La petite dette qui monte, qui monte…

La petite dette qui monte, qui monte…

La campagne est au paroxysme des hostilités et imprécations ! Les surprises et saillies éclatent comme des feux d’artifices. Les artifices de langage le disputent aux promesses de révolution. Les courbes de sondage oscillent telle la proue d’un navire dans une mer agitée, et la houle s’exaspère ! Les agités des drapeaux rouges rêvent d’une totale mélenchonisation des espaces publics…

Les candidats évoquent le déficit public avec des déclinaisons variables et des inclinations diverses. Ils ont, pour la plupart, des solutions fiscales pour le réduire et le ramener dans les clous maastritchiens, mais ils trichent tous, peu ou prou, sur la réduction des dépenses publiques, corollaire indispensable.

Durant ces temps tempétueux d’algarades publiques, la petite dette de la France continue de monter dans le silence et il faudra bien qu’avant le 6 mai prochain, un candidat ait l’audace et le courage de mettre enfin les points sur les « i » d’ impécuniosité ( III versus AAA.)!

À ce jour, la dette de la France est de 1717, 3 milliards d’€ , ce qui représente 8 années des recettes fiscales actuelles…

Henri Gizardin

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Comments (6)

  • H.GIzardin auteur Répondre

    sdz, j’aime votre suggestion totalement ignorée des grands économistes! Ne seriez-vous pas analyste économique vous-même?

    12 avril 2012 à 9 h 24 min
  • HOMERE Répondre

    Dettes de l’état et fonctionnaires :

    La dette publique française ne comprend pas l’engagement sur les retraites des fonctionnaires,payées par le budget de l’Etat.Contrairement à d’autres pays,surtout ceux qui fonctionnent sur une régime de retraites par capitalisation,(USA,RU..) Ce qui rend la comparaison  des taux dette/PIB non incohérente.Par exemple,la dette publique US de 2007,qui était de 60% (comparable à la France) était en réalité de 39% si l’on retirait la valeur du fonds investi pour payer les retraites des fonctionnaires.En France,il fallait ajouter 1000 Milliards d’euros aux 1250 Milliards de dette en 2007,ce qui faisait passer le taux à 120% du PIB…..Attali "Tous ruinés dans 10 ans"

    Non Attali se trompe ,avec Hollande : "Tous ruinés dans deux ans" avec Méchenlon : "tous ruinés en 10 secondes" 

    9 avril 2012 à 12 h 06 min
  • HOMERE Répondre

    On peut raisonnablement penser qu’avec un Méchenlon à 12/14% au premier tour,la situation du Capitaine de pédalo , s’il parvient au pouvoir,va très vite devenir intenable jusqu’à envisager une grave crise institutionnelle.Les conflits avec les syndicats hyperalimentés par le facétieux révolutionnaire,vont se multiplier en décribilisant Hollande et son programme bidonné.Je ne parle pas du bordel au niveau Européen et dans les instances financières…oui vraiment,avec le Général Gradubide on va avoir du sport…..et même plus de Sarkozy pour cogner dessus….

    Vive la France !!

    7 avril 2012 à 17 h 28 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    augmentation des dépenses publiques  "promises" par les candidats au Triomphe de la République :

    Hollande : 1 %

    Sarkozy : 0,5 %

    Bayrou : 0 %

    le premier en réponse à une question sur le financement des mesures en faveur des " jeunes en difficulté " question que lui posait respectueusement ( on se demande bien pourquoi ) un sympathique et timide  jeune homme a répondu : " ne vous en faites pas le financement est prévu " … "circulez y’a rien n’avoir "
    le second le poseur de la bombe dette à retardement ( accords public-privé ! ) et maintenant son artificier dit que le premier nous mène à la tombe par son irresponsabilité budgétaire ce qui doit être vrai parce que 0,5 % de différentiel c’est certainement la survie assurée !
    Quant au  troisième il ne pourra pas tenir sa promesse puisqu’il lui faudra bien  gouverner avec un parlement de gauche fortement "mélanchonisé "

    celui qui entrevoit une issue ( de secours ) est prié de nous en informer avant le premier tour  ( de passe-passe )

    6 avril 2012 à 19 h 47 min
  • sdz Répondre

    Il existe tout de même des solutions pour s’en sortir, mais pas avec la grille de lecture actuelle de nos élites. Je vous propose une petite synthèse programmatique propre à l’IRC, sur une ligne jacobine du vingt-et-unième siècle, donc parfois très proche des libéraux: -une dette peut être restructurée. -une dette peut être pensée dans la verticalité et pas seulement dans l’horizontalité (recettes/dépenses)donc transférée, de l’Etat central aux collectivités locales. Quel intérêt? Les collectivités locales (départements) sont au plus proche de la population (démocratie et contrôle), mieux gérées, riches, et la plupart ne sont pas sous la coupe des agences de notation. De plus par ce biais, on engagerait simultanément la restructuration de l’appareil d’Etat central. Celui-ci pourrait donc se focaliser sur ses missions régaliennes, en nombre guère plus important que pour les libéraux (exemple de la politique maritime. L’essentiel serait d’atteindre l’équilibre budgétaire le plus rapidement possible au moins à l’échelon décisionnel principal! -une dette peut être résorbée si l’on sort d’une culture de rente propre aux partis de gouvernement de tous bords. -la résorption d’une dette peut supposer aussi une injection préalable de liquidités si les réformes structurelles permettent de basculer vers un système rationnel sur le long terme (scénario en temps de crise). -la dette publique française peut être largement “monétisée sur projets” dans un cadre multilatéral, la Francophonie, ce qui signifie qu’on mettrait en adéquation une création monétaire et une création tangible d’actifs. L’intérêt? Pas d’inflation galopante… En Afrique, c’est d’ailleurs notre intérêt puisque le coût salarial y est pire qu’en Asie jusqu’à 50 fois inférieur qu’en France, et l’immigration trop importante dans notre pays! Il s’agit de géostratégie.

    6 avril 2012 à 17 h 13 min
  • criega Répondre

    On ne voit pas comment Sarközy peut éviter de se faire expulser, puisque une majorité de Français le souhaite. Dès lors, il n’y a que deux présidents possibles, que deux votes utiles. Moins encore , bien sûr, si l’on veut que toutes les opinions puissent s’exprimer à l’Assemblée. L’UMPS s’y oppose farouchement . C’est donc la casser qu’il faut.

    6 avril 2012 à 16 h 45 min

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