La France sanctionnée par la hausse de l’euro

La France sanctionnée par la hausse de l’euro

L’euro grimpe par rapport au dollar. C’est le marché qui indique au jour le jour la valeur relative des deux monnaies. Des facteurs monétaires ou économiques déterminent les réactions du marché. Quand la Banque Centrale Européenne (BCE) décide de réduire la mise de monnaie nouvelle sur le Marché pour lutter contre l’inflation, l’euro prend de la valeur. Quand le déficit de la balance commerciale des USA augmente, le dollar perd de la valeur. En effet, quand ces nouvelles parviennent à ceux qui ont placé leurs économies en dollars, ils sont nombreux à vouloir se séparer de leurs dollars pour les remplacer par l’euro. L’offre de dollars augmente, tandis que la demande d’euros augmente. Le dollar baisse et l’euro augmente. Avec les moyens de communication actuels, c’est le comportement de millions d’individus habitant dans le monde entier, et de mieux en mieux informés, qui fixe heure par heure la valeur relative des monnaies. C’est finalement un choix qui est réalisé dans des conditions parfaitement démocratiques.

Les conséquences économiques de ces variations sont prévisibles pour les entreprises, pour les consommateurs et pour le pays.
Quand l’euro augmente, les entreprises installées dans la zone euro deviennent moins compétitives. Elles vendent plus difficilement leurs produits à l’étranger tandis que leurs concurrentes étrangères vendent plus facilement leurs produits en France. Certaines entreprises françaises peuvent même perdre suffisamment de commandes pour devenir déficitaires et être obligées de déposer leur bilan ou de délocaliser. Enfin, la variation quotidienne des taux de change introduit dans la gestion des entreprises une difficulté supplémentaire : elle rend la prévision d’un bénéfice très aléatoire à moyen terme.

Du côté des consommateurs, c’est au contraire la joie. Le prix de tout ce qui vient de l’étranger diminue. Le prix des chemises chinoises, des ordinateurs coréens ou celui du pétrole iranien.

Enfin du côté de l’État, la valorisation de l’euro a un aspect positif : elle s’oppose à l’inflation. Mais elle a aussi des aspects négatifs. Elle augmente le chômage en rendant les entreprises françaises encore moins compétitives. Elle accentue la détérioration de la balance commerciale. Enfin, elle interdit toute tentative de relance keynésienne de l’économie par une augmentation de la demande ; en effet, avec l’argent distribué, les Français achètent surtout des produits étrangers. La reprise économique ne se fait pas en France, elle se fait en Chine.

Une augmentation de la valeur de l’euro ne touche pas de la même façon les pays européens unis dans la zone euro. Chaque pays a en effet sa propre politique économique. L’Allemagne, écoutant les leçons de Friedman contraint de moins en moins ses entreprises. Elle les contraint bien moins que la France. De nombreuses entreprises allemandes décident actuellement de travailler 40 heures payées comme 35, alors que les responsables politiques français, toujours keynésiens, croient encore aux vertus des 35 heures payées comme 39… De ce fait, les entreprises allemandes sont bien plus compétitives que les entreprises françaises. Une augmentation de la valeur de l’euro ne les touche pas. Malgré la valorisation de l’euro, le chômage a fortement régressé en Allemagne et sa balance commerciale est largement positive. Pratiquement tous les pays de la zone euro abandonnent comme l’Allemagne leurs contraintes sur les entreprises.
Jacques Chirac croit encore aux idées de Keynes qu’il a apprises à l’école, puis à l’ENA. La BCE réduit la quantité de monnaie mise sur le marché pour s’opposer à l’inflation qui menace. Chirac l’accuse de revaloriser l’euro, donc de plonger la France dans le chômage. Et logiquement il vient de demander aux 25 pays de prendre des mesures pour s’opposer à la revalorisation de l’euro. Pas un seul pays ne l’a suivi…

Pour s’opposer au chômage, on doit d’abord réduire les contraintes inflationnistes qui pèsent sur les entreprises françaises. Et on facilitera ainsi le travail de la BCE.

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Comments (14)

  • Emmanuel Pointu Répondre

    L’euro était certes une nécessité, mais actuellement la France est directement concurrencée par les pays membres de la CEE, par le niveau des charges sociales et des impôts indirects. De plus la France travaille moins que tout le monde , comment faire admettre à certains pays membres de la CEE qu’ils faudraient qu’ils paient davantage de sécurité sociale , plus de TVA, et distribuer des salaires égal au smic français ! Pour éviter la concurrence déloyale . De plus , l’euro fort ou égal du dollard , pénalise les exportations françaises, quand on connait la règle absoluement implaquable et immuable mais logique des actionnaires qui ne sont pas des philanthropes et ne le seront jamais, il ne faudra pas s’étonner que les entreprises françaises se délocalisent de plus en plus, les conditions en France, sont malheureusement de mises pour qu’il en soit ainsi. Pour ma part, je pense que l’erreur qui ne ferait qu’accentuer un marasme économique plus grave, serait de renationnaliser l’ensemble de nos grands pôles économiques en France, car le phénomène de la mondialisation est basé uniquement sur l’attractivité des actions en bourse, et donc sur le libéralisme économique .

