La prime au « mérite » des recteurs d’académie

La prime au « mérite » des recteurs d’académie

Depuis la fin du mois de novembre, les tout-puissants syndicats de l’Éducation nationale s’agitent. Motif ? Un décret paru au Journal officiel le 16 novembre encadre les primes de fin d’année des recteurs d’académie.

Vous me direz sans doute que les primes de fin d’année sont assez banales dans la fonction publi­que et vous aurez raison. Mais celles-ci inquiètent les syndicats, parce qu’une part est variable et dépend du zèle et du mérite du recteur concerné.

Cela donne lieu à des commentaires cocasses. J’ai ainsi entendu sur la radio d’État un « représentant » clamer que, dans sa centrale syndicale (il s’agissait de la FSU, mais je suppose que le cas est plus général…), on était contre le mérite. Voilà une information intéressante !
Je note aussi la mauvaise foi des commentaires syndicaux. Alors que la prime au mérite ne peut excéder 6 840 euros (ce qui doit représenter, en ordre de grandeur, un mois de salaire de recteur), les syndicats accusent les recteurs « zélés » (c’est-à-dire moins hostiles à un gouvernement de droite qu’il conviendrait à un bon fonctionnaire de l’Éducation nationale !) de toucher des primes de 22 000 euros. Sur cette somme, 15 200 euros, selon le décret, n’ont rien à voir avec la prime au mérite…

Sur le principe, à l’encontre des syndicats, je pense que la prime au mérite est une excellente chose.

Mais nous sommes à des années-lumière d’une véritable prime au mérite. D’abord, parce que, comme je viens de le dire, la plus grosse partie de cette prime n’a rien à voir avec le mérite, puisqu’il s’agit de la part fonctionnelle de l’« indemnité de responsabilité » (sic !), c’est-à-dire une somme versée à un recteur parce qu’il est recteur.

Mais, surtout, parce que les indicateurs permettant de jauger le mérite sont uniquement comptables (il s’agit du suivi des suppressions de poste). Bien sûr, ce ministère que l’on appelle encore par dérision « l’Éducation nationale » (qui n’est plus ni éducatif, ni national) est un gouffre financier et il est urgent d’y supprimer des postes (à commencer par les milliers d’emplois fictifs des syndicats).

Mais nous sommes en droit, comme Français et comme parents, d’attendre de l’Éducation nationale que, non seulement, elle soit correctement gérée, mais encore qu’elle forme des petits Français, qui ne haïssent pas leurs racines et qui sachent lire, écrire et compter. Nous en sommes loin. Comment les recteurs pourraient-ils ga­gner ne fût-ce qu’un centime de prime au mérite ?

Partager cette publication

Comments (15)

  • rebiere Répondre

    Beaucoup d’entre vous sont contre la prime au mérite parce qu’elle vous contraint a la performance…le peuple qui paie pose des questions…………bien sûr….

    Et quand on est planqué dans le fromage à enfler avec les impots de gens qui travaillent dans la vraie vie;;;ca dérange grave!!!!!!!!!!!!!!!!!

    31 janvier 2011 à 8 h 57 min
  • petitélève Répondre

    Voici le ban et l’arrière-ban des glandos de l’E.N. qui tentent une fois de plus de faire taire ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas les brosser dans le sens du poil.

    A en lire certains, leur choix d’emploi (je ne dis pas de travail) ne serait du qu’a un dévouement sans limite pour leur prochain, relègant du même coup les petits frères des pauvres au rang de monstrueux égoïstes. Ils fourniraient un travail acharné, passeraient leurs rares moments de répit a préparer leurs cours – car bien sûr les cours se renouvellent tous les jours, obligeant a rebucher sans cesse).

     Que les enseignants du sexe féminin profitent a outrance des congés de reproduction réduisant encore plus le temps de présence (pardon de "travail") effectué durant leur carrière par l’utilisation optimale de toutes les possibilités que leur offre leur status avantageux n’est, bien sûr qu’une médisance. J’ai d’ailleurs un bel exemple avec un couple de voisin qui enchaine les naissances et les arrets prolongés. Ceci ajouté aux arrêts maladie du mari – pas plus malade que moi-, professeur de pipeau, qui a réussit a se faire engager malgré sa médiocrité y compris en matière de musique.

