La dépression française et ses causes

La dépression française et ses causes

Il y a dix ans, je tempêtais contre l’exception française. Mais, aujourd’hui, la donne est différente : la France n’est plus irritante, elle est déprimante et elle est surtout déprimée, presque honteuse.

Les chiffres désastreux du déficit commercial, comme nos déficits budgétaires, comme le cynisme ambiant (d’après “Libération”, on échange des services sexuels pour se loger dans un Paris devenu trop cher pour beaucoup) alimentent une profonde déprime française, dont on ne sait si nous sortirons. La France est devenue cool et désabusée, muée en une caricature des romans de Boris Vian : un peuple de petits-bourgeois décadents, des bobos justement, en plus ou moins bonne santé, et qui évoluent sans énergie dans un univers immobilier toujours plus étroit (je recommande à ce propos la relecture de “l’Écume des jours”).

Aujourd’hui, nous apprenons par Jacques Marseille et Yves Calvi que les jeunes Français sont les plus pessimistes du monde. Qu’il s’agisse de leur futur économique ou de leur situation psychologique, qu’il s’agisse du sens de la vie ou de leur pays, les jeunes Français se sentent désespérés. De plus en plus de Français consomment des psychotropes et le pays de Descartes et des Lumières est devenu celui du docteur Knock ou de Woody Allen. On nous disait cela dans les années quatre-vingt-dix, que nous consommions six fois plus de psychotropes que la moyenne des Européens, et nous y croyions plus ou moins. Maintenant nous sommes obligés d’y croire, vu que nous n’avons pas plus de recours politique. La liquidation de l’extrême droite et du Front national, même de l’extrême gauche, comme contrepoids politique a sans doute accéléré le processus de décomposition psychologique du pays. Il n’y a d’ailleurs plus de gauche ni de droite au sens réel du terme. Ni de premier ministre ni de président.

Je voudrais maintenant examiner les causes de cette dépression, et j’en vois deux principales.

Tocqueville disait que la France était une nation abstraite et littéraire, bref prédisposée à un spleen littéraire. Tout notre
dix-neuvième siècle, de Chateaubriand à Huysmans en passant par Baudelaire et les poètes maudits, est profondément déprimé, et cela même avant la défaite de 1870, qui marque notre disparition de grande puissance. Mais notre spleen actuel a une autre raison liée à l’état de notre culture sociale.

Depuis trente ans, les Français sont de plus en plus entretenus et assistés par l’État. Cela entraîne des comportements de paresse, puisque si le travail est de moins en moins récompensé dans notre société, la paresse et le laisser-aller le sont de plus en plus. Or il ne faut pas croire que cela ne se paie pas, du point de vue psychologique.

Je m’explique. Au Moyen-âge, un mal étrange frappait les moines, en particulier l’après-midi : il s’agissait de “l’académie”, forme aiguë de dépression qui frappait les plus oisifs sur le plan manuel. Un des sept péchés capitaux est la paresse, et c’est elle qui nourrit bien sûr la dépression française et ses déficits financiers.

Le Français est devenu ce que Léon Bloy nommait un mendiant ingrat : non seulement sa paresse le déprime, mais en plus il en veut au système qui le nourrit, et bien sûr, il culpabilise et s’en veut à lui-même. Dans un très brillant livre intitulé “Faites-vous même votre malheur”, Paul Watzlawick s’amusait de voir combien, aujourd’hui, nous dépendons de gens qui, professionnellement, vivent de notre malheur : les assistants sociaux, inspecteurs du travail, policiers de la pensée et professeurs, psychologues, psychiatres, médecins, pharmaciens, journalistes qui ont vampirisé la France depuis la crise de 1973 et veulent effectivement notre malheur, puisque leur survie en dépend. Et je ne parle pas des politiques qui, par l’assistanat social, ont transformé la France en jardin d’enfants géant. Il y a un million de politiques qui touchent de l’argent pour exercer leur étrange métier.

On en revient toujours à la même option : inciter les gens à travailler et à bouger plutôt qu’à attendre l’obole et à déprimer. Mais cela suppose une vraie révolution, pas des « réformes ». Parfois je me dis que cette révolution aura lieu.

