de vie de ses habitants (2 fois moins élevé qu’en métropole),  non à alimenter des comptes anonymes en Suisse. Alors oui, vous pouvez aller vous faire dorer sur les plages des îles voisines. Mais ne vous aventurez pas trop dans les quartiers populaires. Restez du bon côté du mur !

    Enfin, sur la durée de la crise, je peux vous affirmer qu’elle sera longue: travaillant dans le secteur de l’entretien et de la maintenance, je sais que quand les entreprises ne maintiennent pas leurs machines à niveau, qu’elles ne renouvellent même pas leurs contrats d’entretien, c’est qu’elles n’ont guère confiance en l’avenir.

    27 février 2009 à 15 h 10 min
  • Anonyme Répondre

    Bon article Mr Lambert.

    Nous vons oublié qu’on ne peut vivre qu’avec ce qu’on a. La débauche que nous vivons depuis 1968(vivre au maxium l’instant présent, individuamisme outrancier, chute de la morale, des valeurs, des principes, déterioration de l’Education, de la Justice….) s’arretera t elle un jour? si oui, comment?

    Dans sa forme (et même son fond), l’Empire a eclipsé la Révolution, l’esprit n’était plus le même. L’empire est unr forme de retour à la monarchie, mais avec des institutions en plus. Comme quoi, un Etat fort et uni, dont les forces ne sont pas dilapidées à droite à gauche (sans jeu de mots) (malheureusement comme aujourdh’hui) doit revenir naturellement en France. Hélas! Regardez les réaction lorsqu’il s’ait de fusionner une ou deux régions! ET ALORS??? elles ne s’en porteront que mieux!!!

    27 février 2009 à 13 h 59 min
  • Guillermo Répondre

    A HansImSchnoggeLoch

    <<Si le gentil petit facteur si sympathique, si photogénique, si et si…, continue son travail de sape sans se faire taper sur les doigts, je crains fort, comme Heff, que la guerre civile ne soit l’aboutissement de la crise et de la mal gouvernance de ce pays.>>

    Avant de taper sur les doigts du facteur qui cherche à récupérer tout ce qu’il peut, il faudrait d’abord et surtout taper sur les doigts des vrais responsables.

    27 février 2009 à 12 h 51 min
  • HEFF Répondre

    Trés bonne conclusion Monsieur Lambert.

    Il faut exiger immédiatement une enquête parlementaire sur la crise financière pour déterminer les responsabilités des abus de pouvoir qui ont été commis par ces établissements financiers et banquaires.

    Le président de la République et l’Etat ne peuvent pas faire payer aux citoyens les dérives et les malversations liés à ces produits toxiques et à ces créances obscures, ce serait un crime impardonnable contre la France et contre les Français !!!

    Le président de la République et l’Etat ne peuvent pas continuer à distribuer des milliards d’euros à ces mêmes acteurs à l’origine de la crise sans un droit de regard, sans un contrôle stricte et sans une consultation du peuple pour déterminer la légitimité du fonctionnement de ces banques et pour faire la transparence absolue sur leurs comptes, ce serait alors le déclenchement d’une révolution incontrôlable !!!

    27 février 2009 à 3 h 59 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Si le gentil petit facteur si sympathique, si photogénique, si et si…, continue son travail de sape sans se faire taper sur les doigts, je crains fort, comme Heff, que la guerre civile ne soit l’aboutissement de la crise et de la mal gouvernance de ce pays.

    26 février 2009 à 8 h 25 min
  • HEFF Répondre

    Tout cela était prévisible depuis au moins 7-8 ans, le scénario était écrit à l’avance, faillite, banqueroute, chômage de masse, grèves générales, émeutes, et bientôt explosion de l’euro et guerre civile, seulement, le système soviètoïde et anti-démocratique UMPS a fait le choix de la défaite, de la lâcheté et de trahison et n’a rien anticipé pour inverser le courant mortel de cette crise, au contraire, Chirac, Sarkozy , Fillon, ont redoublé d’effort pour accélèrer le processus de socialisme et de mondialisme, d’africanisation et d’immigrationisme, et cette fois il n’y aura pas de scéance de rattrapage. Le petit Nicolas va se retrouver dans un merdier pas possible d’ici cet été, il est temps de préparer la relève autour de l’union des droites si l’on veut éviter le sang et le déshonneur.

    26 février 2009 à 3 h 35 min
  • pi31416 Répondre

    «la surconsommation, la grande cause de la crise

    N’oubliez-vous pas de mentionner aussi la sous-production?

