La machine à créer des pauvres est en marche

La machine à créer des pauvres est en marche

Comment régler les problèmes créés par l’interventionnisme étatique ? Par davantage d’interventionnisme étatique, bien sûr ! Si vous n’y aviez pas pensé, la plupart des dirigeants du monde y ont pensé pour vous. Et, comme les mêmes causes produisent les mêmes effets, on peut s’attendre à ce que la récession économique qui commence dure et persiste jusqu’au moment où elle aura produit toutes les dévastations qu’elle porte en germe.

Qui osera rappeler que l’enclenchement de tout cela est venu d’un ensemble de décisions ineptes et de bricolages dangereux ? Qui osera dire que les lois dites « sociales » sont, le plus souvent, intrinsèquement perverses et produisent en général tôt ou tard l’inverse de l’effet qu’elles sont censées produire ? La lutte contre la pauvreté fait proliférer les pauvres. Le socialisme, écrivais-je voici quelques années, commence avec la promesse de la multiplication des pains et des brioches et s’achève avec la multiplication des indigents et des sans-abris.

Vous voulez obtenir la situation présente ? Votez une loi socialisante aux États-Unis appelée le Community Reinvestment Act et veillez à ce que cette loi oblige les banques à accorder des prêts immobiliers à des gens insolvables. Ajoutez des agences para-étatiques, Fannie Mae et Freddie Mac, aux fins de garantir les prêts immobiliers douteux. Demandez à la Réserve Fédérale de fixer ses taux d’intérêt en dessous du taux de l’inflation pour être sûr que la pâte monte bien. Attendez que les banques intègrent les prêts ainsi consentis à des produits financiers et les revendent sur toute la planète.

Comptez sur l’effet d’imitation et de contamination. Attendez les résultats. Quand les prix de l’immobilier, après avoir été artificiellement gonflés par une demande survitaminée, s’effondrent et que les produits financiers qui ont été créés perdent l’essentiel de leur valeur et deviennent invendables, vous touchez au but.

Après quelques faillites bancaires et une défiance généralisée qui paralyse l’activité économique, dites que tout cela, c’est la faute au « capitalisme sauvage » et au « libéralisme ». Soyez certains que les idiots, les opportunistes, ceux qui n’ont jamais rien compris à ce que Friedrich Hayek appelait l’ordre spontané évoqueront la nécessité de « mettre de l’ordre » en ajoutant de fortes doses de rigidité et de stérilisation.
Quand les idiots, les opportunistes et ceux qui ne comprennent rien sont assez nombreux, donnez-leur la parole abondamment dans les médias. Certains hommes politiques ne tarderont pas à leur emboîter le pas. Ils pourront se faire élire à la Maison Blanche. Ils pourront aussi parler depuis l’Élysée et appeler à une réunion planétaire de chefs d’États. Et ne vous étonnez pas si la situation passe du quasiment catastrophique au très catastrophique. Aujourd’hui, nous en sommes là.

Si Obama applique le programme sur lequel il a été élu, et s’il fait du Roosevelt ou du Keynes, comme il semble en avoir l’intention, le chômage aux États-Unis montera vers la barre des 10 %, le spectre de la grande dépression se profilera. L’Europe incluant plusieurs pays qui sont dans une situation financière bien plus préoccupante que les États-Unis, la dépression y sera plus forte encore. Si nous n’entrons pas dans une période de déflation et de protectionnismes en cascade, c’est que nous entrerons dans une phase de stagflation et de planisme planétaire sous l’égide de technocrates à la bruxelloise.

Ce qu’on peut souhaiter à l’heure actuelle est que cela ne débouche sur aucune guerre et aucun aventurisme politique, mais ce genre de souhait est rarement exaucé. Tôt ou tard, un assainissement se fera. On envisagera de rebâtir. On reparlera du libre marché et de ses vertus. Cela s’achève toujours ainsi. Ce que Sarkozy et ses comparses n’ont pas compris est que, lorsqu’on détraque le marché, il y a des conséquences et que, quand on détraque encore davantage le marché, les conséquences sont plus douloureuses encore. Je ne suis pas sûr qu’ils comprendront un jour.

Ce qui est triste est que des millions de gens vont souffrir et que, pendant quelque temps, lorsqu’ils chercheront à comprendre pourquoi ils souffrent, les explications viendront de charlatans. Lorsqu’ils chercheront une issue, on leur offrira des impasses. La connaissance économique existe : elle est scandaleusement inutilisée.

Partager cette publication

Comments (27)

  • Jaures Répondre

    "Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent" ??? Peut-être…

    Mais ce qui est sur, c’est que la mort des pauvres n’a jamais fait maigrir (ni pleurer) les riches.

