La croissance augmente quand les impôts diminuent

La croissance augmente quand les impôts diminuent

Nous savions depuis longtemps que les pays communistes contrôlant totalement l’économie avaient pratiquement stoppé la croissance de leur richesse, ce qui a entraîné l’effondrement de l’URSS en 1989 et le passage de la Chine à une économie de Marché.

La Chine est une étonnante exception. Lors du « grand bond en avant », le génial Mao avait nationalisé toute l’agriculture chinoise. Les agriculteurs, devenus fonctionnaires, n’ont plus cultivé la terre avec autant d’attention qu’avant. La production agricole de la Chine a chuté et une terrible famine a tué au moins 60 millions de Chinois. Depuis, les communistes chinois toujours au pouvoir ont compris que l’économie devait être libérée des contraintes étatiques. Ils l’ont fait et le PIB chinois progresse maintenant en principe de plus de 8 % par an.

Plusieurs études chiffrées, portant en particulier sur les pays de l’OCDE, réalisées depuis plusieurs années, établissent un rapport évident entre la croissance économique et le poids de l’État dans l’économie.

1/ Une première évidence s’impose. Plus l’État intervient dans l’économie, plus la croissance ralentit.
– Avec une fiscalité se situant vers 35 %, la progression du PIB est en moyenne de 6,6 % par an. Les revenus des individus doublent ainsi tous les 15 ans. En Europe, des pays comme l’Irlande, Le Luxembourg ou la Pologne entrent dans cette catégorie.
– Avec un poids de l’État se situant entre 40 et 50 % la progression annuelle du PIB tombe à 2,8 %.
– Avec une fiscalité se situant au-dessus de 50 %, la progression du PIB chute en dessous de 2 % ; la France, le Danemark et la Suède sont dans cette catégorie. Il ne nous faut plus 15 ans pour doubler nos revenus, il nous faut un demi-siècle… Vive la France !

Il n’y aura pas de bonne politique sociale sans réduction du poids de l’État

2/ Un deuxième constat doit être souligné. Le passage d’une imposition de 55 % à une imposition de 35 % ne diminue pas les ressources de l’État, mais au contraire les augmente. La progression plus rapide de la base imposable en est une première explication. Mais surtout, le retour à une imposition raisonnable réduit fortement les comportements individuels cherchant à éviter les impositions, de façon légale en fuyant sous des cieux meilleurs ou de façon illégale en fraudant. Trop d’impôts tue l’impôt. Finalement, les États qui imposent le moins sont ceux qui disposent des ressources les plus importantes pour assurer une politique sociale correcte.

3/ Une troisième évidence doit être soulignée. Sans aucune exception, tous les États qui sont passés d’une imposition de 55 % à 35 % ont vu leur croissance passer de moins de 2 % à plus de 5 %. Margaret Thatcher est la première à en avoir fait l’expérience en l’Angleterre. Tous les pays qui ont suivi son exemple, sans aucune exception répétons-le, sont passés de la stagnation à la rapide progression des pouvoirs d’achat. Cette progression profite essentiellement aux individus, puisque la part de l’État a diminué. L’exemple irlandais est le plus démonstratif. De 1985 à 2002, les revenus de l’État irlandais n’ont augmenté que de 1,9 %, alors que les revenus des particuliers ont été multipliés par 3,5. Ils ont plus que triplé en 17 ans…

4/ La stagnation de l’économie entraîne en France le chômage et l’exclusion. Les augmentations de productivité dans un pays dont l’économie stagne réduisent automatiquement le nombre des emplois. Elle crée donc de toutes pièces au nom de plus de « justice sociale » une terrible injustice sociale supplémentaire. Cocorico pour le merveilleux modèle social français.
Pour plus de détails, consultez <http://www.workforall.org/html/faq_fr.htmlhttp://www.workforall.org/html/faq_fr.html>. Vous êtes des milliers à lire ces lignes et dans vos circonscriptions, les futurs candidats aux élections commencent à s’agiter. Montrez-leur ce texte et exigez d’eux une opinion précise et écrite…

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Comments (43)

  • sylla Répondre

    Je vois que vous etes toujours pertinent aussi bien dans Vos cours que vos analyses G.Millière. je suis un de vos anciens éleves. Je paye des impots . je suis démotivé quand j’y pense. J’ai vu des milliers de travailleurs qui avec leur paye minable se demandent s’il ne faut pas s’adonner à la sinécure ou s’inscrire aux assedics,ou travailler sans declaration ce qui ne fait pas la part belle de l’etat. Comme dit le rappeur : je veux le Smic au black. Il est temps que la politique s’humanise en creant le plein emplois pour que s’epanouisse le peuple. Car cette situation engendre la précarité, la violence et entre autre. Mon adresse email est le [email protected]

    3 octobre 2006 à 23 h 14 min
  • Helios Répondre

    Jaures a écrit: “A Helios:Bientôt vous allez m’expliquer que les responsables de Bhopal sont Ben Laden et Segolene Royal! Je vous laisse avec vos certitudes qui relèvent de la croyance: je ne peux rien contre l’irrationnel.” Jaures vous êtes mauvais perdant mais le plus navrant c’est que vous êtes aussi de mauvaise foi! Helios

    21 septembre 2006 à 1 h 31 min
  • sas Répondre

    C’est ça le modèle social à la nordique….plus de mensonge…de dissimulation…de trompe l’oeil….le tout pour 5 millions de gaziers….notre gôche caviar devrait s’en inspirer….quand à notre droite , ils ne s’emmerdent pas avec des habillages futiles et inutiles… sas qui se marre…

    20 septembre 2006 à 0 h 20 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Une information à méditer pour le camarade JAURES : la révélation par la presse hongroise des turpitudes d’une Premier Ministre hongrois qui ne s’était pas gêné pour dire à ses partisans – certes en privé – qu’il fallait truquer les statistiques pour rester au pouvoir. Une chose que, j’en conviens, les gouvernementalistes de la (fausse droite) pratiquent régulièrement (1). Mais ce qui me paraît le plus révélateur, c’est de voir, à travers les propos de cet “éminent” politicien hongrois, ce que les socialistes pensent réellement de ce que, comme les communistes, ils appellent avec condescendance “notre peuple”. Cela me rappelle combien les huissiers du Palais Bourbon avaient été choqués, en 1981, après la “marée rose” qui avait suivi l’élection de François Mitterrand, de constater avec quel mépris les élus de gauche (socialistes, communistes, etc.)les traitaient. Ces “élus” se comportaient à leur égard comme des parvenus ayant à faire à des domestiques. Mais le peuple n’est bon que pour apporter ses voix. A lui, ensuite, de se comporter en larbins ! Courtoisement vôtre, Jean-Claude Lahitte senior (1) un exemple tout frais : alors que des staistiques “sarköziennes” récentes clamaient que la délinquance est en recul, on apprend ce matin que le Préfet des Hauts-de-Seine tire le signal d’alarme devant la recrudescence de la … délinquance ! Il est vrai que son patron ne peut pas être en même temps aux Etats-Unis pour faire des courbettes devant George W. Bush et les organisisations judéo-sionistes, parader devant les policiers et les pompiers new-yorkais, faire du jogging, etc., tout cela sous l’oeil de caméras complaisantes, et faire le ménage (avec ou sans karcher) dans le “93” ! Lire à ce sujet, dans “Le Libre Journal” (15 09 06) le courageux “édito” de Serge de Beketch (< www.francecourtoise.info >) (2) (2) contrairement à “4-Vérités”, les articles du “Libre Journal” sont mis en ligne avec un certain retard. Mais il n’y a pas que cet “édito” à lire !

    19 septembre 2006 à 16 h 01 min
  • Jaures Répondre

    Il est curieux de voir comme, d’un seul coup, ceux qui fustigent “l’UMPS” se sentent soudainement centristes quand ceux-ci prennent le pouvoir. Il est courant qu’un parti perde le pouvoir après 12 années, qu’il soit socialiste ou libéral. La roue tourne, les électeurs jugeront. A Helios:Bientôt vous allez m’expliquer que les responsables de Bhopal sont Ben Laden et Segolene Royal! Je vous laisse avec vos certitudes qui relèvent de la croyance: je ne peux rien contre l’irrationnel.

    19 septembre 2006 à 13 h 55 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Merci, TUCROY pour cette citation remarquable qui résume parfaitement les tares non seulement de l’internationalisme, mais aussi du mondialisme(1) et de l’altermondialisme. Quand on connaît les “convoitises” politiques ou mercantiles que ces mots recèlent… Mais si TU CROIS(2)que cela fera changer quoi que ce soit au “dictionnaire des idées reçues”(3) du camarade JAURES et de ses pareils … Sachez en tout cas que je resservirai cette citation. Elle le mérite ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior Jean-Claude Lahitte senior (1) à propos des dangers du mondialisme, je rappelle ce propos de Percy BARNEVIK, membre éminent du Groupe “Bilderberg” qui donne une bonne idée de la vision du “mondialisme” par les financiers internationaux : “Je décrirais plutôt la globalisation comme la liberté pour mon groupe d’investir pù il veut pour le délai qu’il veut, de produire ce qu’il veut, de rechercher ses matières premières où il veut et de vendre ses produits pù il veut EN S’EMBARASSANT LE MOINS POSSIBLE DES DROITS DES TRAVAILLEURS ET DES ACCORDS SOCIAUX”. Voilà qui présente l’avantage de la clarté (rappel : HITLER, avait, lui aussi, “annoncé la couleur” !), ce qui n’empêche pas les “travailleurs/travailleuses” de participer allègrement à cette “gobalisation” non seulement dans le domaine politiques (internationalisme et alertermondialisme, accueil sans mesure de tous les immigrés, etc.), mais aussi chaque fois qu’ils achèttent des produits fabriqués par de la main d’oeuvre sous-payée sous prétexte que ces produits sont moins chers. Sans s’interroger pour savoir pourquoi les produits qu’ils fabriquent eux-mêmes sont TROP chers. (2) pardonnez-moi ce tutoiement très “jauressien”, mais le jeu de mot était trop tentant ! (3) pour ceux qui l’auraient oublié, FLAUBERT est aussi l’auteur d’un “Dictionnaire des idées reçues.”

    19 septembre 2006 à 10 h 31 min
  • Tucroy Répondre

    Une citation de Flaubert à méditer : <>

    19 septembre 2006 à 7 h 56 min
  • Adol Répondre

    Ce qu’il y a, c’est que d’aprés la télé, en fait une personne sur 5 est au chomage en suede. On doit leur donner des stages, des formations, des pensions pour maladie et autres rustines habituelles pour qu’ils disparaissent des statistiques. Ceux sont ces gens là qui on fait échouer la gauche. Détruire la sociale-démocratie n’est pas seulement une obligation morale, c’est aussi un impératif économique.

    19 septembre 2006 à 6 h 27 min
  • Helios Répondre

    Jaures a écrit. “Je rappelle que les responables de la catastrophe indienne sont toujours en liberté aux E.Unis.” Vous insinuez par là qu’ils devraient être en prison, dans les faits il n’y a jamais eu de poursuite au criminel, ni en Inde ni aux États Unis et pour cause, une telle poursuite aurait établi clairement la cause du sinistre soit le sabotage perpétré par un employé de la compagnie. Ce sabotage est directement responsable de l’explosion du réservoir à partir duquel les gaz toxiques se sont répandus. La responsabilité de la compagnie est indirecte. Il y a eu un manque de rigueur dans la surveillance des mesures applicables pour prévenir les accidents. Cependant même si ces contrôles avaient été effectués d’une façon optimale, ils n’auraient pas empêché le sabotage qui comme vous le savez est un acte criminel. Je vous invite à relire ce passage qui parle de lui-même:”…elle (Union Carbide)s’est vue largement dépossédée de la possibilité de gérer cette usine par la réglementation indienne qui vise à « indianiser » au maximum la gestion.” Et encore ce passage:”…Lorsque le contexte local paraît « irrécupérable » par son laxisme ou son manque de sérieux technique, il est tentant de baisser les bras. Surtout lorsque les autorités locales ont tout fait pour éloigner l’entreprise détentrice de la technologie d’un contrôle efficace de l’unité…” Et maintenant j’aimerai que vous me disiez quelle part de responsabilité vous êtes disposé à reconnaître aux responsables indiens ainsi qu’aux autorités gouvernementales indiennes dans cette catastrophe. Je vous cite encore une fois:” Sur les 470 millions octroyés généreusement combien sont arrivé aux victimes ? Il y a eu par exemple 200 000 handicapés graves. Divisez la somme, vous verrez ce qu’il reste par vie détruite. Aux E.Unis, les victimes auraient été indemnisées bien differemmment, reconnaissez-le.” La compensation est à la hauteur de la responsabilité, Union Carbide n’est qu’indirectement responsable de la catastrophe du fait qu’elle avait été écartée de la gestion de l’usine, de plus elle en détenait uniquement 50% de la propriété. Cependant les fonds octroyés ont dépassé le montant de 470 millions d’au moins 100 millions de dollars sous forme d’un don pour la construction d’un hôpital et d’un centre d’enseignement dans la région. Ce montant de a été reconnu équitable par la cour suprême de l’Inde et cette dernière s’est donné la peine de fournir tous les arguments en appui à son jugement. Tel que convenu Union Carbide, une semaine après le jugement, a versé l’argent au gouvernement indien qui devait par la suite le remettre aux victimes, ce n’est que tout récemment que ce gouvernement a consenti, sur ordre de la cour, à octroyer aux victimes tout l’argent non encore distribué, principal et intérêts. En toute objectivité et par souci d’équité, il faut admettre que les autorités indiennes portent une lourde responsabilité dans cette catastrophe, responsabilité autrement plus grande que celle de la compagnie. Cependant les médias l’ont totalement ignorée préférant crier à l’endroit de Union Carbide: Haro sur le baudet! En cela ils ont fait preuve de désinformation et n’ont pas rendu service aux victimes à l’égard de qui le gouvernement de l’Inde n’a pas eu le moindre sentiment de compassion allant jusqu’à retenir les argents versés en compensation par Union Carbide! Et l’Inde, pays fort complexe à tous points de vue, était néanmoins gouverné par un parti de gauche supposément proche des pauvres gens et notoirement critique à l’égard du capitalisme américain! Et à présent la leçon à tirer de cette histoire. Le libéralisme économique, en obligeant les responsables à assumer les conséquences de leurs erreurs, permet d’apporter les correctifs qui s’imposent et mettre en place les mesures préventives appropriées. De son côté le socialisme d’état, à la fois juge et partie, n’est pas en mesure d’imposer à lui-même la responsabilité et assumer toutes les conséquences qui en découlent (la solidarité dans la fonction publique et dans les sociétés d’état n’est pas un vain mot surtout quand la gestion est centralisée et quand les postes de commandement sont octroyés non en fonction de la compétence mais de la couleur politique), il s’ensuit que les responsabilités ne sont pas reconnues, les problèmes ne sont pas corrigés et les erreurs tendent à se répéter. Helios

    19 septembre 2006 à 2 h 35 min
  • grandpas Répondre

    Même avec un outyeau dans le dos,Jaures dit tout va bien. Les socialistes suédois ont été virés car tout allaer bien,mort de rire. L’Espagne est passé à gauche n’ont pas gâce au programma des socialistes mais suite aux attentats de Madrid,victoire aux gout de sang. L’italie le socialiste Prodi s serait avec les musulmans les plus rétrogrades pour retrouver le pouvoir.

    18 septembre 2006 à 17 h 14 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Si l’impayable JAURES n’est “pas opposé à une alternance” et si celle-ci est “salutaire”, que vouloir de plus pour les Suédois ? En ce qui concerne la France, je crains qu’après le règne des syndicats, de la bureaucratie, et de l’alternance d’une droite qui a une peur panique de la gauche, avec un gauche qui impose ses diktats jusque par la rue, je pense qu’il faudra plus qu’une majorité “centre-droit” (cela ressemble à un tandem BAYROU-SARKOZY ?) pour provoquer un réveil salutaire. Quant au passage à gauche de l’Espagne, puis de l’Italie, dont se réjouit notre camarade, il est l’illustration parfaite de la situation de ce que je décrivais dans un “post” précédent ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior

    18 septembre 2006 à 14 h 57 min
  • Jaures Répondre

    La suède passe après 12 ans de sociale-démocratie au centre-droit, ce qui prouve que les bons résultats économiques (croissance de + de 3%, chômage à 5,7%, …) ne sont pas suffisants pour gagner une élection. Je ne suis pas opposé à une alternance parfois salutaire, d’autant que le centre-droit a donné des garanties pour que le “modèle suédois” soit respecté. Gageons que pour nos intégristes libéraux de ce site le compte n’y sera pas. A Scottkiller: La Suède passe au centre quand l’Italie et l’Espagne passent à gauche. Rien n’est jamais fini.

    18 septembre 2006 à 13 h 50 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Si les chiffres que cite l’écoconomiste “JAURES” à propos des pays scandinaves (j’avoue ne pas avoir pris la peine de les vérifier) sont aussi faux que celui qu’il donne à propos de la diffusion de L’HUMA, il y aurait déjà matière à le contredire. Mais comme le font remarquer TUCROY et SCOTTKILLER, chacun à leur façon, “le vent tourne”, on pourrait même dire, le vent a tourné dans ces pays. Tout comme trop d’impôt tue l’impôt, trop de socialisme tue les pays qui se sont donnés au socialisme. A petit feu, quand il s’agit de socialisme prétendu “libéral”, et au grand galop quand il s’agit de socialisme “soviétique”. C’est un fait avéré que le socialisme, parce qu’il pompe les richesses sans en produire, parce qu’il décourage l’initiative privée par des règlements tâtillons, parce qu’il incite à la paresse en accordant toutes sortes d’avantages à ceux qui ne veulent rien faire, et qui se prétendent “victimes”, APPAUVRIT. Et comme, dans les “démocraties” ou prétendues telles, les politiciens socialistes savent que, quand ils auront tué la poule il n’y aura plus d’oeuf à tondre, et tiennent aussi à leur “mandats” juteux, ils ont l’intelligence, régulièrement, de passer de temps en temps la main à de vrais libéraux qui s’efforcent de redresser l’économie, de remettre les gens au travail, etc. Jusqu’à ce que, on nom de l’alterenance, ils soient obligés d’aller dans l’opposition sans avoir toujours eu le temps de terminer la tâche. Et c’est ainsi que, d’alertance en alternance, les pays qui ont tâté du “socialisme” s’enfoncent de plus en plus, sans que leurs populations chloroformées par les médias et les bonnes promesses s’en rendent compte. Ce phénomène est accéléré par la “mondialisation” qui ouvre de plus en plus les portes à la concurrence de pays dont la main d’oeuvre accepte de travailler à des salaires jugés “de misère” par les camarades syndiqués à la mode “JAURES” (ils le sont d’ailleurs généralement) et avec des plages horaires qui font honte aux “35-heures”. Une main d’oeuvre travailleuse qui fabrique des produits de plus en plus sophistiqués, soit parce que leur pays a “pîqué” leur technologie aux pays prétendus “avancés”, quand il ne l’a pas copiée pas (cas, notamment de la Chine), soit enfin parce que, de plus en plus, ses cerveaux formés dans nos écoles (celles des pays “avancés”) sont tout aussi capable d’en concevoir de meilleurs. N’étant pas JAURES, je n’ai pas là la prétention de donner là un cours d’économie. Mais tout simplement d’ouvrir les yeux sur ce qui attend de plus en plus les Pays de l’Union européenne (pas seulement eux), dont la France, et qui voient partir ses usines à l’étranger, tout se laissant envahir par des produits étrangers que ses habitants (ses “consommateurs” !) achètent sans réfléchir, au motif qu’ils sont meilleur marché. Des consommateurs, ouvriers ou non, qui ne se soucient pas de savoir qu’ils sont ainsi les artisans de leur propre chômage. Le leur, mais aussi celui de leurs enfants et leurs petits enfants… Ce qui ne les empêche pas de camper sur leurs “avantages acquis”, les “35-heures”, etc. (1) Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) des “35-heures” dont Victor FABIUS, le propre fils du camarade “millionnaire” Fabius qui se positionne à la gauche du P.S., a dit que c’était une erreur. Il est vrai que Victor Fabius, contrairement à son papa politicien professionnel (comme tant d’autres), a créé sa propre PME. Et qu’il a pu ainsi mesurer les effets calamiteux de cette loi ! Sans parler du fait que son entreprise – essentiellement de main d’oeuvre – n’est pas subventionnée avec l’argent des contribuables comme l’est “L’HUMANITE”