    Emmanuel Pointu , le 12 décembre 2006

    12 décembre 2006 à 14 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    M Pierre

    ayant lu Aalin Soral "Abécédaire de la connerie ambiante" et "Jusqu"’où va t on descendre".Il me semble qu’ il est trés anti-siosniste,à ses débuts il n’ aimait pas beaucoup le Dieudonné et encore le breton beuglant.

    C’est aussi un stalinien bon teint qui déteste par dessus tout les américains lire sa diatribe aprés l’ attentat du "World trate center",c’est tout jkuste s’il ne s’est pas converti à l’ islam en remerciement de l’acte terroriste.

    Il n’ aime pas beaucoup les verts parisiens notamment ce pauvre  Contasso,Clémentine Autin et les féministes de tous poils à pat peut être sa soeur Agnés Soral

    Maintenatn si le fait de se promener avec drapeau frappé de l’ Etoile de Davdi n’est pas dangereux, faites le dans le  "9-cube" et je suis sûr que vous deviendrez vite un champion de course à pieds.

     

    10 décembre 2006 à 18 h 27 min
  • Pierre Répondre

    L’Euro, on le sait est desastreux pour les menages.  Ce qui est aussi scandaleux, les politiciens ripoublicains francais avaient clame haut et fort que l’euro serait le paradis sur terre!

    La France est helas le champion europeen de l’impot avec les degats que l’on connait! les services publics s’appauvrissent meme sous inter alia l’immigration incontrolee!

    Le MEDEF avec l’assistance de l’ UMP-PS ne jurent que par une immigration continue a tres bas salaire pour ‘sauvegarder’ le semblant de competitivite de la France, laissant sur le trottoir les francais de souche comme d’origine etrangere!

    On peut continuer de plonger la tete dans la sable ou on peut regarder ailleurs (Australie, Danemark, Irelande, etc.) pour ouvrir les yeux sur l’etat de delabrement de notre pays et commencer a sauver ce dernier de la junte malfaisante UMP-PS!

    Cordialement

     

    Mercredi, 6 Décembre 2006
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    Julien Quemener et Alain Soral, deux exemples de « démocratie communautaire »
    Christian Bouchet
    Éditorial
    Julien Quemener et Alain Soral, deux exemples de « démocratie communautaire »

    Dans ma précédente chronique, écrite « à chaud », ou presque, après le meurtre de Julien Quemener, je faisais ressortir qu’aux yeux des médias et du système, les citoyens ne sont pas égaux : il y a les « élus » et le vulgum pecus, c’est à dire vous et moi, les mal-pensants et les mal-nés.

    Depuis, un certain nombre d’éléments ont été révélés qui montrent que l’affaire est encore plus glauque et plus instrumentalisée par les merdias et les lobbyistes des ligues de vertu.

    Parmi ces éléments qui remettent totalement en cause tant la thèse de la légitime défense que celle de l’antisémitisme, il y a eu le témoignage fondamental de l’autre victime du policier meurtrier – Mounir Bouchaier, un beur supporter du PSG – rapporté par Le Figaro.:

    " Le Figaro : Que s’est- il passé après le match entre le PSG et Hapoël Tel-Aviv ?

    M Bouchaier : Mes souvenirs sont un peu flous. (…) Je ne connaissais pas Julien Quemener. Je m’apprêtais à rejoindre mes amis après le match quand j’ai vu un attroupement. Je suis allé voir par curiosité.

    Le Figaro : Le policier a été frappé, il vous a tiré dessus alors qu’il était à terre.

    M Bouchaier : C’est complètement faux. La trajectoire de la balle est droite parce que le policier m’a tiré dessus à bout portant, alors qu’il était debout. Elle m’a perforé le poumon et m’a fracturé une côte. J’ai frôlé la mort.

    Le Figaro : Vous poursuiviez pourtant un supporteur avec un drapeau israélien ?

    M Bouchaier : Pas du tout. Je n’ai rien contre les juifs, je suis Marocain, j’ai horreur du racisme. J’en ai moi-même été victime. Ma femme est française (…).

    Le Figaro : Vous êtes pourtant fiché comme hooligan.

    M Bouchaier : C’est un grand mot. J’ai été interdit de stade trois mois dans le Pas-de-Calais à la suite d’un match PSG-Lens, parce que la police m’a trouvé en possession d’un fumigène ramassé dans le stade. Cela fait six ans que je ne suis plus abonné au Parc. »

    Par ailleurs, on avait appris la veille que le policier homicide était un bien étrange personnage, qui devait comparaître le 6 mars 2007 au tribunal correctionnel de Paris pour « escroquerie et dénonciation mensongère à une autorité judiciaire ». Notre homme ayant dérobé la carte de crédit de son beau-père et s’en étant très largement servi, avait expliqué, quand il avait été démasqué, qu’il avait été séquestré par des malfaiteurs, qui auraient abusé de lui et l’auraient obligé à effectuer ce délit. Naturellement ces faits, ont été totalement démentis par l’enquête. Comme aurait du l’être, si une enquête sérieuse avait été menée, la version des faits de ce menteur pathologique concernant la soirée du meurtre.