    1 décembre 2008 à 16 h 34 min
  • un type Répondre

    Japan you will dominate the World.

    1 décembre 2008 à 16 h 07 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    "Les 4-Vérités"    –  01 12 08

    Guy MILLIERE serait davantage – sinon tout-à-fait – crédible s’il se décidait à convenir qu’aux Etats-Unis, pas plus que les "Démocrates", les Républicains" (et particulièrement son idole, George W. BUSH) n’ont échappé à ma tentation ‘interventionniste. Si les premiers ont été plus interventionnistes que les seconds, ceux-ci se sont montrés incapables quand ils ne l’ont pas aggravé, de le supprimer, ou même seulement de tenter de le supprimer. Comme s’ils étaient pris dans une sorte de "cerce vicieux."

    C’est une des tares majeures de la démocratie  – particulièrement de la démocratie américaine – que les gouvernants soient sous la coupe à la fois des puissances de l’argent(1), qui les ont aidés à parvenir au pouvoir et des voix du peuple qui les y ont amenés. Ce qui les oblige à conduire comme des cinglés du volant qui manient le frein et l’accélérateur inconsidérément. Accordant de plus en plus généreusement, de plus en plus inconsidérement, des subventions aux puissances financières et économiques ecomme aux électrices/électeurs. Le plus souvent, de plus en plus souvent, inconsidérément, pour répondre au jour le jour aux demandes les plus pressantes. Comme on ne le voit que trop, des deux côtés de l’Atlantique. 

    Les partisans du libéralisme en matière économique et financière (ce qui me paraît tout-à-fait admissible et compréhensible), devraient commencer par convenir que celui-ci a été dévoyé par l’internationalisme, le mondialisme, mais aussi par la perte de tous repères moraux. "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme", certes. Mais "libéralisme sans conscience ni moralité, n’est que ruine des Nations"

    Alors Guy MILLIERE peut à à juste titre – jérémier sur l’inteventionnisme, et sur les misères qui menacent  – qui atteignent déjà – des millions et mêmes de dizaines ou des centaines de millions d’être humains, s’il se contente de n’en voir les causes que dans l’interventionnisme, dans le trop d’interventionnisme, des Etats, il continuera à persévérer dans l’erreur.

                            Bonne semaine, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) à commencer par Barack Husseyn OBAMA qui aura battu tous les records en matière de financements récoltés auprès des puissances de l’argent et, acecssoirement, des électrices et électeurs. Lui qui avait vertueusement proposé que TOUS les candidats se soumettent à un financement d’Etat, avait fini par accepter les centaines de millions de dollars de donations, faisant de la dernière élection présidentielle la plus coûteuse de toute l’histoire américaine ! Le voilà prisonnier des Warren BUFFET, George SORROS, LEHMAN BROTHERS, CITY GROUP, et autres contributeurs liés à la finance et à la spéculation apatrides qui ne cessent de réclamer des aides, tout comme il l’est de tous les Blacks et autres Latinos auprès desquels il s’et présenté comme le "Messie noir" dont ils attendent des miracles… avec l’argent des contribuables, et non celui des Banques virtuellement en faillite !   

     

    1 décembre 2008 à 12 h 28 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    en relisant , certains intervenants continuent à clamer haut et fort que la crise est due au fait que "c’est ce qui se passe quand on veut proteger les demunis ! "

    Jamais (sauf rares exceptions dans le cas d’ une invention majeure pour le bien de l’humanité par exemple) un individu n’est devenu milliardaire sans voler, tricher, spoiler, arnaquer, détourner, exploiter ou hériter …Tous les nantis vous diront qu’il est infiniment plus facile , et sans risque, de piquer 1 euro à 1 million de pauvres qu’à un seul type trés riche…Alors , ceux qui continuent à réclamer de la famine, de la maladie et de la détresse pour les plus démunis devraient dans le meilleur des cas( si Dieu existe ce dont je doute trés fortement) crever brutalement d’un excès de cholestérol, sinon se faire lyncher par des miséreux ayant atteints leur seuil d’intolérance( un premier exemple aux Indes dans une entreprise il y a un mois), mais ils savent bien, les salauds, que donner un tout petit os tous les jours à un chien affamé, ce dernier vous lèchera toujours la main… on est donc dans un cul de sac et seule la cupidité insatiable des ces individus les poussera à leur perte, pour exemple, il y a 3 semaines on parlait d’éradiquer les paradis fiscaux, aujourd’hui il n’en est plus question, tout repart avec les mêmes combines…Droit dans le mur!  Il nous faut donc nous asseoir au bord de la rivière et attendre de voir passer le corps de son ennemi.

