La dette, une création des politiques

La dette, une création des politiques

 La gauche et la droite se renvoient la responsabilité de l’état de nos finances et du désastre prévisible. Visiblement personne n’est capable de trouver une solution.

A mon avis il est trop tard. Le problème de l’endettement devenu incontrôlable a été créé de toutes pièces par les politiques des pays occidentaux en 73, premier choc pétrolier, augmentation brutale de l’énergie.

Pour maintenir notre train de vie, les politiques ont distribué de l’argent qu’ils ne possédaient pas. Ils ont créé la dette.

A cette époque la solution aurait été de faire le gros dos, ne pas intervenir. Certes, il y aurait eu du chômage, la baisse de nos revenus et en prime quelques changements politiques. Il y aurait eu aussi une baisse très sensible de la consommation du brut et quelques mois plus tard, une baisse des cours devant la chute des ventes et en 76 il n’y aurait pas eu le deuxième choc pétrolier, causé par le succès du premier.

Le transfert en masse d’un flux financier des pays occidentaux vers les producteurs se traduit par un appauvrissement des uns et un gaspillage effréné chez les autres, notamment au Moyen-Orient.

Il suffit de constater que le prix du pétrole baisse à chaque diminution de la consommation pour vérifier la justesse de ma théorie.

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Comments (21)

  • Jaures Répondre

    Sans rire, pensez-vous vraiment que toute l’Europe serait tombée dans l’évaluation au doigt mouillé d’un Mitterrand dont l’aura économique a toujours, chacun le sait, été immense ?
    Comment, cher Lavandin, expert compétent, la dette de la France a-t-elle décrue entre 1999 et 2001 alors que le budget était encore en déficit, quoique inférieur à 3%.
    Quant à la fable des lois de Carter qui expliqueraient les subprimes, qui y croit à part vous ? Qui peut penser que des lois étatistes sur le logement auraient passé le cap de 20 années de présidences libérales, parfois avec un congrès au grand complet dans la poche ? Qui peut croire que nos experts libéraux, français notamment, tels Millière ou Salin, n’auraient jamais dénoncé de telles lois faisant courir à l’Economie de tels dangers ?
    Quant à l’immigration, si elle coûtait si chère, pourquoi l’Irlande qui en a un faible taux est-elle à l’agonie alors que la Suisse, au taux bien supérieur à celui de la France se porte bien ? Pourquoi, dans la même logique, l’Italie ne supplante-t-elle pas l’Allemagne ?
    Les chiffres que vous avancez relèvent de l’opinion. Ils sont largement contestés par de nombreux économistes notamment des libéraux comme X.Chojnicki ou L.Ragot chercheurs au Cepii.

    16 décembre 2012 à 13 h 50 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      pourquoi nier ce qui a été ?
      par amour du Pharaon ?

      16 décembre 2012 à 17 h 48 min
      • Jaures Répondre

        Quinctius, il est notoire que Mitterrand méprisait les économistes. Il se plaisait à raconter que quand il en consultait parmi les plus fameux, ceux-ci se perdaient en discours contradictoires pour, à la fin, lui suggérer une augmentation des taxes sur l’alcool et le tabac.

        17 décembre 2012 à 9 h 44 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          il n’est qu’une personne que Mitterand ne méprisait pas : la sienne !

          17 décembre 2012 à 23 h 13 min
    • lavandin Répondre

      L’aura économique de Mitterrant …..été immense : je vous laisse la responsabilité de cette affirmation . Il était toutefois moins affirmatif que vous pour ses propres capacités (on a tout essayé …) Je n’ai pas la prétention d’etre un expert compétent , je me contente d’observer . Pour ce qui est de la décrue de la dette, vous voulez certainement dire le ralentissement de l’accroissement, mais il est aussi vrai que le gouvernement Jospin avait bénéficié d’une embellie économique exceptionnelle se traduisant par des rentrées fiscales supplémentaires. L’Etat ne faisant que rembourser des intérèts en empruntant . Pour ce qui est du cout de l’immigration je vous ai cité quelques sources qui jusque l’instant ne font pas l’objet de contestation. Comment voulez vous que les chiffres relèvent de l’opinion, alors que l’on se fait en principe une opinion sur des chiffres? Restons logiques !

      16 décembre 2012 à 17 h 58 min
      • Jaures Répondre

        Lavandin, vous manquez d’humour ! Jamais Mitterrand n’a été considéré comme un économiste (voir ma réponse à Quinctius).
        C’est pourquoi le taux de 3% imposé au pif à toute l’Europe par l’ex président ne tient pas.
        Sur la dette, elle est passée de 59,6% du PIB en 1998 à 57,1% en 2001. L’endettement ne se calcule pas en valeur absolue mais relativement à la richesse produite, sinon, c’est comme si vous disiez qu’un cadre qui gagne 5000€ et qui rembourse 1000€ par mois est plus endetté qu’un smicard qui rembourserait 500€.
        Enfin, pour vos chiffres sur le coût de l’immigration, ils sont d’autant plus contestables que vous ne m’avez pas répondu pourquoi malgré un faible taux d’immigrés, l’Italie et l’Irlande sont en plus piètre état économique que la France ou l’Allemagne qui en ont un bien plus élevé.

        17 décembre 2012 à 9 h 58 min
    • lavandin Répondre

      L’endettement est helas une valeur absolue, que l’on peut certes comparer au PIB mais 1800 milliards seront toujours 1800 milliards quel que soit le PIB . Pour ce qui est de la dette de tel ou tel pays , elle n’est pas forcement liée à l’immigration . Un pays peu s’endetter par une mauvaise gestion , économique, financière… Souvenez vous de l’Argentine, par exemple, qui ne connaissait pas d’immigration massive. Restons donc de bonne foi.Pour revenir à l’immigration massive, en 2005, le quotidien La Provence (que l’on ne peut soupçonner d’etre un suppot de l’extreme droite ) donnait pour 2003 174000 entrées au titre du regroupement familliial , et 7700 au titre d’un contrat de travail . Ratio étonnant ?

      17 décembre 2012 à 22 h 45 min
      • Jaures Répondre

        Si on comptait la dette en valeur absolue, l’Irlande, avec 370 milliards de dette serait 4 fois moins endettée que la France et ce seraient les Irlandais qui nous prêteraient de l’argent.
        Quant à l’immigration, nous sommes d’accord: un pays avec une immigration importante peut être en bonne santé économique (Allemagne, Suisse), comme un pays avec peu d’immigration peut être en faillite (Irlande). Cela montre que l’immigration n’est pas un facteur déterminant dans la performance économique d’un pays.

        18 décembre 2012 à 10 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    La dette récente de la France, au moins celle depuis la création de l’euro, est peu ou prou égale à la somme des différentes inflations de réajustage qui auraient du avoir lieu sans l’euro. Avant l’euro les épargnants étaient floués maintenant ce sont les contribuables. La différence entre ces deux catégories de personnes est minime, ce qui fait que ce sont toujours les mêmes qui paient pour les excès de l’état providence.

    14 décembre 2012 à 22 h 49 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      d’une simplicité toute biblique… sauf que cette ” dévaluation ” n’a aucun effet sur notre balance commerciale donc in fine sur l’activité ” productive ”
      ces deux options ne sont donc in fine pas comparables

      15 décembre 2012 à 14 h 14 min
  • Jaures Répondre

    Lavandin, contrairement à ce que vous dîtes, les 3% ne sont pas un chiffre “au pif” (croyez-vous que les Allemands l’auraient adopté ?) mais celui en-deçà duquel on ne s’endette plus (les emprunts équilibrent les remboursements). Ainsi, de 1998 à 2001, le déficit étant inférieur à 3%, l’endettement a décru.
    Par ailleurs, l’équilibre des comptes n’est en rien une assurance de bonne gestion: l’Espagne et l’Irlande qui étaient à l’équilibre en 2007 se sont effondrées en quelques mois.
    Vous avez raison de dire que l’emprunt doit servir l’investissement mais il y a désaccord entre économistes sur ce qu’est l’investissement. Doit-on y intégrer uniquement les biens durables ou également leur fonctionnement ? Par exemple, peut-on emprunter uniquement pour construire un hôpital ou également pour le faire fonctionner ? Les dépenses d’éducation sont-elles un investissement ?
    Enfin, glisser sur la crise des subprimes est un peu léger. Celle-ci a entrainé une rareté du crédit et donc une chute de la croissance et de l’investissement suivie de la montée du chômage: tout ceci a creusé les déficits, même s’ils ont été plus ou moins bien gérés. Comme je l’ai dit, les Etats déficitaires ou non ont été également touchés, ceux avec un fort taux de prélèvement obligatoire ou aux charges élevées (comme la France) comme ceux dont ces prélèvements étaient beaucoup plus faibles (Royaume-Uni, Espagne).
    Enfin, l’immigration n’est en rien une explication: la Suisse qui a un taux d’immigration bien plus élevé (23%, et ce ne sont pas des millionnaires) se porte bien mieux que, par exemple, l’Irlande avec un taux de 1,5%. De même, l’Allemagne accueille bien plus d’immigrés (+ de 10 millions) que l’Italie (2,5 millions). Cela se traduit-il en performances économiques ?
    En matière économique, il faut raisonner sur ce qui est avéré, pas sur des fantasmes.

    14 décembre 2012 à 15 h 06 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      vous avez tort ; ce pourcentage a été fait ” au doigt mouillé ” par Bercy à la demande de François Mitterand , grand économiste devant Râ comme chacun sait !

