L’agonie des économies Virtuelles

L’agonie des économies Virtuelles

Ils font semblant de nous payer ; nous faisons semblant de travailler, disaient en plaisantant les ouvriers de la défunte URSS. À l’heure où le décor Potemkine des économies occidentales s’effondre sous nos yeux, c’est à la propagande, au mensonge et à l’économie virtuelle du régime soviétique que nous songeons spontanément.

Depuis la révolution industrielle, nous avons connu en gros deux méthodes pour diriger une économie virtuelle. Ces deux méthodes se sont parfois mélangées, parfois opposées. Elles ont parfois, et même souvent, donné pendant quelques années ou quelques décennies d’excellents résultats. Mais, toujours, la vérité a repris le dessus. Et, plus le mensonge avait réussi à s’imposer longtemps, plus le retour à la vérité a été pénible.
Ces deux méthodes sont d’une part l’accaparement des richesses par une oligarchie faisant semblant de prendre des risques et, d’autre part, la création de « richesses » artificielles.

La révolution de 1789 qui fut, à bien des égards, la matrice de la modernité, l’a été dans ce domaine particulier aussi : c’est elle qui a lancé la « mode » des spoliations massives, avec la vente des « biens nationaux », et celle de la monnaie « fiduciaire » (dans laquelle on ne peut avoir confiance !), avec les assignats.

Revenons à la crise actuelle. Par l’impôt confiscatoire, la classe dirigeante s’est assuré le contrôle de l’essentiel des richesses (on cite souvent le chiffre de 54 % du PIB, déjà énorme, mais c’est un chiffre largement sous-estimé). Et par le monopole de la création monétaire, le cartel des dirigeants bancaires et de la « gouvernance mondiale » s’est attribué le pouvoir de créer artificiellement des richesses…
Cela fonctionnait à merveille, tant que l’épargne des particuliers permettait de gager cette masse monétaire (comme les biens nationaux pour les assignats). Mais qu’un observateur s’écrie « Le roi est nu ! » et tout le système s’effondre…

C’est ce qui se passe aujourd’hui. Comble de l’ironie, cette économie virtuelle (dont les « subprimes » restent l’exemple-type) a été dénoncée par des organismes qui étaient la quintessence de cette économie virtuelle : les agences de notation, dont chacun sait qu’elles sont un outil au service des États ou au service du cartel bancaire et non un instrument au service de la vérité économique.
Aujourd’hui, cette économie virtuelle s’écroule. C’est une chance (la vérité est toujours plus productive que le mensonge). Mais nous allons tous payer cher ces mensonges que nous avons été trop lents à dénoncer !

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Comments (11)

  • Daniel Répondre

    Hans :
    Nous ne parlons pas de la même chose. Dissipons  un malentendu:  le fait de gagner de l’argent n’est ni répréhensible, ni un "péché".  Il est heureux que certains parmi nous aient le courage, la capacité, le talent, la foi et la confiance en eux pour faire ce que d’autres, qui choisissent de ne pas développer ces qualités puissent simplement vivre et bénéficier d’avantages qu’ils n’auraient pas autrement!.. . Laissons de côté que la réciproque est également défendable  et remercions simplement que les uns prennent les risques que d’autres n’osent pas prendre.  S’il y a un problème, il n’est pas à ce niveau.  Il y a problème quand l’argent n’est plus l’outil d’un échange pour servir la vie,  qu’il sert à détruire,    et que l’autorité publique cautionne et organise cette destruction des uns au profit des autres.

    Si rien n’a de sens pour certains au point qu’ils fassent du cynisme leur raison de continuer à vivre, rien ne nous oblige à les suivre sur ce terrain puisque d’autres arrivent sans peine à trouver la vie belle sans écraser qui que ce soit et même sans éprouver le besoin de posséder plus que son voisin ou autres compensations pour "frustrés et envieux".  Mais il reste effectivement le problème de la paille et la poutre: il est  plus facile de voir les frustrations dont sont atteints les autres.
     

    14 août 2011 à 21 h 46 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    << Les "torrents de fric facile d’origine virtuelle" >>

    En suivant l’actualité il me semble que ces torrents se comportent plutôt comme des "wadi". Tantôt pleins à déborder, mais la plupart du temps asséchés pour de longues périodes.
    Pour tempérer le tout, il existe la fameuse règle de Las Vegas: "easy come, easy gone!". Le virtuel n’est en somme que le mirage que des égarés peuvent rencontrer dans le désert.
    Je constate cependant que dans la plupart des cas, les quelques "nantis" qui me sont connus, se sont investis par leur travail et leur persévérance pour améliorer leur ordinaire. Mais je concède que des exceptions puissent confirmer la règle du "torrent de fric facile d’origine virtuelle".

    Si cela est un péché, il faut arrêter de produire des humains: Voir la très belle série documentaire allemande: "Die Welt ohne Menschen"  sur N24 (quelques extraits sont disponibles sur UTube). Il est extrêmement encourageant  d’y constater que la planète sur laquelle nous vivons nos vies crasses d’envieux et de frustrés (voir Claire Betécher) peut très bien continuer à tourner sans notre présence

    13 août 2011 à 11 h 32 min
  • HOMERE Répondre

    Daniel,vous touchez là tout l’artifice lié à la notion d’égalité par le droit et la justice.Le droit peut ne pas être juste selon l’approche égalitaire.Il n’est autre qu’une expression convenue de la mise en application de règles permettant la vie communautaire des individus.Le droit n’assure pas l’égalité selon la formule "les hommes naissent libres et égaux en droits".Cette assertion ne vaut d’ailleurs que pour la naissance,et l’on mesure ce qu’il en advient après.

    La justice ne répond pas que du droit,elle considère d’autres éléments humains qui font que son action peut être ressentie,paradoxalement,comme une injustice.Elle ne vise pas non plus un comportement d’égalité dont le sens qu’elle pourrait en donner resterait flou.

    En d’autres termes,je maintiens qu’il n’y a pire que l’égalité qui reste un mot creux,sans contenu formel et sans notion de justice ,ou autre,qui pourraient en justifier son acception concrète.

    Mon Dieu !!

    13 août 2011 à 10 h 34 min
  • Daniel Répondre

    Hans:
    "Quelques exemplaires de ces deux classes d’hommes peuvent par leur travail et leur persévérance monter en grade. Par exemple le "simple ouvrier" peut devenir artisan-entrepreneur ou le "modeste artisan" patron de PME. Sont-ils pour autant des piétineurs de leurs congénères?"

    Bien sûr que non puisque ceux ci  produisent quelque chose dont a besoin quelqu’un d’autre… et ceci sans avoir eu recours à des fonds publics… enfin ceux qui n’ont pas suivi les sirènes des subventions et ont effectivement choisi la liberté d’expérimenter leur vie sans tricherie afin de n’être pas eux mêmes les premiers trompés dans la connaissance d’eux mêmes, trompés sur le niveau réel de leurs capacités, de leur foi mais aussi sur le niveau réel de leurs manques et de leurs peurs.
    Ils savent ainsi ce que parler veut dire. Les "torrents de fric facile d’origine virtuelle" , ce n’est pas pour ces catégories puisqu’ils acceptent de fait d’être des concitoyens ordinaires et normaux  jouant leur quotidien avec les autres et non au détriment des autres et ceci selon des règles communes!.

    Ceux qui jouissent de privilèges, (en fait des peines à jouir ayant besoin de compensations pour jouir), ceux qui jouissent de postes d’irresponsables (se déclarant ainsi eux mêmes tellement stupides  qu’ils ne peuvent assumer leurs idées et leurs choix autant que leurs non choix) mais s’imaginant pouvoir diriger la vie de leurs congénères sans accepter d’être leurs concitoyens (refus des règles communes avec ceux qu’ils méprisent: racisme ) tombent sous le coup de diverses lois qui ne peuvent être appliquées par les juges …. puisqu’eux mêmes sont au pays des Droits de l’Homme de la drôle d’égalité,  les symboles dans ces diverses catégories: privilèges, irresponsabilité et racisme.

    Me semble-t-il?  Mais merci de me dire en quoi ceci n’est pas clair…
     

    13 août 2011 à 0 h 45 min
  • Daniel Répondre

    Homère:
     "il y a pire que l’inégalité,c’est l’égalité" il voulait par là entendre que ce concept marxiste et républicain,compatible pour la circonstance,requérait une dose d’inaptitude à considérer les êtres humains comme différents par leurs chromosomes,mais aussi par l’acharnement thérapeutique des "égalitaires" de tous poils…"

    Il me semble que l’égalité proposée par la république est l’égalité de droits et non l’égalité. Les égalitaires de déformation marxiste comprennent l’égalité de droits au travers de leur vision de complexés et de soumis:  ils veulent penser qu’un système va leur préciser leurs droits et leur permettre ainsi de sortir de leur incapacité à choisir eux mêmes. Ils veulent qu’un système pense à leur place…juste la vision opposée à la liberté. Ils laissent un système définir au gré des modes ce qui est bien ou mal. Comme la religiosité. Et ils détestent le message du Christ qui nous renvoie et nous invite en permanence à  la responsabilité individuelle ( trop fatiguant intellectuellement! ) face à notre merveilleuse capacité à être et à faire, selon son exemple et mieux que lui même.
     
    Par extension de cette vision du droit comme référence essentielle, comme mesure personnelle et collective, ils se rapprochent de l’Islam qui nivelle par le bas et donne par exemple le droit d’être criminel avec les individus désignés comme inférieurs car pensant différemment. Quel efficace lavage de cerveau permet le droit!. Et il n’y a pas que l’Islam qui le pratique puisque tout ce qui régit nos sociétés dites laïques est inscrit dans le marbre froid et morbide du "droit". 
      
    Et, autre facette, le conditionnement à penser selon le droit prédéfini pour de longues années s’oppose à la notion de droits obtenu selon un mérite, mérite toujours ponctuel et à renouveler : le droit s’oppose donc à la justice simplement déjà parce qu’il est toujours décalé….   Et c’est ce machin sans âme et inadapté à la vie qui prétend, entre les mains d’irresponsables, être l’outil de la "Justice" .
       L’égalité de droits définitifs selon un mérite, même ponctuel tel le diplôme, est une vision de gauche. C’était aussi la vision Nazie du mérite très argumenté d’être né blanc… Peu importe aux uns et aux autres d’en faire la démonstration.
       L’égalité ponctuelle de droits selon un mérite dépendant lui même de toutes les circonstances et incluant la recherche de responsabilité en rapport,  me semblait être une base essentielle des valeurs de la droite. Mais quel est l’élu de droite qui, bien qu’ayant vécu de la dette publique, est prêt aujourd’hui à rembourser ce qu’il a touché sans mérite, au détriment de ceux qu’il appelle à tort ses concitoyens?  
     

    13 août 2011 à 0 h 45 min
  • Daniel Répondre

    Hans:
    "Quelques exemplaires de ces deux classes d’hommes peuvent par leur travail et leur persévérance monter en grade. Par exemple le "simple ouvrier" peut devenir artisan-entrepreneur ou le "modeste artisan" patron de PME. Sont-ils pour autant des piétineurs de leurs congénères?"

    Bien sûr que non puisque ceux ci  produisent quelque chose dont a besoin quelqu’un d’autre… et ceci sans avoir eu recours à des fonds publics… enfin ceux qui n’ont pas suivi les sirènes des subventions et ont effectivement choisi la liberté d’expérimenter leur vie sans tricherie afin de n’être pas eux mêmes les premiers trompés dans la connaissance d’eux mêmes, trompés sur le niveau réel de leurs capacités, de leur foi mais aussi sur le niveau réel de leurs manques et de leurs peurs.
    Ils savent ainsi ce que parler veut dire. Les "torrents de fric facile d’origine virtuelle" , ce n’est pas pour ces catégories puisqu’ils acceptent de fait d’être des concitoyens ordinaires et normaux  jouant leur quotidien avec les autres et non au détriment des autres et ceci selon des règles communes!.

    Ceux qui jouissent de privilèges, (en fait des peines à jouir ayant besoin de compensations pour jouir), ceux qui jouissent de postes d’irresponsables (se déclarant ainsi eux mêmes tellement stupides  qu’ils ne peuvent assumer leurs idées et leurs choix autant que leurs non choix) mais s’imaginant pouvoir diriger la vie de leurs congénères sans accepter d’être leurs concitoyens (refus des règles communes avec ceux qu’ils méprisent: racisme ) tombent sous le coup de diverses lois qui ne peuvent être appliquées par les juges …. puisqu’eux mêmes sont au pays des Droits de l’Homme de la drôle d’égalité,  les symboles dans ces diverses catégories: privilèges, irresponsabilité et racisme.

    Me semble-t-il?  Mais merci de me dire en quoi ceci n’est pas clair…
     

    12 août 2011 à 22 h 41 min
  • HOMERE Répondre

    Une personne célèbre disait ceci " il y a pire que l’inégalité,c’est l’égalité" il voulait par là entendre que ce concept marxiste et républicain,compatible pour la circonstance,requérait une dose d’inaptitude à considérer les êtres humains comme différents par leurs chromosomes,mais aussi par l’acharnement thérapeutique des "égalitaires" de tous poils à vouloir cette horreur devenir le concept machiavélique de l’humanité.

    Il n’y a qu’à regarder les oeuvres humaines pour constater l’apport phénoménal de la diversité créatrice des individus,ainsi que la panoplie infinie des différences génétiques des êtres.

    Ainsi,arrêtons de phantasmer sur les prétendues qualités des hommes dont les ambitions sont à la mesure justement de leurs différences et leurs mensonges à la hauteur de leurs prétentions….nous haïssons ceux dont le sort et le comportement les mettent hors de portée de nos propres insuffisances.

    Prions le Seigneur !

    12 août 2011 à 19 h 05 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Quelle estime ces individus peuvent-ils avoir pour un "simple" ouvrier, un "modeste" artisan? >>

    Quelques exemplaires de ces deux classes d’hommes peuvent par leur travail et leur persévérance monter en grade. Par exemple le "simple ouvrier" peut devenir artisan-entrepreneur ou le "modeste artisan" patron de PME. Sont-ils pour autant des piétineurs de leurs congénères?
    En ce qui me concerne je n’ai pas de réponse toute faite. Peut-être vaudrait-il mieux que plus personne ne prenne d’initiative. Cela calmerait les ardeurs et nous mettrait tous au même niveau, c.à.d. celui de la médiocrité.

    12 août 2011 à 9 h 24 min
  • Daniel Répondre

    Et les 2 causes citées sont comme par hasard les 2 avatars d’un idéal de gauche et d’un idéal de droite.  C’est à dire que nous nous battons entre citoyens d’un même pays pour passer à chaque élection d’un faux dieu à un autre, tout aussi dangereux. 

    Le citoyen honnête et libre est pris entre:
    1/ Ce qui représente la gauche avec un Etat tout puissant:   les prélèvements moyens de 54% du PIB qui sont certainement de l’ordre de 80 à 90% pour le citoyen efficace si l’on tient compte de tous ceux dont la présence au pouvoir ou au travail est une charge négative et un obstacle à la production. Il s’agit d’un crime permanent et d’un esclavagisme moderne consolidé par un racisme légalisé, racisme que l’Education Nationale a réussi à rendre culturel, donc invisible. Sauf pour les victimes comme on le "découvre" après. Mais les retours sur investissements dans le mensonge arrivent à maturité avec la crise. On ne va pas tarder à compter les morts provoquées par les détournements de fonds et à se retourner vers les collabos planqués pour une longue retraite "méritée".

    2/ Ce qui représente faussement  la droite avec l’argent roi accompagné du mot "libéral" (référence mensongère à une valeur sûre: liberté)  qui donne le droit de vie ou de mort au plus fort s’il a pu s’enrichir sans scrupules en piétinant ses congénères sans le moindre scrupule. Sachant que piétiner ses congénères pour réussir n’est possible pour des arrivistes complexés et simples d’esprit que si les dits congénères sont suffisamment civilisés pour ne pas rivaliser dans les différents modes de violence envisageables.  Le système de "valeurs" des  banques n’ayant pas grand chose à voir avec la spiritualité ou l’honnêteté, les banques et leurs hommes de troupe font ce qu’elles savent faire, spéculer et amasser. C’est tellement facile qu’ils ont fait  ce que font tous les menteurs: prendre le risque de mentir davantage pour trouver une limite qui les arrêtent.  Comment les politiques dont le fonctionnement est identique pourraient-ils préférer rétablir et organiser la justice nécessaire à la paix alors qu’ils sont intégrés dans des castes où des torrents de fric facile laisse croire que cela représente leur propre réussite et leur mérite réel?  Quelle estime ces individus peuvent-ils avoir pour un "simple" ouvrier, un "modeste" artisan?

    N’attendons pas de tous ces individus  ce qu’ils ne sont pas capables d’être:  ne leur demandons pas de comprendre qu’ils sont des criminels sans qu’ils n’aient un pistolet sur la tempe car seul, cela  représente de fait une des valeurs qu’ils pratiquent: la loi du plus fort par n’importe quel moyen, donc libre de toute morale! .

    11 août 2011 à 23 h 13 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour tout à fait d’accord avec le discours de jean ROUXEL, Aujourd’hui ce qui se passe est simple, nos économies sont très fragilisées par un endettement pyramidal excessif et une hyper fiscalité abyssale. La hausse des taux d’intérêts décidé par jean claude TRICHET début juillet 2011 a été le coup de pieds de l’âne qui a tout fait sauter. Résultat, tout s’effondre dans un fracas invraisemblable, les bourses, notre économie etc… Nous sommes dans une situation analogue à 2008, à l’époque, les économies étaient très fragiles pour les mêmes raisons qu’aujourd’hui sauf que l’endettement et la fiscalité des états étaient moindres. La hausse des taux décidé par Georges BUSH en 2008 a été aussi le coup de pieds de l’âne et tout s’est effondré, la bourse a chuté de 50% et l’économie mondiale s’est mise en récession pour 3 ans. La conclusion de tout cela est simple, nos états n’ont plus la possibilité comme naguère de remonter les taux d’intérêts pour lutter contre l’inflation, sauf à assister à l’effondrement notre économie. Aussi une solution est de laisser filer l’inflation. L’autre solution est de geler l’augmentation de la fiscalité mais cela suppose à minima compte tenu de la capacité d’endettement de nos états de geler les dépenses de l’état, vous y croyez ?.

    10 août 2011 à 20 h 36 min
  • nicolas bonnal Répondre

    bien vu et precise cher jean 

    a relire mon bon livre sur la vieille race blanche et les comptes d andersen

    10 août 2011 à 12 h 40 min

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