La décadence française continue…

La décadence française continue…

Le référendum du 29 mai a donné lieu à des milliers de pages de commentaires mais le fond des choses n’a pas été dit. Il n’était pas dans la ligne du politiquement correct.

Ce que les Français souhaitent, en effet, dans leur majorité, c’est un régime de type soviétique mais sans ses contraintes. Tout le monde étant fonctionnaire, il n’y aurait plus de chômeurs, plus un seul, mais contrairement à ce qui se passait en URSS, les Français dans leur ensemble, entendent conserver le droit de grève pour en user et en abuser, deux mois de congé par an, plus les congés de maladie généralement bien ciblés, plus les 35 heures de travail hebdomadaire que l’on pourrait ramener à 30, plus la retraite à 50 ans, plus les soins et les médicaments gratuits, plus des subventions de toute nature…

C’est ce qu’on appelle « le modèle social français que le monde entier nous envie », les intangibles acquis sociaux.

Sans doute, quelques esprits chagrins penseront et diront qu’un tel système parfaitement absurde – les observateurs étrangers parlent de « délirium français » – suppose des crédits considérables, d’autant plus difficile à trouver que les finances publiques sont en faillite. Qu’à cela ne tienne. Il n’y a qu’à faire payer les riches, qui, au demeurant, sont tous suspects. Il faut prendre l’argent là où il est.

L’ennui est que ce modèle va d’échec en échec. Il engendre les promesses jamais tenues, les espérances toujours déçues et finalement la ruine.

Le modèle anglo-saxon lui, fonctionne bien, et en Grande-Bretagne et aux USA et en Extrême-Orient. Il honore et récompense celui qui s’est enrichi par son travail, son savoir-faire, son talent. L’idéal de tous n’est pas le nivellement par le bas par la revendication permanente jusqu’à la menace insurrectionnelle, mais l’ascension sociale. La devise est celle de Guizot, il y a bien longtemps : « Enrichissez-vous ».

La France officielle n’en veut pas et en particulier le premier des Français qui, s’adaptant à la mentalité générale, ne manque jamais une occasion de vilipender le « détestable modèle anglo-saxon ». Le Medef, les États-Unis, le libéralisme – qui, on le notera, tend à remplacer le mot fascisme dans le vocabulaire socialo-communiste et parfois celui de la droite parlementaire –, voilà l’ennemi.

Imaginons cependant que se lève enfin en France un homme d’État compétent, décidé à gouverner dans l’intérêt des Français, imaginons à l’Élysée une Margaret Thatcher avec sa lucidité et son courage. Eh bien, nous aurions la grève générale pour commencer puis, sans doute, la guerre civile aggravée d’anarchie par les « agissements » de millions d’immigrés déjà sur notre sol, et qui provoquent peu à peu la dissolution de l’identité de la France, mais dont la seule critique – je le relève en passant – a valu au Président du Conseil Général des Pyrénées orientales, pourtant socialiste, d’être poursuivi. Il avait osé dire que nombreux étaient les immigrés à venir chez nous pour percevoir le RMI. C’est pourtant une évidence.

Bref, le scrutin du 29 mai a révélé que s’est constitué, dans notre pays encore très fortement influencé par le marxisme, un mélange tellement détonant qu’il est désormais des notabilités européennes au plus haut niveau qui souhaiteraient voir la France, ferment de désordres et de contradictions, sortir de l’Union européenne. Qu’elle poursuive seule, murmurent-ils, avec son rêve dérisoire de grandeur et ses idées fausses, son inexorable décadence.

J’ajoute qu’au plan de la politique étrangère, la probable arrivée au pouvoir en Allemagne dans quelques mois de la CDU-CSU pourra conduire – une fois le chancelier Schröder remercié – à un axe Washington-Londres-Berlin-Varsovie sous le signe du libéralisme. Paris sera complètement isolé.