    18 septembre 2006 à 10 h 59 min
  • Adol Répondre

    ” je crains fort que le niveau de vie irlandais ne dépasse dans un avenir proche celui des Français.” Il me semblait que c’était déja le cas.. “Les performances de l’Irlande (comme celles de l’Espagne, par exemple) doivent être corrigées en fonction des aides reçues: il y a 30 ans, les Irlandais se chauffaient encore à le tourbe.” C’est encore le cas. La réussie de l’Irlande est remarquable, surtout compte tenu de leur histoire largemement socialo depuis leur indépendance. Au jourd’hui le poid de l’Etat est le plus faible d’europe, c’est un exemple pour toute l’Europe. Quand au pays scandinave, qui remplace le modéle yougoslave dans les lubbie de la gauche, il n’est évidement pas du tout importable en France. Ces gens la n’ont pas d’immigrés, et nous plus de 13 millions, et une auto-discipline renforcé par un flicage de tout les instant. Autant dire que le modéle scandinave en Corse, ca fait rire tout le monde de sérieux ! Le modéle Anglais par contre semble plus atteignable. Enfin, celui d’avant le socialiste Blair, bien sur.

    18 septembre 2006 à 10 h 31 min
  • Tucroy Répondre

    Surtout qu’avec le résultat des élections en Suède, il risque être déçu notre entété-tétu-borné! Ceci dit, le roue tourne mais rien ne changera vraiment. Chacun son tour, comme à confesse; c’est tout.

    18 septembre 2006 à 8 h 26 min
  • Scottkiller Répondre

    A jaures, LA finlande abandonne le socialisme au profit du centre droit… Le vent tourne vous êtes finis…

    18 septembre 2006 à 8 h 13 min
  • grandpas Répondre

    Que peut on ajouter aux posts éfifiants d’ Helios et de Fréderic Bastiat mais je fais confiance à notre délégué cégétiste pour répondre rien et surtout n’inporte quoi.

    17 septembre 2006 à 17 h 37 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat:Le problème avec vous c’est que vous comprenez de travers ce que j’écris. Un peu de concentration je vous prie. Les chiffres que j’ai cité montre que parmi les 20 pays à qualité de vie élevée on trouve aussi bien des pays à forte fiscalité qu’à faible prélèvement. Ce qui prouve que la performance d’un pays n’a rien à voir avec son taux de prélèvements. Les performances de l’Irlande (comme celles de l’Espagne, par exemple) doivent être corrigées en fonction des aides reçues: il y a 30 ans, les Irlandais se chauffaient encore à le tourbe. Par ailleurs, je doute que les visiteurs de ce site vous suivent quand vous déclarez que les avantages des enseignants français sont des faux-semblants. J’y ai lu des posts qui exprimaient un avis bien contraire. A Helios: Je n’ai pas plus de mansuétude pour les responsables de Tchrnobyl que de Bhopal. Je rappelle que les responables de la catastrophe indienne sont toujours en liberté aux E.Unis. Sur les 470 millions octroyés généreusement combien sont arrivé aux victimes ? Il y a eu par exemple 200 000 handicapés graves. Divisez la somme, vous verrez ce qu’il reste par vie détruite. Aux E.Unis, les victimes auraient été indemnisées bien differemmment, reconnaissez-le.

    17 septembre 2006 à 10 h 50 min
  • Helios Répondre

    Jaures a écrit: “A Helios: Parmi les amis du genre humain, je suppose que vous classez les responsables de la catastrophe de Bhopal qui jouissent d’une douce retraite bien méritée.” Réponse: De la même façon que je classe les responsables de l’accident nucléaire de Tchernobyl et de tous ceux qui, au temps du “Saint” Empire Soviétique, ont consciencieusement et irrémédiablement abîmé l’environnement et la santé des gens qui en dépendent, cependant ils demeurent peu connus et leur réputation est pudiquement protégée en Europe par les bien-pensants de la gauche. À présent il me fait plaisir de vous citer un dicton populaire égyptien: “Si ta maison est faite de verre, évite de lancer des pierres aux passants!” Ceci dit une négligence ne peut être excusée en invoquant celles de l’adversaire fussent-elles, comme c’est le cas ici, mille fois plus graves. J’aimerai simplement vous rappeler ce que j’ai écrit plus haut:”…Le libéralisme économique ne signifie pas la liberté du loup et de l’agneau dans la bergerie, si cela était vrai il se renierait lui-même…” et “…Le libéralisme économique n’empêche pas les entreprises de commettre des erreurs, par contre il leur donne l’opportunité d’en tirer les leçons en s’abstenant de les protéger contre leurs conséquences.” En ce qui concerne la catastrophe de Bhopal, la responsabilité de la compagnie Union Carbide a été largement publicisée, celle du gouvernement indien, des autorités de l’état Madhya Pradesh, du PDG indien de la co-entreprise, des cadres et des employés a été simplement ignorée (désinformation quand tu nous tiens). Seule la compagnie Union Carbide a été traînée devant les tribunaux (et dans la boue) elle a aussi été la seule à verser des indemnités. Il est possible d’en savoir plus en regardant le lien suivant: http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Bhopal Je trouve utile de citer les passages suivants: “Que peut-on reprocher au juste à la compagnie Union Carbide ? Forcée par la gouvernement indien d’ouvrir une usine qu’elle ne souhaitait pas construire, elle s’est vue largement dépossédée de la possibilité de gérer cette usine par la réglementation indienne qui vise à « indianiser » au maximum la gestion. Le prix direct à payer a été finalement peu élevé. Alors que dans les premiers mois qui ont suivi le drame de Bhopal on parlait de milliards de dollars d’indemnité qui conduiraient UCC à la faillite, il s’est agi finalement de 470 millions de dollars desquels il faut retirer une prise en charge par les compagnies d’assurance d’environ 250 millions, soit 220 millions net pour UCC. Le prix indirect a été beaucoup plus élevé : la compagnie a été durablement fragilisée. Attaquée en bourse, elle a dû liquider certains de ses meilleurs actifs pour survivre. Son image de marque en a souffert de façon majeure….A l’instar du prix qu’elle a dû payer, la responsabilité directe et active de UCC dans le désastre de UCIL Bhopal est faible. En fait, ce que nous avons appelé responsabilité indirecte peut très bien être qualifié de complicité passive. Lorsque le contexte local paraît « irrécupérable » par son laxisme ou son manque de sérieux technique, il est tentant de baisser les bras. Surtout lorsque les autorités locales ont tout fait pour éloigner l’entreprise détentrice de la technologie d’un contrôle efficace de l’unité…” Union Carbide a-t-elle tirée des leçons de cette catastrophe? Que l’on juge par soi-même: “Les performances d’UCC en matière de lutte contre la pollution, de sécurité et de respect de l’environnement, font l’objet partout dans le monde d’audits réguliers réalisés par des firmes spécialisées indépendantes et crédibles. L’entreprise a également défini un plan stratégique environnemental ayant des objectifs précis et contrôlables. À cela s’ajoutent de nombreux programmes de sensibilisation et de responsabilisation du personnel, une révision de tous les processus de production, de transport, d’utilisation et d’élimination des produits dangereux. Le niveau des progrès accomplis donne des craintes rétrospectives sur les catastrophes potentielles auxquelles nous avons échappé.” Union Carbide n’avait donc pas de responsabilité directe dans “l’accident” lequel est un acte de sabotage de la part d’un employé bien connu mais qui n’a fait l’objet d’aucune enquête au criminel et ce pour ne donner aucune chance à la compagnie d’être exonérée de la responsabilité. Union Carbide a été sévèrement punie de sa “négligence” ou plutôt de son manque de perspicacité et de prudence dans toute cette affaire. Elle en a tiré les leçons qui s’imposent. Cependant les responsables directs de la catastrophe soit le gouvernement indien (de gauche) et les responsables indiens à tous les niveaux n’ont encouru aucun blâme et n’ont rien modifié à leur façon de faire. Je vous invite maintenant à relire cette fable bien connue de Lafontaine: “Les animaux malades de la peste”, et de méditer ce passage: “…Haro sur le baudet!” À cette occasion je me permettrai d’adapter les deux derniers vers de la façon suivante: Selon que vous serez d’URSS ou des USA Les jugements des gogos vous rendront blanc ou noir. Helios

    17 septembre 2006 à 5 h 45 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès. A F.Bastiat (qui rit sans cesse): Bien sur, c’est bien connu, tous des nullards ces prix Nobel, alors que les intervenants aux 4V titillent la grande classe! > Mis à part Friedman qui a démontré et vaincu les mécanismes de l’inflation et Samuelson pour le modèle ISLM, depuis les années 1970, je ne vois vraiment pas ce que vous leurs trouvez. Peut-être parce que le prix de l’économie est attribué par la Banque de SUEDE en mémoire de Nobel. INCONTESTABLE Plutôt que nous nous balancions nos souvenirs de vacances en Suède, réfèrez-vous au classement I.D.H des nations unies qui classe les pays selon leur qualité de vie incluant espace, revenu, instruction , … La Suède figure au 6ème rang (les E.Unis 13ème, la France 16ème).Ce qui prouve que le taux d’imposition n’a rien à voir avec la réussite d’un pays (c’était, je crois, le thème de l’article discuté). > Si je vous comprends bien on ne peut pas comparer l’Irlande et la France, mais les Etats-Unis et la Suède oui. INCONTESTABLE. En sus je suppose que vous n’avez aucun doute sur un indicateur qui place l’Islande au 2eme rang mondial qui additionne le revenu par tête, l’espérance de vie, le taux de scolarisation et les taux d’alphabétisation, pourquoi pas aussi le QI des adhérents des syndicats (encore que là on ne rajouterai sans doute pas grand chose). Evidemment, je maintiens ce que j’ai dit sur les salaires ouvriers américains. Ceux qui doutent peuvent consulter aisément les statistiques sur le net. > C’est INCONTESTABLE. Y’en a même qui ont vu des extra terrestres, ils sont gentils marrons et ont un gros doigt qui s’allume quand le téléphone sonne. Sauf qu’un ouvrier américain a en général deux voitures 4X4, une maison de 200 mètres carrés, piscine, télé dans chaque pièce etc etc enfin du moins c’est comme ça que je suis reçu chez mes amis là bas Brice ouvrier dans l’automobile et joan infirmière et leurs quatre enfants. Entre parenthèse ils votent Bush Sur les avantages des enseignants français, je ne discutai pas de leur oportunité, c’est un autre débat, mais de la nécessité d’en tenir compte pour comparer leur situation à celle de leurs collègues étrangers. > Je sais que le bourrage de crâne fait partie intégrante des pratiques de la CGT, mais il est INCONTESTABLE que les soit disant avantages que vous citez sont des rideaux de fumées (les profs logés vous êtes allé cherché ça où). D’ailleurs les enseignants américains ont aussi une retraite (moins en danger que la notre) et une couverture maladie. Quelle statistique démontre-t-elle une surmortalité des enseignants américains ?

