La France sur le chemin de la Grèce

La France sur le chemin de la Grèce

La joie des foules acéphales et des médias politiquement corrects sera omniprésente le 6 mai au soir, lorsque le visage de François Hollande apparaîtra sur les écrans des téléviseurs.
Il en restera des traces dans les semaines qui suivront. Certains insisteront avec une gourmandise perverse sur le visage défait de Nicolas Sarkozy.

La campagne pour les élections législatives prendra forme et conduira, sans nul doute, à une victoire socialiste donnant au Président socialiste les moyens de gouverner. Le totalitarisme « soft » à la française aura son moment de triomphe.

Tous les pouvoirs seront aux mains de la gauche, des grandes municipalités aux départements et aux régions, de la présidence du Sénat et de l’Assemblée nationale aux grands médias et aux secteurs de la culture et de l’enseignement.
Si les temps étaient durs, d’ores et déjà, pour les dissidents, ils deviendront vite intenables.

Comme je l’ai déjà écrit, la réalité planétaire n’en cessera pas moins d’exister, et elle se rappellera à ceux qui l’oublient, avec une extrême dureté.
Les divers candidats, au long de la campagne, auront passé leur temps à fustiger avec arrogance la finance internationale et à promettre de la mettre au pas. Il n’en restera pas moins que la France devra emprunter sur les marchés financiers des centaines de milliards d’euros pour continuer à s’endetter et pour payer les intérêts de la dette déjà existante. Et il n’en restera pas moins que, si une défiance supplémentaire vis-à-vis de la France s’installe (ce qui est très probable), les taux d’intérêts demandés à la France connaîtront une hausse substantielle.

François Hollande ne veut pas sortir de l’euro, mais il veut en même temps remettre en question le pacte de stabilité européen conçu pour sauver l’euro. On pourrait lui suggérer un titre de film qui décrirait l’aventure vers laquelle il rentrera dès lors : « Mission impossible ». Dès lors que ce ne sera pas du cinéma, et que François Hollande n’est pas un super-héros, on peut s’attendre à ce que la mission soit effectivement impossible.
Les principaux candidats ont promis de revenir à l’équilibre des comptes publics à l’horizon 2016 ou 2017.

En accroissant les dépenses publiques dès les premiers mois de son mandat et en augmentant divers impôts, François Hollande risque fort de faire fuir les investisseurs, de tarir une création d’emplois déjà très asthénique, et de creuser les déficits, plaçant la France sur le chemin déjà em­prunté par la Grèce, avec les résultats qu’on sait.

Les principaux candidats, tout au long de la campagne, ont parlé d’emploi, comme si le gouvernement pouvait contribuer à créer des emplois, autrement qu’en baissant drastiquement les charges et les impôts et en déréglementant, et donc en permettant aux entrepreneurs d’entreprendre.
Rien, dans le programme de François Hollande, ne permet de restaurer la liberté d’entreprendre et donc la possibilité de créer des emplois : le chômage en France restera donc à 10 %, sans compter les bénéficiaires du RSA, les gens qui sont en stage en attendant de revenir au chômage, et ceux qui ont renoncé à chercher un emploi.

Les chiffres exacts sont actuellement de cinq millions de chômeurs réels et dix millions de gens sous le seuil de pauvreté.
Les divers candidats ont vanté le « modèle social français » qu’il faut « sauver ». Ce modèle, que personne au monde ne nous envie, fait que les systèmes de retraite sont en faillite et ont bénéficié d’un simple répit, grâce à la minuscule réforme de Sarko­zy en 2010. Ce répit va cesser.
Ce modèle fait aussi que le système d’assurance-maladie est à bout de souffle et voit son rapport qualité-prix se détériorer à une vitesse supersonique.

Il contribue à faire que la France a le record du monde développé en termes de dépenses publi­ques, près de 57 % du PIB. À moins de descendre de plusieurs points de pourcentage, tout espoir de voir la France redevenir compétitive en Europe sera vain, et rien, dans le programme de François Hollande ne permet de voir comment les dépenses pu­bliques pourraient diminuer.
« La rigueur passe par la baisse des dépenses publiques et non par la hausse des impôts », écrivait récemment Nicolas Baverez, ajoutant que ce serait la « ri­gueur » ou la déchéance.
Je ne vois pas venir ce que Baverez et d’autres appellent la « rigueur ». Je vois venir la déchéance.

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Comments (33)

  • Toni Répondre

    Casey Ryback, c’est GAME OVER comme vous dites … Purée les riches avaient raison de s’en aller en Suisse, ils étaient clairvoyants.

