La solidarité familiale, valeur économique

La solidarité familiale, valeur économique

À l’heure où nos concitoyens s’inquiètent de leur pouvoir d’achat à cause d’une inflation redevenue plus forte, il n’est pas inutile de rappeler certains principes fondamentaux, générateurs d’économies sensibles.

Ainsi de la solidarité familiale. Bien sûr, celle-ci nous est enseignée comme vertu morale – ce qu’elle est indiscutablement. Mais elle possède aussi une valeur économique qui peut profiter même à ceux qui, influencés par une vision contemporaine étroite de l’individualisme, ont complètement oublié de l’appliquer.

Aujourd’hui, du fait de l’allongement de la durée de la vie, la plupart des familles comptent quatre générations : une génération d’enfants en bas âge, une génération de jeunes professionnels, une génération en fin de carrière et une autre déjà installée dans la retraite. Avec le temps, la même famille glisse à une génération d’adolescents ou d’étudiants, une génération en fin de carrière, une génération à la retraite et une génération très âgée (parfois avec un seul membre du couple survivant).

Dans le premier cas, deux générations travaillent, une est dans l’enfance, l’autre à la retraite, dans le second cas, une seule génération travaille pour deux à la retraite.

Sans solidarité familiale, le premier cas connaît des frais de baby-sitter, puis des cours particuliers, ainsi que la solitude des grands-parents et éventuellement déjà ceux d’une maison de retraite – ce dernier point est encore plus souvent présent dans le deuxième cas.
L’ensemble de ces dépenses constitue une perte pour le pouvoir d’achat de la famille et même, dans le cas des maisons de retraite, une ponction sur le patrimoine familial.

Avec une véritable solidarité familiale, les grands-parents en fin de carrière ou jeunes retraités s’occupent des enfants à la sortie de l’école, éventuellement lors de quelques soirées et pendant une partie des vacances. Ils font preuve de suffisamment d’attention et d’autorité pour leur faire faire leurs devoirs. Leur solitude est diminuée d’autant, l’exercice pédagogique repousse la maladie d’Alzheimer. Les jeunes enfants ont alors plus d’affection pour leurs grands-parents, ils auront plus tard à cœur de leur éviter le séjour en maison de retraite.

La famille fait des économies sur des services externes qui ne pourront, de toute façon, jamais remplacer la dimension affective du lien familial. Évidemment, certains répondront que la distance géographique peut empêcher ce type d’organisation, mais il faut justement se demander si pour une famille, il ne serait pas plus pertinent, même sur le plan économique de réduire la distance pour privilégier la solidarité familiale, la localisation de la famille dépendant du lieu de travail de la génération (ou des générations) en activité…

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Comments (7)

  • The Stranger Répondre

    La dissolution du lien familial à la fois vertical (les ascendants et descendants) et horizontal (famille mono-parentale par exemple) est malheureusement le résultat des politiques "familiales" ou l’Etat s’est substitué à la solidarité familiale.

    On ne peut pas être fier de ce socialisme, héritier de la révolution française. La révolution voulait "libérer" l’individu des potentats locaux, des corporations et de tout ce qui, en général, se plaçait entre l’individu et l’Etat. Le socialisme voulait aller plus loin : apporter un homme nouveau sans famille, sans racine, malléable et façonnable à volonté puisque isolé…

    Quand on voit les projets concernant la politique familiale à venir, on ne peut qu’être inquiet, car tout est fait pour renforcer l’individualisme et l’inversion des valeurs au détriment de la famille.

    Pourtant, il faudrait supprimer les allocations de parents isolés, et, d’une manière générale celles qui permettent l’autonomisation des individus, quel que soit leur âge ou leur degré de parenté. Au contraire, il faudrait rétablir les allocations qui favorisent les familles nombreuses, voire créer des allocations de "regroupement familial intergénérationnel".

    Il ne s’agit pas de revenir en arrière comme certains pourraient le penser. L’enjeu est plus grave : sauver la culture française, car la famille est la première matrice culturelle d’un pays.

    29 juillet 2008 à 1 h 00 min
  • The Stranger Répondre

    La dissolution du lien familial à la fois vertical (les ascendants et descendants) et horizontal (famille mono-parentale par exemple) est malheureusement le résultat des politiques "familiales" ou l’Etat s’est substitué à la solidarité familiale.

    On ne peut pas être fier de ce socialisme, héritier de la révolution française. La révolution voulait "libérer" l’individu des potentats locaux, des corporations et de tout ce qui, en général, se plaçait entre l’individu et l’Etat. Le socialisme voulait aller plus loin : apporter un homme nouveau sans famille, sans racine, malléable et façonnable à volonté puisque isolé…

    Quand on voit les projets concernant la politique familiale à venir, on ne peut qu’être inquiet, car tout est fait pour renforcer l’individualisme et l’inversion des valeurs au détriment de la famille.

    Pourtant, il faudrait supprimer les allocations de parents isolés, et, d’une manière générale celles qui permettent l’autonomisation des individus, quel que soit leur âge ou leur degré de parenté. Au contraire, il faudrait rétablir les allocations qui favorisent les familles nombreuses, voire créer des allocations de "regroupement familial intergénérationnel".

    Il ne s’agit pas de revenir en arrière comme certains pourraient le penser. L’enjeu est plus grave : sauver la culture française, car la famille est la première matrice culturelle d’un pays.

    29 juillet 2008 à 1 h 00 min
  • sas Répondre

    Encore une vraie fausse bonne idée…..

    les grenouilles vont donc opposer à l’economie internationale libérale…..LA SOLIDARITE FAMILLIALE…..seul produit restant à l’export en france…..

    arrêtez d’etre niais….ca me fatigue

    sas

    28 juillet 2008 à 13 h 18 min
  • IOSA Répondre

    à Mancney…

    "Attention, Iosa, le servage, autrement dit l’esclavage, auquel vous faites allusion, n’a jamais existé pour les blancs.  Jamais : L’esclavage est la propriété exclusive des Blacks, américains de préférence."

    Certaines personnes pourraient prendre pour argent comptant ce que vous dites, mais je sais que vous faites référence à l’attitude de beaucoup de noirs dont les ancêtres ont été esclaves des blancs, ceux ci voulant un devoir de mémoire au nom des noirs, tout en omettant que des blancs le furent aussi.

    Mais il vrai que l’esclavage des blancs par des blancs nuirait à cette commération, qui en perdrait la valeur symbolique de la lutte anti-blanc, que dis-je ? De la lutte contre l’homme blanc européen, détenteur du savoir et du Dieu Blanc crucifié.

    Quand à savoir si les musulmans deviendront athées, je ne pense  pas que celà viendra de sitôt, les religions ont tellement de dégats dans le psychisme de l’homme durant ces deux derniers millénaires, qu’il faudra bien autant d’ années pour que le parasite meurt dans l’indifférence et l’oubli total.

    Néanmoins, il existe bel et bien des athées originaires du maghreb et en cherchant bien sur Google vous trouverez le site.

    Petite parenthese pour les lecteurs, Mancney fait référence sur l’orthographe du mot ATHEE qui s’écrit bien ATHEE et non ATHE.

    Jouïssance personnelle de sa part que de vouloir se délecter de ce qu’il pense être une grande victoire ( pourquoi pas ? ) Aussi j’ invite les lecteurs à lire ou à relire  l’article " A propos de la prière d’Ingrid Bétancourt ".

    Maintenant en ce qui concerne la solidarité familiale.

    Daniel@ a raison ( non ce n’est pas de la lèche), chaque famille est une cellule qui n’acceptera jamais de se sacrifier pour qu’ une ou plusieurs autres cellules bénéfient du travail de leur labeur, on aide parfois ses amis parce qu’on les considèrent comme membres de cette cellule et c’ est tout.

    Alors de là à se sacrifier par millions pour qu’ une infime partie des cellules vivent mieux…..faut pas rêver ! Tout au plus les cellules privilégiées seront et sont déjà considérer comme des parasites, tout comme celà se passe lorsqu’ un membre d’ une famille est favorisé au détriment des autres.

    Déjà ca merd* lors des successions, même chez les croyants..si si c’est vrai !

    25 juillet 2008 à 22 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    Iosa : " (…) mais c’est du déjà vu et vécu par nos arrières arrières grands parents, à cette époque ont les appellaient des serfs."

    Attention, Iosa, le servage, autrement dit l’esclavage, auquel vous faites allusion, n’a jamais existé pour les blancs.  Jamais : L’esclavage est la propriété exclusive des Blacks, américains de préférence.

    Enfin, Iosa, soyez charitable, quoi, vous n’allez pas leur enlever ca, non? C’est leur fierté! C’est toute leur fierté. Si vous commencez maintenant a leur expliquer que les esclaves ont toujours existés, partout meme en Europe, qu’ils existent encore aujourd’hui dans des Pays musulmans, etc.. vous allez les déboussoler. Tiens, ils vont meme finir par devenir athées.

    Best,

    Mancney

    25 juillet 2008 à 5 h 17 min
  • Daniel Répondre

    Le démantèlement des familles a été la conséquence de conceptions qu’il fallait bousculer. Mais il n’était pas indispensable de jeter le bébé avec l’eau du bain. Nous sommes sans doutes plus à même aujourdhui de reconstruire les familles sur des bases plus saines.

    Comment faire une nation ou réaliser l’Europe quand la solidarité n’est pas réalisée dans la famille? L’égoïsme se porte bien chez ceux qui ont des droits, au détriment des droits des autres. Une famille est précisément un groupe qui ne peut être uni que par l’égalité de droits auxquels s’ajoutent le désir et le plaisir de donner à celui qui a besoin.

    L’intérêt souvent inconscient de ceux qui construisent l’Europe est évidemment d’éloigner les décideurs du peuple. L’intérêt est de ne pas pouvoir mettre le visage du commanditaire sur le vol ou sur le crime.  Il s’en suit un sentiment d’impuissance à changer le cours des choses pour l’individu isolé. Ainsi les "élites" sont tranquilles car elles peuvent impunément continuer à jouer à "l’élite", et jouir de privilèges destinés aux assistés.

    24 juillet 2008 à 0 h 09 min
  • IOSA Répondre

    Pas mal comme idée, mais c’est du déjà vu et vécu par nos arrières arrières grands parents, à cette époque ont les appellaient des serfs.

    Ils vivaient et s’accouplaient sur les terres du seigneur qui de temps en temps exercait son droit de cuissage, en pendait deux ou trois pour amuser la galerie…

    Autant reformer une tribue et pas une nation et encore moins une Europe ! 

    23 juillet 2008 à 21 h 56 min

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