    VALE

    1 décembre 2008 à 11 h 31 min
  • Anonyme Répondre

    @VITRUVE

    c’est la première fois que je lis quelque chose d’intelligeant sur ce site.  Tant il est vrai que le bien commun est une notion TOTALEMENT inconnue de GM . Le fait que la vie n’a de sens qu’en société sont des pensées qui sont pas programmées dans les cerveaux réptiliens. Que les lois de la vie et de l’économie sont des boucles fermées ,même si ça se voit pas , tel que la terre est ronde et ça se voit pas non plus. Le bonheur et la richesse vient que du partage et de l’équité .

    voila un petit texte qui devrait être sur la table de chevet de tous ceux qui prétendent parler de l’économie

    http://wikimaginaire.free-h.org/index.php/KOU_L'AHURI_ou_la_MIS%C3%88RE_dans_L'ABONDANCE_!

    même si c’est un peu simpliste et caricatural ,il en reste assez pour se poser des questions

    « le capitalisme n’a pu fonctionner avec efficacité que parce qu’il a hérité d’une série de types anthropologiques qu’il n’a pas créés et qu’il n’aurait pas pu créer lui-même : des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc.. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été créés dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs consacrées et alors incontestables : l’honnêteté, le service de l’État, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc. ».etc.» Ainsi, «de même qu’il vit en épuisant les réserves naturelles», «le capitalisme vit en épuisant les réserves anthropologiques constituées pendant les millénaires précédents». D’où, dans les sociétés d’abondance, la «montée de l’insignifiance», liée à la «transformation des humains en machines à produire et à consommer». Les existences individuelles, de plus en plus dépolitisées, se soumettent au «conformisme généralisé» d’une marchandisation sans limites aboutissant à une «décomposition des sociétés occidentales», mises en danger par «la privatisation, l’apathie, l’inimaginable dégradation du personnel politique».

     

     

    1 décembre 2008 à 9 h 31 min
  • Aregundis Répondre
    A Guillermo
     Oui, vous pourriez bien avoir raison. C’est difficile d’avoir un avis tranché sur cette question. On peut considérer que les gens sont dans l’expectative en attendant des jours meilleurs. On fait le dos rond, quoi. D’un autre côté, ceux qui pourraient avoir de bonnes (ou mauvaises) raisons de contester le système, se rendent bien compte qu’il n’y a pas d’alternative raisonnablement envisageable dans un cadre républicain et démocratique. Ce d’autant que l’opposition politique, celle du PS, est inexistante. D’ailleurs, les socialistes français ne savent ni ce qu’ils sont ni même ce qu’ils pourraient devenir. Et que penser des réunions du G 20 censées « repenser » le capitalisme ? Les grandes puissances ont tellement d’intérêts divergents…
    Les choses étant ce qu’elles sont, il n’y pas grand-chose à faire qu’à espérer que la locomotive américaine redémarre en attendant de connaître les intentions et les orientations du nouveau président des États-Unis. Chez nous, passé la trêve des confiseurs, il y aura quelques mouvements « sociaux », histoire de marquer le coup, ce qui ne changera rien à la problématique. Du côté des paysans ? Il est vrai que ceux-ci qui dévorent à eux seuls 40 % du budget européen sont d’éternels mécontents.
    Quand j’ai parlé du sang-froid de la population, je faisais évidemment allusion à ceci que personne ne s’est rué dans les banques pour récupérer ses billes – ce qui d’ailleurs ne sert jamais à rien – vu qu’en cas de krach majeur l’argent fiduciaire perd rapidement de sa valeur. Le pire aurait été une inflation dévastatrice pour la monnaie. C’est sûrement ce qui serait arrivé sans l’euro et sans la fermeté de la banque européenne. C’est le dilemme : ou serrer les cordons pour éviter tout mouvement inflationniste ou bien lâcher les chiens en baissant les taux d’intérêts pour relancer la machine, mais pas forcément la confiance qui reste la clé de tout. Pour le moment, on a échappé au pire. On n’a vu personne non plus stocker des pâtes, du riz et du sucre, et autres denrées de survie, comme lors de l’affaire des missiles de Cuba, ou comme lors du premier choc pétrolier au lendemain de la guerre du Kippour. Pourtant, si on y réfléchit, la tourmente financière qui secoue l’économie mondiale coûtera au final au moins aussi cher qu’une guerre et en aura probablement les mêmes conséquences à long terme sur les économies. Là-dessus je vais essayer de dormir un peu. Cordialement.
    1 décembre 2008 à 1 h 57 min
  • un type Répondre

    Ceci est un message aux fils de bourgeois anarchistes, des fois que certains oseraient trainer sur ce forum.

    Vous avez raison au moins sur un point, il faudrait que les aiguilles soient vraiment grosses pour que les chameaux puissent passer par leurs chas.