La conclusion sévère et juste, je l’emprunterai à l’essayiste Nicolas Baverez qui, dans « Le Monde » du 5 juin, écrit : « Le référendum, enfant de la peur et du désespoir, dresse l’acte de décès de la France gaulliste, corrompue par François Mitterrand, puis ruinée par Jacques Chirac.

Une nation en état de quasi-guerre civile, une société laminée par le chômage, une économie déclassée, une classe politique déconsidérée, une Constitution démembrée, une position internationale marginalisée – tout particulièrement en Europe : il ne reste plus rien de l’entreprise de redressement engagée en 1958… ».

………………………………….
TRAVAIL

La durée légale du travail dans l’Union européenne est en moyenne de 1710 heures annuelles. Le Français, quant à lui, ne travaille que 1600 heures par an, tandis que l’Espagnol travaille 1732 heures…

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Comments (17)

  • Thierry Répondre

    Dire que la nature contrairement à l’homme se suufit à elle même est une litote l’homme faisant partie de la nature. L’armée la plus puissante ne l’est que jusqu’à ce qu’elle soit battue. L’ordre moral change selon les époques et les civilisations. Lequel doit-on dés lors respecter pour être dans ‘l’ordre naturel des choses”. N’est-ce pas celui des civilisations traditionnelles primitives qui correspondrait le mieux à cette notion ?

    28 juin 2005 à 13 h 53 min
  • sas Répondre

    A thierry , ce n’est pas le plus parfait système…c’est le moins mauvais qui respecte le plus de principes…ce n’est ni du rêve ni de l’utopie , c’est de la gestion durable (rien n’est éternel la royauté a durée 5 siècles , combien dureront nos républiques).La ROME et la grèce se sont affalées , justement dès lors qu’elles n’ont plus respectée l’ordre morale,la justice et le plus grand nombre qualicatif….et l’ordre naturel.lES sumériens étaient larmée la plus puissante de ces régions(ancien IRAK et avéré à cette époque)…la force ne leur a pas permis de rester, ni au romains,ni aux egyptiens, ni incas,ni aux européens… Quant à la nature , elle est intélligence…ELLE SE SUFFIT A ELLE MEME,là ou l’homme a besoin d’elle la réciproque n’existe pas. NB) LES ROMAINS LES EGYPTIENS ET D AUTRES SONT LE LIEN ENTRE hommo-erectus et ARIANE… SAS

    27 juin 2005 à 16 h 06 min
  • Thierry Répondre

    “qui ne heurte pas l’intelligence”,mais la nature, comme le tsunami, ne heurte -t-elle pas constamment l’intelligence? “qui est durable, trace un avenir commun”, l’empire romain, l’Egypte antique participaient donc de “l’ordre naturel des choses”.Ce qui rend durable une civilisation n’est-ce pas surtout sa capacité militaire? La chrétienté n’est-elle pas également, à l’origine, une utopie qui a réussi à s’imposer?

    27 juin 2005 à 13 h 33 min
  • SAS Répondre

    A THIERRY ,j’ai tenté un petit texte pout t expliquer l ordre naturel des choses etle laquais du “prêt à pensé” à censuré…ou ca c’est perdu dans les tuyaux… L ORDRE NATUREL DES CHOSES…est ce qui se suffit à lui même, ce qui ne heurte pas l’intelligence, qui est durable et qui trace un avenir commun….économiquement, socialement, religieusement,historiquement et politiquement….tout le reste n’est que compromis arbitraires pour garder le pouvoir et le savoir.Il n’est point de doctrine, de dogme et d’utopies frabriquée par l’homme pour les raison du moment et s’afranchissant de la nature et de son ordre qui ne prospèrent… Reconnaitre cela est de l’humilité, et le trait d’un chef certain…chichi n’est pas du tout concerné , évidemment, ni jospin, ni fabius et encore moins sarko. sas

    25 juin 2005 à 22 h 11 min
  • R. Ed. Répondre

    @ bbern : les créanciers sont en majeure partie Français ! Il y a aussi quand-même quelques étrangers, mais pas beaucoup. Ce sont 5 % des Français qui prêtent à la France ! Et que l’avenir ou le présent soit sombre ou pas, ils encaissent leurs intérêts, faites leur confiance. Dans ce système, on doit emprunter pour pouvoir payer les intérêts de la dette, c’est la raison pour laquelle elle augmente toujours.