    On comprend donc ainsi que le Rassemblement des étudiants de droite ait publié sur son blog cette excellente analyse que je partage pour l’essentiel :

    « En regardant cette affaire de plus près, beaucoup de détails sont particulièrement troublants. Les médias ont parlé d’une horde de hooligans pourchassant un supporter de Tel Aviv; le policier (dont les origines antillaises sont sans cesse mises en avant) aurait voulu le protéger et aurait tiré face à cette horde déchaînée.

    – Pourquoi supporter de Tel aviv, qui ne portait pas de signe confessionnel, a-t-il lui même dit qu’il n’avait pas eu affaire à une horde de cent cinquante personnes mais à deux ou trois personnes tout au plus ? Selon des témoins, la « horde » ne s’est approchée qu’après avoir entendu le coup de feu.

    – Pourquoi le match PSG/Tel-Aviv n’a-t-il pas été classé à haut risque ? Seuls sept cents policiers étaient mobilisés, pour un match PSG/OM, trois fois plus de policiers le sont. Des groupuscules violents, LDJ en tête étaient attendues, et les supporters de l’Hapoël Tel-Aviv sont classés parmi les trois groupes de supporters les plus violents, dangereux, et racistes en Israël. Mais les médias se gardent bien de nous le dire, seul le KOB est mis en cause.

    Qu’attendait le ministère de l’intérieur si ce n’est une bavure qu’il pourrait s’empresser d’attribuer aux « racistes d’extrême-droite » du KOB ?

    – Pourquoi ce policier a-t-il si facilement fait usage de son arme, alors qu’il était en civil ? Rappelons qu’il appartient au SSRP qui est la police du métro, donc qu’il n’était certainement pas en service à ce moment, et qu’il ne portait pas de brassard. Le meurtrier a touché d’une balle à la poitrine le jeune Mounir (un « raciste » aussi probablement). La balle a traversé la poitrine de Mounir avant d’aller frapper le cœur de Julien.

    – Pourquoi un policier sort-il si facilement son arme, et tire-t-il lorsqu’il se sent menacé alors que dans les cités il n’est pas question pour les policiers de tirer bien que leurs vies soient ostensiblement menacées, ce qui n’était pas le cas dans notre affaire. Craignent-ils de nouvelles émeutes ?

    – Pourquoi le meurtre d’un jeune présumé nationaliste est-il si vite excusé, pourquoi l’auteur du coup de feu a-t-il été si vite relâché ? Souvenez-vous que très récemment un homme a été placé en détention préventive pour avoir tué accidentellement un malfrat venu l’agresser lui et sa famille, en retournant l’arme de son agresseur contre lui.

    – Pourquoi les médias, avec la complicité du procureur de la république et de l’UMPS, se sont-ils empressés de faire un lien avec le Front National ? Pourtant ce dernier n’a rien à voir de près ou de loin, avec le KOB.

    Tout ceci semble assez clair, en refusant de classer ce match à haut risque, la classe politique espérait bel et bien un dérapage à exploiter médiatiquement contre le Front National, en occultant certains faits les médias ont contribué à la diabolisation du Front National. »

    On peut rapprocher du traitement de ce fait divers tragique celui de la récente expulsion de Sciences po d’Alain Soral.

    Le célèbre polémiste auteur de nombreux best sellers avait été invité par le « Bureau des Arts » de Science Po, ainsi qu’une centaine d’autres écrivains, à l’occasion des « Journées dédicaces » de cet institut. La veille de l’événement, il était prévenu par la direction de l’école que celle-ci avait reçu des menaces, qu’elle ne pouvait pas assurer la sécurité de l’écrivain et qu’elle le priait donc de ne pas venir.

    Ne se dégonflant pas, et en ayant vu d’autre, Alain Soral se rendait cependant sur les lieux où il commençait sa séance de dédicace. Il était alors pris à partie par René Descoings, Conseiller d’Etat et directeur de l’établissement, qui lui demandait de quitter les lieux et qui, après le refus de l’auteur de s’exécuter, faisait appel à la police française pour expulser l’écrivain pour… trouble de l’ordre public.

    Alain Soral, c’est connu, est un proche de Dieudonné avec qui il s’est rendu aux derniers BBR. Homme de gauche, antisioniste résolu, il n’est pas totalement hostile à JMLP et il n’hésite pas à dire et à écrire bien des vérités que le lobby sioniste n’aime pas entendre. Cela explique qu’il ait déjà été agressé à deux reprises par des nervis de l’extrême-droite communautaire.

    Cela ne dérange personne et il suffit de quelques menaces virtuelles pour qu’il soit exclu manu militari d’une enceinte universitaire.

    Que ne s’appelle-t-il pas Robert Redeker ? Que n’insulte-t-il pas l’islam dans des chroniques incendiaires ? Que ne vante-t-il pas « Israël, le bastion de la démocratie » ?