    30 novembre 2008 à 19 h 25 min
  • FoxRenard Répondre

    Ce qui s’est passe aux USA (la crise economique), c’est ce qui se passe quand on veut proteger les demunis ! La consequence en est que la deflagration causee ensuite ne fait que creer encore plus de demunis ! Ce sont les forts qu’il faut proteger si l’on veut avancer sur cette planete.

    Le dicton qui dit que ‘quand les riches maigrissent, les pauvres meurent’ est on ne peut plus juste.

    Quand les gauchos auront compris ca, ce sera l’un des 7 signes de l’apocalypse !

    Le liberalisme n’est pas une ideologie. C’est la nature de l’Homme. Et les gauchos veulent absolument mettre leurs mains la-dedans afin de denaturer et reglementer la chose.

    Or la Nature nous a deja demontre ce qui se passe quand on veut bricoler ses lois. Il ne se passe rien de bon !

    30 novembre 2008 à 17 h 41 min
  • Monneuil Répondre

    Il n’y a qu’un point sur lequel je me dis que vous n avez peut etre pas raison : le sang froid étonnant montré par le pays.  Je crois plutot que rien ne bouge parce qu’il y a démission générale.

    Voilà exactement la bonne réponse !
    Dans de monde laxiste, peuplé de couards, de nuls, de peureux, et dont le seul souci, c’est de pouvoir regarder la télé le soir, avec l’esprit serein de savoir que demain, ils pourront faire le plein de leur tas de ferraille à pétrole, tout est dit…

    Rien ne bouge, tout simplement parce que les français ne sont plus fançais….

    30 novembre 2008 à 17 h 23 min
  • Ben Répondre

    Grepon, tu as raison au sujet de l’ignorance voulue et de la désinformation. Je vis en Belgique, pas aux USA, mais j’ai très facilement trouvé tous les renseignements nécessaires sur le Net. Ceux qui semblent ignorer les solutions évidentes bénéficient des problèmes.

    30 novembre 2008 à 1 h 42 min
  • Annika Répondre

    Howdy Grepon!  Vous avez parfaitement raison, ce sont les programmes étatistes de Clinton – programmes inspirés par l’affirmative action (prêts immobiliers pour tous, même les plus pauvres) qui entrainèrent la crise financière.  L’idée était bonne, Clinton voulait offrir à tous l’opportunité d’acheter une maison.  Pour ce faire, les banques étaient obligées d’ignorer en partie les critères de sureté habituels et ils n’étaient pas non plus ‘colorblind’;

    –  Le demandeur d’emprunt est-il solvable? Est-il rémunéré? Son taux de ‘crédit’ est-il bon? Son emploi est-il stable? 

    La crise est la conséquence logique des décisions étatistes des années Clinton. Elle explosa d’un seul coup du a la chute immobilière qui elle revient tous les 7 ans. Sans chute immobilière, elle aurait pu ‘macérer’ quelques années de plus.  La crise illustre justement – non pas le mal – du ‘libre marché’ (puisque les banques n’étaient pas ‘libres’ dans l’administration des prêts), mais plutôt combien l’état peut être néfaste quand il impose ses programmes sociaux sur l’économie et le marché libre.

    Les sondages de Rasmussen démontrent que seuls 24% des américains comprennent les origines de cette crise ;  vu le parti pris des medias français, imaginons un instant ce chiffre version européenne…   

    29 novembre 2008 à 22 h 36 min
  • un type Répondre 29 novembre 2008 à 15 h 03 min
  • Guillermo Répondre

    @Aregundis,

    je trouve que votre article est fort intéressant.  Il n’y a qu’un point sur lequel je me dis que vous n avez peut etre pas raison : le sang froid étonnant montré par le pays.  Je crois plutot que rien ne bouge parce qu’il y a démission générale.

    Cordialement.

    29 novembre 2008 à 14 h 51 min
  • grepon le texan Répondre

    "Ce sont bel et bien les affairistes du système bancaire américains qui nous ont mis dans la mouise. Pour autant que nous sachions, les titres pourris qui ont contaminé le monde de la finance ne sont venus ni de Tombouctou, ni des îles Fidji, ni de Thonon-les-Bains, mais bien des États-Unis d’Amérique."

    Pour etre plus precis, c’etait des affairistes politiquement pompes…

    a la tete de deux ENORMES organismes para-etatiques …

    …cree par Congress et sponsorise par gauchistes convaincues a la tete des "committees" responsables dans le Senat

    ..explicitement pour faire de l’ingenieurie sociale a grande echelle contre tout loi du marche libre

    Tout ceci est arrivee, oui, a Washington DC.   Dire que Fannie et Freddie ont ete des organismes prives appartenant a Wall Street et le marche libre etc est soit de l’ignorance voulu, soit de la desinformation.