    Sinon mr Ryback, nous allons avoir dans peu de temps à un niveau de criminalité similaire à un pays d’Amérique Latine. D’ailleurs avec mr Hollande au pouvoir, les criminels et mafiosos genre frères Guerini ne risqueront pas grand chose.

    7 mai 2012 à 8 h 29 min
  • Casey Ryback Répondre

    Le pire c’est que si des décisions catastrophiques sont prises, dans 5 ans, si la droite reprend le pouvoir, elle ne fera rien pour les annuler. Prenons l’exemple des 35 heures… l’UMP a été au pouvoir pendant 10 ans et elle n’a rien fait. Ca va être la même chose avec les futures lois PS, d’après moi. Ne vous faites pas d’illusions : c’est GAME OVER pour notre pays ! Vous avez vu à quoi ressemble l’Europe du Sud actuellement, vous avez vu comment elle a surmonté l’épreuve de la crise économique. Eh bah dans quelques années, très prochainement, notre pays sera dans le même état. Les dégâts causés à notre pays seront irréversibles. Quand notre pays sera dans un état de décrépitude, il restera dans cet état là éternellement. La pensée unique et le terrorisme intellectuel, qui règnent déjà en maître sur notre territoire, va voir son monopole va s’accentuer. Petite parenthèse : je suis en train de regarder les militants PS à la télé. Un petit jeune : “C’est la fin de 5 ans de haine”, une gonzesse qui prétend que “C’est la fin d’une présidence qui dressait les Français les uns contre les autres”… avec un air très naïf et ignorant… Celui de gens qui comprennent rien à ce que c’est que la vie, à qui on a fait du bourrage de crâne pendant des années et qui y croient aveuglement. Ces gens là s’imaginent que maintenant que leur parti (le PS) a pris le pouvoir, la France va devenir le pays des bisounours : quelle naïveté ! Quel manque de réalisme ! Les Français, qui ont voté contre la constitution européenne en 2005, votent 7 ans plus tard pour un candidat qui va créer un Super-Etat europeén bureaucratique. Va falloir trouver un nouveau leader à l’UMP… Peut-être bien qu’un Alain Madelin président en 2017 serait le bienvenu, pour américaniser notre pays. Non ?

    6 mai 2012 à 20 h 53 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Quintus>>
    Allez donc lire cet article, il parait qu’une école alsacienne déménage en Allemagne. Vous voyez l’intégration commence déjà…

    http://colmar.ville.orange.fr/direct/index.html?direct/listeactu/120505142900.jca2ubr4

     

    6 mai 2012 à 20 h 51 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Quintus: vous êtes vous , vous qui êtes  bien arrogants " à la française" , posé la question : Allemands et Genevois voudraient ils  comme nouveaux concitoyens des " contaminés " ( par le socialisme  droite-gauche ) Français ?>>
    Les Allemands de l’Ouest sont arrivés à coups de milliards d’€  à absorber la DDR, entité qui était encore plus contaminée socialo droite-gauche-neutre que l’Alsace et la Moselle. Je me rappelle des commentaires de mes parentés allemandes qui me disaient à l’époque qu’il aurait été plus facile de fusionner avec la France.
    Je veux quand même préciser que dans mon post d’il y a quelques jours je n’avais parlé que d’une grande région "Oberrhein" qui fonctionne déjà en partie. Que cette grande région fusionne ultérieurement avec la BRD, steht noch hinter den Sternen, alles klar!
    La BRD a hérité d’un grand cadeau de cette fusion avec la DDR , le parti de la Linke, avec son mentor Gregor Gysi, digne représentant de l’ex Stasi.
    NB: ne vous en faites pas pour  la population anatolienne autochtone, elle se mélangera très bien avec celle qui existe déjà an BRD. Le seul changement notable sera l’orthographe de "Döner kebab" qui devra s’écrire en allemand "Döner kebap".

    6 mai 2012 à 18 h 22 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Jean l’Alsacien

    votre idée est elle d’augmenter massivement la population "anatolienne " de la B.R.D.  ?
    on parle ( et pour moi cela frôle le délire schizophrénique ) de l’implosion de l’U.M.P. ,  il semblerait aussi que beaucoup d’entre vous rêvent de l’implosion de la France … mais vous êtes vous , vous qui êtes  bien arrogants " à la française" , posé la question : Allemands et Genevois voudraient ils  comme nouveaux concitoyens des " contaminés " ( par le socialisme  droite-gauche ) Français ?

    6 mai 2012 à 15 h 32 min
  • Anonyme Répondre

    “La litanie de Saint François”  – Moi, président de la République, je ruinerai la France, comme je l’ai déjà fait avec la Corrèze, dont la dette a explosé au cours de mon mandat. – Moi, président de la République, comme je l’ai fait pendant 10 ans à la tête du PS, je protégerai tous mes amis mis en examen et condamnés par la justice et continuerai de fermer les yeux sur les turpitudes des pires. – Moi, président de la République, je donnerai le droit de vote aux étrangers pour compenser la perte de l’électorat populaire. – Moi, président de la République, je serai reconnaissant à Tariq Ramadan et à tous ceux qui ont appelé à voter pour moi. Il faut savoir remercier ses amis. – Moi, président de la République, je donnerai droit aux revendications de mes alliés, dont Mélenchon et Joly,quoi qu’il en coûte à l’emploi,au coût de l’énergie etc. – Moi, président de la République, je restaurerai la fonction publique dans sa toute puissance aux frais du contribuable, en commençant par créer 60 000 postes dans l’éducation nationale, même si je n’ai jamais su calculer combien cela coûtait ! – Moi, président de la République, je ferai du cynisme une vertu politique, comme mon maître François Mitterrand l’a fait avant moi en roulant tous les Français dans la farine, y compris les électeurs de gauche. – Moi, président de la République, je ferai la chasse au riches en dépit des problèmes que cela pourrait poser à ceux dont je suis l’ami et que j’assure ici de toute ma compréhension. – Moi, président de la République, je mettrai fin au cumul des mandats avec d’autant plus de bonne volonté que je n’aurai plus à compter avec celui que je pratique depuis si longtemps et qui me vaut d’ailleurs d’être mieux payé que l’actuel Président de La République. – Moi, président de la République, je punirai tous ceux qui se sont compromis avec la droite, je demanderai également la tête des quelques journalistes de droite qui restent. – Moi, Président de la République, je m’engage solennellement à faire en sorte que la France rejoigne sans tarder le peloton des nations européennes les plus avancées sur le chemin de la ruine. Etc.

    5 mai 2012 à 21 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    Kaldor: C’est ce qui est arrivé ici au Québec la décénie précedente lorsque le context était similaire à celui de la France. C’est un gouvernement de gauche qui a été en mesure d’imposer et de faire accepter à la fonction publique et aux syndicats de dures coupures

    C’est aussi ce qui est arrivé en Australie sous Bob Hawke (voir: http://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Hawke)

    Il était secrétaire du Australian Council of Trade Unions (la CGT du pays, quoi). Les grèves incessantes nous pourrissaient l’existence. Au point que je gardais toujours dans mon garage deux jerrycans pleins, en cas de grève. C’est Bob Hawke, le croiriez-vous, qui a cassé les crocs des syndicats. Je n’ai plus jamais eu besoin de garder de l’essence en réserve.

    La même chose s’est passée en Nouvelle-Zélande. Dans les années 70 la Nouvelle-Zélande sous Robert Muldoon, premier ministre conservateur, était une caricature grotesque d’interventionnisme étatique. Un exemple: la Nouvelle-Zélande n’avait pas d’industrie automobile. Pourtant les autos, nécessairement importées, étaient soumises à des droits de douane exhorbitants et à des restrictions telles que les voitures d’occasion s’y vendaient plus cher que les voitures neuves. En effet, pour acheter une voiture neuve, donc importée, il fallait la payer en devises, en dollars australiens pour une Holden ou une Ford, en yens pour une Toyota ou une Mazda, en francs pour une Peugeot ou une Renault. Et où se procurer ces devises? Le change était strictement contrôlé.

    C’est David Lange (pron.: long-ee), premier ministre travailliste, qui a mis fin à ce système protectionniste aberrant.  Je cite la Wikipédia: "His government implemented far-reaching free-market reforms."

    Le grand patron australien de la CGT du pays, de gôche, donc, qui casse les dents  des syndicats et les réduit à l’impuissance, un premier ministre néo-zélandais travailliste, de gôche donc lui aussi, qui adopte des mesures libérales (ULTRA-libérales pour un Français), qu’est-ce à dire?

    C’est clair: ils marchent sur la tête ces gens des Antipodes. Logique, non?

    5 mai 2012 à 15 h 06 min
  • grepon Répondre

    Kaldor, je crois qu’on est d’accord sur le theme principale.   Il n y a que des gauchistes qui peuvent se faire elire en France ou au quebec, et avoir les majorites necessaires pour faire passer une pillule bien grosse.

    Mais le quebec, malgre sa caractere de gauche anti-liberale, malgre sa natalite, d’accord, pire que celle de la France(mais encore, il faudrait controller pour la qualite des naissances), n’est pas du tout un pays, un ne risque pas de devenir un(tellement c’est faible).  C’est super-petit, attache a des engins de production de ressources et consommation de masse de classe mondiale, des G7, y compris un certain G1 a un taux de natalite, ce dernier etant le policier du monde sur toutes les mers de la planete.     Le voisinage est tres confortable, et encore dans le temps le monde developpee n’etait pas au point ou nous sommes aujourdhui, avec des taux d’endettement publique et privee catastrophique, irrecuperablement, de facon a guarantir l’annulation d’enormement de capitaux ET "Droits aquis" partout.

    charlie harper, je signal que la seule partie de ce sandwich qui est catastrophique pour la sante, y compris l’obesite et toute la maledies en forte correlation avec, c’est LE PAIN.    Le gouvernement americain et fautif au possible, avec ses vastes programmes de promotion de bouffe a base de carbohydrates pas chere, mais pas seulement eux.   Le "American Heart Association" se plantait horriblement avec leur vilification de viande rouge et graisses "saturee".    Nous avons raccourci la vie de dizaines de millons avec les regimes "low fat" (forcement high-carbohydrate pour compenser) et ce n’est pas fini.    Des generations d’americains, y compris medecins, et instituteurs, mais toute la civilisation avec, que carbohydrate sont la reponse, et viiande et graisse l’ennemi.    C’etait un erreur disons, de taille, qui se voit partout dans ce pays.

    5 mai 2012 à 3 h 41 min
  • charlie harper Répondre

    @ grepon

    "un sandwich au peanut butter and bacon"…et on s’étonne que plus de la moitié des américains soient obéses , avec une espérance de vie qui baisse….

    4 mai 2012 à 19 h 59 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Toni: Pouvez vous rajouter la Savoie et la Haute-Savoie Hans? En y ajoutant Geneve cointrin comme aéroport international ? ça nous évitera d’entendre les billevesées du syndicaliste. Jaures c’est la english gelly, c’est dur en apparence mais en fait le fond gondole … >>
    Une grande Région avec le Valais, le Vaud, Genève et les deux Savoies serait une entité tout à fait vivable économiquement. Les lois qui y régirait devrait s’inspirer des lois suisses en vigueur dans les cantons concernés. Je suis sûr que cette idée trouverait un écho favorable auprès des populations concernées.
    Avec cela fi de la chienlit qui va toucher la France avec l’arrivée du capitaine de pédalo.

    4 mai 2012 à 18 h 10 min
  • Anonyme Répondre

    Le ralliement de Bayrou à Hollande – ou à la gauche, selon l’opportunisme dont il a fait preuve dans le secret de sa conscience – devrait en inquiéter plus d’un et dissiper les derniers doutes. Voilà en effet qui promet d’aggraver gravement la zizanie gouvernementale qui régnera à coup sûr si Hollande est élu. Comme si le cocktail Aubry, Joly, Mélenchon et consorts n’y suffisait pas. Les rodomontades du père François ne suffiront pas à remplacer l’autorité qui sera nécessaire pour régler les problèmes que posera cette cohabitation, pas davantage qu’à simplement en limiter les effets calamiteux. Il est vrai qu’un Président qui se promet de présider et non de gouverner peut se considérer dispenser de ce genre de préoccupations. Mais n’est-ce pas faire descendre la question d’un étage sans y rien changer et abdiquer par avance sa propre responsabilité ? A moins que, air connu : “Responsable mais pas coupable”.

    4 mai 2012 à 17 h 04 min
  • François Répondre

      @ Kaldor, vous avez probablement au Québec une gauche qui a su faire des réformes de bon sens. Heureux êtes vous. Cependant, vouloir transposer à la France l’exemple (qui marche) du Canada est utopique. Vous oubliez un fait essentiel: Si vous avez une gauche pragmatique au Canada, nous avons en France la gauche la plus dogmatique et la plus sectaire du monde…

    4 mai 2012 à 15 h 08 min
  • Kaldor Répondre

    Grepon,

    Ce que je voulais signaler, c’est qu’un gouvernement de droite ne peut faire accepter des coupures draconiennes à une population majoritairement à gauche. Seul un gouverment de gauche est en mesure de le faire.

    A propos du taux de natalité, celui de la France est plus élevé que celui du Québec. Il est plus élevé de près de 2 naissance par 1000 habitants. Aussi, au Québec, l’économie n’est pas plus libérale qu’en France. Il ne faut pas confondre avec les provinces de l’ouest du Canada qui sont à droite et l’Ontario de centre gauche. Le Québec est nettement à gauche.

    Effectivement, l’abondance de ressources naturelles au Québec permet bien des dérives socialites sans que ne soient trop affectées ses finances. Le Québec est la province la plus endetté du Canada.

     

     

    4 mai 2012 à 13 h 31 min
  • dup Répondre

    ça fait très très longtemps que j’ai arreté de lire cette prose. Je me permets neanmoins de poser la question à l’auteur , concernant la dette publique de donner son avis concernant la loi Pompidou Giscard et article 104 de Maastricht ainsi que son pendant dans le très démocratique traité de Lisbonne qui oblige l’état (oui le galleux fait de manants) à emprunter aupres des banksters. Les 1800 milliards de dettes sont pas tombées du ciel. Les capitalistes (je suis pas coco,ni socialo) ont reussi le tour de force de scier la branche sur laquelle ils sont assis et se plaindre de s’être fait mal au cul en tombant

    http://www.youtube.com/watch?v=pIfL1O3Ak44

     

     

    4 mai 2012 à 11 h 29 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Je n’écrirai plus ici que les libéraux n’ont présenté ou soutenu le moindre candidat refusant de profiter d’un moment déterminant pour défendre leurs idées.>>

    Pour la globalité de son oeuvre concernant ses travaux acharnés sur les articles de Guy Milliere je suggère que les 4V offrent au malheureux intervenant un voyage en coré du nord. Dans ce paradis terrestre tout spécialement étudié pour les prolétaires en mal d’aventures, l’intéressé pourra se resourcer et regagner ainsi les forces morales et physiques lui permettant de réaffronter les puissances maléfiques de l’ultra-libéralisme. Amen!
    Ci-joint le link de l’Office de tourisme du paradis des prolétaires: http://www.tripadvisor.com/Tourism-g294443-North_Korea-Vacations.html

    NB: il existe dans ce pays des lavoirs publics permettant le rinçage à grandes eaux des cervelles récalcitrantes. Mais je pense que l’intéressé n’aura nullement besoin de ces réjouissances populaires étant déjà lui-même assez imbu de la doctrine socialiste scientifiquememt prouvée par la célèbre formule d’Einstein. e=mc2. Il est intéressant de noter que la vitesse de la lumière réduite aux conditions normales est de 0.000 m/s sur tout le territoire nord-coréen, il en découle que e=0,  la masse ayant été annihilée, l’énergie résultante sera donc nulle. Remarquable n’est-ce pas?

    4 mai 2012 à 9 h 31 min
  • grepon Répondre

    Kaldor, Quebec se trouve sur un autre continent, entoure d’entites en bonne sante economique, du fait d’etre plus liberale, et surtout d’avoir eu des taux de natalite bien plus saine.    

    La France est entouree de pays dans des etats aussi mauvais que celle de la France, ou bien pire.    Ce sont ces partenaires commerciaux, financieres, et ses alliees.    Ils sont faibles en tout, pour la plupart d’entre eux, et affaiblissants.

    J’admet tout de meme que, pareil qu avec le Quebec, la France choisira un chemin toujours et encore plus nationaliste ET etatiste sauce socialiste lors des ses applications de "rigeur" .     Les resultats seront catastrophiques, irrecuperables, pour la France et les francais.      Le quebecois, une minorite, restent des canadiens, un pays riche en hydorcarbures avec comme partenaire commerciale et culturel primaire les Etats-Unis d’Amerique.

    3 mai 2012 à 23 h 25 min
  • Yannis54 Répondre

    "Bref on nage en plein délire gauchiste ou se mêle les lubies écolos, marxistes, mondialistes et les bisounours."

    C’est bref mais c’est très bien dit.

    Mais à mon avis la situation au Canada francophone (Québec) n’est pas très différente de celle régnant en France…

    3 mai 2012 à 22 h 22 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<wanadoo.fr : Ou peut-être même de demander à être rattachés à l’Allemagne. Celà va peut-être choquer certains, mais après tout les Mosellans germanophones et les Alsaciens sont des peuples germaniques, à mes yeux ils ont plus de liens culturels avec l’Allemagne qu’avec la France… et ils pourraient très bien faire partie de la Bundesrepublik…

    Il y aura certainement une évolution qui pourrait déboucher sur un rattachement à la BRD mais pour le moment je ne vais pas aussi loin, consultez le  fichier pdf  ci-dessous qui montre une ébauche de ce que pourrait être cette nouvelle région (Oberrhein ou Rhin Supérieur). Le département 57 y est encore exclu mais rien de l’empêcherait de se joindre.
    http://www.region-alsace.eu/sites/default/files/fichiers/europe-international/congrestripartite60p.pdf

    3 mai 2012 à 21 h 05 min
  • grepon Répondre

    Probablement qu’aucun candidat libéral n’a eu l’idée (et/ou les couilles) de se présenter… Et ce en raison du rejet que suscite le libéralisme dans notre pays.

    Le Mammouth, enormissime organisation etatique plein a craquer d’etatistes croyants durs et payes pour l’etre, en activite sur toute la territoire, dans chaque village, depuis plusieurs generations, a quelque chose a faire dans cet histoire.

    Pour recuperer la France il faudraui privatiser de fond en comble, le Mammouth, ce qui risque d’arriver par un autre chemin:  

    1)  Manque de sous..regardez les taux d’interet pour la dette franchouille cette annee..regardez la baisse continue d’activite economique a travers le Vieux Continent

    2)   Manque de tetes blondes (allez voire dans vos creches, car le collect de stats dessus sont illegaux)

    3)  Plein de tetes non-blondes aux parents fortements opposes au laicite, l’egalite au feminin, et meme le porc….(ce qui est le plus insense, un sandwich au peanut butter and bacon etant la bouffe des dieux!    En deuxieme place un curry aux lardons.  Filet mignon.   Liste tres incomplete!)

    3 mai 2012 à 21 h 05 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit : "Je n’écrirai plus ici que les libéraux n’ont présenté ou soutenu le moindre candidat refusant de profiter d’un moment déterminant pour défendre leurs idées."

    Si j’étais intervenu à ma façon, le GIGN m’aurait arrêté. je ne me serais pas privé d’aller vous expliquer ma vision de la vie. Je préfère qu’on s’ignore mr le syndicaliste dans votre intérêt comme dans le mien.

     

    Hans a écrit: "Pour les départements 57, 67 et 68 il serait temps de quitter le bâteau "France" qui est en train de couler et de reprendre leur destin en mains propres. Mieux vaut être seuls que mal accompagnés!"

    Pouvez vous rajouter la Savoie et la Haute-Savoie Hans? En y ajoutant Geneve cointrin comme aéroport international ? ça nous évitera d’entendre les billevesées du syndicaliste. Jaures c’est la english gelly, c’est dur en apparence mais en fait le fond gondole …

    Le Jaures il croit qu’il va gagner, ça fait 20 ans que je m’emplois de façon méthodique à saboter les belles idées du syndicaliste local. Remarquez si il disparait il sera remplacé par un co****d de la même trempe illico prest.o.

    Pour les autres, à l’époque d’internet et de la mondialisation, tout projet de gauche peut être saboté et perverti. Et plus le syndicaliste local se radicalisera, plus il sera facile de saboter ces belles idées.

    3 mai 2012 à 20 h 56 min
  • greg Répondre

    Oui il y a pour les idées libérales un vrai climat de dissidence pour ceux qui défendent ces idées, et face à l’insulte et à la disqualification idéologique ou encore l’indignation saine on finit par se taire et se dire "tant pis pour eux, je me casse".
    Je comprends tout à fait car j’en suis là et je suis aujourd’hui en attente pour m’installer au Canada.
    La France n’est plus le pays que j’ai connu, et même l’Histoire se transforme pour effacer les moments de gloires de notre nation, car aujourd’hui cela pourrait heurter certaines communautés.
    Bref on nage en plein délire gauchiste ou se mêle les lubies écolos, marxistes, mondialistes et les bisounours.
    Pendant ce temps la guerre économique fait rage et nous restons dérierre la ligne maginot de la la dette et du modèle sociale.
    On sait tous comment ça va finir, mais personne ne nous écoute. Alors tant pis pour eux.

    3 mai 2012 à 17 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    "Pour les départements 57, 67 et 68 il serait temps de quitter le bâteau "France" qui est en train de couler et de reprendre leur destin en mains propres. Mieux vaut être seuls que mal accompagnés!"

    Ouais… pourquoi pas…
    Ou peut-être même de demander à être rattachés à l’Allemagne. Celà va peut-être choquer certains, mais après tout les Mosellans germanophones et les Alsaciens sont des peuples germaniques, à mes yeux ils ont plus de liens culturels avec l’Allemagne qu’avec la France… et ils pourraient très bien faire partie de la Bundesrepublik…
    Et ils y auraient peut-être un certain intérêt d’ailleurs. La mentalité allemande est préférable à la mentalité française, l’Allemagne est un pays bien plus pragmatique que la France, il suffit de voir la façon dont ce pays a surmonté l’épreuve de la crise… Et les idées libérales n’y sont pas autant rejetées que chez nous.

    "Au delà des jérémiades habituelles, une question se pose: comment se fait-il qu’aucun candidat défendant le libéralisme, les thèses en France d’un Pascal Salin, ne se soit lancé ?"

    C’est vrai ça… allez savoir pourquoi ?
    Probablement qu’aucun candidat libéral n’a eu l’idée (et/ou les couilles) de se présenter… Et ce en raison du rejet que suscite le libéralisme dans notre pays.
    Là oui vous avez raison : aucun candidat, à ces élections, n’est vraiment libéral. Quoiqu’en disent ses adversaires, même Marine Le Pen, dans ses meetings, défend des idées antilibérales.

    Concernant Guy Millière, j’ai lu ses articles donc je sais quelles sont ses idées.
    Il a tenu des discours un peu exagérés, certes (et d’ailleurs il s’est exposé à la critique, y compris sur ce lieu de discussion).
    Mais je pense qu’il doit être vraiment excédé par le terrorisme intellectuel et la pensée unique (antilibérale) qui règne chez nous.
    Vous souvenez vous  Si celà continue comme celà, on n’aura plus le droit d’être pour le libéralisme sous peine d’être considéré comme un "facho", alors que celà n’a rien à voir.

    3 mai 2012 à 16 h 13 min
  • Kaldor Répondre

    Hollande est probablement le seul président qui aura la possibilité de faire les réformes nécessaires pour replacer les finances de la France. En tant que représentant de la gauche, il est le seul en mesure d’imposer et de faire accepter aux gens de la gauche les durs sacrifices nécessaires.

    C’est ce qui est arrivé ici au Québec la décénie précedente lorsque le context était similaire à celui de la France. C’est un gouvernement de gauche qui a été en mesure d’imposer et de faire accepter à la fonction publique et aux syndicats de dures coupures de postes et de salaires des fonctionnaires de l’ordre de 20% afin d’éviter la catastrophe financière. C’était rendu nécessaire afin d’éviter l’escalade des taux d’intérêts sur la dette.

    Le Québec demeure encore la province la plus taxé du Canada, mais au moins les finances demeures saines et les élans socialisant ont été réfrénés. C’est paradoxal de la part de la gauche, mais c’est ce qui est arrivé.

    Seul des dirigeants de gauche sont en mesure de faire accepter à la gauche les sacrifices des coupures bugétaires.

     

     

     

     

    3 mai 2012 à 12 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Cher webmasteur, j’entends vos remarques mais ne sont-ce pas les mêmes arguments également ressassés par M Millière au long de ses éditos ? Mais dont acte. Je n’écrirai plus ici que les libéraux n’ont présenté ou soutenu le moindre candidat refusant de profiter d’un moment déterminant pour défendre leurs idées.

    3 mai 2012 à 9 h 28 min
  • Toni Répondre

    Jaures a écrit : "où étiez vous durant cette campagne ? Quand et comment avez-vous participé au débat ?"

    On en a rien à faire de vos beaux principes mr le syndicaliste, les gens d’ici ne voulaient pas perdre leur temps je pense. je garderai vos beaux prospectus comme papier WC, ça m’évitera de prendre des feuilles cet été en camping.

    Votre candidat va être élu je pense, félicitations.

    Si je devais partir à l’étranger, ça ne serait pas forcément pour m’enrichir mr le syndicaliste. Vous êtes justes vous et 66% de la société Française des gens avec qui je n’ai absolument pas envie du moindre échange si ce n’est bonjour et au revoir dans la vie courante et encore au compte goutte … A cause des règles de modération je ne vous dirais pas exactement ce que je pense de vous. Vous avez de la chance qu’on soit en France mr le syndicaliste … Mais même là ne poussez pas le bouchon trop loin, on me cherche jusqu’à un certain point. je peux être très très cruel si je veux. Même dans un pays de gauche qui partage vos idées comme Cuba ou le Venezuella, venez pas trop faire le guignol là-bas … ça pourrait très très mal se terminer pour vous.

    Ne critiquez pas SVp les joueurs de foot plein de sous comme Anelka et Ribéry, ces gens là sont parfaits pour représenter les électeurs de Mr Hollande et vous même. Visiblement ils se sont torchés les pieds sur vos principes … et à bien réfléchir plus je vous vois radoter plus je me dis que quelque part Ribéry a eu raison de se comporter comme il s’est comporté. Un équipe de ******** pour représenter un peuple composé de 66% de ********, bref un équipe de foot de 2010 bien à l’image de la France.

     

    grepon a écrit: "Les motivations des francais a creer, investir, faire un enfant de plus, et positiver vont flechir, c’est sur et certain."

    Pour les gosses, moi je ne veux pas du syndicaliste local comme beau père … L’immigration n’a qu’à s’occuper de la génération à venir. Elle financera parfaitement tout le beau programme de Mr Hollande.

    Pour les autres pas d’inquiétudes, le syndicaliste local c’est comme Flamby …. C’est de la english gelly. c’est mou et ça tremble sans arrêt dans la cuillère.

     

    Il y a une situation que j’aimerais bien regarder, c’est Eva Joly ou fraisibabar face au président Iranien. La seule vue de Jaures ou de ces deux zigotos inciterait les islamistes à s’emparer de toute l’europe. 

     

    3 mai 2012 à 0 h 56 min
  • grepon Répondre

    Les motivations des francais a creer, investir, faire un enfant de plus, et positiver vont flechir, c’est sur et certain.

    2 mai 2012 à 20 h 35 min
  • charlie harper Répondre

    Lire que Milleres se  prend  pour un dissident alors qu’il est ( et qu’il restera )  grassement payé pour son travail de fonctionnaire fait partie des choses les plus drôles que j’aurai lu depuis des années…..Milleres c’est Sakharov…..

    2 mai 2012 à 20 h 30 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << … Au delà des jérémiades habituelles, une question se pose: comment se fait-il qu’aucun candidat défendant le libéralisme … >>
    Le jérémiades? Oui on en entend souvent et venant surtout de cet intervenant avec sa boîte vocale ouverte à la puissance maximale.
    Un pleutre? Oui un vrai pleutre avec un bel "EUTRE" terminal, quand on lui suggère de créer enfin une entreprise pour voir ce que c’est il se dérobe et prétend qu’il n’a de compétences que pour être un syndicaliste NEUTRE coiffé d’un FEUTRE. A mon avis il manque (e)utre chose!
    Sans entreprises tous les syndicalistes au monde peuvent aller planter des choux au Sahara. Pour ce qui est de la paie, nada,  il faudra apprendre à manger le mastic isolant des fenêtres.

    2 mai 2012 à 19 h 36 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Webmaster4V>>
    Merci de dire  en peu de mots ce que beaucoup de lecteurs font plus brutalement en se faisant censurer pour leur audace.

    2 mai 2012 à 19 h 18 min
  • Anonyme Répondre

    Une des raisons, dont personne ne parle, pour lesquelles je vais voter Sarkozy : Débarrassé du souci de sa réélection, puisque constitutionnellement non rééligible, il va pouvoir prendre certaines mesures aussi déplaisantes que nécessaires, sans avoir à trop se soucier de l’avis des “pour” et des “contre”. Pas réjouissant, mais les gens raisonnables savent bien qu’il faut payer ses dettes un jour.

    2 mai 2012 à 17 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Jaures merci d’arrêter de répéter en boucle les mêmes arguments.

    2 mai 2012 à 16 h 56 min
  • Jaures Répondre

    Au delà des jérémiades habituelles, une question se pose: comment se fait-il qu’aucun candidat défendant le libéralisme, les thèses en France d’un Pascal Salin, ne se soit lancé ?
    Alors qu’un Jacques Cheminade a eu ses 500 signatures, qu’un simple ouvrier faisant les 3/8 a pris un mois de congé sans solde pour se présenter, aucun adepte du libéralisme, ni politicien, ni professeur, ni chef d’entreprise ou homme d’affaire n’a eu le cran de faire campagne.
    Alors aujourd’hui, les Millière et consort peuvent regarder dédaigneusement la France, se lancer dans des prospectives pessimistes en espérant bien fort que le pire viendra pour que le peuple expie son outrecuidance d’avoir zappé les idées libérales comme un mauvais sitcom. Vous, si sûrs de votre science, pourfendeurs des "analphabètes économiques", où étiez vous durant cette campagne ? Quand et comment avez-vous participé au débat ?
    Comme dit Cyrano, "il me manque une rime en eutre…c’est pour me fournir le mot pleutre".

    2 mai 2012 à 15 h 14 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Je ne vois pas venir ce que Baverez et d’autres appellent la « rigueur ». Je vois venir la déchéance.>>
    Pour les départements 57, 67 et 68 il serait temps de quitter le bâteau "France" qui est en train de couler et de reprendre leur destin en mains propres. Mieux vaut être seuls que mal accompagnés!

    2 mai 2012 à 12 h 59 min

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