    Les agressions qu’il a subies, les menaces qu’il a reçues, seraient dénoncées sans tarder dans tous les médias (médias qui sont resté muets sur l’affaire de Sciences po), des écrivains et des universitaires se mobiliseraient, tiendraient des réunions et pétionneraient en sa faveur et Science po se serait fait un honneur d’accueillir en ses mur ce proscrit.

    Julien Quemener par hasard et Alain Soral par choix, se sont retrouvé dans le mauvais camp, dans celui des mal-nés et des présumés mal-pensants et mal votant, dans le camp de ceux qui ne comptent pas aux yeux des médias et du système.

    Telle est notre « démocratie communautaire », une variante moderne de la démocratie censitaire qui réserve le pouvoir à une caste et à ses prébendiers et qui exclu tous les autres.

    10 décembre 2006 à 14 h 23 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    10/13/06

    Vendredi soir, sur RTL, le ludion de l’UMP (une UMP qu’il ne se décide toujours pas à quitter)(1), Niccolas DUPONT-AIGNAN a déclaré  – je cite – "il faudra revenir au franc si l’euro n’est pas un instrument de croissance"… "Si l’Europe est incapable en six mois de faire de l’Eirope un instrumebnt de croissance en remettant complètement à plat des Traités de MAASTRICHT, d’AMASTERDAM et de NOCE, la France devra se prononcer par référendum sur le rétablissement du franc" (fin de citations). Deux questions :

    – comment la France fera-t-elle à l’égard de l’UNION si les Français (ce qui est probable) décidaient d’abandonner l’euro". Il est vrai que nos "amis’" anglais, pas fou, ne l’ont jamais adopté. Il est vrai que les Français et les Hollandais ayant voté "NON" au Traité de Constitution, on ne se gêne pas pour leur préparer une "Onctitution-bos" dans le dos. Tout comme on leur prépare, avec toutes sortces de comédies digne d’un tango, l’arrivée le Turquie. Il est vrai que c’est désormais avec la bénédiction du PAPE ! On a le droit, chez les bien pensants de la politique d’ironiser sur un Pape qui "met le préservatif à l’index" ou condamne l’avortement, mais aussi le devroit d’accpeter ce genre de bénédiction ! Sans se soucier alors de l’avis des athées, des croyants mais non pratiquants, ou des pratiquants qui, eux, sont farouchement  de voir la TURQUIE entrer dans ‘lUNION. Car la démocratie, c’est "cause toujours", mais soit d’accord avec ce que je t’impose au nom du fait que tu as eu la bêtise de m’élire avec à peine un tiers des voix du corps électoral !

    – qui se souvient de tous les propos ironique de la classe politique contre Jean-Marie LE PEN qui avait refusé l’euro ? Tout comme d’ailleurs MAASTRICTH qu’un homme du sérail veut aujourd’hui "relettre à plat" ?  Il est plus que temps ! Mais il est vrai que, alors que celui-ci montre, année après année, qu’il avait raison dans la plupart des domaines, les politiciens de "droite" comme de "gauche" ont pour principe unique de faire le contraire de ce qu’il préconise. On voit hélas ! les résultats de cette politique de l’irrationnel et du mire menée ainsi par l’UMPS (UMP + PS = UMPS). Continuez, Messieurs, jusqu’à la déculiottée aux élections, à moins que ce soit jusqu’à la Révolution. Pas forcément la Révolution "Bleue" !

                           Cordialement, Jean-Claude THIALET 

    (1) peut-être par crainte de perdre son investiture aux prochaines législatives et de se retrouver seul !

    10 décembre 2006 à 11 h 14 min
  • jean-francois.sadoul Répondre

    Bonjour,

     

    Tout d’abord, merci à B. TREMEAU qui essaie semaine après semaine de faire un peu de pédagogie dans le domaine économique.

    J’ai lu rapidement les précédentes interventions

    Bien sûr que si certains services ne sont pas rendus par le système de protection sociale public, l’enseignement public, le transport public, les employés municipaux, le service des eaux public…ils le seront par l’équivalent privé.

    Entre les tenants du "public" et ceux du "privé" les français ont été tellement soumis que ce soit par la "droite" (ump) que par la gauche (ps et pc) à l’imprégnation marxiste, qu’ils sont incapables d’être objectifs!

    La concurrence est ce qu’il y a de moins pire, et cela marche partout dans le monde -globalement -.

    Ce n’est pas parce que le système de soins serait totalement privatisé qu’il abandonnerait les insolvables (le service public délégué, cela peut exister ! mais il sera alors pratiqué avec des salariés de droit privé, un management de droit privé, et des règles sociales communes non exorbitantes (calcul de la retraite des fonctionnaires sur les deux dernières années, rémunération à l’ancienneté, majorations liées à l’"expatriation outre mer qui viennent d’être re dénoncées, etc).

    Je constate que pour éviter la comparaison les dirigeants politiques de ce pays manipulés par les syndicats (cgt, cfdt, sud, fo, medef, pour les plus manipulateurs) essaient de faire "crever" l’hospitalier privé.