    Certains de ces pignoufs ont le culot de nous expliquer que nous sommes des crétins et que leur peau d’âne leur vaut une sinécure a vie, ajoutant que nous n’avions qu’a faire comme eux. En quoi la possession d’un diplome autoriserait-elle a jouer les maquereaux aux dépends du reste de la société?

    Le délaissement (relatif) de l’intérêt pour la profession, n’est du qu’a la crainte du comportement des élèves, comportement qu’ils ont largement contribué a instaurer par la propagation du laxisme et du détournement des valeurs citoyennes (les vraies, pas celles des idéologues dont ils se réclament).

    Il y a belle lurette que nious sommes passés des hussards noirs de la République aux glandeurs rouges du supposé intellectualisme.  Les quelques éléments sincères de cette cohorte de glandos doivent se sentir vraiment très isolés!

    28 décembre 2010 à 8 h 03 min
  • Daniel Répondre

    On aurait aimer avoir une réponse argumentée de nos 2 enseignants, mais les jours passent et … silence. Ils préfèrent conserver leurs privilèges et leurs vacances piquées dans la poche de leurs concitoyens plutôt que de défendre leur dignité dans un débat,  avec le risque d’être obligés de voir leurs odieux  mensonges mis en lumière. Leur monde de certitudes s’écroule au premier argument. Ils craignent les suivants qui démontreraient leur crime.  
    Ils ont raison:  leurs certitudes d’être des intellectuels se disloquerait  et ferait place à une évidence: l’Education Nationale est un troupeau de primitifs; troupeau  tels les moutons en apparence et en intentions,  mais bande barbare dont la cruauté, la violence et la capacité de destruction est à la hauteur des pouvoirs qu’ils ont obtenu par le Droit.  Un Droit qui leur a concocté des statuts les définissant comme irresponsables,  donc totalement coupés des soucis de leurs concitoyens. Irresponsables de Droit, passage et condition incontournables pour faire d’un racisme ressenti individuellement,  un racisme concrêt, pragmatique, culturel, efficace et….récompensé. 

    27 décembre 2010 à 13 h 49 min
  • racine Répondre

    Et bien moi, je suis totalement contre la prime au mérite qui deviendra ipso facto une prime au "casting". Mais oui mais oui, je signe et je persiste.
    Qu’est ce que le mérite dans la fonction publique ? Ben oui….c’est ça la vraie question…et  pas seulement dans la fonction publique…pff!!!!!
    Pas besoin d’en faire une "dissert" avec thèse-antithèse synthèse…re pfff!!!!
    Ben oui, y’aura toujours l’exception qui confirme ma règle…re re pff!!!!

    27 décembre 2010 à 13 h 33 min
  • christian pène Répondre

    quel est le mériite des recteurs comme celui de Créteil , de Versailles ou d’Amiens ? l’impossibilité par incapacité voire l’aboulie de maîtriser la chienlit….

    j’ai fustigé le lycée Couperin de Fontainebleau en écrivant à son proviseur au sujet d’ouvrages lamentables de sc. physiques en collège ; j’ai interpelé l’inspecteur d’acadaémie de Melun , en vain, parce qu’il était IPR de sc. physiques : il ne faut pas s’en prendre à l’inspecteur général MOREAU auteur d’une collection de navets rédigée par SEPT professeurs

     

    en réponse , l’inspecteur d’académie de Melun m’a appelé au devoir de réserve auquel je ne suis pas astreint….c’est tout ce qu’il a trouvé à me dire….je l’ai encvoyé sur les roses , et lui ai fait remarquer qu’il n’était pas gtatifiant que l’enseignement soit bâclé…c’est le même inspecteur d’académie qui n’a pas daigné se rendre à l’assembléee-débat organisé par la MAIF 77 sur la violence à l’école ; il y a délégué un mouchard planqué dans l’assistance , mais celui-ci a été démasqué par le président de séance…c’est dire…

    la volonté de saccager l’enseignement est manifeste : pourquoi donc verser une prime à ces individus ???? pour quels mérites ?

    christian pène secrétaire du SNaLC créteil 1974-80

    .

     

    27 décembre 2010 à 10 h 14 min
  • Daniel Répondre

    à nimportequoi  et Lionel Millot:
     Merci tout de même à ces deux enseignants de se positionner même si c’est avec beaucoup de naïveté.

