La récession entraîne chômage et immigration

La récession entraîne chômage et immigration

La crise financière semble contrôlée au prix d’interventions massives des Etats occidentaux qui ont creusé les déficits et doivent maintenant s’atteler à deux objectifs contradictoires : stimuler la croissance d’un côté et adopter de l’autre une politique de rigueur qui paralyse cette même croissance.

Les politiques s’appliquent, certes, à maîtriser le court terme et l’incendie qui menaçait les fondements de l’économie, mais ils ne semblent pas avoir pris la pleine conscience des conséquences sociales de la crise : la montée du chômage et celle de l’immigration en provenance des pays qui ne peuvent assurer une aide financière minimum.

Phénomène mal perçue, car dilué dans le temps, la crise a poussé les entreprises à pratiquer une politique de resserrement de leurs effectifs, politique qui a poussé le chômage à la hausse.

Les chiffres américains sont très préoccupants et significatifs de ce malaise social : on sait que le chômage officiel touche 10 % de la population, mais l’on ignore souvent que le nombre de chômeurs sans emploi depuis 99 semaines est passé en trois ans de 200 000 à 1, 4 million. Or, 99 semaines est la durée maximale d’indemnisation. Au-delà de cette durée, les chômeurs ne touchent plus rien !

Le malaise social qui se diffuse aux USA explique la fragilité de la reprise. Les 2/3 du PIB américain sont faits de consommation. Il semble clair que l’endettement à tout va n’est plus de mise.

Le système social français est beaucoup plus protecteur que celui des Etats Unis et les RMI RSA, avec les allocations familiales, assurent un parachute minimum. N’oublions pas, malgré tout, notre taux de chômage officiel de 10 % et surtout le chômage des jeunes, qui frise les 20 % et même 40 % dans certaine cités populaires.

Le diagnostic macro économique est connu : nous avons perdu 1,5 million d’emplois industriels en 20 ans, ce qui explique notre déficit commercial. Quel remède ? Reconstituer un tissu de PMI exportatrices à l’image de l’Allemagne : le modèle est à nos portes, appliquons ses méthodes.

Voyons maintenant le problème de l’immigration, qui fait vibrer les consciences politiques et les consciences morales.

La Roumanie, la Bulgarie et les pays de l’Est maintenus durant un demi siècle dans le sous-développement sont aujourd’hui frappés par la crise : entre la misère absolue et une subsistance minimum accordée par la France, on comprend que la deuxième solution soit recherchée.

La charité est certes un devoir, mais l’enfer peut être pavé de bonnes intentions, car ce n’est pas la France qui peut être une solution à la misère du monde. La solution commence par la création de richesses dans les nouveaux pays adhérents de l’Europe.

Faire renaître l’espérance dans ces pays sans espérance, voilà ce qui est à la fois un devoir et une priorité.

Hubert Beaufort,

Avec l’aimable autorisation de Radio Notre-Dame

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Comments (4)

  • SAS Répondre

    SALAM ALIKOUM …..mohamed…

    La tu as la demonstration du savoir faire commercial de nos enarques, ecoles de commerces et hautes administrations…. inspection des finances, les ponts, les X……etc,etc nos manches a couilles nationnaux…

    Jamais au grand jamais ne donnez à la FRANCE à gérer vos régions comme à l ancien temps….au risque dans 15 jours de devoir racheter du sable…jurisprudence JMMMMM ET moi même le tueur PILLEUR de la lyonnaise des eaux..

    …..fausses démocraties…fausses elections…fausses république et donc fausses économies……mais vrais faillitte et véritables impôts…

    et pendant ce temps là GBAGBO se marre…

    cqfd

    SAS

     

    19 décembre 2010 à 13 h 25 min
  • MOHAMED Répondre

    Hi Mancney !

    Comment va ?

    Il pleut à Casa ce samedi soir…  …Et il fait très froid… (Réchauffement climatique sans doute…)…

    J’imagine qu’à Paris… Brrrrr….

    Qu’importe, nous aurons bientôt le TGV ici… Oui sympa le TGV, "quand même"… MERCI !

    Best regards Mancney !

    Abdel MOHAMED

    18 décembre 2010 à 22 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Welcome back, Mohamed, vous nous avez manqué.
    Alors comme ca vous allez prendre le TGV? Vous avez vraiment besoin de ce truc? La bonne vieille CTM ca ne suffit pas?

    Best,

    Mancney

    17 décembre 2010 à 19 h 06 min
  • MOHAMED Répondre

    Samedi 11 décembre 2010 – Tanger

     

    SA MAJESTE LE ROI MOHAMMED VI, Que Dieu L’Assiste a présidé à la gare de Tanger-Ville la cérémonie de présentation de l’état d’avancement du projet de Train à Grande Vitesse, (TGV), ligne : Tanger – Rabat – Casablanca.

     

    A été signé, lors de cette cérémonie, le Contrat d’acquisition des rames de Train à Grande Vitesse entre l’Office National des Chemins de Fer et le constructeur français Alstom.

     

    Quant au financement de ce projet d’envergure, il est aujourd’hui achevé :

     

    Don de l’Etat Français de 825 millions de dirhams et prêts Français du trésor et de banques commerciales de 6,875 milliards de dirhams et de l’Agence Française de Développement pour 2,42 milliards de dirhams…


    Traduit en Euros : 1 milliard 12 millions d’Euros.

     

    Cette ligne est la première du projet plus global devant relier en 2030 toutes les grandes villes du Maroc.

     

    Merci la France. Les Marocains et Alstom (Groupe totalement privé), remercient particulièrement, et chaleureusement, les contribuables Français. En remerciement des remerciements chaleureux d’Alstom, certains « politiques » Français  amis d’Alstom remercient chaleureusement à leur tour Alstom. No comment.

    17 décembre 2010 à 14 h 20 min

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