    16 septembre 2006 à 21 h 11 min
  • Jaures Répondre

    A Helios: Parmi les amis du genre humain, je suppose que vous classez les responsables de la catastrophe de Bhopal qui jouissent d’une douce retraite bien méritée. A F.Bastiat (qui rit sans cesse): Bien sur, c’est bien connu, tous des nullards ces prix Nobel, alors que les intervenants aux 4V titillent la grande classe! Plutôt que nous nous balancions nos souvenirs de vacances en Suède, réfèrez-vous au classement I.D.H des nations unies qui classe les pays selon leur qualité de vie incluant espace, revenu, instruction , … La Suède figure au 6ème rang (les E.Unis 13ème, la France 16ème).Ce qui prouve que le taux d’imposition n’a rien à voir avec la réussite d’un pays (c’était, je crois, le thème de l’article discuté). Evidemment, je maintiens ce que j’ai dit sur les salaires ouvriers américains. Ceux qui doutent peuvent consulter aisément les statistiques sur le net. Sur les avantages des enseignants français, je ne discutai pas de leur oportunité, c’est un autre débat, mais de la nécessité d’en tenir compte pour comparer leur situation à celle de leurs collègues étrangers.

    16 septembre 2006 à 16 h 55 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    A HELIOS. A propos du “FRANCE-TITANIC”. Il y a déjà pas mal de temps, j’avais rappelé que j’avais emprunté cette image à feu Jean DENIPIERRE” qui avait fait – c’était en 1994, dans “RIVAROL” – un article(1) percutant pour décrire la situation dramatique dans laquelle se trouvait – déjà – la France… Ayant pas mal navigué sur des paquebots (de “traversée” plutôt que de “croisière”), je sais combien il est difficile de changer rapidement de cap, et encore plus de stopper les machines en s’imaginant que le navire évitera les écueils. Mais cette image me plaisant (façon de parler car je voudrais bien qu’elle n’eût pas de raison d’exister), je la garde ! Quoiqu’il en soit, aucun “sauveur” ne redressera et ne conservera le “navire” si l’équipage ne comprend pas les dangers que celui-ci courent, et n’accepte pas de “souquer ferme”, de participer aux indispensables manoeuvres, pour le sauver, et se sauver avec lui ! Nous sommes, hélas ! encore loin de cette prise de conscience. Tout comme d’ailleurs dans le domaine que j’aborde ci-après. Et dans tant d’autres ! Concernant les vaccins, je pourrais être d’accord avec votre point de vue (mais non le partager pour ce qui concerne mon organisme) si : – 1°) les “patients” étaient véritablement informés par des gens compétents et indépendants des laboratoires et des gouvernements, des véritables dangers des vaccins. Je ne parle même pas de leur inefficacité. Il ne faut quand même pas trop demander à la médecine ! – 2°) les autorités n’imposaient pas la vaccination obligatoire. Pas seulement pour des maladies considérées comme éradiquées. – 3°) la folie vaccinale ne s’était pas emparé des “vaccinalistes” au point que désormais on exige la vaccination des nourrissons (jusque dans le ventre de leur mère !) au fur et à mesure qu’on découvre de nouveaux vaccins. Et que certaines vaccinations sont une condition sine qua non pour l’inscriotion des jeunes enfants à l’école… Il faut faire confiance à l’écharnement “vaccinal” et aux intérêts financiers considérables qui sont en jeu, pour s’imaginer que les laboratoires nous en sortiront chaque année plusieurs qu’il faudra faire subir aux enfants qui n’ont évidemment pas leur mot à dire. Le simple bon sens devrait permettre aux gens qui réfléchissent un peu – si confiants soit-ils dans la protection vaccinale – qu’à force de se faire vacciner (et revacciner)(2)on risque d’avoir des problèmes ! Les organismes ne peuvent quand même pas tout absorber, tout éliminer. Permettez-moi de vous citer une anecdote personnelle. Ayant vécu mon enfance, mon adolescence et mes débuts d’âge d’homme en Afrique et en Extrême-Orient, j’étais devenu – grâce ou à cause de mes parents, des médecins de familles et des médecins militaires – ce que j’appellerai un “vaccinaliste passif”. Jusqu’au jour où, débarquant à Saïgon je m’étais vu imposer une vaccination contre le choléra, alors qu’avant mon départ, je m’étais fait inoculer – entre autres “poisons” – un vaccin contre le … choléra par un médecin qui savait pertinemment que j’allais en Indochine. Malgré mes protestations, le Major m’avait imposé cette “revaccination” au motif que, en France, j’avais “bénéficié” (sic) de la souche trucmuche, et qu’en Indochine, c’était la souche trucmuche-machinchouette qui s’imposait. Ce qui m’avait fait – au nom de la seule logique – me jurer de ne plus accepter la moindre vaccination(2). Et m’aurait contraint à ne pas faire une carrière militaire. Ce qui n’était pas mon intention. Depuis, cela ne m’a pas empêché de voyager dans des “pays à risques” (médicaux, s’entend !) sans la moindre vaccination (mais avec des certificats bidon !). En me limitant à une cure de chlorure de magnesium. Cela m’a permis aussi de trouver des médecins qui, honnêtes avec leurs patients comme avec eux-mêmes (l’un commence par l’autre !), connaissant mes “positions” m’ont avoué que les vaccins étaient non seulement de vraies “bombes à retardement” pour les “patients”, mais qu’ils étaient généralement inefficaces. Les uns et les autres, nous avons notre libre-arbitre, notre libre-choix. Encore faut-il que nous soyons informés honnêtement, que nous nous donnions les moyens de l’être. Et, surtout, que nous acceptions de l’être sans nous voiler la face, et sans insulter ceux qui s’efforcent – sans toujours en avoir la compétence technique (ce qui est assurément mon cas !) – de nous mettre en garde ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) que je tiens à votre disposition (2) d’autant que, commepour tous les patients ayant un organisme sains, chaque vaccin me mettait à l’égonie .. P.S. je suis étonné de constater que mêmes les vaccinalistes à tout crin “oublient” les vaccinations “de rappel”. Ce qui manque de logique puisque, par définition, un vaccin a une durée limitée de protection ! Seraient parce que ces médecins ont conscience que trop c’est trop. Ou encore parce que, craignant les foudres de l’autocratique “Ordre Des Médecins” (3), ou les sanctions gouvernementales, ou encore les représailles des tout-puissants laboratoires qui “arrosent” la profession, il préfèrent jouer à “faire semblant” de croire à la religion vaccinale ? (3) dont personne n’a le mauvais goût de rappeler qu’il est une création de “Vichy” !

    16 septembre 2006 à 14 h 39 min
  • Helios Répondre

    À Jean-Claude Lahitte, La métaphore du Titanic en dépit de sa pertinence ne rend malheureusement pas compte de toute la réalité, peu importe le capitaine, un changement rapide de cap est peu probable, partant les risques de catastrophe ne feront qu’augmenter. La machine étatique est excessivement lourde, de plus elle est solidement maintenue en place par un carcan législatif et réglementaire à toute épreuve. Dans cette toile d’araignée, le Président de la République française, quelle que soit sa couleur politique ou sa force de caractère, se trouve pris comme un vulgaire moucheron. Si l’on ajoute à cela la conviction bien établie chez les habitants de l’hexagone à l’effet que l’État est tenu de les prendre en charge “du berceau jusqu’au tombeau”, on finit par admettre l’incapacité de l’État Titanic de dévier de sa trajectoire même si l’iceberg est encore à bonne distance et bien visible par l’homme de vigie. L’espoir réside, non dans l’émergence d’un “sauveur” qui saurait dire au peuple la vérité et obtiendrait son adhésion à des réformes aussi douloureuses qu’indispensables (ce “sauveur” n’existe pas et s’il existait il se ferait crucifier). Non l’espoir réside curieusement dans cette autre bureaucratie, celle de l’Union Européenne, qui en dépit de la politique ou à cause d’elle aura la fâcheuse tâche de sonner la fin de la récréation. Oui la Banque Centrale Européenne, sans parler très fort se chargera de dire aux français ce que ces derniers ne veulent pas entendre de la bouche de leurs politiciens: qu’ils ont vécu au-dessus de leurs moyens et que l’Europe leur demande de serrer la ceinture. C’est dommage que le salut vienne de l’extérieur, espérant seulement que notre cigale, la bise venue, trouvera dans l’Union Européenne une fourmi “compréhensive”. Helios PS Concernant les vaccins, le mieux est de ne pas les considérer comme des articles de foi. Il suffit simplement d’en constater les effets et libre à chacun de les accepter ou de les repousser, cependant l’institution de la vaccination obligatoire pour les nourrissons contre la polio et autres virus et germes responsables de maladies contagieuses a été une bénédiction pour l’humanité, comme d’ailleurs la pasteurisation des breuvages et la stérilisation des instruments médicaux. Bien sûr les vaccins ont des effets inattendus, la disparition de la variole, la quasi disparition de la polio, de la diphtérie, de la rougeole, des oreillons et de la coqueluche, la diminution de la mortalité infantile et l’accroissement de la population mondiale sans compter l’augmentation du flux migratoire des pays pauvres vers les pays qui le sont moins. Certains verraient dans ces effets une preuve que l’humanité progresse, d’autres s’inquièteraient de l’explosion démographique et des tensions qu’engendre l’immigration non désirée, cependant personne parmi les gens bien informés et objectifs ne remettrait en question la pertinence de la vaccination à grande échelle.