      15 décembre 2012 à 14 h 17 min
    • lavandin Répondre

      l’endettement de 3 pour cent a bien été avancé par Tonton et conduit bien à un endettement important. En cumulé , sur 10 années successives il conduit à une dette de 34 pour cent. Pour ce qui est des subprimes,le gouvernement américain , dans une politique sociale du logement a incité les banques à preter à des populations non solvables; d’ou les habitations saisies se sont retrouvées à la vente en très grand nombre, d’ou effondrement du marché de l’immobilier, les banques ne pouvant plus récuperer les sommes prétées. C’est donc plus un problème de gouvernance qu’une crise financière; Pour ce qui est de l’immigration, je vous conseille de vous reporter aux différentes études : Contribuables associés, Yves Marie Laulan, Daniel Pipes, ….vous trouverez facilement sur le web (une étude de l’universite Lille 2 conclue à un effet bénéfique, mais les inactifs n’ont pas été pris en compte) Cout : de 35 à 50 milliards d’euros par an. Pour ce qui est de l’équilibre, vous semblez affirmer que 1000 milliards de recettes ne s’équilibrent pas avec 1000 milliards de dépenses . Vous voulez peut etre nous enseigner une arithmétique nouvelle …

      15 décembre 2012 à 18 h 09 min
  • dagmar Répondre

    très curieusement la descente aux enfer coïncide également avec une autre date:

    Décret du 29 avril 1976
    Le regroupement familial fut rendu légal, et institutionnalisé, par le président Valéry Giscard d’Estaing, son premier ministre Jacques Chirac et le ministre du Travail Michel Durafour:
    Dagmar

    14 décembre 2012 à 12 h 30 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      coïncidence n’est pas synonyme de cause

      17 décembre 2012 à 15 h 42 min
  • Jaures Répondre

    Il est faux de dire que la dette est un problème qui remonte à 1973. Le traité de Maastricht avait limité à 60% du PIB le montant de la dette et à 3% le déficit public admissible. Si ces préceptes avaient été respectés, il n’y aurait pas de problème d’endettement. Quand, à la suite de la crise des subprimes (qui nous est venue de l’Amérique de Bush) les recettes fiscales se sont effondrées, Sarkozy a maintenu sa politique d’exonération pour les plus riches et la défiscalisation des heures supplémentaires. Ces fautes nous amènent aujourd’hui à une rigueur indispensable à la réduction du déficit et au désendettement.
    Il est facile de hurler aujourd’hui contre la dette, mais qui, il y a 15 ans défendait cette thèse ? Le libéral Madelin, quand les recettes fiscales apportèrent une “cagnotte” inespérée en 1999, ne demanda pas la réduction de la dette mais une baisse d’impôts (“Rendez l’argent !”). Les libéraux ont ensuite soutenu l’Irlande et l’Espagne dont le budget était à l’équilibre (lire “Français, n’ayez pas peur du libéralisme” de P.Salin) et qui accordaient des exonérations fiscales (suppression de l’ISF en Espagne en 2008). Deux ans plus tard, ces pays étaient exsangues, sauvés de la noyade par les pays snobés par les mêmes libéraux.
    En économie, rien n’est a priori bon ou mauvais. Tout dépend du contexte. L’endettement pour investir, éduquer, construire le lien social est nécessaire quand il est maîtrisé. Utilisé pour baisser les impôts, notamment des plus riches, il est délétère.

    13 décembre 2012 à 18 h 07 min
    • lavandin Répondre

      à la prise de pouvoir de Tonton, la dette était de 400 milliards de francs . Tonton a institué ce mode de fonctionnement de façon durable, et a raisonné comme la fable Pierrette et le pot au lait , comptant sur les recettes futures pour satisfaire les dépenses courantes présentes. Les 3 pour cent (du PIB) qui ont été suggérés ne correspondent qu’à une estimation au pif , ne font qu’alimenter la dette, et conduisent à long terme au surendettement de l’Etat .Et si tous les ménages fonctionnaient comme l’Etat, toute le France serait surendettée . La seule conduite à adopter : recettes et dépenses équilibrées (sauf pour les investissements). Depuis 1999 , Contribuables Associés dénonce sans cesse cette situation dont gauche et droite sont responsables (en 1999 la dette était de 5000 milliards de francs) Et la crise venue des USA a bon dos . Les gaspillages, les dépenses inconsidérées, les privilèges, l’électoralisme, les dépenses somptuaires tant au niveau national que local en sont la cause (et n’oublions pas non plus l’immigration massive qui nous coute des dizaines de milliards d’euros chaque année, et aussi les 35 heures, au niveau annul de 22 milliard) Un jour, il faudra peut etre juger ceux qui nous ont conduits à la ruine

      14 décembre 2012 à 9 h 42 min
    • Dr H. Répondre

      A ceci près que depuis sa création, l’ISF a fait fuir plus d’argent qu’il n’en a rapporté ! Jaurès est probablement membre du SNUI… ;-)

      14 décembre 2012 à 9 h 47 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      tout à fois vous avez raison et tort
      c’est l’explosion des dépenses improductives qui a fait exploser la dette !
      voilà le constat , le reste ne sont que fariboles partisanes

      14 décembre 2012 à 17 h 30 min
  • damien Répondre

    Vous avez tort et raison à la fois….50 milliards d’intérêts par ans…en effet elle est là la création de nos politiques…et la date correspond bizarrement au choc pétrolier…

    13 décembre 2012 à 17 h 39 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    conclusion : vivement le troisième choc pétrolier !
    heureusement nous n’aurons sans doute pas trop devoir à attendre … avec les fous du Dieu et d ceux de YHYH !

    13 décembre 2012 à 16 h 26 min

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