    Je constate aussi, par exemple, que chaque année à cette époque, l’administration préfectorale "emmmerde" proprement certaines professions comme les coiffeurs , commerçants en alimentaire, etc sur la question des jours fériés travaillés, comme si on ne pouvait pas définitivement trouver un protocole d’accord qui évite  à tous de nombreuses heures perdues dans les formalités administratives. Cette façon de procéder, digne des méthodes de l’ex urss, ou de la corée du nord , ne "rend service" qu’aux employés de préfecture qui y trouvent de quoi s’occuper un peu à manipuler quelques tampons…

    Les établissments scolaires privés et pourtant conventionnés sont dans l’impossiblité de satisfaire la demande des parents car ils n’ont pas les moyens financiers acccordés à leurs homologues du public…et pourtant les dits-parents paient aussi des impôts dont le quart part dans l’éducation avec la réussiteque l’on sait!

    Là encore, vivement les vouchers et la concurrence. A bas la carte scolaire. Ici encore, soyons cléments, 25% des enseignants feraient mieux d’aller entreprendre un autre métier…ce qui permettrait de revaloriser les salaires des autres.

    C’est aux organismes internationaux de fixer des règles du jeu pour que les chinois communistes ne fassent pas travailler leurs salariés commme des esclaves.

    Bien entendu, c’est toujours la faute aux sales capitalistes anglo-saxons si on exploite l’homme sur cette planète!

    Un petit tour en Arabie Saoudite, par exemple, montrera à certains ce qu’il en est réellement. Mais pourquoi donc les pakistanais s’y précipitent -ils pour y "bosser"? Leur système économique et social n’esti-l pas plus propice pour les nourrir?

    La France est pour la classe moyenne britannique et suisse un pays de cocagne car, relativement , nous nous y appauvrissons et les producteurs sont obligés de revoir leurs gammes de produits et de prix à la baisse( et étant un agent économique du secteur privé marchand des services, je sais de quoi je parle)

    Ce qui nous "sauve " comme consommateurs, ce sont les produits du monde entier qui arrivent chez nous à des prix compétitifs (hifi, voitures..)

    Ce qui nous " sauve"c’est aussi le passage des générations où le temps des familles nombreuses disparaît et que la redistribution des patrimoines facilite la vie-de l’Etat (via la collecte des droits de succession) et des héritiers qui s’en serve pour se loger.

    J’ai voyagé en Grande Bretagne, Irlande, Allemagne, Suisse, Italie, ces 4 dernières années. Là-bas les prix de l’immobilier sont élevés…ce qui pour moi signifie qu’il y a une demande solvable par rapport à l’offre!!! Cela ne veut pas dire que tout le monde peut acheter, mais ce paramêtre est un indicateur de richesse qu’on le veuille ou non.(

    Berlin ex ville communiste est sûrement atypique et je suppose que si l’immobilier y est peu cher c’est parce qu’on doit y trouver difficilement du travail  (taux de chômage élevé)ou  (et) que le standing des logements n’est pas celui de l’ex RFA. J’ai habité à 40 km de Munich…Là ce n’es pas le même tarif!!!

    La politique du logement social français est de nature à perturber le marché.

    Les politiques "volontaristes" d’aménagement du territoire créent de la pauvreté (il y a des zonesfranches et les autres) comme la CMU crée aussi de la pauvreté par effet de seuil (ceux qui n’en bénéficient pas sont plus pauvres en termes de pouvoir d’achat alors que leur revenu est de 15% supérieur…et comme il y a bien problème, le gouvernement vient de faire passer à 20 % le revenu plafond  permettant d’octroyer la cmu pour accorder son "crédit d’impôt " ou réduction sur l’achat d’une assurance complémentaire maladie (et non, lesmutuelles ne s’achètent pas contre un "pourboire").

    C’est la France entière qu’il faut placer en zone franches fiscale , c’est à tous les français qu’il faut accorder un crédit d’i^pôt pour s’acheter une complémentaire maladie digne de ce nom.

    C’est le nombre d’"inutiles" qu’il faut réduire par une meilleure adéquation de l’offre de travail avec la demande et le meilleur régulateur ce n(est pas l’Etat à travers son organisation administrative ou politico-syndicale, mais l’ENTREPRENEUR PRIVE.

    Mais les français ne VEULENT pas l’admettre.

     

     

    9 décembre 2006 à 9 h 11 min
  • jacques Répondre

    Le dollas américain va-t-il devenir un véritable "peso". Après une dévaluation de 20% dans les derniers 5 ans, voilà qu’on parle de plus en plus sérieusement d’une autre d’évaluation, celle-là de 30 à 40%.

    "

    Mr. Kawai is one of Japan’s most influential economists and has served as an adviser to the Federal Reserve, the International Monetary Fund and the Japanese central bank, as well as chief economist for East Asia and the Pacific at the World Bank.

    Though he cautioned that the Asian Development Bank was not making its own forecast on the value of the dollar, Mr. Kawai said that the consensus among economists was that the American current-account deficit — the broadest measure of trade — could be substantially trimmed only if the dollar declined by an average of 30 to 40 percent when weighted by the portion of American trade conducted with each country."

    http://www.nytimes.com/2006/12/08/business/worldbusiness/08dollar.html?_r=2&adxnnl=1&oref=slogin&ref=business&adxnnlx=1165587092-jqxONvflVNhrV6YUCByJeg&oref=slogin

    9 décembre 2006 à 0 h 25 min
  • Florin Répondre

    Bon, je fais court : y’a davantage d’impôts, de charges sociales et de fonctionnaires en France, MAIS AVEC DES CONTREPARTIES !!! Comparons ce qui est comparable : le toubib, aux USA, n’est pas fonctionnaire – donc, pas payé à travers les impôts, mais payé par des assurances privées !!! (sauf pour les plus pauvres, qui ont un equivalent de CMU (mot qui fâche ici), qui s’appelle Medicare/Medicaid).

    Mine de rien, l’Américain sait faire du social !!! 40 millions de pauvres bénéficient de ces systèmes d’assistance médicale gratuite (6 millions au CMU en France, donc, au prorata, les USA sont plus "sociaux" que la France !) (bon, j’entends déjà qui hurlent … désolé, un chiffre c’est un chiffre). 

    Et, croyez-moi, les cotisations pour ces assurances privées n’ont rien à voir avec le ptit pourboire que l’on file à nos mutuelles en France.

    Quand vous payez le moindre débutant en blouse blanche, même immigré, 10 000 $ par mois, il  faut bien le sortir de quelque part, ce pognon, il tombe pas du ciel !!! Il n’y a qu’en France où l’on discrimine les toubibs "selon le diplôme" (à travail égal, mais à diplôme exotique, on vous paie au lance-pierre).

    La visite chez le généraliste aux USA, c’est 150 $. Et les assurances marchent avec des franchises, qui se comptent en milliers de dollars. En clair, si vous n’avez pas un pied dans la tombe, le toubib, c’est de votre pôche. En plus du coût de l’assurance – que vous payez à fonds perdus bien évidemment. 

    Alors, comparer, d’un pays à l’autre, les salaires bruts et les impôts, SANS COMPARER les contreparties, c’est ridicule. Si ce n’est pas l’Etat qui ponctionne, c’est toujours quelqu’un d’autre qui s’en charge (les assurances,les proprios, les commerçants … tiens, pourquoi les Suisses traversent de plus en plus la frontière pour faire leurs courses en France ???  pourtant, ils gagnent parfois le double pour le même job et paient moins d’impôts que les Français …) (et Monaco dans tout ça ? y’a pas d’impôt sur le revenu, certes, mais essayez de vous loger sur place …)

    8 décembre 2006 à 19 h 12 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    08/12/06 4-V

    MARC. Merci pour votre mise au point. Les gens qui nous gouvernent ont   – généralement avec la complicité des "grands" journaux –  l’habitude de publier de fausses "déclarations" en ne comparant que  l’impôt sur le revenu. Et cela marche généralement avec les "autruches" qui ne réfléchissent pas. Toutes proportions gardées, cela me rappele le temps de la glorieuse UNION SOVIETIQUE où les dirigeants faisaient croire à leurs populations affamées que c’était pire en Occident. Vous vous souviendrez de cette photo de Parisiens faisant la queue devant une boulangerie (comme cela se passe chaque dimanche) publiée par la PRAVDA pour faire croire qu’il n’y avait pas que les Soviétiques à manquer de pain. Ce n’est plus "RADIO PARIS (NOUS) MENT’", c’est le GOUVERNEMENT NOUS MENT ! Et les journaux avec ! Er cela dure depuis longtemps. Les Français commencent à s’en rendre compte, mais le problème est qu’ils refusent encore d’admettre qu’on leur ait menti, et, surtout, qu’on continue à leur mentir. Les cerveaux ne sortent pas indemnes de lustres de "bobardements" !

                                              Cordialement, Jean-Claude THIALET

     

    8 décembre 2006 à 12 h 30 min
  • marc Répondre

    A Florin.  Avant d’affirmer des contre-vérités, renseignez vous. Lisez donc le cri du contribuable, mensuel, édité par les contribuables associés, en vente chez tous les marchands de journaux.  Les Allemands, paient bien moins d’impôts que nous, car il ne faut pas ne compter que les impôts sur le revenu, il faut mettre tout ensemble, impôts et taxes, charges sociales bref, tous les prélèvements obligatoires. En France cette année, ces divers prélèvements, se sont élevés à 53,6 %, ce qui veut dire, que quand vous avez gagné 1 000 euros, l’état vous en a prélevé 536 ! Pratiquement de manière indolore , soit plus de la moitié de ce que vous avez gagné ! Chaque Français, aura travaillé 190 jours pour l’état ! Pour être précis, les Français ont travaillés jusqu’au 16 Juillet pour l’état ! Les Allemands eux jusqu’au 19 Juin, soit près de 1 mois de moins ! Le Royaume Uni, jusqu’au 11 Juin, l’Espagne jusqu’au 25 Mai, et enfin le champion d’Europe, la Slovaquie, jusqu’au 20 Mai ! Et enfin, celà ne surprendra personne les Etats Unis, jusqu’au 24 Avril ! Les Français ont donc travaillés pratiquement 2 mois de plus que les Slovaques pour l’état ! Petite explication à celà, la France c’est 11 fonctionnaires pour 100 habitants, l’Allemagne c’est 6 fonctionnaires pour 100 habitants ! L’Espagne et l’Italie, c’est 4 fonctionnaires pour 100 habitants ! Voilà la principale explication de notre déficit, à celà il faut ajouter les charges sociales sur les salaires, patronales et salariales parmis les plus élevées du monde, plus de 80 % du salaire ! Je pourrais continuer longtemps la litanie des abhératiions Françaises, qui font de la main-d’oeuvre Française l’une des plus couteuse du monde, ce dont ne se rendent pas compte les salariés, qui eux ne voyent que leurs feuilles de payes !

    7 décembre 2006 à 18 h 30 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour L’EURO FORT est similaire au franc fort que nous a concoté M. BEREGOVOY et qui a fabriqué au moins 1 million de chomeurs en france. Sur ce point la, l’article de M. Bernard TREMEAU est frappé au coin du bon sens. Mais cet euro fort est voulu par les gouvernements ainsi que les mauvais résultats économiques qui vont avec. Il y a une règle qui ne souffre d’aucune exception en europe: tous les gouvernements de la zone euro sont socialistes et Milton FRIEDMAN a finement remarque que le socialiste est une machine à favoriser les classes moyennes au détriment de pauvres et des riches. C’est exactement ce que fait l’euro fort: en supprimant l’inflation, il favorise la classe moyenne par un accroissement du pouvoir d’achat mais dans le même temps, en sapant la demande à la base, du fait du rétrécissement de la masse monétaire, il favorise le chômage. Les gens ne peuvent pas s’enrichir en faisant des affaires du fait du très haut niveau de compétitivité des entre prises très difficile à atteindre mais qui leur permet d’équilibrer tout juste leur compte de résultat. Bref, la société est encore plus bloquée qu’avant mais n’est ce pas le but des socialistes ? à bientôt

    7 décembre 2006 à 10 h 28 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    06/12/06 ("4-V")

    Bien que n’ayant aucune prétention tant dans le domaine financier que dans le domaine économique, je suis de ceux qui considèrent que l’instauration de l’Euro, imposée davantage pour des raisons financières (celle de la finance internationale apatride) qu’économiques, s’avère être un handicap pour nos entreprises malgré certaines facilités qu’il leur a apportées. On en voit d’ailleurs aujourd’hui le résultat aussi bien avec une inflation (celle du "panier de la ménagère" que le Gouvernement se garde bien de "chiffrer", mais aussi avec les marchés qui se ferment, les usines qui cessent leur activité ou sont obligées de délocaliser.

    Certes, tout n’est pas dû à l’euro. Celui-ci aurait pu jouer le rôle qu’on lui avait assigné (notamment vis à vis de l’opinion publique qui en subit les principaux ennuis : baisse du pouvoir d’achat et chômage) : devenir la monnaie de référence qui remplace le dollar et faciliter les échanges commerciaux , ou tout simplement les voyages touristique à l’intérieur de l’Union européenne ! En instituant l’euro, les dirigeants européens  – particulièrement les dirigeants français – ont fait preuve  – une nouvelle fois – de leur impéritie et de leur imprévoyance. Il n’ont pas prévu que tous les traités d’échanges et d’ouverture qu’ils avaient signés ouvriraient largement les portes à l’invasion de produits fabriqués par une main d’oeuvre sous payée, dans des pays à la monnaie sous-évaluée. Je pense particulièrement à la Chine qui est le principal pays à inonder l’Union européenne de ses produits extrêmement bon marché. Tout le reste n’est que littérature !

    Alors, continuons à disserter doctement sur les mérites intrinsèques de l’euro. Ce qu’il aurait pu, aurait dû, apporter; notamment.  Une politique, qu’elle soit sociale, sécuritaire, financière, économique, etc. se juge à ses résultats ! Ils s’étalent même aux yeux des autruches qui peuplent le pays, mais qui ne se donnent pas la peine de réfléchir aux causes.  Et je ne crois pas que l’on pourra compter sur les "crânes d’oeuf" qui nous gouvernent pour redresser l’économie, la balance commerciale et les comptes du pays à l’abri du bouclier de l’euro qui n’est en définitive qu’une ligne Maginot. Il n’y a qu’à entendre les beaux discours d’une Marie-Ségolène (la Joconde des sondages !)  ou d’un Nicolas (l’homme de la "rupture tranquille"). Aucun de ces deux candidats n’envisage de décharger les entreprises du poids des charges et de la paperasserie de règlements qui les handicapent face à la concurrence étrangère, pas même de leur rendre la liberté d’entreprendre. Aucun ne s’engage à réduire drastiquement les dépenses, particulièrement celles engendrées par une Fonction publique pléthorique que l’utilisation judicieuse de l’informatique aurait dû limiter depuis longtemps. Nicolas SARKÖZY et Marie-Ségolène ROYAL ont un "programme commun" pour sortir de l’ornière le pays : augmenter le pouvoir d’achat et la croissance.