    16 septembre 2006 à 7 h 04 min
  • Helios Répondre

    Jaures a écrit:”A Helios: Je ne suis pas d’accord avec vous: tous les liberaux ne sont pas pédophiles.” Réponse: vous faites confusion entre pédophilie et philanthropie, mais vous êtes excusable car, comme la majorité des français, vous êtes victime consentante de la désinformation. Les tenants du libéralisme économique sont majoritairement des philanthropes au sens original du terme, ce sont donc des AMIS DU GENRE HUMAIN. C’est parce qu’ils font davantage confiance à la personne humaine qu’à l’État, ils croient sincèrement que tout homme ou femme dotés de raison et libres de choisir optent naturellement pour la liberté dans tous les domaines et respectent la liberté d’autrui. Il ne s’agit pas d’idéologie mais d’un état d’esprit et d’une façon d’être. La haine du libéralisme procède de la peur que suscite l’idée de liberté. Liberté de l’esprit lequel ne s’encombre d’aucune idéologie et liberté d’assumer courageusement les conséquences de ses choix dans le succès comme dans l’échec. Le libéralisme économique ne signifie pas la liberté du loup et de l’agneau dans la bergerie, si cela était vrai il se renierait lui-même, c’est pourquoi il s’assure et fait la promotion de la libre et honnête concurrence entre les différentes entreprises, tout en combattant les monopoles et réparant les distorsions économiques induites par l’action gouvernementale. Le libéralisme économique n’empêche pas les entreprises de commettre des erreurs, par contre il leur donne l’opportunité d’en tirer les leçons en s’abstenant de les protéger contre leurs conséquences. Cependant il s’avère impuissant face aux gouvernements lesquels refusent de jouer selon les règles et enfouissent leurs erreurs dans les déficits et la dette. C’est pourquoi la machine étatique, les syndicats et tous ceux qui à travers eux vampirisent les contribuables, sont à ce point allergiques à l’idée de libéralisme. Et c’est pourquoi il ne s’embarrassent d’aucune insulte à l’égard de ceux qui le préconisent comme solution aux maux du pays! Helios

    16 septembre 2006 à 5 h 13 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès. A Fred Bastiat: Vous vous méprenez sur mes propos. Ce que j’ai écrit allait dans votre sens. On ne peut plaquer la réalité d’un pays sur un autre, et affirmer péremptoirement que telle mesure produira mécaniquement tel effet est une supercherie. > Sur ce point vous avez entièrement raison, c’est en particulier vrai pour les théories de « l’éminent J.Stiglitz ». Pour aller vite et ne pas lasser les posteurs du forum son hypothèse de l’existence d’un salaire d’efficience (salaire supérieur au salaire réel de l’équilibre du marché du travail) selon, laquelle une hausse de salaire rendrait la main d’œuvre plus productive et plus stable. Cette mesure fut mise en place en Tanzanie lors de son indépendance en 1961 dans les plantations de sisal (une fibre servant à fabriquer des cordages). Il y eut une augmentation de la production (multiplié par quatre) mais quelques années après, l’emploi dans ce secteur est passé de 129000 à 42 000. Tout le reste de « l’œuvre » de Stiglitz est à l’avenant. En fait c’est un keynésien qui défend les vieilles lunes de relance par la demande qui ont échouées partout et en particulier en France en 1981. Par ailleurs, à l’exception de Milton Friedman et peut être de Samuelson, les prix « Nobel » d’économie n’ont strictement rien apporté de concret et de novateur à la science économique. De plus Stiglitz est l’ancien conseiller de Clinton chargé de flatter une partie de la clientèle électorale démocrate: les syndicats qui s’ajoutent aux Noirs (cf la discrimination positive) et aux Homosexuels que d’autres sont chargés de favoriser. En bref l’éminent Stiglitz n’est qu’un petit agité sans envergure, le Fitoussi américain. Dans un post précédent je m’élevait contre une comparaison entre la vertueuse Irlande et la France en soulignant qu’avec une subvention par habitant comparable, la France pourrait aisément, par exemple, se passer de l’impôt sur le revenu. > Sur la forme vous avez raison, sur le fond votre argument est spécieux. En effet l’Irlande utilise les fonds structurels européens pour renforcer ses infrastructures de production et non pour se lancer dans des programmes sociaux démagogiques. En ce sens elle prépare l’avenir, elle ne gère pas les prochaines élections et au rythme de la gabegie actuelle je crains fort que le niveau de vie irlandais ne dépasse dans un avenir proche celui des Français. Sur le niveau de vie des pays nordiques, il est incontestable et ne peut s’évaluer qu’à l’aune des pneus Michelin! > Pour être franc j’ai d’abord éclaté de rire, se piquer d’économie et ne pas comprendre un raisonnement qu’un élève de Seconde admet sans problème c’est pitoyable. A la réflexion c’est presque triste à en pleurer, des gens vous font confiance. Puisque vous êtes un sceptique allez faire un tour en Suède l’été prochain et faites vos comptes. Sur les E.Unis, je parlai bien du salaire réel des ouvriers qui a stagné. Ceux ci ont également vu leur durée moyenne de travail augmenter. Faux, totalement faux, ce sont les inégalités qui augmentent les riches profitent plus de la croissance que les pauvres à cause d ‘une fiscalité plus « plate » qu’avant. Les Etats-Unis depuis les années Reagan, c’est-à-dire justement la baisse des impôts, connaissent une croissance exceptionnelle. Or le principal moteur de cette croissance est justement la consommation, or comme même aux Etats-Unis, les plus riches n’achètent pas des produits de consommation courante en plusieurs milliers d’exemplaires, c’est bien le signe évident qu’il y a un fort potentiel de pouvoir d’achat. De plus les instituts statistiques par simplification calculent le pouvoir d’achat en divisant l’indice de revenu par celui des prix. C’est une méthode simple mais discutable il serait préférable d’étudier la structure des prix. Et je le répète parce que c’est une évidence les prix sont plus bas aux USA qu’en France, vous n’avez qu’à comparer le prix de l’essence par exemple. C’est INCONTESTABLE. (Rires). Lire à ce sujet les derniers ouvrages de l’éminent J.Stiglitz, prix Nobel d’économie. > Lisez plutôt Keynes au moins vous aurez l’original pas une pâle copie. Par ailleurs, vous ne pouvez comparer les salaires des enseignants français et américains qu’en incluant les avantages dont bénéficient nos profs: sécu, retraite, logement,…De nombreux enseignants de Los Angeles sont contraints de dormir dans des bus en périphérie de la ville, les loyers étant trop élevés. > Deuxième crise de fou rire. Parlons des avantages : sécu : en faillite de plus en plus de cotisations et de moins en moins de prestations. Pour votre information les enseignants américains disposent aussi d’une couverture maladie retraite : en tant que « quadra » je vais pour sûr cotiser un maximum pour payer les retraites des « soixante-huitards » qui me laissent un enseignement en ruine, des méthodes pédagogiques désastreuses. Vers 2025 quelle retraite avec un taux de charge de près de 100% (1 actif pour un inactif) ? Logement : les profs n’ont jamais été logés, seuls les instituteurs avaient cette possibilité. … y’en pas en fait le seul avantage que l’on a c’est d’avoir le temps de dépenser l’argent que l’on ne gagne pas. A Marseille je connais plusieurs enseignantes débutantes, elles vivent en studio dont le loyer est payé par les parents et pleurent tous les soirs parce qu’elles supportent plus les djeuns ou plutôt les insultes, les crachats, les menaces voire les coups de vos grands copains lumpenprolétaires africains. Mes condoléances Frédéric Bastiat

    15 septembre 2006 à 21 h 19 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Ayant l’habitude de lire vos différents “posts”, ce qui me permet, entre autres choses, d’exercer mon sens de l’humour, sinon le vôtre, je laisse les lecteurs habituels de ce forum juger de vos accointances éventuelles avec les “Staliniens”. Non sans vous faire remarquer que, sauf erreur de ma part, je n’ai jamais utilisé ce qualificatif à votre égard. Il me paraît pourtant surprenant que vous refusiez d’être catalogué “stalinien” alors que vous ne cessez de prôner ce que je n’ose appeler les “valeurs” que prétendaient mettre en pratique les soviétiques, mais aussi tous les moscoutaires français dont on attend qu’ils fassent repentance comme ils ne cessent de le réclamer à propos de l’esclavage, ou du colonialisme, comme pour mieux faire oublier que le goulag a été le pire des esclavages. D’autre part, ne défendez-vous pas par ailleurs “L’Humanité” (en pleine dégringolade) dont vous ne pouvez ignorer qu’elle fut stipendiée par l’URSS au temps où elle diffusait bien plus que les 50.097 exemplaires officiels, et même que les 290.000 exemplaires que, par enthousiasme, vous lui accordiez généreusement hier, dans un autre “post”. En ce qui concerne votre appel du pied, je vous rappelle que comme tous les camarades de votre espèce, vous confondez “social” et “socialisme”, comme d’autres confondent ou confondaient “paternalisme” (1)et “capitalisme”. De toute façon, contrairement à vous, je n’ai envie ni d’être embrigadé, ni encarté. Surtout pour me retrouver en compagnie de sectaires qui en sont encore aux vieilles lunes du socialisme. Un “socialisme” dont on sait qu’il n’am_ne que la misère partout où il s’installe. Partout où il perdure ! Salut, camarade ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) faut-il vous rappeler que la plupart des grandes oeuvres sociales d’aujourd’hui(y compris la Sécurité sociale) ont pour origine des patrons “paternalistes”, chrétiens pour la plupart ?