    26 février 2009 à 3 h 04 min
  • OU812 Répondre

    "Plus on parle de la crise, moins on y voit clair, pour cette raison que l’on cache une réalité d’une extrême complexité"

    Voila la raison pour laquelle les mechanismes du marche…c.a.d. les milliards d’individus travaillant sur leur propre bouts du probleme…constituent le meillieur methode pour trouver une resolution.   Les individus sont tout pret des informations necessaires pour la resolution des problemes qui les concenent, alors que les intellos rates qui sont nos technocrates sont loin, et sont bien sur ignorant en savoir-faire.   Ils sont le probleme.  Pour l’instant ils servent que le propre cause…tout controller dans l’interet de leur classe et en depit du sort de la France, de la civilisation occidentale, de l’inheritance des lumieres, etc.

    25 février 2009 à 18 h 31 min
  • Seraphin Répondre

    Toujours se méfier des experts !

    Les experts sont au centre de cette crise !

    Il faut se méfier des experts pour plusieurs raisons, en voici quelques unes :

    – L’expertise n’est pas une connaissance en soi ! On peut être instruit et n’avoir aucune intelligence, cela s’est malheureusement déja vérifié ! On forme beaucoup de jeunes dans les universités, les fac et les grandes écoles, mais combien seront réellement ”intelligents” pour comprendre le monde ?
    Une tête pleine n’est pas une tête bien faite ! Mais vu notre système de valeur et la valeur de l’Education Nationale, on peut largement en douter !

    Pourquoi ?

    C’est très simple, ce sont des professeurs rivés à leurs postes qui enseignent depuis des décennies dans les mêmes amphi et reproduisent systématiquement les mêmes erreurs de compréhension ! Certains appellent cela la compétence et l’expérience… j’en doute largement ! On est plus près de discours tout fait, des ”fasts-discours réchauffés” qui sentent la naphtaline !

    Si nous voulons sortir de cette crise au plus vite, il faut commencer par se débarasser des experts de tous bords (experts financiers, experts en économie…) qui répètent et reproduisent constamment les erreurs de leurs aînés. De plus, les idéologues du passé, Keynes et Consort n’ont plus à être pris en compte de nos jours. Un peu comme si des experts pouvaient nous annoncer que la Terre est plate ou que la Terre est au centre de l’univers. (Bien que certaines personnes puissent croire en cela ! Un peu comme ceux qui croient en la formation du monde en 7 jours ou en Adam et Eve… Oui mais c’est bien sûr et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu !)

    Pour paraphraser quelqu’un, je dirais que si nous faisions disparaître tous les EXPERTS, il resterait…….. Un immense espoir !!!!!

    Enfin des économies pourraient être largement réalisés, comme je l’ai déja dit en supprimant des centaines d’élus, de très très nombreux personnels administratifs publics en regroupant et en fusionnant des communes (moins de mairies), des départements (suppression des conseils généraux)… Ainsi qu’en réformant en profondeur l’E.N. car on compte 3 ou 4 (si ce n’est plus !) de personnels administratifs pour un enseignant !

    La crise on la doit à cela et aux soixante huitards ! Ils ont voulu que tout le monde aient le Bac (bonne idée, mais mauvaise pratique) car ainsi on a dévaluer et tuer le BEPC, puis le BEP, ensuite le CAP et enfin le BAC.

    Pas étonnant qu’à l’heure actuelle, il soit nécessaire d’avoir un Bac + 2 ou 3 voire + pour un salaire de plus en plus bas. En fait, en dévaluant les diplomes on a dévalué les salaires.

    En plus, dans le même temps, les salaires depuis 1980, sont devenus une variable d’ajustement. Plus de charges, plus de rigueur, salaires stagnants… La crise n’est donc qu’une MAUVAISE INVENTION des idéologues de gauche, du centre, de droite, d’en haut, d’en bas ! qui sous prétexte d’une pression constante sur le salariat, ont créés un appel d’air.

    La sortie de la crise sera encore plus terrible que l’entrée : Il est certain qu’une inflation est inévitable car rien ne pourra empêcher une augmentation explosive des salaires de 30 à 40 % de hausse.

    Le prix à payer de près de 30 ans de stagnation économique volontaire de NOS EXPERTS !

    25 février 2009 à 17 h 38 min
  • Badidon972 Répondre

    Vous semblez ignorer qu’ici aussi, aux Antilles, certains payent des impôts et que le transport des banlieusards ils en ont rien à faire.

    A ce propos pourquoi les transports parisiens sont-ils financés par la province alors qu’en certains endroits elle manque cruellement d’infrastructure? Pourquoi tous les réseaux ferrés et autoroutiers convergent-ils vers Paris? Pourquoi vouloir construire un troisième aéroport parisien (en Normandie!) alors que par TGV l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon est à 1 heure de Paris.

    Comment expliquer que les parisiens payent moins d’impôt locaux que les contribuables de province sinon que toutes les infrastructures parisiennes sont payées par l’Etat donc par les impôts de province. Combien de villes ainsi se sont vues payer ces dernières décennies un opéra, un (des) musée ou un stade. Demandez-vous par exemple qui a financé la restauration de l’opéra de Toulon qui est pourtant contemporain du palais Garnier?

    Mare du tonneau des danaïdes parisiens : INDEPENDANCE de Paris!

    25 février 2009 à 17 h 26 min
  • Bellar Répondre

    Besancenot pas idiot est allé prendre des cours aux Antilles histoire de mettre un peu plus de pagaille dans les esprits et dans les villes de la Métropole : c’est ça l’étoffe d’un  Zéro opportuniste !!

    25 février 2009 à 14 h 38 min
  • Seraphin Répondre

    J’ai bien aimé cet article très tendancieux et très manichéen ! J’en veux pour preuve certains passage :
    " C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, notamment, furent distribués aux classes défavorisées, en majorité des noirs et des latinos, des milliards et des milliards de dollars."
    Ou bien encore "Sait-on que ces « isles » de rêve coûtent chaque année aux contribuables français 7 milliards d’euros nets. Ce qui fait cher de la banane, alors qu’avec deux fois cette somme, on aurait pu améliorer les moyens d’accès à la capitale et supprimer l’enfer quotidien de banlieusards qui, eux, travaillent." ?!

    Bon je ne vais pas tout reprendre, mais je voudrais davantage apporter de précisions. Je suis entré en 1990 dans la vie active, alors que l’on entendait déjà parler de la crise… Bizarre… Bizarre, comme quoi c’est un mot qui recouvre surtout différentes définitions : Incompétence de ”nos élites”, irresponsabilité des responsables”, inconséquence des entrepreneurs publics ou privés (et oui !!!) Et pourtant je bosse dans le privé !

    Par contre là ou vous avez raison, c’est la durée de cette crise… Oh, que personne ne s’y trompe, sous couvert d’une crise financière, puis économique et sociale, c’est avant tout une crise ”CIVILISATIONNELLE”, car notre civilisation marque le pas et cette crise ne pourra cesser que lorsqu’un renouveau sera trouvé.

    Nos ancètres ont rencontrés les mêmes difficultés, et les crises, hoquets et secousses qui ont troublés la France à partir de 1700… 1710, ont eu pour conséquence, un changement de civilisation dont le point culminant fut 1789 et 1793 ! Nous risquons de nous heurter aux mêmes réalités et tous les facteurs y sont réunis car il n’y a pas un seul voyant qui soit au rouge !!!!

    Autre point : La crise que rencontre la Guadeloupe, l’explosion sociale, la violence économique y faisant rage, n’est qu’un des multiples éléments dont nous sommes tous coupables à quelque niveau que ce soit ! Pour changer la donne des Français vivant dans les DOM TOM c’est toute la politique territoriale qui doit changer ! nous avons les communes, les arrondissements, les régions, les départements, les communautés urbaines et d’agglo (je cite en vrac tout ce fatras de couches superposées !). Il faut remettre à plat tout cela.
    La révolution serait déjà d’y mettre un terme : Pensez donc ! 36000 communes. Or, lorsqu’une commune ”grossit”, il serait souhaitable qu’elle ”absorbe” les plus petites ! que les départements disparaissent… Les arrondissements dans certaines villes n’ont plus de raison d’être, citons Paris ou Marseille…………
    Or ce qui critique tant la Révolution Française et ce à quoi elle a donnée naissance, la République, le Consulat et enfin le Premier Empire, serait bien inspiré de ne pas pleurer dès que l’on touche aux sacros-saints départements, régions, villes et autres anachronismes !

    Enfin, il faut arrêter de penser l’état en terme de personnes ! Un état n’a pas à gérer l’argent comme une personne en économisant, en réduisant sa conso, etc. Dans ce cas, en faisant cela, nous irions droit dans le mur en répétant l’erreur de l’Allemagne d’avant guerre, qui l’entraîna sur une très très mauvaise pente. Quant à penser que la crise c’est résorber au début des années 50 comme vous le disiez auparavant en oubliant seulement 40 MILLIONS de morts….

    Un état peut se permettre un surendettement massif au risque de payer un lourd tribut social. Car le risque ne serait plus de simples voitures incendiées, mais bien une atteinte à l’organisation même de l’état : Marie, préfecture, bureaux sociaux (assedic, anpe, caf…)… Aucun état ne ne peut et ne doit entrer dans ce maelstrom.

    25 février 2009 à 14 h 18 min

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