L’affaire Tapie et les dérives de notre démocratie

L’affaire Tapie et les dérives de notre démocratie

Monsieur Bernard Tapie grand homme d’affaires, entend-on ces derniers jours.

Souvenons-nous de Bernard Tapie Finance. Ceux qui ont placé leurs économies dans ses actions s’en souviennent très bien : M. Tapie voulait enrichir les pauvres. Mais, si vous voulez en rencontrer, vous les trouverez aux Restos du cœur.

Ce monsieur a quelques ennuis avec la justice. C’est tout récent : à peine 25 ans !

Pour traiter ses bonnes affaires, il s’est adressé sans doute à des très grands cabinets (les biens nommés) dans lesquels officient beaucoup de « monsieur le » et de « maître ». Tous diplômés des plus grandes écoles de droit (ou de tordu).

Des actes ont dû être rédigés en des termes dont ces juristes sont les seuls à en comprendre la signification, pour les rendre plus opaques et ainsi provoquer des procès qui n’en finissent jamais.

C’est que Monsieur Tapie, ce n’est pas n’importe qui : c’est un ancien ministre d’un très grand homme politique, un « maître » devenu « Monsieur le président », très grand président dont la photo doit être accrochée aux murs des salons de tous les bons socialistes français.

Car M. Mitterrand, ce fut un bon président : expert en montage de faux attentats et en récupération de commissions occultes (Affaire Urba), entre autres.

Je ne vois pas ce que l’on reproche à Monsieur Tapie. Ce n’est pas un petit voyou qui a piqué de l’argent dans le tiroir-caisse du Crédit lyonnais. Cet argent lui a été transféré de compte à compte avec la signature et l’aval de personnalités hautement qualifiés en droit. Celles-ci le lui ont donné, puis repris ; l’ont mis en prison, relâché ; puis lui ont redonné l’argent et veulent le reprendre à nouveau et le remettre en prison.

Je ne comprends rien au droit mais, logiquement, ce sont ceux qui lui ont donné cet argent qui devaient être inculpés. Même pas !

Tous les sondages disent que les Français n’ont aucune confiance dans la justice, ni dans les hommes et partis politiques.

Depuis des décennies, nous ne sommes gouvernés que par des hommes politiques dont la très grande majorité ont fait du droit.

Aux élections, d’ailleurs, il n’y a pas le choix : fonctionnaire ou juriste, il n’y a que ça !

Eux-mêmes savent que ce n’est pas une bonne référence puisque, dans leur campagne électorale, ils n’affichent jamais leur profession.

Et, après, on s’étonne que tout marche de travers !

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Comments (1)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    B.T. n’ est qu’ un ” grand ” margoulin, et c’ est la raison pour laquelle il est si ” populaire ” ; peut être a t il été floué par le C.L. mais c’ est, si on peut dire, la règle dans ces jeux … de dupes ; donc rien à redire !

    que le contribuables français récupèrent [ un peu de ] leurs billes n’ est pas en soi … immoral ou injuste ; ce qui l’ est par contre c’ est que ” certains ” , y compris une certaine, échappent à toute sanction soit pour leur incompétence ou leur manque de discernement, particulièrement grave à ce niveau de responsabilité ***, soit pour favoritisme ou même une certaine forme de concussion

    *** jamais mon père n’ aurait avalisé un pareil montage judiciaire et financier

    16 avril 2019 à 9 h 12 min

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