    Oubliant que l’augmentation du pouvoir d’achat si elle n’est pas assortie d’une productivité accrue ne fera qu’enfoncer davantage les entreprises. Sans parler du fait que ce "pouvoir d’achat accru" des ménages profitera, une fois de plus, aux produits d’importation moins chers. Quant à la croissance, qui peut prétendre qu’elle se décide à BERCY ? Question annexe : avec par exemple une croissance de, mettons 5%, ce qui serait parfaitement honorable, combien faudra-t-il d’années pour rembourser la dette colossale de la France : mille-cent-quarante milliards d’euros ? Cela reviendrait à écoper le "FRANCE-TITANIC" avec un cuillère à café ! De qui se moquent Nicolas et sa rivale ? Il me font penser à ces médecins (ils constituent, hélas, une large majorité) qui s’évertuent à grand renfort de médicaments à traiter le mal apparent, en refusant de voir que le corps humain constitue un tout. Et que pour revenir à la santé, le "patient" (les électeurs le sont, mais jusqu’à quand ?) doit réformer entièrement ses comportements en matière d’hygiène naturelle, comme en matière alimentaire. On est loin, certes, de la question de l’euro savamment abordée par Bernard TREMEAU. Mais l’euro n’est que la partie visible de l’iceberg. Et c’est une erreur de bomber le torse devant le cours d’une monnaie voulue par nos "amis" américains qui, pendant ce temps, laissent délibérément le billet vert se laisser distancer dans une vaine course, en même temps qu’ils continuent à faire marcher la planche à billet …

                                                                Cordialement, Jean-Claude THIALET

    6 décembre 2006 à 12 h 19 min
  • Pitch Répondre

    Le prix du pétrole iranien (ou saoudien) baisse certainement pour les consommateurs, mais aussi pour les entreprises de la zone euro.

    Par ailleurs, un des plus gros postes de la balance commerciale européenne (pour ne pas dire le plus gros) est celui qui concerne les ventes d’Airbus, or ces appareils sont vendus… en dollars ! Ils restent donc compétitifs à l’export.

    6 décembre 2006 à 10 h 12 min
  • Florin Répondre

    J’attends toujours l’article honnête qui admettra, chiffres à l’appui, que les 40h allemandes payées 35, sont bien plus chères que nos 35h payées 39. Le salaire HORAIRE allemand est le plus haut d’Europe – pourtant l’Allemagne exporte beaucoup … COMMENT FONT-ILS ??? Hé bien, fort simple : il s’agit de la structure de leur production. Je traduis : si vous fabriquez des chaussettes, vous êtes déjà mort; en revanche, si vous fabriquez des machines à fabriquer des chaussettes, alors l’avenir vous appartient – en tout cas, vous êtes tranquille pendant au moins 20 ans.

    Autre chose sur l’Allemagne : AUCUN média français n’a débarqué là-bas pour constater, de visu, que les prix sont souvent la moitié des nôtres (notamment, pour les fruits et légumes). J’ose même pas parler des loyers (à Berlin, qui est, certes, une ville atypique, on peut se loger correctement pour 400 euros par mois).

    L’euro est fort pour tout le monde – force est de constater que les Allemands s’en accomodent fort bien.
    Et, petit détail qui va gâcher le plaisir de certains ici : outre-Rhin, ils paient des impôts bien  plus lourds que les nôtres (+30 % en moyenne à salaire brut égal).

    Oui, faudra que quelqu’un m’explique … – et sans raccourcis à 2 balles si possible.

    6 décembre 2006 à 1 h 58 min
  • jacques Répondre

    Tres bon sauf pour un point:
    " Quand l’euro augmente, les entreprises installées dans la zone euro deviennent moins compétitives."

    C’est une erreur courante de penser cela et les raisons données (toutes des facteurs parfaitement correct) sont valables mais on oublie de mentionner les autres facteurs qui contrebalancent, annulent et renversent le résultat:
    1) les taux d’intérêts de ces entreprises diminuent (dû à l’inflation basse)
    2) les dépenses en capitals pour rénover les usines et les rendres plus efficaces deviennent  relativement moins couteuses (achats faits avec une monnaie fortes et avec emprunt peu couteux)
    Il en résulte une bien réelle augmentation de la productivité des entreprises qui font les investissements nécessaires (pourvu qu’ils soit judicieux…)

    C’est ce qui explique qu’en dépit de monnaies fortes, les pays industrialisés sont presque toujours plus productifs que les pays utilisant la dépréciation de leur monnaie pour "améliorer" leur productivité.

    En fait, je ne crois pas qu’il existe un seul exemple d’un pays qui se soit enrichi (et donc devenu productif de façon durable) en dépréciant sa monnaie, et il existe une myriade d’exemple  du cas contraire.

    6 décembre 2006 à 0 h 40 min

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