L’Amérique ressort la planche à billets !

L’Amérique ressort la planche à billets !

Le bref communiqué publié le 18 mars par la banque centrale américaine marquera certainement un tournant important dans l’histoire de la crise économique que nous vivons.

En décidant de racheter sur le marché à hauteur de 300 milliards de dollars, des obligations à long terme (à 8 et 10 ans, semble-t-il) émises par le Trésor américain, la Fed commence à monétiser la dette publique : elle ressort la planche à billets pour financer les plans de relance.
Selon les observateurs économiquement corrects, il s’agit d’un message donné aux marchés, et en particulier aux Chinois : la Fed emploiera tous les moyens conventionnels et non conventionnels pour relancer l’activité économique. Et, si les titres représentatifs de la dette américaine (qui explose littéralement) devaient, un jour, ne plus trouver preneurs, elle les prendrait elle-même directement en pension, créant autant de monnaie supplémentaire qu’il en faudrait pour ce faire…

Cette action, qui est aussi un message, a une autre conséquence : en réduisant la pression sur ces obligations à long terme, elle fait baisser les taux d’intérêt, et donc mécaniquement, elle fait monter les cours de ces obligations (car ceux-ci évoluent à l’inverse des taux. Quand les taux baissent, les cours montent). Autant de pris pour les portefeuilles institutionnels, qui en ont bien besoin.

Et, comme la BCE ne peut pas en faire autant (pour l’instant), ça fait monter l’euro. C’est bon pour les exportations américaines… Cette initiative serait automatiquement inflationniste dans un autre contexte. Mais, avec des consommateurs qui se remettent à épargner, par précaution, pour l’instant, la crainte immédiate est plutôt du côté de la déflation.

Au-delà de ces remarques plutôt banales, cette décision est une confirmation : à ce jour les autorités américaines (Gouvernement + Trésor + Fed) pensent pouvoir restaurer la confiance et faire repartir l’économie avec les mêmes instruments que ceux qu’ils ont toujours utilisés depuis un siècle, à savoir l’inondation monétaire et les manipulations financières, mis en œuvre, cette fois, encore plus massivement qu’auparavant, et sans renoncer au statut exorbitant du dollar.

Est-ce que cette stratégie peut marcher ? Pour un moment, peut-être. Mais, au-delà, trop de dettes, trop de monnaie, provoqueront forcément une nouvelle bulle. Avec Warren Buffet, on peut annoncer que la prochaine bulle sera celle des obligations émises par l’État. Dès que les taux d’intérêt remonteront, les détenteurs de portefeuilles seront ruinés. En outre, toute reprise économique, même faible, s’accompagnerait du retour de l’inflation. Ce que certains économistes d’ailleurs souhaitent et prévoient…

Il faut, il faudra, revenir à quelques principes simples. Les dettes doivent être remboursées, à leur valeur d’émission, en pouvoir d’achat. La morale l’exige. Il faut les réduire et non pas les augmenter. La morale et l’efficacité économique le veulent. Les banques centrales n’ont pas pour mission de créer de la fausse monnaie.
Le dollar n’a aucune raison d’être la monnaie mondiale de référence. La liberté de créer et d’échanger doit s’appliquer aussi à la monnaie. Il n’y a aucune raison sérieuse pour continuer à interdire aux particuliers américains de détenir de l’or. Et, plus généralement, d’empêcher que l’or soit utilisé, si on le veut, comme une libre référence.
Pour votre épargne, pour transmettre à vos enfants, préféreriez-vous avoir des créances en dollars, eu euros ou en or ? Et de quel droit ne pourrait-on pas seulement choisir ? Du droit le plus brutal qui soit, celui du plus fort. Car qui, alors, ira financer les déficits publics ?….
Telle est la signification ultime de la funeste décision de la Fed : « Les déficits publics seront financés quoi qu’il arrive. L’épargne du monde dût-elle y passer ! Et la prospérité aussi ! »

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Comments (15)

  • SAS Répondre

    La fed , tu veux dire le grouppement d’individus représentant 12 familles de banquiers…..dont le chach de 1929 leurs est déjà imputable….

    On ne change jamais une équipe qui gagne…..

    sas

    29 mars 2009 à 13 h 24 min
  • Lambda Répondre

    Bof, on comprend ce qu’on peut, tout n’est pas forcément évident, même quand on est payé…
    Le fil a un peu dévié sur l’islam, la FED n’a probablement pas grand chose à y voir.
    Cela dit, le cancer / gangrène / poison "islam" est autrement plus grave que l’actuelle crise, et on sortira bien plus vite de la crise que l’on ne sortira de l’islam…
    Hélas, la crise fera beaucoup de ruinés, mais peu de morts, l’islam fera très peu de ruinés  mais beaucoup de morts… Normal, l’islam AIME la mort.
    Bon, mais après tout, je partage l’idée que la terre est bien trop peuplée, ce qui est une des causes – parmi d’autres, du désastre actuel. Comme l’islam veut détruire tout ce qui n’est pas islam, voilà une bonne façon de ramener la population terrestre à un niveau raisonnable. Et comme après avoir tué les mécréants, ils auront encore besoin de tuer, et bien, ils se tueront entre eux et le bonheur sur terre sera absolu pour le seul restant…
    Bref, en perspective, plus de US, plus d’Israël, plus de FED, plus de crise, que du bonheur….
    Mais puisqu’on vous le dit, quoi…

    29 mars 2009 à 11 h 10 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A ti coup vodka,

        un business capable de fabriquer des dollars et d’en inonder le monde en les plaçant partout, sans aucun problème juridique, est un business qui n’est pas du tout en faillite. On voit d’ailleurs mal comment il pourrait tomber en faillite, puisque par définition, il se fabriquera les dollars nécessaires à se sortir de toute mauvaise passe.

        L’astuce pour démarrer ce business était, pour les USA de créer à l’origine une économie domestique plus puissante que toutes les autres prises individuellement, et de plus assez puissante pour avoir la crédibilité nécessaire pour pouvoir arbitrer diplomatiquement ou militairement tout conflit extérieur, si désiré.

        Dans ces conditions la monnaie interne est  acceptée partout à l’extérieur et devient imperceptiblement une monnaie mondiale. Il n’y a alors plus lieu de trop s’inquiéter, on peut « imprimer »(papier et fiduciaire). Avec les dollars créés, on peut aussi consolider l’armée, jusqu’à créer une force invincible capable de vitrifier toute la planète en 3 heures, et plus personne ne peut refuser le dollar. Le cercle vertueux est enclenché. Bien malin qui le brisera.

    A Lambda,

    Vous écrivez « 99% des gens ignorent tout de l’islam, en particulier, beaucoup de musulmans.. ».  

       Je partage votre avis. Ce sont précisément ces musulmans ignorants qui sont baptisés « modérés ». C’est l’écrasante majorité des musulmans. Le fossé qui sépare un modéré d’un islamiste est tout simplement un déficit de connaissances. Pour faire d’un musulman modéré un islamiste extrémiste, il suffit de lui enseigner l’islam.

       Tous les terroristes qui ont mis au point et réalisé des attentats étaient des gens éduqués et ayant bien assimilé le Coran.

       Avec le progrès dans l’éducation des foules, on peut se demander comment vont réagir tous ces musulmans modérés, une fois qu’ils auront compris l’islam. L’expérience montre qu’ils réagissent toujours de la même façon : soit ils deviennent islamistes ou du moins soutiennent ardemment les islamistes en leur for intérieur, soit ils deviennent agnostiques. En général, ils oscillent chroniquement et indéfiniment entre ces deux positions apparemment incompatibles. Peu osent avouer qu’ils sont devenus complètement athées ou qu’ils se sont convertis à autre chose (puisque dans ces 2 cas, ils sont passibles de mort, selon la loi musulmane).

    LS

    29 mars 2009 à 3 h 23 min
  • ti coup vodka? Répondre

    Bizarre que chaque fois qu’on aborde le sujet du pognon et la faillite du système aux USA, il y a toujours un pélerin qui met la sauce sur l’islam pour détourner la converse!
    il est payé par la FED le mec?

    28 mars 2009 à 15 h 09 min
  • Lambda Répondre

    L’islam est une idéologie : sociale, politique, juridique et religieuse. Elle dicte la conduite de tous ses adhérents, dans tous leurs actes, et au quotidien (comment manger, se vêtir, aller aux toilettes, et surtout, comment penser..)
    On peut supposer que 99% des gens ignorent tout de l’islam, en particulier, beaucoup de musulmans…
    L’islam est consigné dans plusieurs ouvrages, le premier étant le coran (qui veut dire : récitation), et les hadditis, qui sont en fait des "lignes de conduite édictées par les érudits islamiques (interdit de rire).
    Nos politiques savent (forcément) ce qu’est l’islam et les dangers qu’il nous fait courir, le moins pire étant notre éradication à terme, rien que ça…
    Bon, pour ceux qui veulent des renseignements et une étude approfondie, il y a ce qu’il faut sur internet. Cela dit, c’est plus facile de mettre des lunettes roses et de se dire que tout va très bien, et que le musulman du coin que l’on connaît est un brave homme, donc, que tous les musulmans sont de braves gens : CQGD.

    Après tout, vous verrez bien quand vous serez dedans…
    Enfin, vous verrez tellement bien que vous serez vraiment mal….

    L’individu

    26 mars 2009 à 22 h 27 min
  • Pascale Répondre

    l’islam un système politique. Cela m’a été confirmé par un médecin syrien de 85 ans, musulman pratiquant. D’un niveau socio culturel très élevé, celui-ci m’expliquait l’Islam en me faisant visiter sa bibliothèque. Il a conclu par : "de toute façon, c’est un système politique".

    Que les dirigeants européens ne s’en soient pas aperçus est très grave pour l’avenir de nos institutions. 

    26 mars 2009 à 14 h 46 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Lambda,

      Je partage entièrement votre opinion sur l’islam et le parallèle que vous faites avec le nazisme. J’ai vécu dans plusieurs pays du M.O. pendant vingt cinq ans et ceci parmi les musulmans (pas dans des ambassades ni des « green zones »).

       Le principal fondement légal de l’islam en occident est une escroquerie de schéma ultrasimple : « l’islam est une religion et les constitutions en occident  garantissent la liberté de religion ».

       Or justement l’islam n’est pas une religion (moins de 10 % du Coran sont des propositions, dogmes, ou crédos religieux). Les 90 % restant qui relèvent exclusivement de la loi (charia) ou de la politique (personnelle, familiale, sociale, intérieure et extérieure) constituent un bloc idéologique, imposé et incontournable, rigoureusement incompatible avec la constitution française, anglaise, américaine, les Droits de l’Homme de 1948,  etc.

       La bonne façon de faire pour les occidentaux aurait été (tolérance zéro) de refuser l’idéologie de l’islam en bloc et de ne pas admettre le moindre aménagement en occident pour faire place aux « modérés », dont l’existence est, selon le « principe coranique du tout ou rien », une légende, un mythe complet . Voir à ce titre les opinions comparées de Daniel PIPES (Américain) et d’Anne-Marie DELCAMBRE (Française), deux très bons spécialistes de l’islam qui exposent leur vues différentes dans le livre « SOUFI ou MUFTI » (ISBN : 978-2-220-05859-7).

       Mais tout bien pesé, était-il possible de faire autrement ?

       Les Américains, dont la culture veut que rien ne soit impossible, parient sur leur capacité à « phagocyter » l’islam à l’intérieur de leur territoire et à le dynamiter, le déstabiliser et le briser, partout à l’extérieur. Il n’est pas impossible qu’ils y arrivent mais je crois qu’ils ont très largement sous-estimé la perversité extrême de cette idéologie d’apparence assez peu menaçante à toute première vue. Est aussi risquée la duplicité américaine, qui de façon très pragmatique utilise l’islam comme force alliée, contre ce qu’ils baptisent « l’islamisme », aussi bien que contre tous leurs rivaux politiques et économiques (pression pour l’entrée de la Turquie dans la CEE, etc.).

       Enfin, certes « le monde a vécu sans les US  un bon bout de temps quand même », mais désormais, la taille limitée du globe terrestre et la puissance des nouvelles technologies (missiles voyageant à 12 000 km/h et plus, satellites armés encore plus rapides, sous-marins atomiques titanesques mais furtifs malgré leurs 250 m de longueur, monitoring de toutes les télécommunications mondiales, etc., etc.), font que seul celui qui a un temps d’avance financier et technologique sur les autres, est le vrai maître et le gendarme global. Les USA n’ont aucune intention de se laisser distancer. 

       Une armée de 2 millions de personnes et un tel arsenal se paient d’où la taxation mondiale que représente l’émission de dollars en surnombre.

       De plus il faut bien que les 300 millions de citoyens américains dont la présence et l’industrie permettent l’existence de cette armée, aient un niveau de vie qui plaide en faveur des valeurs qu’ils défendent.

       Enfin, « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». 

      LS  

    26 mars 2009 à 14 h 24 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    A Lambda,

      Je partage entièrement votre opinion sur l’islam et le parallèle que vous faites avec le nazisme. J’ai vécu dans plusieurs pays du M.O. pendant vingt cinq ans et ceci parmi les musulmans (pas dans des ambassades ni des « green zones »).

       Le principal fondement légal de l’islam en occident est une escroquerie de schéma ultrasimple : « l’islam est une religion et les constitutions en occident  garantissent la liberté de religion ».

       Or justement l’islam n’est pas une religion (moins de 10 % du Coran sont des propositions, dogmes, ou crédos religieux). Les 90 % restant qui relèvent exclusivement de la loi (charia) ou de la politique (personnelle, familiale, sociale, intérieure et extérieure) constituent un bloc idéologique, imposé et incontournable, rigoureusement incompatible avec la constitution française, anglaise, américaine, les Droits de l’Homme de 1948,  etc.

       La bonne façon de faire pour les occidentaux aurait été (tolérance zéro) de refuser l’idéologie de l’islam en bloc et de ne pas admettre le moindre aménagement en occident pour faire place aux « modérés », dont l’existence est, selon le « principe coranique du tout ou rien », une légende, un mythe complet . Voir à ce titre les opinions comparées de Daniel PIPES (Américain) et d’Anne-Marie DELCAMBRE (Française), deux très bons spécialistes de l’islam qui exposent leur vues différentes dans le livre « SOUFI ou MUFTI » (ISBN : 978-2-220-05859-7).

       Mais tout bien pesé, était-il possible de faire autrement ?

       Les Américains, dont la culture veut que rien ne soit impossible, parient sur leur capacité à « phagocyter » l’islam à l’intérieur de leur territoire et à le dynamiter, le déstabiliser et le briser, partout à l’extérieur. Il n’est pas impossible qu’ils y arrivent mais je crois qu’ils ont très largement sous-estimé la perversité extrême de cette idéologie d’apparence assez peu menaçante à toute première vue. Est aussi risquée la duplicité américaine, qui de façon très pragmatique utilise l’islam comme force alliée, contre ce qu’ils baptisent « l’islamisme », aussi bien que contre tous leurs rivaux politiques et économiques (pression pour l’entrée de la Turquie dans la CEE, etc.).

       Enfin, certes « le monde a vécu sans les US  un bon bout de temps quand même », mais désormais, la taille limitée du globe terrestre et la puissance des nouvelles technologies (missiles voyageant à 12 000 km/h et plus, satellites armés encore plus rapides, sous-marins atomiques titanesques mais furtifs malgré leurs 250 m de longueur, monitoring de toutes les télécommunications mondiales, etc., etc.), font que seul celui qui a un temps d’avance financier et technologique sur les autres, est le vrai maître et le gendarme global. Les USA n’ont aucune intention de se laisser distancer. 

       Une armée de 2 millions de personnes et un tel arsenal se paient d’où la taxation mondiale que représente l’émission de dollars en surnombre.

       De plus il faut bien que les 300 millions de citoyens américains dont la présence et l’industrie permettent l’existence de cette armée, aient un niveau de vie qui plaide en faveur des valeurs qu’ils défendent.

       Enfin, « la raison du plus fort est toujours la meilleure ». 

      LS  

    26 mars 2009 à 13 h 55 min
  • HEFF Répondre

    "Je crois que les Etats-Unis se sont engagés sur une voie vers l’enfer" Mirek Topolanek, président en exercice de l’UE, mercredi 25 mars, devant le Parlement européen à Strasbourg. 

    25 mars 2009 à 21 h 18 min
  • Matrix Répondre

    Oups ! j’avais oublie de signer mon message un peu plus haut.

    Mes excuses.

    25 mars 2009 à 19 h 24 min
  • Lambda Répondre

    Que les US soient les "gendarmes du monde", cela est une hypothèse, une parmi d’autres…
    Disons que le monde a vécu sans les US  un bon bout de temps quand même, et si désordres il y avait, on ne peut pas dire que ce soit la grande sérénité mondiale avec le gendarme US. Je n’ai pas non plus l’intime conviction que les US soient les garants de la démocratie. Il est vrai qu’ils ont déclaré la guerre au terrorisme, peut-être eussé-je préféré qu’ils aient déclaré la guerre à l’idéologie terroriste. Or, ce n’est pas vraiment le cas, bien au contraire. En voulant faire une ségrégation dans une idéologie meurtrière – laquelle aurait ses bon et ses méchants, on risque de tout corrompre. Il y avait probablement des gens qui ont cru de bonne foi dans les théories d’un certain adofph (des "modérés", en quelque sorte), il n’empêche que la seule façon d’éradiquer l’idéologie n’a été que de la détruire, tant pis pour les modérés. En ménageant la chèvre et le chou, les US ont joué le double jeu, et continuent de le faire. Simplement, il se trouve que maintenant, c’est carrément affiché !
    Alors, aller dire que la planche à billets dollars, c’est le prix à payer pour que le gendarme continue à veiller sur nos âmes en peine, j’ai bien peur qu’au bout du compte, on paie beaucoup pour un résultat tout à fait illusoire. J’aurais nettement préféré une autre politique, plus honnête, et plus efficace. Au fond, le "gendarme du monde", il fait comme tous les gendarmes : il vrerbalise les faibles et detourne les yeux des escros… Et par ailleurs, un gendarme – comme tout prestataire, travaille pour un patron, souvent un état en ce qui le concerne, or, le monde, ce n’est pas encore un état que je sache.
    Il est possible que la gendarmerie US nous ait épargné du pire, ce n’est pas certain d’une part, et si cela est,  n’a-t-on pas payé déjà trop cher les premiers accomptes ?… Et où en est le solde de tout compte ?…

    L’individu

    25 mars 2009 à 18 h 04 min
  • nicolas bonnal Répondre

    excellent papier, cher Alain. Mais peut-être que Lincoln s’est trompé et que l’on pourra TOUJOURS tromper TOUT le monde… Car qui veut l’effondrement du système ?

    25 mars 2009 à 16 h 53 min
  • sas Répondre

    bonne analyse mr dumait…c’est la réalité de même que les usa et le dollar seront sur le cul avant la fin de l année…

    ET COMME L EUROPE A SES RESERVES EN DOLLAR ,,,??????( c’est extraordinaire hein…..)

    sas

    25 mars 2009 à 16 h 29 min
  • Anonyme Répondre

    Les US ont imprimes 1.200.000.000.000 $. (Le meme montant en secondes est egale a 32000 ans !)

    Bref, a terme cela creera de l’hyper-inflation, a mon avis. Le Dollar ne vaudra plus rien. Deja les Etats-Unis ne produisent plus rien, ils sont fauches et ils ont des dettes colossales envers la Chine, le Japon et l’Arabie Saoudite… Pas sure que ces derniers continuent a vouloir faire du business avec eux…

    25 mars 2009 à 13 h 56 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Ce que dit Alain DUMAIT sur la décision de la Fed est exact.

    Il déplore cette décision. Je crois qu’elle est au contraire un moindre mal. Elle repose sur une vision de droite et tant que les américains voient comme cela, le monde a une chance de s’en sortir.

    Explication :  « la maison ne rase pas gratis »et « qui consomme paie ».

    Des expériences vécues en diverses occasions ont permis de constater que la neutralisation totale inopinée et accidentelle de l’action policière au sein d’une large zone urbaine occidentale, de mémoire de résident ordinairement très civilisée, sûre  et calme, avait pour effet de générer en quelques heures de stupéfiantes dégradations de la sécurité, avec scènes de grand banditisme et de pillage.

    De même qu’on ne peut imaginer Paris rester un seul jour sans la veille permanente de ses forces de l’ordre, de même l’existence de l’armée américaine, disponible 24h/24 est le rempart contre le chaos mondial immédiat.

    Un désengagement total de l’armée américaine de l’ensemble du monde, hormis le territoire US (à supposer la protection de ce territoire possible dans ces conditions, ce qui n’est pas le cas), serait le signal instantané, sous quelques heures de déclenchement de multiples guerres locales ne pouvant que dégénérer en un embrasement général.

    L’armée US coûte une fortune si colossale qu’elle en est difficile à cerner, et les américains ont pris la décision de faire supporter le coût de cette police mondiale au reste du monde aussi bien qu’à eux-mêmes, avec l’adjonction de leurs faux-frais annexes de « fonctionnement d’ensemble de l’économie des USA », d’où l’emballement de la planche à billet, maintenant le dollar comme indétrônable monnaie internationale.

    Et comment faire autrement ?

    Désormais, plus personne ne peut se permettre de voir le dollar disparaître ou être refusé.

    LS  

     

    25 mars 2009 à 13 h 25 min

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