    15 septembre 2006 à 21 h 15 min
  • Laurent Répondre

    Aux citations ci-dessus j’en ajouterai deux de langue anglaise : Rothbard (pour les connaisseurs de l’ecole autrichienne), lorsqu’on lui demandait par quoi il valait mieux commencer pour reduire les depenses publiques : “Where to cut public spending? Anywhere and everywhere” Reagan, decrivant l’interventionnisme economique : “If it moves, tax it. If it keeps moving, regulate it. If it stops moving, subsidize it.” Un clin d’oeil a la reincarnation de Frederic Bastiat, paradoxalement ignore en France et etudie dans les universites anglo-saxones. Et a Helios, aux commentaires toujours aussi pertinents.

    15 septembre 2006 à 21 h 01 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Cher HELIOS, si je partage votre analyse, et vos critiques, pourrait-on dire, et bien que sachant que les Français ne redeviennent eux-mêmes que dans le malheur,ou dans le chaos, j’espère qu’un bon électro-choc leur suffira. Et non la catastrophe à laquelle, j’en conviens, les esprits les gens lucides s’attendent. Personnellement, sans écarter cette hypothèse extrême, je suis de ceux qui espèrent que le “reveil” sonnera l’an prochain, avec une déculottée sans appel de TOUS les candidats des partis “gouvernementaux” (1)que je considère comme solidairement responsables du désastre socio-économico-financier qui attend la France. Un candidat qui se veut réellement de “changement”, ou “réformiste” doit avoir le courage d’abandonner l’étiquette, l’investiture et le soutien financier de ces partis. Ce sera peut-être là la première révolution. Sinon, gare, effectivement, à la Révolution ! Que personne de sensé ne souhaite, et à laquelle de plus en plus de gens, effectivement, s’attendent ! Mais qu’il faut voir avec calme et lucidité. Nos ancêtres en ont vécu bien d’autres. En tout cas, il appartient à chacun d’entre nous ne ne pas se laisser prendre aux trémoussements ou aux trémolos politico-médiatiques d’une Ségolène ou d’un Nicolas, et d’agir par la parole et/ou l’écrit pour ouvrir les oreilles et les yeux de celles et de ceux qui, une fois de plus, s’apprêtent à jouer les gogos de l’isoloir… Mais, combien parmi les lecteurs de “4-Vérités”, n’ont-ils pas besoin, eux-mêmes, de se laver le cerveau, de se déboucher les oreilles et les yeux. Le courage d’abandonner leurs chimères ? Là est tout le problème. Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) j’entands par là l’UMP, et le P.S. mais aussi ceux qui se sont associés avec eux dans un Gouvernemet, tels que l’UDF (dont le président donne aujourd’hui des leçons, en oubliant, par exempple qu’il figure parmi les ministres les plus calamiteux de l’Education “nationale” !)(2), le MPF (sans cesse rallié au second tour, aix “gouivernementaux” del’UMP)(3), mais aussi le P.C.”F”, les Verts et le RG. J’en oublie peut-être ! (2) je rappellerai qu’à ce poste, François Baïrou (tel est son nom !) a été à la botte des Syndicats. Comment, après avoir fait ami/ami avec ceux-ci, avoir le toupet de prétendre à la Magistrature suprème et se dire réformiste, dans un pays où la moindre réformette fait descendre dans la rue des syndicats qui paralysent la France ? (3) je n’oublie pas que Philippe de Villiers fut aussi un éphémère ministre des Affaires Culturelles où il s’efforça de “singer” l’ineffable Djack Lang !

    15 septembre 2006 à 14 h 07 min
  • sas Répondre

    SAS vient d relire l’ecole des cadavres,les beaux draps,et bagatelle pour un massacre de LOUIS FERDINAD CELINE…..non seulement ces écrits sont toujours aussi frais….et il y a du génie analytique chez ce grand homme…et une connaissance historique édifiante.. sas qui vous le reconseille…

    15 septembre 2006 à 13 h 23 min
  • Jaures Répondre

    A J.C.Lahitte: Vous me confondez sans doute avec des amis de votre age. Je n’ai rien à voir avec les Staliniens dont les résidus se comptent sur les doigts d’un suffrage. Si vous ne voyez pas de différence entre les 5 années de Jospin et celles de Brejnev je vous plains sincèrement. Si vous acceptez une politique de partage qui aide les initiatives mais ne laisse personne au bord de la route, si vous prônez l’égalité des chances et admettez que l’Etat doit jouer un rôle dans l’économie, si la notion de service public a pour vous un sens, nous sommes alors faits pour nous entendre. A Helios: Je ne suis pas d’accord avec vous: tous les liberaux ne sont pas pédophiles. Votre vision apocalyptique est assez proche de certains marxiste-léninistes qui pensaient que seule une catastrophe naturelle ou une guerre mondiale féroce pourrait amener la révolution. Relisez le “Talon de fer ” de Jack London.

    15 septembre 2006 à 13 h 01 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    A CATON (1), vos propos me touchent. Non par ce qu’ils peuvent avoir de “louangeur” à mon égard, mais bien plutôt par le désarroi qu’ils laissent percer. D’autant que, comme vous le supposez, parmi mes petits-enfants, il se trouve que j’ai un petit-fils, étudiant à l’ESTP, qui a précisément votre âge.(2) La chance (je dis bien la chance, et non la supériorité) que j’ai eu sans doute par rapport à vous, est d’avoir été le cadet d’une famille de huit enfants, avec un père enseignant aux ressources modestes. Mes parents, outre une éducation très stricte (3), m’ont ainsi donné le goût de me battre. Non pas avec mes poings, comme cela se passe dans certaines banlieues, mais avec mes capacités intellectuelles. Cela m’a entraîné, à l’insu de mon plein gré, c’est-à-dire sans me fixer véritablement d’objectifs, à travailler dès le bac pour pouvoir poursuivre mes études (droit), puis à m’engager non dans une formation politique (j’habitais au Maroc à l’époque) mais, par la plume dans des journaux locaux, à aller faire mon service militaire en Indochine, à revenir au Maroc où journaliste spécialisé dans le terrorisme, je me suis fait remarquer par les “indépendantistes” qui, après s’être “occupés” de moi au moment de l’indépendance, ont préféré m’expulser. Projeté en plein hiver sur le pavé parisien, sans famille, sans relations, sans ressources et sans aides, ayant déjà l’habitude de ne compter que sur moi, j’ai réussi à survivre. Tout cela m’a donné une âme de combattant. Mais un combattant qui ne s’est jamais senti solitaire grâce à une foi de charbonnier qui s’était développée dans le scoutisme(4). Mais aussi grâce à la chance d’avoir découvert, c’était en 1952) par un jeune camarade à l’école d’élèves-officiers de Carpiquet, “RIVAROL” (il s’intitulait déjà “Hebdomadaire de l’Opposition Nationale”, tout un programme !)auquel je suis resté fidèle depuis plus de cinquante ans. Même lorsque j’avais été envoyé comme volontaire en Indochine. C’est “RIVAROL” qui, par son objectivité rigoureuse (mais oui), m’a appris à réfléchir dans beaucoup de domaines, pas seulement politiques… Toute ma vie, je me suis battu. Même quand je n’y étais pas obligé comme c’est le cas aujourd’hui où le retraité que je suis pourrait dire “après moi le déluge, profitons d’une retraite méritée”. En réfléchissant bien, je dois d’avoir conservé ma jeunesse d’esprit, certes grâce à ma foi religieuse, et aussi grâce à la formation politique que j’ai reçue de “RIVAROL”(5)et à mes lectures, grâce surtout au sens profond de la justice (et par voie de conséquence de l’insjustice) acquise dans une famille nombreuse où l’éducation ne tenait pas forcément compte des “différences” entre chaque enfant, des personnalités respectives. C’est ainsi que, progressivement, à la manière d’un autodidacte (méthode qui m’a fait échapper à la “pensée” unique, cela dans tous les domaines) j’ai appris à ne rien tenir pour vrai que je n’ai pu confronter, à ne pas m’en laisser conter par les gens en place, à ne respecter que les gens véritablement respectables… Et, surtout, à ne pas me laisser imposer pour vraies des idées sous le prétexte qu’elles étaient présentées par des gens ayant une autorité morale, politique, scientifique ou autre. Cela, même dans des domaines qui n’étaient pas de ma compétence. Me bornant, au départ, à faire appel à mon intuition, au bon sens, et à la réflexion. C’est ainsi que, ayant dans mon enfance et mon adolescence été victime de la religion vaccinaliste, je m’étais opposé (c’était en Indochine) à une nième vaccination pour un vaccin que j’avais déjà reçu en quittant la France. Au nom de la logique, de la cohérence. Avant d’avoir la chance de pouvoir, grâce à des ouvrages traitant du sujet et écrits par de véritable savant (et non de pseudo-scientifiques) de découvrir les effets pervers ainsi que l’inefficacité des vaccins. Dans tous les domaines auxquels j’ai eu à toucher, j’ai pratiqué ainsi, par pur instinct. Ainsi, dans le domaine politique, après avoir fait confiance aux gens qui nous gouvernaient, très rapidement, je me suis mis à les examiner aussi bien dans leurs comportements que dans leurs promeses et … leurs résultats. Ainsi, j’ai appris à penser par moi-même, à être moi-même. Selon le mot de Guy Dupuis, “Il est important de prendre le risque d’être soi-même, à défaut de quoi l’évolution serait un leurre”. Et je terminerai en vous disant que, si vous voulez ne pas désespérer, ne plus désespérer, SOYEZ VOUS-MÊME, apprenez par vous-même sans vous laisser imposer des idées toutes faites, des conceptions mercantiles ou “intéressées”. Reprenez votre “libre-arbitre”, prenez-vous en mains avant que la vie ne vous mange ! Outre que vous ne serez pas déçu, comptant davantage sur vous que sur les autres, vous ne désespérerez pas. Prenez tout de suite votre destin en mains ! Si chaque habitant de notre pays en faisait autant, sans pour autant ignorer les autres ou les mépriser, et en entretenant l’esprit de fraternité qui doit régner au sein de chaque famille quelles que soient les diversités et les divergences, vous verrez que très rapidement, vous n’aurez plus à désespérer de l’avenir de la France. Mais, j’en conviens, cela devra sans doute passer par un gigantesque coup de balai pour chasser les politiciens de tous bords qui nous prennent pour des imbéciles. Des imbéciles dont ils se repaissent en les flattant tout en les caressant dans le sens du poil. En tout cas, et pour paraphraser CATON l’Ancien, ne laissez pas votre jeune vie rouiller dans l’inaction et la désespérance, usez-la plutôt dans l’action”. Et tout s’éclairera ! Pardonnez-moi d’avoir été (trop) long ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior P.S. Puisque vous êtes sans doute étudiant, je vous convie à consulter le site < www.uni.asso.fr > (1) plutôt que de vous appeler “L’Ancien”, ou “d’Utique” (que vous semblez m’avoir réservé dans un précédent “post”, même si je veux pas m’ériger en “censeur) permettez moi de vous appeler”CATON le jeune” ou, pour être de notre temps “CATON JUNIOR”. (2) et dont je pourrais regretter que, victime partiellement du bourrage de crâne du “politically correct” et de la “pensée unique”, il ne se pose pas de questions quant à l’avanir de notre pays, préférant se consacrer à ses études et à ses … amours. Les deux n’empêchant pourtant pas l’autre selon moi. (3) pour l’époque, c’est dire quand on voit le laxisme ambiant d’ajourd’hui (4) de quoi en faire ricaner plus d’un ! (5) < www.rivarol. com >. Bien que ce journal soit fait par des “vieux” de mon espèce (même si, évidemment, ils sont tous plus jeunes, de plus en plus de jeunes s’abonne à “RIVAROL”. Un vrai “remontant” pour ceux qui ne doutent pas d’eux-mêmes !

    15 septembre 2006 à 12 h 15 min
  • Helios Répondre

    Tout le monde veut aller au ciel mais personne ne veut mourir! Tous les hommes politiques français veulent la croissance mais personne n’est assez suicidaire pour baisser les impôts! Car on ne baisse pas les impôts sans réduire la taille de la sacro-sainte vache étatique, et c’est là où le bât blesse, attendu que l’État diplodojauresque gave beaucoup de gens qui le lui rendent bien en le défendant becs et ongles. On ne réduit pas la taille ou l’ingérence de l’État dans un pays comme la France sans provoquer de tsunami social! Ceux qui ont déjà oublié la bataille du CPE devraient pourtant en tirer les leçons qui s’imposent. Allons qu’on se réveille, on n’est pas aux États Unis, on est en FRANCE! Le pays où s’afficher libéral attire plus de haine et de mépris que s’afficher pédophile. Non, non et non! L’état continuera de grossir, le Titanic est lancé à toute vapeur et l’iceberg est quelque part dans le brouillard qui attend! Le capitaine, les officiers, les matelots, les voyageurs fortunés et jusqu’aux passagers de troisième classe qui dorment sur le pont, au fond d’eux-mêmes le savent, ils acceptent d’avance le désastre annoncé et, peut-être qu’au fond d’eux-mêmes ils l’espèrent! Car une vieille nation, pétrie d’idées reçues et foncièrement conservatrice (autant à droite qu’à gauche), ignore jusqu’au sens des mots souplesse et changement. La cécité volontaire s’allie à la paralysie de la volonté dans cet espace politique surréaliste où le slogan et sa soeur jumelle la langue de bois ne servent qu’à cacher l’indigence de la pensée et l’opportunisme à courte vue. Le seul espoir réside dans une catastrophe qui sonnera le réveil. Réveil brutal mais de loin préférable à cette lente agonie que TOUS les candidats à la présidence, s’efforcent de déguiser en programme politique. Helios

    15 septembre 2006 à 5 h 26 min
  • Caton Répondre

    A Jean-Claude Lahitte. Cher monsieur, Lahitte Je devine d’aprés vos dire que vous avez dans les alentours de 75 ans, quoique très mauvais en calcul et de goût littéraire, je crois comprendre que trois quarts de siècle font 75. Et c’est une surprise, votre écriture vous rajeûnit, mais ne perd rien de la réflexion de 75 ans de vie. Je dis, cela ne voyez pas un courtisant mieleux, je n’ai pas l’habitude d’encenser, je dis toujours objectivement mon sentiment. et vous allez être étonné à votre tour je pense. si je vous dis que vous pourriez être mon grand-père et que j’ai 20 ans ? et vous allez sans doute sourire puisque dans mon dernier méssage, plutôt déséspéré, je vous demandais s’il y avait matière à esperer. Et vous de me répondre positivement. n’y voyez-vous pas une ironie du sort ? C’est moi dans les 20 ans, à l’âge des espérance, de l’ideal, de l’aspiration à la beauté de la vie, c’est moi donc, qui suis désabusé ?! Je vois qu’avec une énergie digne de deux fois mes vingt ans vous arpentez le débat, et convainquez inlassablement vos correspondant… et bien je vous invite à continuer, il ne saurait y avoir de meilleur moyen pour semer l’espérance d’une France belle, belle de vingt ans.

    14 septembre 2006 à 19 h 28 min
  • Jaures Répondre

    A Fred Bastiat: Vous vous méprenez sur mes propos. Ce que j’ai écrit allait dans votre sens. On ne peut plaquer la réalité d’un pays sur un autre, et affirmer péremptoirement que telle mesure produira mécaniquement tel effet est une supercherie. Dans un post précédent je m’élevait contre une comparaison entre la vertueuse Irlande et la France en soulignant qu’avec une subvention par habitant comparable, la France pourrait aisément, par exemple, se passer de l’impôt sur le revenu. Sur le niveau de vie des pays nordiques, il est incontestable et ne peut s’évaluer qu’à l’aune des pneus Michelin! Sur les E.Unis, je parlai bien du salaire réel des ouvriers qui a stagné. Ceux ci ont également vu leur durée moyenne de travail augmenter. Lire à ce sujet les derniers ouvrages de l’éminent J.Stiglitz, prix Nobel d’économie.Par ailleurs, vous ne pouvez comparer les salaires des enseignants français et américains qu’en incluant les avantages dont bénéficient nos profs: sécu, retraite, logement,…De nombreux enseignants de Los Angeles sont contraints de dormir dans des bus en périphérie de la ville, les loyers étant trop élevés.

    14 septembre 2006 à 19 h 04 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Je crains, “JAURES” que, les uns et les autres, nous perdions notre temps avec vous. Non que vous soyiez inintelligent, mais parce que votre mauvaise foi, conditionnée par des années de “marxisme obtus” (pléonasme !) vous interdit d’admettre que vous et vos camarades vous êtes dans l’erreur depuis plus de 80 ans. Ainsi, avec les exemples que vous citez, particulièrement ceux des pays scandinaves, vous faites semblant de confondre “SOCIAL” et “SOCIALISME”. Il y a un petit texte (dont je n’ai plus le texte sous la main) qui, à partir de l’achat d’une vache, décrivait bien le processus d’appauvrissement d’un paysan asservi successivement par le socialisme et le marxisme. Vous l’avez certainement lu. Et je vous rappellerai somplement que le “SOCIAL” consiste à partager des richesses acquises, tandis que le “SOCIALISME” distribue par avance des richesses qui n’ont pas été créées. Pire, le “SOCIALISME” crée des avantages acquis qui perdurent au fur et à mesure que le pays s’enfonce dans la misère. Et je terminerai mon propos en vous rappelant “ERRARE HUMANUM EST”. Je ne sais plus quel pape(1) avait qualifié – à juste titre – le communisme d’ “intrinsèquement pervers” ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) je me doute qu’un Pape puisse être pour vous une référence. Surtout quand il ne parle pas ex-cathedra !

    14 septembre 2006 à 18 h 08 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jaurès. Si la Pologne possède un retard considérable sur la moyenne de l’Union, c’est justement le fruit de 70 ans de collectivisme, de plans, de contre-plans, de comités théodules, de l’égalitarisme à tout crin. Bref de votre idéologie rougeâtre. Comparons ce qui est comparable en effet: Danemark: à peu près 5,4 millions d’habitants. Suède: à peu près 8,9 millions d’habitants. France: à peu près 61,2 millions rien qu’en métropole. Ainsi comparer la France avec le Danemark et la Suède est selon vos propres critères douteux. De plus en économie, il ne faut pas raisonner en termes nominaux mais réels c’est-à-dire en termes de pouvoir d’achat. (Il fut un temps d’ailleurs où le camarade Marchais luttait lui-aussi contre la vie chère comme le fait maintenant le très célèbre mousquetaire intermarché). Or mon cher Jaurès, je vous invite à visiter votre paradis scandinave pour constater par vous-même la faiblesse du pouvoir d’achat du “viking moyen”. Je connais bien ces pays et j’ai pu constater de visu que les prix sont deux à trois fois plus élevés qu’en France. A titre d’exemple précis un pneu michelin pour voiture moyenne (genre Golf ou 307) coûte 2,5 fois plus cher au Danemark et 3,1 fois plus cher en Suède en PPA (Parité Pouvoir d’Achat c’est-à-dire en retranchant l’effet des taux de change). Voilà donc pour le “fort niveau de vie”. En ce qui concerne la protection sociale, c’est vrai que les Scandinaves sont encore très assistés mais que les politiques mises en oeuvre ont réduit drastiquement les dépenses publiques (équilibre budgétaire) et que le système des retraites a été réformé (sans épargner quelques petits planqués électriciens ou voyagistes au nom de l’égalité républicaine – sic!). Bref Jaurès c’est bien d’avoir des idées encore faut-il qu’elles ne correspondent pas à un grand n’importe quoi. En ce qui concerne les Etats-Unis le salaire NOMINAL ouvrier stagne mais le SALAIRE REEL (Pouvoir d’achat) augmente à cause d’une forte concurrence nationale et internationale qui fait baisser les prix de nombreux produits et les placent à la portée de consommateurs de plus en plus nombreux (mobile, internet haut débit, DVD etc…). A titre d’exemple au pays du grand Satan (les USA selon Jaurès, Mouloud Aounit et quelques autres enturbannés) la politique commerciale agressive de Wall Mart permet un surcroit de pouvoir d’achat à chacun de ses clients de 2500 $ par an environ. Il est vrai qu’en l’absence de Bureaucrator et de Fiscouille on peut se permettre de répercuter les taxes qu’on ne paye pas sur les prix de vente. Dernière statistique un enseignant français reçoit environ 25000 euros par an, un enseignant américain 42 000. Comme les prix sont beaucoup plus bas (sans parler du racket fiscal) leur niveau de vie est presque deux fois plus élevé. Pour finir ce n’est d’ailleurs pas le salaire “ouvrier” qui stagne mais le premier quintile qui a reculé de 20% du fait de la supression de certaines aides sociales. Il ne s’agit donc pas des OUVRIERS (génuflexion et sentiment marxiste) mais plutôt d’employés de services à faible qualification (gardien de parking, personnel de maison…). Donc pas des prolétaires mais des lumpenprolétaires et je vous renvoie à ce que Marx disait à leur sujet. Meilleures salutations prolétariennes Frédéric Bastiat

    14 septembre 2006 à 16 h 18 min
  • sas Répondre

    Tel leur réel modèle economique, communisme,nos caciques enarquiens n’ont comme seul priorités d’alimenter en occupation et en rémunération, leur “caste” vital elective qui les porte: “les fonctionnaires”…..leurs pseudo-occupations sociale est la seule illusion de l’impôt,notament sur le revennu,étant entendu que l’augmentation de la TVA ,remplacerait plus efficacement le précédent et suprimerait les effeectifs inutiles….or non seulement c’est la sclérose du système,c’est totalement inégalitaire…mais de plus la sociétée economique du privé calque systématiquement les avantages acquits et côuteux de cette fonction publique, sur les demandes incessantes des syndicats, aux privés…..d’où l’ettoufement économique aux antilles par pexemple…. sas qui dit que c’est voulu…

    14 septembre 2006 à 13 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Toujours le shématisme pour avancer des thèses évidemment contestables sur des états aux situations incomparables. Le Luxemburg, 400 000 habitants, n’est qu’une place financière. La Pologne reçoit des aides de l’Europe et possède encore un retard considérable sur la moyenne de l’Union. Par ailleurs, je rappelle ce que j’ai déjà écrit sur l’Irlande qui reçoit 500 euros par habitant depuis près de 30 ans et qui se sert de cette manne de l’Europe pour pratiquer le dumping fiscal.Enfin la Suède et le Danemark ne connaissent pas de chômage et ses habitants bénéficient d’un fort niveau de vie et d’un haut niveau de protection sociale. A quoi sert une forte croissance si elle ne bénéficie qu’à quelques uns. Rappelons que les E.Unis connaissent une forte croissance mais que le salaire ouvrier y stagne depuis 10 ans.

    14 septembre 2006 à 10 h 37 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Merci, Frédéric BASTIAT d’avoir si gentiment suppléé à un “bugh” survenu dans la “mémoire” d’un cerveau suremcombré par des informations accumulées depuis bientôt 76 ans. Entre temps, s’agissant d’ “impôts”, j’ai retrouvé la citation que je recherchais et que j’avais dû remplacer in extremis par celle que vous avez su compléter. La voici : “Il n’y a qu’une façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts, toujours plus d’impôts !”(1). Elle est de Karl Marx et je pense que l’ami “JAURES” ne la reniera pas. Mais quand, avec le recul du temps, on constate que la (fausse) droite qui alterne au pouvoir avec les “camarades”, n’a pa voulu, n’a pas su, ou n’a pas pu libérer le “capital” (2) du carcan des impôts en défaisant ce que les Socialistes au pouvoir avaient fait, et que, de surcroît cette même “droite” a ajouté au poids des impôts, sans parler des diverses contraintes administratives ou autres, il est permis de se demander si l’UMP (et ses “avatars” précédents : RPF, UNR, RPR)(3)n’est pas elle-même gangrenée par le marxisme … Et, puisque nous sommes sur le sujet des impôts, je rappellerai ces deux phrases tirées de “LE SOCIALISME ET L’IMPÔT” d’Emile de Girardin : – “La force de Goubvernement est en raison inverse du poids des impôts”. – “L’impôt sur le revenu agit comme le mors, l’impôt sur le capital comme l’éperon”. Mesdames et Messieurs les “imposeurs” frénétiques, que vous soyez marxistes de stricte obédience ou “libéraux” à la sauce mondialiste, je ne vous salue pas ! Cordialement, Jean-Claude Lahitte senior (1) un propos très dantonesque : “de l’audace, toujours de l’audace, encore plus d’audace !” (2)je ne parle pas là du capitalisme apatride, mais du capitalisme créateur et d’emplois et de richesses pour le pays ! (3) j’en oublie certainement dans ces changements caméléonesques qui veulent faire croire aux gogos d’électeurs que les gaullistes vrais ou supposés tels “changeaient” !

    14 septembre 2006 à 9 h 52 min
  • louis Répondre

    si tout les citoyens francais voyaient la veritees que cet article mets en avant, la france soufrerirai de bien moins de maut

    13 septembre 2006 à 20 h 59 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    A Jean-claude Lahitte senior La citation est de Clémenceau “La France est un pays extrêmement fertile : on y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts”. En termes de citation je préfère celles de Churchill: “Christophe Colomb était le premier socialiste, quand il est parti, il ne savait pas où il allait, quand il est arrivé, il ne savait pas où il était et tout ça avec l’argent des autres” ou encore “Sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings”. Sur l’article, il n’y a pas à discuter sur la nécessité de baisser les impôts. L’idée n’est pas récente, elle date des années 1980 avec pour Théoricien Arthur Laffer dont l’auteur de l’article cite la maxime célèbre “trop d’impôt tue l’impôt”. Ce qui m’interroge toutefois c’est les modalités d’un telle baisse. Faut-il revenir sur la décentralisation par exemple (c’est ce qu’avait fait Margaret Thatcher en imposant des critères stricts de réduction de dépenses aux collectivités locales)? Ou plutôt tailler dans les budgets sociaux (Reaganomics)? Vous me répondrez avec raison sans doute les deux, au point où nous en sommes. Personnellement je serais pourtant plutôt favorable à des diminutions drastiques des dépenses des collectivités locales voire même à leur suppression pure et simple. Certes elles pèsent moins dans le PIB que l’Etat central mais leur contribution à la vie économique est nulle exception faite, peut être, de quelques pubs idiotes en faveur du TER que personne ne prends. Cordialement Frédéric Bastiat

    13 septembre 2006 à 14 h 31 min
  • Jean-Claude Lahitte senior Répondre

    Deux remarques pour compléter, celles, remarquables, de “Trémeau Bernard” : – le (nouveau) “grand bond” (économique, celui-là) de la Chine se traduira – commence à se traduire – par un désastre social et économique dont on ne finira pas de mesurer les effets. Comme ceux engrendrés par le communisme aussi bien en Union Soviétique, en Corée du Nord, en Allemagne de l’Est, à Cuba, et bien entendu en Chine. Non seulement pour les malheureux habitants des pays concernés, mais aussi pour la Planète tout entière. Rien qu’en ce qui concerne l’aspect écologique, et pour s’en tenir à la seule Chine, combien de “Tchernobyl” en puissance ! Pas forcément atomiques ! – pour en revenir à notre malheureux pays qui croûle particulièrement sous les charges d’une paperasserie engendrée par une armée (soviétique !)de fonctionnaires qui s’imaginent “travailler” (que dis-je ? exister) à proportion des notes et règlements qu’ils pondent, je rappellerai cette phrase de je ne sais plus qui : “En France, on plante des fonctionnaires, et on récolte des impôts”. Des impôts dont la France crève … Des impôts qui servent à ceux qui nous gouvernent à faire croire qu’ils sont utiles ! Et qui oublient (ou font semblant d’oublier) que l’argent qu’ils dilapident est celui des CON… tribuables ! Avec la bénédiction des (grands) médias qu’ils arrosent avec toutes sortes de campagnes-bidon pour de prétendues “grandes causes”, nationales, internationales, ou altermondialistes …, des campagnes qui donnent de surcroît bonne conscience à tous les idiots utiles et à toutes les autruches qui peuplent la France. Cordialement, Jean-claude Lahitte senior

    13 septembre 2006 à 12 h 12 min
  • jacques Répondre

    Vous auriez pu ajoutez au no 2 une autre raison fondamentale de l’effet bénéfique de la réduction des impôts (même si cela entrainerait une baisse des recettes de l’état – ce qui n’est pas d’ailleurs une nécessité comme vous le marquez): 1) diminution des impots ==> reduction RELATIVE de la taille de l’Etat ==> une plus grande richesse se trouve dès lors transférer d’une région bien souvent moins productives (l’Etat) à une région plus productive (l’industrie privée) 2) diminution des impots ==> a) enrichissement plus rapide des individus qui font de l’argent (= qui sont plus rentables et plus efficaces que les autres) ==> b) transfert relatif du contrôle à court et moyen terme du capital de mains moins habile et/ou de cerveaux moins éveillés à des citoyens plus industrieus et/ou plus intelligents ==> c) plus grande productivité nationale ==> plus grande richesse ABSOLUE pour tous ET d) plus grande richess relative pour ceux qui réussissent ==> e) retour a la case b) pour completer le cercle vertueux. Un citoyen a le choix: ou bien vous acceptez qu’il y ait des Bill Gates et alia dans votre pays et vous augmentez votre niveau de vie (au dépens d’un peu d’envie, dépendant de votre personnalité), ou bien vous voulez vraiment d’un pays parfaitement égalitaire (pourquoi s’arrêtez à mi-chemin ?) et vous déménagez à Cuba et vous vivez dans la pauvreté absolue mais avec le “bonheur” de savoir que votre voisin est aussi pauvre que vous.

    13 septembre 2006 à 5 h 35 min

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