      La chute est dure pour ceux qui ont voulu croire, qui ont choisi de "croire" qu’ils étaient supérieurs, qu’ils étaient l’élite et détenaient la vérité.  L’Education Nationale s’est comportée comme une mauvaise religion et elle vous a donné la sécurité à vie sans retenir aucune notion de mérite !… sauf? … sauf un. Mais c’est un mérite obtenu définitivement, à vie, retraite comprise. Hors, les preuves de la supériorité d’une pensée sont à prouver à chacun de nos choix. On peut être méritant un jour et nul un autre jour.  Cela définit le mérite réel!  et la paye… sauf pour vous. D’où, au sein de l’école,  une inversion de toutes les valeurs qui servent la vie, pour en faire des valeurs morbides et destructives, que vous avez ensuite inculquées à nos enfants du haut de vos certitudes…  racistes.  Vous avez utilisé le diplôme ( votre référence, votre mesure du mérite),  comme une supériorité  qui ressemble à s’y méprendre au mérite qu’ont cru suffisant une certaine race  née blanche aux yeux bleus et qui voulait croire que c’était la démonstration de leur supériorité et d’un mérite définitivement acquis. Remarquez bien que c’est l’adjectif "définitif" qui définit le racisme comme dangereux. Appliqué à un groupe comme valeur phare, l’acquis définitif  devient un outil de destruction humaine.  Votre religion Education Nationale vous a bien manipulés et vous avez bien dormi intellectuellement parce que cela vous évitait de penser seul. Assistés matériels et protégés vous avez accepté d’être, assistés intellectuel vous finissez vos vies.

    Le comble de l’incohérence propre au racisme:   vous avez  marié l’irresponsabilité et le mérite d’être irresponsable! .  Contre vos concitoyens, contre vos enfants, contre nos enfants. 
    Et vous vouliez croire que vous alliez mourir sans être inquiétés? .
    Votre statut d’assistés contient tout ce qu’on peut vouloir donner à des handicapés mentaux ou physiques. Et vous êtes satisfaits!. Vous êtes beaucoup moins exigeants pour vous que vous ne l’êtes quand vous évoquez le Nazisme avec vos rictus de mépris bourgeois. Encore une contradiction issue de l’inversion des valeurs de l’esprit.  

    Allez, faites un effort, regardez autrement les Nazis: ce sont bien nos frères. Nous aussi , on est capable.  Mais c’était inutile, ils l’avaient déjà démontré!.

    24 décembre 2010 à 0 h 02 min
  • sas Répondre

    AUX EX ou anciens ou actuel….de l erradication dite nationnale

    Sauf a être myrro ou idiot…voir les 2 à la fois en plus d être rose syndiqué…

    ………VOUS NE POUVEZ NIER QUE VOTRE MISSION ET VOTRE PROFESSION ONT ECHOUE DANS LA MISSION QUI LEUR A  ETE CONFIE……point : c est un fait.

    …..mesuré, pesé, jaugé….votre cogestion et votre managment à  la con a été qu une suite ininterrompue d erreurs et d echecs…..coûteux….destructeurs…voir mortel

    vous nous avez fabriqué à l insue de votre plein gré (soit disant) les CON QUI NOUS GERENT ACTUELLEMENT par l elite et la base moutonante……….et tous les autres a vocations de chômeurs ou d assistés…professsionnellement vous êtres coresponsables repoint.que vous gueuliez, vous agitiez ou grèviez il en sera et n est pas autrement…

    Vous etes le 1 er fléau de notre NATION, le 2 eme etant la" magistrature"…..résultat d une co-gestion claniques et syndicale D ADMINISTRATION AYANT BUT ET DEFENSE DE MISSION REGALIENE…ce sont les pieds de la structure républicaine et vous avez contrubué à les scier méthodiquement…

    L ensemble des contenus pedagogiques et de transmission du savoir n a ete pensé et planifier que pour le bon plaisir des prof et la facilité…JUSQU AU PLANING ET CONGE….les enfant et leur education VOUS VOUS EN TEMPONEZ jusqu au plus haut niveau…mieux vaut fabriquer du CRETIN !!! même les vôtre le dénonce : Brighuelli "UNE SITUATION DRAMATIQUE QU ON DENONCE ET QUI PERDURE, EST UN PLAN…"