    25 juin 2005 à 20 h 48 min
  • bbern Répondre

    Juste une objection: étant maintenant reléguée au rang des pays fortement endettée (plus de 1000 milliards d’E); pourquoi la France ne demande t’elle pas – elle aussi- l'”effacement” pur et simple de sa dette comme nous le decidons -en grands seigneurs- pour les pays en voie de developpement?… Quel beau geste ce serait pour ChiChi (et quelle remontée dans les sondages!!)Mais au fait qui sont les créanciers?! Bbern

    24 juin 2005 à 14 h 07 min
  • Thierry Répondre

    Qu’est-ce que “l’ordre naturel des choses”? Je ramasse les copies dans deux heures.

    24 juin 2005 à 12 h 58 min
  • sas Répondre

    La france crève, du développement des ferments semés en 1789 par les lumières,…ce sont les idées dogmatiques,utopiques et sectaire du franc maçon rousseau…qui se sont developpées naturellement…sans ordre, sans morale (chrétienne)…nous sommes à 2 doigts de l’anarchie…sociale, constitutionnelle et morale …chassez la vérité et elle reviendra au galop. seul la défense de l’ordre naturel des choses et la contrerevolution peut nous tirer durablement de cette ornière mortelle. SAS

    23 juin 2005 à 15 h 47 min
  • christian Répondre

    Bravo à Monsieur Lambert pour cette fine et percutantte analyse Il n’y a rien à jeter dans cet article. je trouve donc currieux que certains n’y voient que des idées fausses, d’autant que les arguments avancéspar ces personnes ne tiennent pas la route : nous sommes bel et bien dans un état collectiviste à l’idéologie marxisante on est tous d’accord là dessus. Bien sûr que les syndicats font la loi, pourtant, à peine 10% des salariés sont syndiqués, preuve que l’idéologie marxiste sévit encore et toujours dans notre beau pays. Ce parti communiste tellement présent dès la fin de la guerre que même de Gaulle n’a pu l’évincer. (voir le livre de Desjardins “Monsieur le président c’est une révolution qu’il faut faire) Bien sûr que l’état providence encourage à ne pas travailler ceux qu’il prend en charge, subventione, indemnise, tandis qu’il étrangle celui qui veut travailler et prospérer. On lamine par le bas; le riche, c’est vrai est toujours coupable: c’est louche de bien gagner sa vie en France. Je suis enseignant et combien de fois ai-je entendu cette reflexion “il faut prendre l’argent là où il est” ou bien “les riches n’ont qu’à payer” Tout cela est relayé par les médias de gauche qui ne sont plus en phase avec la réalité; Ces médias sont là depuis 81 pour certains, et notre président n’a pourtant rien fait pour les remplacer. Non, rien à faire, les français ne veulent plus travailler: ils souhaitent être fonctionnaires ( 60% des jeunes le souhaitent, quelle ambition ! ! ) Is veulent bien s’enrichir, mais pas par le travail, c’est trop difficile: on préfère compter sur les loteries de toutes sortes qui battent tous les records : on veut devenir milliardaires au loto ou en grattant ses morpions. Grandeur et décadence. Les patrons?? mais qui va obliger un patron à rester ici, dans le pays le plus taxé du monde? Il est si simple d’aller s’installerplus loin, là où le travail n’est pas interdit, là où les charges sont bien inférieures. Des pans entiers de notre économie se sont effondrés depuis 30 ans : petits commerces qui faisaient vivre des millions de gens, industries textiles, sidérurgie etc la liste et longue et tout lre monde la connait. L’analyse peut continuer longtemps, on constate simplement qu’après les 30 glorieuses il y a bien eu les “30 foireuses” Les politiques ne répondent en rien à l’attente d’une grande majorité de français. Il y a toujours de monstrueux tabous qu’il ne faut surtout pas soulever sous peine d’être sévèrement puni. c’est comme une inquisition qui se met en marche, avec ses outrances et compromissions honteuses; Car bien sûr qu’il y aura d’ici peu des craquements douloureux, le réveil va être très dur. pensez que nous ergot ons sur les mots : “quotas? Quotas? vous avez bien dit quotas M Villepin?” ou bien tout recemment le terme de “nettoyage” qui a failli faire s’évanouir nos bons journalistes bobos. Le vrai courage en France c’est celui de dire la vérité. Qui le fait?

    22 juin 2005 à 21 h 03 min
  • Jean-Michel Répondre

    Bonjour Monsieur Lambert! Je suis un lecteur belge et c’est avec intérêt que j’ai lu votre article. Si j’avais été Français, j’aurais voté contre la Constitution. Et j’aimerais vous en expliquer brièvement les raisons: Quoique de droite libérale en ce qui concerne l’économie (et croyant facilement à toutes vos affirmations), je voue le texte de la Constitution aux gémonies, car 1. Ce texte vient d’en-haut (et notez bien que je n’ai pas écrit “d’En-Haut”!). En effet, le texte commence par “Nous les rois de patati et patata” et non par “Nous les peuples Européens”. Ma question est évidente: quel avenir pour la démocratie?; 2 Les libertés et droits fondamentaux n’y sont que vaguement mentionnés et n’y sont absolument ni définis, ni et encore moins, protégés. Où est donc la possibilité pour l’Europe de progresser et de se remettre en question à tous les niveaux? 3 Le texte accorde aux Eglises (premier bénéficiaire le Vatican) une oreille attentive. Il faut être ignorant pour douter que c’est la porte de l’Inquisition. Rome dénonce, les Institutions prononcent. C’est comme cela que ça marchait au Moyen-Age. Le libéralisme économique a existé, car il a été engendré par le libéralisme intellectuel, qui est devenu forcément politique. Les libertés n’existent pas sérieusement dans la Constitution. Le couple Liberté de pensée et Liberté d’entreprise n’est viable que s’il demeure uni. Mis à part ses bons côtés, le texte de la Constitution me semble dégager surtout une détestable odeur de renfermé moyenâgeux. Non, je n’en veux vraiment pas.

    20 juin 2005 à 22 h 48 min
  • Rosanov Répondre

    Thierry a tout dit.

    20 juin 2005 à 19 h 41 min
  • sas Répondre

    LAMBERT a partiellement raison,c’est na réalité des règles démocratiques misent en place par les initiés de 1789 qui nous pêtent à la gueule…il est évident que collectivement, nous voulons plus bosser,plus de pognon, plus de vacances,plus de droit et moins d’obligation…c’est la nature de l’homme…tant que les “votes” étaient bien encadrés (par des lois bizautés pour garder le pouvoir tout en étant minoritaire) ce système roulait…maintenant c’est plus compliqué…les décérébrés communo/trotskystes, les utopistes et anarchistes révolutionaires sont de moins en moins manipulables…dons ils revendiquent les chiffres…et les chiffres des masses sont pour eux…donc à ce rythme , il faudra tomber l’apparat de la république, sinon ce sera un smic à 15 000 frs,10 heures de travail au mois et 6 mois de congés payés. dONC LAMBERT la préanalyse vaut, mais ta solution du libéralisme comme solution c’est débile et pire que le mal. Seul la “responsabilité” nous sauvera, le respect de l ordre naturel des choses,une économie normale et non spéculatives (coefficient 2), des fonctionnaires bosseurs et responsables,des patrons rétablis dans leur autorité,lma supression de l’assistanat et toutes les lois avilissantes…et surtout l’exclusion des frères des postes où ils cancérisent, captent et trucident tous ce qu’ils touchent.la contre révolution quoi !!!! C EST SIMPLE ET SALUTAIRE sas

    20 juin 2005 à 15 h 48 min
  • thierry Répondre

    Je suis toujours admiratif de ceux capables à la simple lecture de sondages ou résultats d’un réferendum de comprendre ce que veut “le peuple”. Le sait-il d’ailleurs lui même, le peuple. Evidemment qu’interrogé individuellement, chacun, et qui l’en blamerait, souhaite obtenir un emploi sûr, interessant et bien rémunéré. Connaissez vous quelqu’un désirant le contraire ? Le problème pour le libéralisme est de montrer qu’il peut, mieux que par la multiplication d’emplois de fonctionnaires, répondre à cette attente. L’éternel refrain sur la décadence, la nécessité d’un effort sans contrepartie, la fable selon laquelle les riches ne le sont que grâce à leur travail alors que tout montre, en France, le contraire sont inopérants. Le libéralisme en France serait la remise en cause de privilèges corporatistes mais aussi celles de hauts dirigeants aux attitudes si caricaturales qu’elles servent de repoussoir aux velleités réformistes. Au lieu de nous éterniser sur les efforts nécessaires, parlons un peu des avantages du libéralisme et luttons pour que l’égalité des chances au départ soit enfin respectée. Tout le monde a à y gagner.

    20 juin 2005 à 13 h 38 min
  • Bernard Dubois Répondre

    Monsieur Christian Lambert, Votre article est tel concentré d’idées fausses que j’en suis consterné. Non pas que je ne sois pas d’accord avec le constat de la situation catastrophique de la France que j’approuve entièrement, mais l’explication que vous en donnez est pour moi totalement erronée. Je ne vous cache pas que propager autant idées fausses m’attriste et me désespère d’une certaine classe journalistique qui ne comprend rien. Car chaque semaine, on entend souvent malheureusement toujours les mêmes idées, et surtout depuis le référendum du 29 mai. Peut-être est-ce l’influence de jounaux comme de Figaro ou de la presse française officielle ? PREMIERE IDEE FAUSSE : “les français dans leur majorité seraient “partisans d’un régime soviétique” et ne voudraient pas de réformes. Une simple analyse des sondages sur des sujets de réforme permet de conclure que les français plébiscitent les réformes libérales et conservatrices (limiter le droit de grève dans la fonction, réduction du nombre et des privilèges des fonctionnaires, réduction des impôts, lutte contre l’immigration clandestine…). Lisez les sondages ! C’est pas compliqué ! Le niveau de popularité au plus bas du gouvernement depuis des années est une autre preuve que les français de veulent pas d’immobilisme et sanctionne fortement la politique sociolo-communiste du gouvernement. etc… DEUXIEME IDEE FAUSSE : “Le “Medef” seraient des libéraux qui prônent des réformes comme aux Etats-Unis. ” Les critiques du MEDEF sont vraiment très légères pour la politique d’extrême gauche du gouvernement. La moindre réformette du gouvernement récolte des louanges de la part du MEDEF. C’est être libéral çà ? TROISIEME IDEE FAUSSE : “Les français feraient une grève gigantesque en cas de la moindre tentative de réforme de l’état.” – D’une part, Margaret Thatcher, Berlusconi ont rencontré des pressions et des grèves forte de quand ils ont commencé à faire des réformes, donc ça ne peut être spécifique à la France. – D’autre part, les médias en France sont contrôlés par la gauche et l’extrême gauche, avec la bénédiction de l’UMP qui les ont mis en place. La censure de la part de l’UMP-UDF est omni-présente en France. – Enfin, les syndicats dits représentatifs, ne représentent rien en France, si ce n’est que pour l’UMP qui continue à les représenter comme représentatif. Tout cela n’est pas innocent malheureusement. QUATRIEME IDEE FAUSSE : La droite parlementaire serait fréquentable, ne ferait pas de réforme pour ne pas s’opposer aux français. Et la droite conservatrice (et libérale) ne serait pas fréquentable, d’extrême gauche, et autres foutaises propagées par les médias de gauche, les libéraux orthodoxes et l’UMP… – Les réformes sont très facile à faire contrairement à une idée reçue : par exemple réduire fortement les embauches de fonctionnaires, et cesser de créer des organismes publics inutiles pour caser des copains, ou supprimer des impôts qui ne rapportent rien comme l’ISF, mais qui sont très nuisibles. – Et par contre, contrairement aux discours habituels, la droite libérale et conservatrice, à la différence de l’UMP-UDF, propose des réformes libérales très importantes. Pourquoi ne parlez-vous jamais de cela ? Pourquoi faire autant de désinformation ? CINQUIEME IDEE FAUSSE : “Les résultats Non du référendum serait enfant de la peur et du désespoir et l'”l’acte de décès de la France gaulliste”. Alors que les pays européens qui sont pas en crise, comme les Pays-bas, le Luxembourg, la grande Bretagne, l’Irlande sont largement partisans du Non également. Les français de même en votant Non se sont prononcés avant tout contre le traité, et non contre le gouvernement. Avec raison, car ce traité est anti-démocratique, d’essence mondialiste, liberticide (charte des droits sociaux), technocratique, ingérable et utopique… Continuer à croire à autant d’idées fausses est vraiment désespérant. Je crois malheureusement que la droite française libérale orthodoxe (non conservatrice) est largement responsable à son niveau de la désinformation en France. (au modérateur : merci de supprimer la première version que j’ai envoyé par erreur)

    19 juin 2005 à 18 h 21 min
  • Mar-Jules Répondre

    Nos jeunes vont se refugier dans la religion et l’extremisme si l’etat n’ouvre pas les jobs dans la fonction publique. Nos jeunes revent tous de devenir fonctionnaire ne les decevons pas sinon gare au retour de baton. Il faut prier que Villepin et Boorlo le comprennent pour eviter que la nation ne sombre dans cette vague de fanatisme qui transformerait nos marches de Provence en marche irakiens ou tout saute. Alors, pauvre de nous! N’est-ce-pas?

    19 juin 2005 à 12 h 01 min
  • Thierry VEGA Répondre

    Je partage ton analyse Christian Lambert, et je me permets de t’inviter sur mon forum : http://france-interieure.forumactif.com pour en disctuter plus en avant. Cordialement. Thierry VEGA

    19 juin 2005 à 9 h 53 min
  • Casimir Répondre

    ENFIN!!!! Voilà un article comme je les aime. Rare. Pourquoi rare ? Car quasi tous mettent en dualité “l’élite”, au sens large (politiques intello médias) et le pauvre peuple français. Celui ci est porteur de toutes les vertus, veut le changement, veut ceci celà, n’est pas compris n’est pas écouté par son élite etc etc. Cependant l’élite du peuple est voulue par le peuple. Si les politiques nullards ou élus comme leur nom l’indique sont élus c’est que le peuple veut des nuls. Il ya du chômage car les français veulent du chômage. Il y a de l’insécurtié car les français veulent de l’insécurité. Les français veulent tout et leur contraire. Un etat obèse mais sans fonctionnaires, des classes d’école aux effectifs allégés mais sans payer d’impôts etc etc. J’exagère, je caricature ? Certes, un peu, mais plusieurs anecdoctes plusieurs exemples montrent que le peuple est en parfaite osmose avec son élite. Celle-ci n’est que le miroir du peuple.

    19 juin 2005 à 9 h 44 min

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