    Malheureusement beaucoup d’electeurs ne pigent pas que c’est le gouvernement meme qui a creer l’imbalance terrible dans les marches.  Les medias couvrent pour les responsables, preferant faire des reportages presque hors sujet sur l’habillement de Palin…tout sauf montrer du doigt les responsables, c.a.d des elus corrompus jusqua la moelle(Barney Frank, Chris Dodd), et leur copains a Fannie et Freddie(Jamie Gorelick, Claude Raines…), ACORN(qui ont force les banques a faire des prets a des gens insolvables), et bien sur pas mal de copains de Barack Obama dans ce tas.    Normale, c’tait deja le deuxieme polticien des EUA le plus remuneres par Freddie et Fannie bien avant qu’il a gagne la nomination.

    29 novembre 2008 à 0 h 44 min
  • SAS Répondre

    a HEFF…..

    ";……vous êtes nombreux dans la salle, a etre installé depuis encore plus longtemp que ma propre famille…."

    C’est clair , que français depuis 2 générations seulement,  et devenir président par intrigues étrangères (CIA) et concours de circonstance…….et attaquer et liquider les grands principes de notre constitution en 3 coups de cuillère à pots…..et baiser la gueuse à la husarde….

    ……. C’est bien la confirmation que 1789 et sa clique maçonnique ne reposaient que sur du vent……des mots vides et abstraits…..et que voilà 200 ans tourné et jeté comme une vulgaire feuille de papier cul…..

    le rêve et la trêve des lumières va enfin s’arrêter là…….il y en a plus d un qui vont se lever avec la gueule de bois, car maintenant la démagogie et les théories suicidaires vont cesser…….la gestion drastique et le nouveau servage va renaître pour que la france reparte de l avant…..

    …..seul changement de taille , les maîtres ne seront plus jamais des nôtres….

    sas qui prophétise que nous allons bientot regretter nos rois….

    28 novembre 2008 à 12 h 31 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    trés bonne mise au point d’Aregundis surtout quand il nous rappelle que le but ultime de toute civilisation avancée est de venir en aide aux plus démunis… ( Il est vrai que cette évidence vient avec l’âge, quand les hormones s’assagissent un peu) Tous ceux qui n’ont pas cet objectif au fond de leur coeur ou en vue après une analyse froide et qui se révélera évidemment éclatante,  sont des primates d’une espèce égoïste qui sera, si elle continue ainsi, prochainement éteinte, car ayant mis leur confiance en des "prix Nobel d’économie" (MDR! science exacte dira GM, il suffit de voir les résultats…); ils ont perdu du même coup la mémoire qui leur rappellerai que s’ils sont vivants à cette heure et peuvent reprendre deux fois du gigot, c’est grâce à des hommes qui souvent envers et contre tous ont maintenu leur cap pour que vive mieux l’humanité, ne cItons que les Pasteur, Edison, Franklin, Flemming…sans oublier les coups de pouce de la tribu, la famille, la communauté, et les amis.

    Quand à Ben il veut que les "peuples" ignorants apprennent quelques règles simples d’économie!, mon ami, revoyez les tablettes comptables des Sumériens, des Egyptiens, sans parler des échanges de silex et de coquillages à nacre pratiqués déjà au travers l’Europe il y a 25000 ans! Ils vous ont pas attendu, les "peuples"! Voyez ces pouilleux qui, en Afrique en sont réduits, en période de disette,  à compter les grains de riz, ils sont nuls ces mecs!!

    cordialement

    VALE

     

     

    28 novembre 2008 à 12 h 20 min
  • HEFF Répondre

    Nicolas Sarkozy promet des initiatives prochaines en faveur de la diversité :

    "Je veillerai (…) à ce que dans nos grandes écoles, dans nos universités, la diversité sociale qui regroupe souvent la diversité ethnique puisse se retrouver de façon beaucoup plus volontariste", a-t-il poursuivi.

    "Bien sûr que Barack Obama a été élu parce que c’était le meilleur, mais en plus il est porteur de sa propre histoire. Bien sûr qu’au gouvernement Fadela Amara, Rachida Dati, Rama Yade sont excellentes, mais en plus elles portent leur propre histoire", a-t-il estimé.

    "Il est temps d’accélérer puissamment le mouvement (…) si nous ne mettons pas en oeuvre une politique profondément volontariste (…) alors jamais les élites au sommet ne ressembleront à la diversité à la base", a conclu Nicolas Sarkozy

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hIBq5v7WMuA7cOUxTWZ4Wh6CKGLw

    28 novembre 2008 à 4 h 57 min
  • Ben Répondre

    Excellent résumé, Mr Milliere. L’ignorance économique des peuples cause leur misère. Pourtant l’économie n’a que quelques règles simples, intuitives, très faciles à apprendre. L’état empêche leur enseignement en sabotant les entreprises pour donner l’illusion que le marché libre ne fonctionne pas. Les écoles d’état n’enseignent ni logique ni esprit critique, ce qui laisse les gens confus face aux théories contradictoires qu’on leur propose. La solution est d’enseigner l’esprit critique pour distinguer le vrai du faux.

    27 novembre 2008 à 23 h 14 min
  • boidinalain Répondre

    Mefiez-vous des idéologies, des idéologues et de leurs certitudes. Ils ne détiennent pas la vérité, ou plus exactement il ne détienne pas toute la vérité. La plupart des idéologies détiennent un peu de vérité mais aucune ne détient LA VERITE ( ça se saurait depuis le temps)

    La  politique c’est comme les placements d’argent, il faut se méfier de ceux qui vous promettent des rendements extraordinaires. On ne pourra jamais faire 3 kg de frites avec 1 kg de patates……
    Ce qui risque d’arriver avec cette crise ( qui ne fait hélas que commencer) c’est qu’il sera rassurant de croire les démagoges de tout poils quand le reste aura échoué. Alors danger, très très grand danger. Répondons par prudence et sagesse, gardons la tête froide……..

    Le problème si on arrive à surmonter la crise c’est qu’après on va se trouver confronté à un épuisement des ressources naturelles avant une paire de décennies( pétrole, minerais etc….) et au réchauffement climatique. Bigre de bigre on n’est pas sorti de l’auberge. Pessimiste, peut-être, mais l’humanité à connu pire et on s’en est sorti,  alors pourquoi pas cette fois-ci, mais on va quand même en chier…………………………….

    27 novembre 2008 à 22 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Ce qui est plaisant avec Millière, c’est qu’il ne change pas. Un roc ! Il est capable d’affirmer avec aplomb et suffisance (ceux qui ne pensent pas comme lui sont des "idiots" des "oportunistes" qui "ne comprennent rien") le contraire de ce qu’il a écrit quelques mois ou années plus tôt sur le même ton.

    Ainsi ce seraient des organismes "socialisants" qui auraient obligé les banques à prèter à des gens insolvables pour devenir propriétaires. Pourtant n’était-ce pas là le programme de Bush lui-même ?

    Je cite: "Une grande réforme des systèmes de santé et des systèmes de retraite est également à l’ordre du jour. Bush a placé l’une et l’autre dans une perspective claire: celle de la construction d’un "ownership society", société de propriétaires. L’objectif est clair: la propriété rend responsable, l’épargne et l’investissement font que tout un chacun comprend l’intérèt qu’il a à ce que l’économie et les entreprises qui la constituent soient dynamiques" (G.Millière "La doctrine de l’administration Bush II"  le 13/03/2005)

    Quand Millière nous a t-il mis en garde contre ces banques et organismes "socialisants" qui ne seraient, selon lui, rien moins que les responsables de la crise mondiale ? La prise de conscience fut-elle tardive ?  C’est le moins qu’on puisse dire ! Ainsi, dans son analyse de l’économie américaine du 02/04/2008 dont le titre clairvoyant affirme "L’économie Américaine ne s’effondre pas", Millière ne fait aucune allusion aux organismes incriminés et affiche un redoutable et sans failles optimisme:" Dans la plupart des secteurs la croissance se poursuit , à un rythme plus faible, c’est tout. Le chômage ne monte pas. Le secteur immobilier lui-même est loin d’être en chute libre: environ 2% seulement des emprunteurs ne peuvent pas faire face à leurs écheances."

    Certes, m’objectera-t-on, l’économie n’est pas une science exacte et, sans doute, Millière, en fin connaisseur de l’Amérique qu’il fréquente si souvent, a bien souvent raison sur des points essentiels.

    Ceux qui pourrait encore penser cela doivent se référer au dernier opus de Millière intitulé "L’Amérique et le monde après Bush". Y figure une remarquable postface fort argumentée et  intitulée "Pourquoi Obama ne sera pas Président des Etats-Unis".

    27 novembre 2008 à 19 h 22 min
  • Aregundis Répondre
    Bonjour,
    Vous conviendrez, Guy Millière, que la technicité des théories économiques est d’une complexité tout-à-fait hors de portée de la plupart des gens. Et vous avez tort de traiter « d’idiots » ceux qui n’épousent pas vos vues en la matière. Par exemple je suis un européen convaincu, pas vous. Et je ne peux accepter de vous voir qualifier les lois sociales comme « intrinsèquement mauvaises ». Car alors à quoi peut bien servir cet humanisme libéral qui semble vous inspirer en d’autres écrits ? Si le but de toute civilisation avancée n’est pas de protéger les plus démunis, c’est alors que je suis parvenu à la vieillesse sans avoir rien compris.
    On sait (pour aller vite) que coexistent deux systèmes possibles : l’un en faveur du libre-marché censé s’autoréguler par le libre jeu de l’offre et de la demande ; l’autre favorable à un contrôle des agents économiques pour une redistribution par voie étatique des fruits de la croissance, si croissance il y a. Le premier système, dit « libéral », implique un minimum de règles et d’accords communément acceptés (ALENA, Union européenne, OMC), une productivité maximale, pas d’entrave à la concurrence ni barrières douanières, et que le meilleur gagne.
    Pour fonctionner avec un minimum de casse, ce libéralisme requiert (dans l’idéal) le plein emploi, une croissance continue sans surchauffe, un endettement extérieur maîtrisé. Et la paix. Dans les faits, il en a résulté : 1) une concentration financière à l’échelle planétaire. Non plus « patronale » à l’ancienne, mais managériale ; 2) une large classe moyenne fortement endettée (surtout aux États-Unis) ; 3) une classe salariée précaire subissant de plein fouet les aléas des « ajustements » conjoncturels. Dans le tiers-monde soumis au despotisme politique, les fortunes colossales y côtoient la détresse absolue. Pour ses adversaires, le libéralisme, c’est la loi de la jungle. Le type même de l’exploitation capitaliste. Ce qui est jeter le bébé avec l’eau du bain. Pour ses défenseurs, c’est le seul régime qui permet la production de biens et services au moindre coût possible pour plus grand nombre. Et c’est du reste le système économique dominant. C’est aussi le seul durablement compatible avec la démocratie.
     L’autre système, dit « étatique », soumet toute l’économie au contrôle politique. Ce qui nécessite une bureaucratie lourde, mal payée, vulnérable à la corruption. La production est planifiée en fonction de décisions politiques détachées des réalités du terrain (le Plan quinquennal soviétique). Cette planification socialiste a montré son inaptitude à générer de la richesse. Ce système a pratiquement disparu. Il subsiste à Cuba, en Algérie…
    Pour ponctionner les riches au profit des pauvres, encore faut-il qu’il y ait des riches. Même les socialistes ont fini par le comprendre. Des penseurs, généralement situés à gauche, ont imaginé une « troisième voie » qui reprend le principe de l’économie dirigée, admet la nécessité du marché libre et de la concurrence, mais en limite de fait le libre jeu par le biais d’une fiscalité excessive pénalisante pour les entreprises, une politique de subventions et de choix économiques erronés. C’est en gros ce qui s’est passé en France depuis la Libération jusqu’en 1983 : un marché « libre » coexistant avec l’étatisation de l’appareil bancaire et des grandes entreprises, une administration pléthorique, le soutien de secteurs perpétuellement déficitaires mais fortement syndicalisés : sidérurgie, charbonnages, paysannerie… Boosté par le plan Marshall (1948), ce système n’a pas trop mal fonctionné puisqu’il fut à l’origine des « Trente glorieuses ». Une réussite due à la forte demande consécutive à la pénurie des années de guerre. Ces conditions historiques exceptionnelles n’existent plus. La question du moment n’est donc pas de discuter le bien-fondé de l’économie de marché qui s’est imposée partout, mais de manier l’extincteur.
    Car il y a le feu à la baraque, Monsieur Millière ! Et personne – sauf vous – ne voit comment on peut se passer de la puissance des États pour éteindre l’incendie généralisé allumé par les pyromanes des subprimes. Ce sont bel et bien les affairistes du système bancaire américains qui nous ont mis dans la mouise. Pour autant que nous sachions, les titres pourris qui ont contaminé le monde de la finance ne sont venus ni de Tombouctou, ni des îles Fidji, ni de Thonon-les-Bains, mais bien des États-Unis d’Amérique. Ami des États-Unis, j’en suis autant que vous navré, mais c’est ainsi. Il fallait faire quelque chose ! Au moins sauver les meubles ! Et vous n’avez pas manqué de remarquer le silence hébété de la gauche française sur les mesures prises par les gouvernements. Parce qu’il n’y a aucune autre alternative que celle de recapitaliser le système bancaire, y compris en en prenant temporairement la gouvernance.
    Vous savez, les gens se foutent de Keynes et d’Hayek ! Ce qu’ils veulent, c’est garder leur boulot pour nourrir leurs gosses et rembourser leurs emprunts. Et d’abord celui de la maison. Au delà des situations particulières, il faut bien garder à l’esprit que ce sont les équilibres économiques et politiques qui sont en jeu. Si les gouvernements de l’OCDE, et le nôtre en particulier, échouent dans cette tentative horriblement coûteuse de sauver le système, alors c’est la rue et l’extrémisme que se manifesteront. Vous y faites d’ailleurs allusion. Heureusement, le pays montre un sang-froid étonnant.
    Je veux dire en guise de conclusion que les circonstances actuelles imposent aux États industrialisés le plus grand pragmatisme pour traiter d’une crise d’une ampleur sans précédent. Les discussions théologiques, on verra plus tard. Bonsoir à tous.
    27 novembre 2008 à 17 h 07 min
  • georges lane Répondre

    J’ai anticipé sur l’article de Guy.  Je vous renvoie à :

    http://blog.georgeslane.fr/category/Economie-appliquee-de-lorganisation-de-la-securite-sociale/page/36

    Cordialement

    27 novembre 2008 à 12 h 31 min
  • ozone Répondre

    "veillez à ce que cette loi oblige les banques à accorder des prêts immobiliers à des gens insolvables. Ajoutez des agences para-étatiques, Fannie Mae et Freddie Mac, aux fins de garantir les prêts immobiliers douteux. Demandez à la Réserve Fédérale de fixer ses taux d’intérêt en dessous du taux de l’inflation pour être sûr que la pâte monte bien. Attendez que les banques intègrent les prêts ainsi consentis à des produits financiers et les revendent sur toute la planète. "

    On a rien lu sur tout ça chez Milliére "avant",au contraire,applaudissements par la progression du niveau de vie aux States,croissance,etc…

    Entre 29 et 33 c’est le marché qui agi,on connait la suite.

    26 novembre 2008 à 22 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Article bien placé Mr.Milliere, 1929 bis, avec un moustachu fourbe ou un facteur chérubin en embuscade attendant d’être élu par le peuple désespéré.

    Les leçons de l’histoire ne servent en général qu’à une génération, celle qui a du les apprendre par la force. La suivante doit repasser l’oral et la pratique. Tout n’est qu’un éternel recommencement…

    26 novembre 2008 à 19 h 44 min
  • grepon le texan Répondre

    Bon resume de la situation.

    Notre charlatan-en-chef-elu promet de creer de "jobs" dans cet environment par moyen de gros programmes de travaux publiques.    Bienvenu dans les annees 1930, ou l’investissment publiques fait par planification centrale et payer par les impots des prodcutifs a etait la pour drainer et chasser les investissements prives.   Ce qui plombe l’economie.    Mais n’ayez pas peur, Obama insiste aussi sur a un programme de service nationale universel qui va rendre service et securite pour tous, et qui va eduquer les jeunes adultes servant dans ce corps dans un civisme nouveau tres speciale.   Obama dit que ce programme domestique doit etre tout aussi important que le budget du Pentagon, en termes de ressources et argent.     Ils veulent nou faire revivre les annees 30 jusqua la catastrophe finale.   

    Il ya quelque espoir tout de meme:    Il est possible que le House of Representatives sera bien lent a approuve beaucoup de ce genre mesures, par peur reelle de perdre un serieux tas de sieges en 2010.   Un des premiere grosses bagarres devrait etre sur la question d’amnestie pour plus de dizaine de million d’immigres illegaux.     L’amnestie et TRES TRES impopulaire chez l’electorat, mais les politiciens Democrat y voient de nouveau voteurs.  Les polticiens Republicans ne veulent pas insulter les conservateurs parmi les citoyens hispaniques…sachez que le mexique et l’amerique du centrale et du sud restent assez catholique, a la difference de l’Europe.

    Dans le Senat, nous attendons de voir si Saxby Chambliss(R) peut gagner ne Georgie, et Norm Coleman en Minnesota(contre un clown sans sens d’humour et ancien de Saturday Night Live).    Si les Democrats arrivent pres de 60 sieges, ca va permettre le passage d’un tas de nouveau prgrammes tyranniques et couteux.

    Bien sur, l’Europe et les autres protectorats des EUA vont souffrir enormement des ses conneries, comme toujours.    Les gauchistes de partout par contre, vont celebrer la misere comme un opportunite pour infecter les gens avec leur poison, et pour ainsi s’ancrer encore mieux au pouvoir et dans le privelege permanent.

    26 novembre 2008 à 17 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    C’est très bien vu. Moins bien écris et presque tout est vrai.

    26 novembre 2008 à 12 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    arrêtez de nous faire ce cinéma . Obama c’est simplement bush peint en brun

    http://fr.news.yahoo.com/2/20081126/tts-etats-unis-robert-gates-resterait-se-3a9e4ab.html

    même pipe même tabac

     

    26 novembre 2008 à 10 h 10 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *