L’absurdité de notre système social

L’absurdité de notre système social

Sous prétexte que la France serait un pays différent des autres, nos gouvernants de tout bord, et depuis une quarantaine d’années, l’ont entraîné dans une aventure, dont le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle va finir dans le mur.

Le «politiquement correct» (ou, si l’on préfère, la «parole gauchiste») ne doit pas être contredit et, depuis un certain Jean-Paul Sartre et son affirmation «un anti-communiste est un chien», une majorité des Français préfèrent «avoir tort avec Sartre que raison avec Aron».

Il est bon de faire le bilan de tant de gaspillages au nom d’une idéologie mortifère en se posant quelques questions simples:

– À quoi ça sert de faire de «l’hyper-social» avec le budget le plus délirant (32% du PIB), si c’est pour ponctionner outrageusement nos entreprises et les mettre ainsi en danger, soit de fermer soit de délocaliser?

Le résultat est que l’on tue «la poule aux œufs d’or» et donc qu’à terme, il n’y aura plus aucune capacité de financer cette «overdose de social». Trop de social tue le social!

– À quoi ça sert de conserver 5,6 millions de fonctionnaires qui nous coûtent une fortune et qui, la crise actuelle l’a démontré, sont trop souvent, non seulement inutiles, mais contre-productifs et seulement capables d’édicter des procédures hallucinantes, telles que les 54 pages pour expliquer à un médecin comment faire une injection!

– À quoi ça sert de financer pour 113 Mds€ les presque 1,5 million d’associations, dont un grand nombre sont devenues les ennemis de la France ou qui se substituent à ce qui devrait être le travail de nos fonctionnaires?

– À quoi ça sert de former, à grands frais, des élites dans nos grandes écoles pour les voir partir dans des pays étrangers qui n’auront pas eu à les financer mais qui les utiliseront pour mieux nous concurrencer?

– À quoi ça sert de surimposer les «riches» (10% des plus fortunés payent 70% de l’impôt sur le revenu) qui, de nos jours, peuvent s’expatrier dans un pays moins taxé, avec comme résultat une baisse de rendement pour l’État? Baisse aggravée par le fait que ces «riches» vont consommer et donc payer de la TVA dans le pays d’accueil. Trop d’impôt tue l’impôt (courbe de Laffer).

– À quoi ça sert de distribuer 140 Mds€ d’aides aux entreprises, après leur en avoir ponctionné environ 400? Une suppression de ces aides accompagnée d’une réduction d’autant des prélèvements aurait pour avantage de supprimer une certaine forme de chantage, d’éviter les abus de certains «chasseurs de prime», et enfin engendrerait des économies substantielles dans la gestion des organismes d’État qui sont en charge de cette «redistribution».

– À quoi ça sert de «culpabiliser» les Français présentés comme gros émetteurs de CO2, alors que notre pays est actuellement le plus vertueux (1% des émissions mondiales contre 3% en Allemagne).

Nous devrions être jugés sur ce chiffre et non pas sur un pourcentage de baisse.

Le coût en sera conséquent pour un résultat mondial ridicule!

– À quoi ça sert de se vouloir le plus «dépensier» dans le soutien au pouvoir d’achat des Français en indemnisant pratiquement à 100% (l’Allemagne est à 65%) les salariés devant rester chez eux? Ces salariés en profitent pour épargner (pratiquement 200 Mds€ pour 2020 et 2021) ou pour acheter des produits «made in China»!

En sachant que cela va alourdir considérablement la dette que devront, encore une fois, rembourser nos enfants et petits-enfants.

Ce n’est plus de l’aide à survivre mais de la spoliation!

– À quoi ça sert enfin de se féliciter d’être à la pointe de la recherche en santé, si nous ne sommes pas capables de mettre au point un vaccin, même classique? Par manque de financement et d’audace, toutes nos têtes pensantes, et il y en a beaucoup, sont parties aux États-Unis ou en Allemagne.

En conclusion, la France est devenue un pays hyper-étatique, à l’inverse de tous nos concurrents qui ont choisi un système économique libéral.

Si un changement radical n’intervient pas rapidement, la France ne pourra que finir comme l’ex-URSS.

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Comments (2)

  • ELEVENTH Répondre

    Lire et relire le bouquin de Charles Prat, sur le véritable pillage des fonds publics : le cartel des fraudes. 18 euros chez A…..n , l’horrible libraire.
    Oublions entr’autres de payer des pensions a des Algériens de 130 ans qui – eux et leurs proches – nous bananent.

    7 avril 2021 à 16 h 23 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Le fait de vivre dans un enfer fiscal devrait désinciter chaque citoyen(ne) de créer une entreprise en France.
    L’enfer étant une des deux options disponibles après la mort.il faudrait éviter à tout prix de le rallonger pendant notre courte présence terrestre.
    Faisons comme Mélenchon, vivons grassement sur la bête et clamons haut et fort à quiconque oserait nous critiquer que nous sommes la République.
    Tout en rajoutant la célèbre remarque de Cohn-Bendit “va te faire voir!”

    6 avril 2021 à 18 h 06 min

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