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Comments (21)

  • sas Répondre

    Encore un fleuron de l industrie française qui fout le camp chez les etrangers….smoby…..leader du jeu est bradé et refilé par un de nos tribunaux de commerce…….dont chacun connait le mode de fonctionnement maçonnique et coopté…..même les fonds d pension américain qui font leur marché en europe depuis 40 ans n’en ont pas voulu…..

    encore 600 gaziers sur le carreaux…….et ces caves de syndicalistes qui se morfondent ,mais qui n’ont toujours pas compris qui tire les ficelles et surtout pourquoi…..??????

    c’est pathétique…..et la ruine nationale elle….prospère et se généralise….

    merci naguy….

    sas

    4 mars 2008 à 12 h 33 min
  • fafou0 Répondre

    Je vais souvent sur ce site car je suis une libérale, attachée aux valeurs, traditions, travail, culture, que je déteste tous les parasites qui vivent au crochet de l’Etat et encore plus toute la bande de Nuls, psy, journaleux et autres…., qui entretiennent jour après jour la déprime des français…

    Je m’étonne que sur ce site, il y a beaucoup d’anti-sarko et pourtant je me dis que même si ce Président n’est pas forcément le meilleur, mais par rapport à qui,  c’est le seul qui a proposé un programme de réformes et sans doute le seul avec son énergie et son pragmatisme à pouvoir le mettre en place.

    Si ces réformes ne sont pas mises en place, la France va droit à la faillite, déja entamée depuis deux décennies au moins, car on peut en constater les prémisses avec les Entreprises qui paient leurs impôts en début d’année sur l’exercice précédent, l’Etat étant endetté à 80%…

    Il y a assez de gens qui sont entrain d’enfoncer le Président pour ce que j’appelle des "broutilles" comparées à ce qui nous attend vraisemblablement, alors laissons-le tranquille afin que ces réformes impératives soient mises en place dans le calme…

    La gauche et les médias, notoirement de gauche, qui n’ont toujours pas digéré les deux dernières défaites sont dans un état d’hystérie collective et prêt à l’abattre : à ce train là, oui, nous aurons ou une révolution ou une guerre civile ou les deux à la fois…et la faillite de la France bien sûr …

    3 mars 2008 à 17 h 25 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    03/02/08    – "Les 4-Vérités"

    Cher MANCNEY. Comment voulez-vous qu’un peuple d’autruches, couché sur ses avantages acquis, vautré dans le consumérisme, n’ayant en tête que l’aumentation de son "pouvoir d’achat (celle, notamment, que Nicolas SARKÖZY lui a mis en tête !) qui est un dû puisqu’elle lui a été promise par contrat (électoral) accepte spontanément de se mettre à un régime de rigueur si ceux qu’il a élus ne commencent pas à donner (pas à prêcher) l’exemple. Vous connaissez l’histoire de ce condamné à mort qui veut bien être éxécuté à condition que ses complices le soient aussi. Et, d’une manière générale, dans cette "République bananière" qu’est devenue la Franve (elle n’est pas la seule !) les citoyens SONT LES COMPLICES des gens qu’ils ont élus. Des élus qu’il n’ont cessé de réélire (eux ou les membres des partis qu’ils représentent) depuis des lustres. En croyant à leurs (fausses)promesses renouvelées. Faites le test suivant (de loin, je conviens que c’est impossible) que je renouvelle chaque dimanche sur le Marché :

    – dîtes à un distributeur de tracts UMP, PS ou MODEM, "désolé, je suis écoeuré des partis gouvernementaux qui ont mené la FRANCE au désastre, et désormais, je vote FRONT NATIONAL", eh bien, 9 fois sur 10, vous recevrez une bordée d’injures. J’en ai fait encore l’expérience hier avec deux "tractrices" de documents du PS qui m’ont insulté copieusement. Tandis que, à côté d’elles, un distributeur de la LRC (Ligue Communiste révolutionnaire) qui m’avait parfaitement entendu et qui avait entendu aussi les invectives "socialistes", m’a gentiment tendu son tract. Que j’ai pris ! Je précise que les distributeurs de documents P.S. n’étaient pas des canddats, pas même des militants chevronnés, mais des jeunes gens.

    Les gens sont tellement abrutis (notamment par les médias) qu’il ne se rendent pas compte que, s’ils sont dans la mouise, la faute en revient aux mauvais bergers (de l’UMP, du PS, de l’UDF – devenue aujourd’hui Nouveau Centre et MODEM’ – du PC"F" et des VERTS) qui se partagent le pouvoir en alternance depuis plus de 50 ans, et à ceux qui les ont élus et réélus, MAIS AUSSI A EUX-MËLES QUI LEUR ONT DONNE LE POUVOIR !. Qui peut se vanter – en dehors de quelques individus de mon espèces – de n’avoir jamais voté pour l’un des partis précités auxquels la FRANCE et par conséquent les Français, doit une grande partie de ses maux. Les Français sont tellement aveugles (à la façon des autruches) qu’ils attendent encore un miracle de leurs élus, et non d’eux-mêmes. Il faudra donc un véritable séïsme, ou le déclic qui fera qu’un SARKÖZY ou son (sa) successeur ait le courage de leur dire "ON VOUS A TROMPES? JE VOUS AI TROMPES, IL EST TEMPS DE CHANGER DE COMPORTEMENTS, A COMMENCER PAR MOI-MËME !". Et, bien entendu, DE COMMENCER PAR DONNER L’EXEMBLE DE L’AUSTERITE !

    Conclusion : il est à craindre que si les dirigeants (pas seulement politiques) ne donnent pas l’exemple, le peuple, lui, choisira plutôt la voie d’une révolution, plutôt que celle se sa propore remise en cause !

          Cordialement, Jean-Claude THIALET

    3 mars 2008 à 13 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    J.C. Thialet : " Il faudrait surtout que ceux qui gouvernent la France commencent par donner l’exemple des sacrifices."

    –  Vous voyez, Jean Claude, c’est précisemment "la", sur cette phrase, que, with all due respect, vous vous plantez.
    L’erreur, tres r
    épandue, énormément répandue, est d’attendre que les AUTRES, fassent quelque chose.
      J’attendais d
    ésespéremment UNE initiative, UNE idée pour tenter de résister un peu aux Arabo-Musulmans qui nous envahissent, pour freiner un peu leur ardeur… Résultat : Rien, oualou, zéro. Personne n’a émis la moindre suggestion.
    Pour les problemes internes, socialisme, chomage, secu, whatever, etc, dont vous n’arretez pas tous de d
    ébattre, c’est kif-kif.
    Vous et moi et les autres perdont notre temps a blablater : quand il s’agit de passer aux actes, il n’y a plus grand monde.
    Vous ne le voyez donc pas?

    Best,

    Mancney

    3 mars 2008 à 5 h 49 min
  • Florin Répondre

    La vraie révolution ? Chiche ! Allons-y.

    La vraie révolution commencera le jour où la VERITE sera dite à voix haute. Ce ne pas le socialisme le problème de la France (dirigée depuis 1983, cahin-caha, par les bleus et les roses à tour de rôle, mais TOUS, sans exception, inféodés aux mêmes dogmes : l’européisme, le mondialisme, le tiers-mondisme).
    Sur certains points, ils sont TOUS d’accord entre eux. Incroyable, même Le Pen s’y colle, en prêchant pour l’aide au tiers-monde, ALORS QUE  L’ON  NE LEUR DOIT RIEN, à ces gens-là. Pas un clou. Nada. Zéro.

    Ceux qui veulent supprimer la Sécu, les Assedics, l’URSSAF, le salaire minimum, l’Inspéction du travail et tutti quanti, la liste étant infinie, me font bien rire. Même lorsqu’on aura tué le dernier fonctionnaire et mis à poil le dernier salarié, vos putains de produits SERONT TOUJOURS DIX FOIS PLUS CHERS que ceux venus d’ailleurs. La faillite est au bout du chemin.

    SAUF à comprendre que la CONCURRENCE DELOYALE, cela ne s’accepte pas, cela se combat. Aux frontières.

    2 mars 2008 à 19 h 58 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    01/03/08    – "Les 4-Vérités"

    Même si l’article de Nicolas BONNAL semble marqué du sceau de la sinistrose, j’y souscris parfaitement, et même jusqu’à sa conclusion que je rappelle : "Mais cela suppose une vraie révolution, pas des "réformes". Parfois je me dis que cette révolution aura lieu" (fin de citation)

    La simple question selon moi n’est pas de savoir SI, ou QUAND, elle aura lieu, mais ce que l’on entend par "révolution". Si c’est la révolution de gens qui, croyant toujours aux vaines promesses électorales, descendent dans la rue pour protéger leur "pouvoir d’achat", ou réclamer une augmentation, cela ne sera pas la révolution qui sauvera la France.

    Si c’est celle de gens qui, refusent l’abolition de leurs avantages acquis (je laisse à chacune et à chacun le soin des les énumérer tant ils sont nombreux   – à tous les niveaux de la société) qu’un gouvernement aux abois voudra leur imposer, faute de pouvoir continuer à puiser dans des caisses archi-vides, et à financer indéfiniment les déficits, dont, notamment celui de la Sécurité Sociale,  ce ne sera pas non plus la Révolution salvatrice.

    La vraie Révolution, celle dont a besoin la FRANCE, sera celle où, du haut en pas de l’Etat, du haut en bas de l’échelle sociale, tous et tous les acteurs politiques, financiers, médiatiques, économiques , sociaux et autres, décideront que l’heure est venue de sacrifices drastiques pour l’ensemble de la Nation, et cela, sans exception. Il faudrait pour cela une prise de conscience collective.

    Il faudrait surtout que ceux qui gouvernent la France commencent par donner l’exemple des sacrifices. Les premiers à le faire, à mon avis, devraient être les députés et sénateurs qui, quoiqu’ils pensent, quoiqu’ils disent, quoique pensent et disent ceux qui les ont élus, et même réélus, sont bien trop nombreux, et engendrent des dépenses inutiles, sans parler de tous les avantages qu’ils se sont attibués de législature en législature. Leur sacrifice consisterait à voter une réduction sensible de leur nombre respectif dont la proportion par rapppprt à celle de la population serait ramenée à celle des Représentants et des Sénateur américains. Ils pourraient décider cela en séance du Parlement, à Versailles, comme dans une nouvelle "Nuit du 4 août".

    Viendraient ensuite le Président de la République et ses ministres qui reverraient à la baisse leur train de vie, pas seulement le nombre de conseillers de toutes sortes qui, avec l’arrivée de Nicolas SARKÖZY est en pleine inflation. Puis les patrons du CAC 40 qui abandonneraient leurs stocks options et leur parachute d’or (1). Les fonctionnaires qui accepteraient qu’on remette en cause leur métode de travail, improductivité, et leur nombre (2) qui n’ a pas été réduit malgré l’informatisation. Et d’une manière générale, les salariés qui, eux ne refuseraient plus que soient remis en cause leurs fameux avantages acquis alors même que la pérennité de leur entreprise est en cause. Et je ne parle pas de tous les parasites (Nicolas BONNAL en a cité quelques uns) qui "vampirisent" le pays sans se soucier de sa situation matérielle et financière. Je ne parle pas non plus de tous ceux qui se sont installés dans l’assistanat (doublé du travail au noir ou des petits trafics de l’économie parallèle) auxquels on couperait automatiquement les vivres. Sans parler de tous les immigrés, clandestins ou non, qui se sont installés chez nous, non pour apporter leur contribution économique, mais pour profiter des largesses d’une réoublique bananière, en faisant des "enfants français" qui, une fois grands, vitupèrent contre la France quand ce n’est pas pire. S’ils ne sont pas satisfaits, qu’ils retournent chez eux (la quasi totalité d’entre eux ont gardé leur nationalité d’origine),(3) ou qu’ils aillent exercer leurs talents alllieurs.

    Quel Président, donnant lui-même l’exemple de l’austérité, et suivi par l’ensemble de son gouvernement et du Parlementnméritera les appliadissement des Médias en ayant le courage de reprendre, dans une sorte de discours de l’Etat (désastreux) de la France, les propos de John F. KENNEDY en disant aux Français devenus d’éternels quémandeurs, doublés d’assistés, et dont une bonne partie de la jeunesse ne rêve que d’entrrer dans la Fonction Publique : "NE VOUS DEMANDEZ PAS CE QUE LE PAYS PEUT FAIRE POUR VOUS, MAIS CE QUE VOUS-MËMES VOUS POUVEZ FAIRE POUR LE PAYS !" ! Voilà qui aurait de la gueule …

    Faudra-t-il qu’on soit arrivé à un véritabe cataclysme pour que les Français de tout âge et de toutes conditions, comprennent ce discours et se retroussent les manches pour se mettre (enfin) au travail, sans plus jérémier sur leurs conditions de travail, leur fatigue (ce qui ne les empêche pas de fuler et/ou de boire !), sans craindre la sueur et les larmes, sans crier haro sur leurs patrons (je ne parle pas là de ceux du CAC 40 ) ? Quant les Français comprendront-ils qu’ils voguent sur un "FRANCE TITANIC" et que, exceptés ceux qui sont lucides, ils se trouvent dans la situation des passagers de 1ère et de Scde Classe qui, à bord du "TITANIC" continuaient à danser le ragtime en sablant le champagne, pendant que, dans les ponts inférieurs les passagers de 3ème et de 4ème classe de battaient déjà contre kles flots glacés de l’Atlantique. Le problème étant que, à bord du "FRANCE TITANIC" il y a des gens qui par leur rôle professionnel et/ou sociale, se croient peut-être de 3ème iu même, alors qu’ils ont la mentatlité des 1ère et Scde Classe. Des gens qui ne comprennent pas qu’ils sont des privilégiés, et même des archi-provilégiés face au lumpenprolerariat qui inonde la France de produits fabriqués à bas prix, des archi-privilégiés qui n’ont pas conscience que, chaque fois qu’ils achètent un de ces produits "made in elsewhere" ils creusent un peu plus leur tombe, celle de leur chômage et de leur future misère… Le jour où la masse des salariés commenceront à comprendre cela, on peut dire que le moteur de la "vraie révolution", celle que Ncolas BONNAL n’est pas le seul à espérer, sera déclenché.

      Bon dimanche, cordialement, Jean-Claude THIALET 

    (1) j’appartiens à une génération qui se souvient qu’autrefois les PGD étaient révocables ad nutum !

    (2) selon un récent article du "POINT", preuves à l’appui, et contrairement aux affirlmations gouvernementales, leur nombre ne cesse d’augmenter. Sans parler de leur absentéïsme !

    (3) à commencer par ubne secrétaure d’Etat en fonction qui, lors d’une voyage dans sont pays natal lui a décaré sa préférebce !

     

    1 mars 2008 à 23 h 41 min
  • Anonyme Répondre

    Minux75 : " Le socialisme est une drogue légale"

    – Well, c’est exact, mais ce n’est pas tellement le Socialisme…. Enfin le socialisme est simplement le "nom" du "probleme", et comprend aussi un mode d’emploi pour exister, pour avoir un sens. A défaut du Socialisme, on trouverait autre chose pour rassembler une catégorie internationale de bras cassés.

    Je veux dire qu’il y aura probablement toujours une barre entre les gens globalement satisfaits de leur sort sur Terre et les gens globalement insatisfaits du leur; les premiers tendront a conserver un systeme qui leur convient, ce sont les conservateurs, traditionalistes, droite, etc… les seconds chercheront a "changer" (c’est connu, hein, le Changement!) le systeme dans lequel ils ne parviennent pas a atteindre leurs espérances, ce sont les progressistes, socialistes, gauche, etc.. on connait.
    Il est intéressant de noter que celui qui est satisfait trouve sa satisfaction dans sa réussite personnelle, matériellement et/ou moralement, et a la lumiere de ses capacités propres, va vouloir encourager et promouvoir l’effort individuel, qui ajouté a celui des autres, fera fleurir la Société.
    L’insatisfait, désarmé par son non-succes, pressens, sans les reconnaitre, ses manques personnels, et cherchera donc la compagnie d’autrui pour tenter d’avancer dans le Monde, car tout seul, il n’y parvient pas : collectiviste. En d’autres termes, il cherchera a se réunir pour exister, pour créer un force destinée a acquérir une compensation sociale, matérielle et morale, soustraite dans les poches du camp adverse (aujourd’hui les capitalistes, hier la noblesse) et, a défaut d’une armée de militaires qu’il execre, il n’hésitera pas a créer une armée de militants et a les appeler a la lutte contre la réussite individuelle et ses fruits.

    Tant qu’il y aura UN possedant, et UN pauvre, il y aura toujours un socialiste ou whatever vous le dénommerez. L’ordre des choses, probablement.
    En corollaire, moins vous aurez d’insatisfaits, plus vous aurez de "stabilité" politique et de création de richesse; d’ou l’interet d’une classe moyenne forte et prospere pour soutenir une démocratie… sinon, badaboum.

    Bon, a part ca, aujourd’hui, l’Islam est conquérant, et s’étend partout, notre Civilisation fout le camp, et CELA n’est pas forcément dans l’Ordre des choses, et cela devrait etre notre premiere préoccupation. Quelqu’un peut-il me rappeller ce qu’on a commencé a faire, individuellement, dans ce domaine?

    Best,

    Mancney

    1 mars 2008 à 16 h 47 min
  • nicolas bonnal Répondre

    je repéte que j’ai ecrit acdie et non academie. il s’agit bien de la maladie des moines et des oisifs qui se produit l’aprés-midi. relire les contes du graal et de Lancelot á ce propos. un livre a ete consacre au demon de l’acedie publie a la table ronde

    1 mars 2008 à 13 h 37 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Le socialisme est une drogue légale dure comme l’alcool, ou le tabac, c’est une succession de petits bien être pour aboutir à un état général déplorable. Du fait de la dépendance, le gros problème de la FRANCE comme de tous les drogués est de savoir comment enlever la seringue. ET même quand on sait comment enlever la seringue, peut on encore le faire. On a trop voulu faire croire que le socialisme était une idéologie mi-chèvre, mi-choux qui ne mangeait pas de pain alors qu’on a affaire à une véritable drogue dure. Tous les économismes parlent de l’effet cliquetis du socialisme, on rencontre exactement le même effet pour les drogues dures. La porte pour entrer dans le socialisme est extrêmement large et spatieuse alors que celle pour en sortir est infiniment etroite et difficile d’accès.http://www.philagora.fr/religion/22-08-04.htm à bientôt

    1 mars 2008 à 0 h 26 min
  • Tinmouse Répondre

    Et comment faire quand on aime sont pays malgré toutes la racaille politique qui le détruit jour après jour?

    Si un jour on avait un homme politique avec un semblant de cerveau et pas un type hypercultivé et préformaté qui sort des soient disantes prestigieuses écoles francaises…
    C’est ces même école qui nous conditionne à nos vie de fainiant, d’assisté et de pleurnichard.

    il n’y a pas un partie politique honnête capable de porter nos voies dignement, quitte a perdre une election, autant que se soit sur le bon cheval. La je regrette de ne pas avoir perdu les dernière et de plus en plus…

    29 février 2008 à 11 h 16 min
  • Tinmouse Répondre

    Et comment faire quand on aime sont pays malgré toutes la racaille politique qui le détruit jour après jour?

    Si un jour on avait un homme politique avec un semblant de cerveau et pas un type hypercultivé et préformaté qui sort des soient disantes prestigieuses écoles francaises…
    C’est ces même école qui nous conditionne à nos vie de fainiant, d’assisté et de pleurnichard.

    il n’y a pas un partie politique honnête capable de porter nos voies dignement, quitte a perdre une election, autant que se soit sur le bon cheval. La je regrette de ne pas avoir perdu les dernière et de plus en plus…

    29 février 2008 à 11 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Dolphlundgren, felicitations.

    Way to go,

    Mancney

    28 février 2008 à 18 h 43 min
  • grepon le texan Répondre

    Ozone, vous n’avez plus rien de votre salaire merci et l’etat, qui impose et reglementent tout ce qui bouge.   Avec cet argent ils s’etablissent dans des boulots permanents ayant bon retraites, aucun risque d’etre vire, horaires et droits tres enviable.   C’est eux, les fonctionnaires, qui mangent le carcasse de la France pourrissante.   Le pauvre travaillieur surmene du secteur prive que vous decrivez  n’est pas moins victime que le proprietaires des petites boites dans lesquelles votre travaillieur bosse.  Tout les deux sont trop ecrase d’impots et reglementations pour s’en sortir   Et tout le monde ne peut pas bosser pour l’etat.  Sinon, c’est l’URSS, tout le monde est fonctionnaire, et plus rien ne marche.

    28 février 2008 à 15 h 57 min
  • dolphlundgren Répondre

    moi et ma campagne partons pour le quebec cet été, et une chaine de tele (france3) a contacte l’ambassade du canada a paris pour que ces derniers nous demande si nous accepterions de participer a un reportage suivant notre expatriation.

    Nous avons refusé car nous ne voulons pas entacher cette epreuve importante par la presence de journalistes francais qui nous le savons d’emblee, auraient eu pour seul but de depeindre notre depart negativement.

    Ensuite , si , comme dans le mail le realisateur nous avait demandé pourquoi nous partons, et lui avions repondu:" parceque nous fuyons l’immivasion arabo africaine, la mort des valeurs et la lacheté crasse et complaisante de la majortié des français" , je doute que nous aurions pu tourner quoique ce soir

    toujours est il que nous avons trouvé ca cocasse et a la fois tellement evident de l’inquietude des "elites" francaises qui s’interrogent sur l’immigration MASSIVE (en constante explosion) vers l’amerique du nord, l’angleterre et l’australie de jeunes français de souche qui n’en peuvent plus.

    28 février 2008 à 15 h 47 min
  • nicolas bonnal Répondre

    j’ai parlé d’acédie, bien sûr, et pas d’académie.

    28 février 2008 à 14 h 18 min
  • Ben Répondre

    Voisins français, je compatis à votre tristesse révoltée. Je vis en Belgique, dans une commune hypocritement cataloguée socialiste. Si elle était moins fourbe, elle avouerait qu’elle est communiste, tout comme certaines villes françaises osent le dire. La déprime et la toxicomanie envahissent la population. Comme chez vous, c’est la dépendance, la paresse et le manque de perspectives d’avenir qui sabotent la vie. On y parle aussi de révolte, mais ces esprits cotonneux en sont-ils capables? J’envisage d’aller vivre à l’étranger et on me le conseille car mon célibat facilite mon départ. J’espère que l’humanité finira par se débarrasser du socialisme comme elle s’est défaite de la croyance en la Terre plate. J’ai découvert hier la radio et le site FreeCapitalist; ces Américains y sont parfaitement informés des ravages actuels et passés du socialisme, en Europe et ailleurs. La libre entreprise résout presque tous les problèmes sociaux. J’écris quotidiennement un blog nommé "Á bas les taxes !" car elles sont l’ennemi n°1.

    27 février 2008 à 22 h 45 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le combat contre les sectes étant de nouveau d’actualité, pourquoi ne pas ajouter à la liste déjà longue des religions maudites le socialisme sous toutes ses formes qu’il soit ou ait été de droite ou de gauche.

    Aucune idéologie depuis l’âge de pierre n’a fait autant de victimes physiques et morales.  L’église de scientology est un rassemblement d’enfants de coeur à côté.

    La France a été intoxiquée pendant des décades par cette théorie délétère et le résultat se voit en plein jour. Les indigènes de cette république bananière sont entièrement dépendants de l’état qui leur prescrit même la dose maximale de sel à mettre dans leur soupe.

    Quelle honte!

    27 février 2008 à 20 h 51 min
  • ozone Répondre

    Les Français ont compris que.

    Compte tenu de l’evolution du partage du PIB entre le capital et le travail chaque fois plus favorable au premier,10% depuis vingt ans,equivalent a plus ou moins 180 milliards par an.

    Les emplois industriels (comme partout) se barrent et sont de plus en plus remplacés par des petits boulots de services de merde,precaires et mal payés;

    Que pour pouvoir bouffer il faudra de plus en plus avoir plusieurs emplois et passer  de plus en plus de temps a tenter de gerer le temps de vie personnelle,le tout de plus en plus agrémenter de stress et de perspectives de burn-out;

    Qu’une speculation mondialisée éhontée et amorale lui organise une hausse massive des produits de premiére necessité;

    Que pour maintenir leur niveau de conssomation ils devront,comme partout,s’endétter a mort (plus de 100% du revenu dans les pays Anglosaxons);

    Que la santé va leur coutter de plus en plus chére et qu’ils devront,comme partout (ou presque)se passer de certains soins.

    Qu’une immigration massive et réfractaire non seulement casse les salaires des emplois deja les plus mal payés,mais qu’ avec "l’immigration choisie" et l’application de la directive services de l’UE ce seront tous les secteurs qui vont supporter  le méme traitement.

    De plus,la paix sociale dans un futur plus ou moins proche est compromise de ce fait.

    Que l’enssemble du "package",(en brit naturellement) se trouve adouber par des élites mondialisées,pourris et apatrides qui n’ont d’autre but que de se remplir les poches veuillez m’expliquer les raisons de se rejouir ;

    Non,la France n’est pas honteuse,ce sont surtout ces Mr-Dames cités dans les lignes précédentes qui le sont de leur pays et de leurs habitants,et qui au passage s’en ventent a l’étranger.

    Alors qu’ils partent et que Lucifer les emportent.

     

     

    27 février 2008 à 20 h 35 min
  • grepon le texan Répondre

    S’il vous plait, joignez-vous avec d’autres intellectuels de ce type, et allez cherchez des journaux et programmes de television =americaines= ou diffusez cette these.    Nos socialistes d’ici arrivent a vendre leur histoires(*) a un public largement ignorant du declin continu , du deprime profond, que le socialisme a visite sur les peuples europeens.   Il y a comme un une idee romantisee de l’Europe, comme charmante destination de vacances.  Certains envient quand ils entendent parler des vacances, les 35 heures, le "free health care",  le "free" education, les retraites grasses etc.  Ils ne voient pas et n’entendent pas parler de, (ou ne veulent pas entendre de) l’implosion demographique, le chomage, les impots enormes, les inegalites sur le plan public/prive, et surtout du deprime des jeunes.   Les politiciens d’ici qui prechent du "hope" dans leur message de "change" (vers le socialisme style europeen) le dans une atmosphere d’ignorance totale de ce qui est arrive chez les europeens grace a ce genre de systeme.

    (*) Voir Obama et Hillary prechant l’utopie de services universales etc, d’impots nivellant etc, de Michael Moore et son "Sicko".  Voir aussi le degringolade de la revolution de Reagan chez les repblicans..

    27 février 2008 à 16 h 36 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Je suis d’accord avec Jacques: la révolution  n’aura pas lieu.

    Pour cela il y a une autre raison. Les français les plus susceptibles de faire la révolution n’ont plus de raison personnelle suffisante pour la faire. Il leur suffit de voter avec leurs pieds.

    Toute la crème révolutionnaire potentielle est déjà partie à l’étranger, part, va partir ou s’exile sur place. (délocalisation de leur compte en banque et camouflages variés extrêmement divers et ingénieux de leurs biens). La délocalisation sur place de leurs activités se généralise, en les cachant ou en faisant leurs travaux ou leur commerce par  internet selon des protocoles non accessibles à la taxation française.

    Par ailleurs, l’importation de populations allogènes massivement dépendantes du système socialiste instauré en France, assure l’avenir et la continuité des institutions.

    Seuls les traumatismes futurs engendrés par cette transfusion générale permettront une vraie révolution, mais elle sera sans doute assez éloignée de ce qui est implicitement souhaité dans cet article.   

    LS

    27 février 2008 à 15 h 49 min
  • jacques Répondre

    "Mais cela suppose une vraie révolution, pas des « réformes ». Parfois je me dis que cette révolution aura lieu."

    Elle n’aura pas lieu

    L’Uruguay est passé par la même situation. De pays riche et très prospère il s”est socialisé progressivement en plus de 100 ans. On aurait cru que les profondes difficultés économiques des années 70 et 80 et la grande dépression de 2002 (Argentine/Uruguay) (pire que celle de 1929) aurait réveillé les gens. Absolument pas.

    Le système socialiste comporte des mécanismes d’auto-protection qui fonctionne très bien. En appauvrissant les citoyens (par l’impôt et la destruction graduelle de la prospérité du pays) on les rend vitalement dépendant de l’état. Personne ne veut plus alors se séparer de la mamelle de l’état.

    Ajoutez à cela que Sarkozy a déjà dit (si ma mémoire est bonne) qu’il n’était pas libéral et pour une fois il était vraisemblablement sincère (bien qu’avec Sarkozy  girouette on ne peut être 100% sûr).

    Donc il n’y aura pas de révolution en France d’origine interne. La seule possible pourrait être que l’Europe force la main à la France.

    Mais ce dernier espoir est de plus en plus mince surtout avec la prochaine présidence européenne.

    27 février 2008 à 3 h 07 min

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