Lancement de la Banque publique d’investissement

Lancement de la Banque publique d’investissement

Banque Publique d’Investissement ! le remède miracle pour l’économie française ? Ou une pale copie utopique des SDR ( société de développement régionale ) des années 1960/1970, presque toutes en faillites !

 L’évidence saute aux yeux : ce programme économique a été conçu par des élus qui n’ont jamais mis les pieds dans une entreprise. Son application ne remédierait pas à la principale faiblesse de notre pays : l’excès de ses dépenses publiques, qui oblige à surcharger ses entreprises d’impôts et de cotisations sociales, à accabler les citoyens de taxes et de lourds prélèvements et d’impôts spoliateurs.

 Qui sème le vent récolte la tempête. Voici, en un bref énoncé, comment en 2013 le vent de la ruine générale souffle dans une opération aussi folle : dépenses publiques avec impôts à l’appui, endettement supplémentaire, vanité des projets où l’argent disparaît sans espoir de récupération

 Les expériences du passé doivent éclairer nos actions. Dans le respect de la liberté qui n’a pour limite que la liberté des autres.  C’est vrai que la création de la BPI fait partie du folklore politique et n’a aucune utilité.

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Comments (11)

  • Malmaison Répondre

    Quand un médecin esthétique propose un dossier de prêt de 700.000€ avec des bilans tous bénéficiaires, le FSI répond qu’un médecin esthétique n’est pas éligible.
    Même quand le dossier comporte des embauches sur 2013.

    À quoi sert le FSI ? Seulement pour sauver des entreprises qui débauchent et qui sont largement endettées ?

    19 novembre 2012 à 15 h 00 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Quinctius: économie sociale de marché, en allemand “soziale Marktwirtschaft”.
    Je ne connais pas le sens exact en français, en allemand c’est un gadget de la CDU / CSU que l’on agite devant la SPD et la LInke pour faire passer des mesures impopulaires.
    Cela marche la plupart du temps mais si on analyse bien les mots on voit qu’il y a une contradiction: une économie de marché ne peut être sociale, ses retombées peuvent.l’être mais pas forcément.

    5 novembre 2012 à 19 h 02 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    ma question reste toujours posée et toujours également sans réponse :

    ” qu’est ce que ” l’économie sociale ” ?

    j’ai , bien sûr , ma petite idée là dessus : sans doute une activité plutôt sociétale que sociale et de toute façon financée par les deniers publics c’est à dire par la dette !

    5 novembre 2012 à 11 h 13 min
    • goufio Répondre

      L’économie sociale, dont l’exemple type est la scop qui est définie par une société coopérative ouvrière de production dont le focntionnement est basé le principe d’égalité des participants à l’entreprise (1 personne 1 voix). On y trouve pêle mêle les syndicats, les coopératives, les mutuelles, les associations. Alternatives Economiques fonctionne sur ce principe, elle est une scop.Donc c’est entreprise économique sociale où chacun a une action et une voie, le dirigeant comme le technicien de surface, c’est l’économie collectiviste qui ne peut exisqter que dans une économie de marché qui l’a fait survivre car dans une réelle économie collectiviste elle serait déjà au pouvoir central et n’aurait plus d’intérêt de nuisance.

      5 novembre 2012 à 19 h 29 min
      • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

        @ goufio

        merci pour vos renseignements
        et bonne chance à ce type d’économie qui après tout est à l’échelle humaine

        5 novembre 2012 à 23 h 13 min
  • Daniel Répondre

    Malmaison: Non les TPE ne seront pas prioritaires, pas plus que les PME qui sont classées sous le vocable “canards boiteux”.
    La responsable du “Collectif PME” n’a pas été acceptée pour participer à la mise en place du projet. La distribution sera faite à la tête du client , comme d’habitude et de la manière désormais intégrée , c’est à dire illégale. Mais, comme avec les subventions et les aides diverses, c’est une des recettes que le socialisme utilise pour s’emparer des entreprises sans mouiller la chemise.

    4 novembre 2012 à 19 h 17 min
    • Malmaison Répondre

      C’est une banque de prêts et non pas d’entrée dans le capital.
      Que je sache, c’est pour remplacer la fébrilité des banques actuelles et nous verrons si le FSI est impartial.
      J’ai un certain nombre de TPE et de PME qui veulent monter un dossier. Je verrais qui est accepté et qui est “objectivement refusé”….
      Twitter va réagir sur bon nombre de demandes.
      et l’on verra si c’est du copinage ou des prêts pour la relance des entreprises de France.

      5 novembre 2012 à 2 h 52 min
  • QUINCTIUS CINCINNATUS Répondre

    question à @ Fouché

    qu’entend on par ” économie sociale ” ? quels en sont les critères et les secteurs d’activité ? qui décrètera que l’économie sociale est innovante et d’avenir ?
    la B.P.I. risque fort de finir comme feu le C.L. d’Haberer
    encore un montage étatico-énarchique , quelque chose d’encore plus ” productif ” que les traditionnelles usines à gaz des gouvernements successifs

    4 novembre 2012 à 13 h 25 min
  • FOUCHE Répondre

    La BPI ne dispose que de 20 milliards en fonds propres, devant être prêtés, provenant d’Oseo, actuelle banque chargée de prêter de l’argent aux PME, ainsi que deux structures devant investir des capitaux. La CDC Entreprises (filiale de la CDC) et le Fonds stratégique d’investissement (FSI).
    Rien de nouveau donc, une seule entité au lieu de trois, les financements seront la réplique de ce qui se faisait. Il n’y a pas de nouveaux investissements, c’est de la poudre aux yeux. Elle pourra aussi apporter 12 milliards en garantie et 10 milliards en fonds propres des PME via les livrets A et LDD.
    D’après M Ayrault : « La mission de la BPI sera double : elle devra à la fois accorder des prêts aux PME et aux entreprises innovantes de “secteurs stratégiques d’avenir” (transition énergétique, numérique ou économie sociale), ainsi qu’investir en capital dans ces mêmes sociétés pour les “accompagner tout au long leur développement” et “les aider à soutenir l’innovation” et apporter des crédits à l’exportation ».
    Mais dites-moi si cette BPI regroupe les financements accordés actuellement par OSEO CDI Entreprises et FSI où est la novation, Je vous laisse juge de la pertinence des apprentis comme disait Libération à sa une du jeudi 25 octobre 2012.

    Non il n’y a rien de nouveau, c’est de l’emballage politique, il n’y a pas plus d’argent disponible qu’auparavant.

    4 novembre 2012 à 10 h 38 min
  • BAYLE Répondre

    Comme aurait dit le Général de Gaulle : encore un “machin” ! qui va coûté cher et qui ne servira pas à grand chose sur le plan économique.
    Les Français n’ont encore pas compris que l’état n’a pas à se mêler de tout, surtout pas d’économie ! Laissons les professionnels faire leur travail, cela abaissera les dépenses publiques, les impôts, mais, par contre augmentera le pouvoir d’achat des Français et rendra les entreprises plus performante. Le tout avec des syndicats non financés par l’état mais seulement par leurs cotisants.

    4 novembre 2012 à 8 h 10 min
  • Malmaison Répondre

    Il vaut mieux être dans les premiers bénéficiaires car les fonds vont très vite se tarir.
    J’espère que les TPE seront prioritaires.

    3 novembre 2012 à 21 h 24 min

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