    à quand des tribunaux populaires ???? car la faillitte et l agonie sont bien là…il n y a donc pas de raison que les" petites mains rentières et marxisantes" de la catastrophe nationnale puissent profiter tranquillement d une retraite bien grasse et imérité…alors que vous en avez indirectement privé la quasi totalité des citoyens du privé de ce pays…de leur travail et leur dus…

    sas jai dit

     

     

     

     

    23 décembre 2010 à 16 h 12 min
  • rester-libre Répondre

      Sans rejoindre jean pierre, il est vrai que les enseignants sont loin d’être aussi innocents qu’ils veulent le laisser paraître. J’ai pu personnellement le vérifier quand mon fils de 8 ans, en rentrant de l’école, me dit tout de go qu’il faut "voter sego, sarko c’est un facho" …! Des paroles sorties de la bouche de son "innocente" maîtresse…  Je rejoindrais plutôt l’avis de François en disant que le « chéque-école » serait une façon logique et rationnelle de solutionner la politisation et les manquements de l’EN. Finalement rendre le contrôle de l’école a ses utilisateurs me semble une évidence….

    23 décembre 2010 à 12 h 57 min
  • Moroco Répondre

    La pègre de l’éducation nationale se rebiffe.

    C’est un scandale de verser des primes de fin d’année à des profiteurs qui ne travaillent que 6 mois par an, mais sont payés 12 avec des résultats déplorables.

    Quand à ce dernier descendant d’une smalla de propagandeurs de destruction des valeurs de ce pays, il ferait bien de faire preuve d’un peu plus de décence, car enfin si cette profession de nuisibles était si "malheureuse" comment se fait t-il qu’il lui ait fallu 3 générations pour s’en rendre compte, eux qui se prétendent l’élite de la nation.

    En ce qui concerne leur emploi du temps qui serait "surchargé", "pénible", etc… laissez moi rire !!!  Il suffit d’aller voir sur tous les Golfs de france le nombre d’enseignants qui pratiquent, même pendant les heures ouvrables.

    Pour ce qui en est du nombre d’enseignants, ils n’ont jamais été aussi nombreux . Il serait salutaire qu’il y en ait 30% de moins qui se gavent au ratelier de l’argent public , nos impôts ne s’en portraient que mieux.

    23 décembre 2010 à 9 h 18 min
  • Jean-Pierre Répondre

     

    "Mais il est vrai que petit-fils d’enseignant, fils d’enseignant et conjoint d’enseignant, plus enseignant moi-même, je ne sais pas de quoi je parle…"

    Voilà donc 3 générations de fossoyeurs de la France… beau travail !

    22 décembre 2010 à 22 h 53 min
  • sas Répondre

    Loin très loins des 65 000 euros des nos préfêt cumuleurs……

    Le gouvernement dans sa grande impéritie et son extrême malhônneteté……surpaye par prime des fonctionnaires dont tout ,absolument tout indique qu ils ne font pas ou peu leurs boulots respectifs….

    Les salkaires etant bloqués dans la fonction publique…..les ripoux ont donc trouver une autre moyen de lacher de la grosse rallonge….et pas même un mot sur la ficalité des "deniers de judas"…..exonéré de plus ?????

     

    QUE POUARK ca sent la fin de toute manière…

    sas

    22 décembre 2010 à 21 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    n’importequoi : " Dans quelques années, l’EN n’existera plus."

    –      Quel bonheur! Nos impots ne payerons plus des tas de confinis qui enseignent contre la France, qui ont tant contribué a sa demoralisation et a sa chute. Dans un pays libre, l’enseignement est libre et n’appartient a aucun etat dont le peuple est libre et digne et qui n’est pas socialiste.
    Let’s freedom reign.

    Mancney

    22 décembre 2010 à 13 h 45 min
  • françois Répondre

        J’ai lu ( je ne sais plus où) une proposition intéressante.

     On sait à combien revient un élève ( selon le niveau d’études) en faisant simplement la division entre ce qui est dépensé d’argent public par le nombre d’élèves.

     Pourquoi ne pas donner cet argent aux familles qui payeraient alors grâce à lui l’enseignement dispensé à leurs chères têtes blondes?

     En contre partie, l’état et les collectivités locales ne financeraient plus directement l’EN. chaque établissement ( ou groupe d’établissements) aurait alors l’obligation d’équilibrer ses comptes qu’il soit public ou privé.

      Cela conduirait à une véritable égalité car les familles même modestes pourraient se payer l’école privée.

      Le niveau augmenterait car, comme dans les autres secteurs, ceux qui fabriqueraient un mauvais produit (des élèves ne sachant pas lire en 6° par exemple) disparaîtraient automatiquement faute de clients.

      Les grèves diminueraient, car quand on est tenu par le résultat, on bosse et on bat moins le pavé pour un oui ou pour un non…

      Bref, cette solution aurait de multiples avantages…

    22 décembre 2010 à 9 h 39 min
  • Lionel MILLOT Répondre

    1. Je constate que le lien "voter pour cet article" conduit, sans choix, à l’approuver. Bravo pour cette petite manip’ qui est bien à l’image de cet article orienté pro-gouvernement et, bien sûr, anti fonction publique.

    2. Ainsi affirmez- vous que les primes de Noël sont courantes dans la Fonction publique. D’où tenez-vous cela ? En tout cas, dans l’enseignement, qui constitue rappelons-le la majorité des effectifs de Fonction publique, rien de tel. Les seules primes que nous avons se réduisent à l’ISOE – pour les diverses réunions dont les conseils de classe – et sa part modulable pour les professeurs principaux. Cette prime, de l’ordre d’une centaine d’euros par mois, montre bien, en comparaison de celle d’un recteur, toute la considération dans laquelle sont tenus les enseignants. Comme souvent, être en première ligne ne garantit aucun soutien de l’arrière.

    3. Ensuite, et c’est votre choix "orienté", vous trouvez normal qu’un recteur d’académie reçoive de façon discrétionnaire du gouvernement une prime de "mérite". Concevez qu’on puisse avoir une autre conception de nos métiers, y compris lorsqu’il s’agit de recteurs d’académie. Au moment où le gouvernement gèle les salaires des fonctionnaires après leur avoir "généreusement" attribué, en deux ans, 0,5 % d’augmentation, de telles primes sont simplement indécentes tout comme l’est votre article et ce qu’il sous-entend.

    4. Enfin,et comme le dit la seule réaction enregistrée à votre article, si le métier d’enseignant était si attractif, cela se saurait et se verrait au nombre de candidats aux concours… Vous avez décidément "tout faux" !..

    22 décembre 2010 à 9 h 27 min
  • nimportequoi Répondre

    La prime au mérite…Il y a cette année 2 fois moins de candidats au métier d’enseignant. A force de considérer ce métier comme vous le faites, plus personne ne souhaite exercer. A force de dévaloriser, sous payer…plus aucun jeune ne souhaite enseigner. L’économie va être réelle. Dans quelques années, l’EN n’existera plus. Seuls quelques enfants de familles aisées pourront s’offrir les services de précepteurs..Les vôtres ?

    Rappel :
    L’enseignant débutant gagne à peine plus que le SMIC. Contrairement à ses amis qui travaillent dans le privé : Il n’a pas de primes, pas de 13ème mois, pas de matériel mis à sa disposition (le prof achète son ordinateur, son papier, ses crayons, ses livres, son portable….), pas de CE, pas de voiture de fonction…

    Le prof prépare le dimanche ses cours du lundi, travaille chaque soir, corrige des milliers de copies (entre 10 et 30 minutes par copie selon la discipline…), change ses programmes en partie tous les deux ans et doit rédiger de nouveaux cours…

    C’est un METIER, épuisant nerveusement, psychologiquement, intellectuellement…

    Ceux qui le critique sans cesse ont plusieurs origines : Les ignorants, les jaloux (on se demande bien de quoi ?) et les anciens cancres. Les autres ont compris la difficulté et ne souhaitent pas se lancer dans ce métier.

    Si ce métier offrait tellement d’avantages, il devrait y avoir dix fois plus de candidats aux concours, or c’est l’inverse… Mais il est vrai que petit-fils d’enseignant, fils d’enseignant et conjoint d’enseignant, plus enseignant moi-même, je ne sais pas de quoi je parle…

    22 décembre 2010 à 9 h 02 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *