Le crétinisme du programme socialiste

Le crétinisme du programme socialiste

Les vacances s’achèvent. Les mois à venir vont être dominés, sans dou­te, par la campagne présidentielle du printemps prochain.
Selon les sondages, qui peuvent, bien sûr, fluctuer, le candidat que le Parti socialiste se choisira, François Hollande ou Martine Aubry, aura de bonnes chances de l’emporter.

Cela mérite qu’on se penche sur le programme à partir duquel ce candidat pourra prétendre gouverner. Et ce programme existe. Il est même téléchargeable sur internet.

Il est noté sur le site du Parti socialiste qu’ils se sont mis à plusieurs pour parvenir à ce résultat. Il semble qu’aient participé des gens qui ont des diplômes universitaires dans divers domaines, et que certains de ces gens se disent même économistes.

Je n’ai pas à en déduire que les diplômes universitaires en France se distribuent à n’importe qui et n’importe comment : enseignant depuis longtemps à l’université, je le savais déjà.

Je n’ai pas à en déduire non plus que l’appellation d’économiste se donne, en ce pays, à des charlatans, je le savais déjà aussi.
Il n’empêche, le programme du Parti socialiste est nul, consternant, gorgé de crétinisme. Il prend ceux qui le liront pour des imbéciles – et avec raison semble-t-il, puisque personne en France ne le présente comme tel. Seul le magazine anglais The Economist s’est risqué à dire ce qui doit l’être.

Il est question pour « redresser la France », de créer une « ban­que publique d’investissement » qui prendra des « participations dans les activités stratégi­ques » : autrement dit une banque d’État qui investira, selon des choix politiques, dans des secteurs choisis politiquement. Les socialistes français n’ont toujours pas compris que l’innovation économique ne se décide pas dans le cadre de cénacles bureaucratiques, et ils ne le comprendront sans doute jamais.

Envisagent-ils un retour au plan quinquennal de type soviétique ? Le document ne le dit pas.
S’ajoutent des « emprunts » pour « financer les investissements » : donc, de l’endettement supplémentaire destiné à investir, selon des choix politiques, dans des secteurs choisis politiquement. Cela a le mérite de la cohérence.

S’ajoutent aussi des créations d’emplois de fonctionnaires supplémentaires par milliers, des punitions pour les entreprises qui licencient (car c’est bien connu, ces sales entrepreneurs privés n’ont qu’un rêve : licencier, et licencier encore !), des mesures protectionnistes contre les « pays ne respectant pas les normes internationales en matière sociale, sanitaire ou environnementale » (ce qui représente vraisemblablement la quasi totalité des pays extérieurs à l’Europe), une hausse des impôts sur les entreprises qui auraient, en ce cadre, encore des actionnaires, une taxe sur les transactions financières qui fera le bonheur de la City et de Wall Street, une accentuation de la progressivité des impôts (destinée, je pense, à accélérer la fuite des cerveaux qui restent), des taxes supplémentaires sur les revenus de l’épargne (Tous ruinés dans dix ans, Jacques Attali l’a dit, le PS veut le faire), le retour à la retraite à soixante ans. Et tout cela aboutira, mais oui, mesdames et messieurs, à un retour à « l’équilibre des comptes » !

Je parlais de crétinisme. Je devrais parler aussi d’imposture. L’imposture est possible parce qu’en matière de politique économique, les discours de l’UMP ne valent guère mieux et n’ont aucune épine dorsale. Quand j’entends des dirigeants socialistes qualifier l’UMP de « libérale », je me demande si je dois rire ou pleurer. L’imposture est possible parce que la pensée économique est presque morte en France. Et parce que les journalistes français se contentent d’écouter docilement ceux qu’ils interrogent débiter des inepties sans jamais poser la moindre question qui dérange.

« Redresser la France », dit le programme socialiste. Avec la mise en œuvre d’un tel programme, la France, qui va déjà extrêmement mal, a effectivement toutes les chances d’être redressée, si on veut bien considérer l’aplatissement comme une nouvelle façon de redresser…
Le programme socialiste promet « l’égalité réelle ». J’ai écrit, il y a des années, que le socialisme commençait toujours par la promesse mirifique de la multiplication des pains et s’achevait toujours par la morne réalité de la multiplication des pauvres.
Le programme socialiste mérite donc bien d’être appelé « programme socialiste »…

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Comments (43)

  • francois Répondre

    greg,

    tres bonne analyse:celafait vraiment penser à la chasse organisée par les communisytes ds les pays de l’est.l’auteur n’a pas fini un article que ce personnage deverse deja sa haine.je lui ai deja expliqué que son attitude etait tellement caricaturale qu’elle en devient insignifiante.

    mais lui seul se croit tres important…

    effectivement le capitalisme est en pleine réalité avec ses inperfections et ses echecs sur lesquels ces gens malhonnetes pensent pouvoir surfer une fois tous les 20ans…..la creation de richesse pour tout le monde ds ce système est pourtant extraordinaire et celapeut se verifier facilement .jf revel avait ecrit la connaissance inutile …..

    il est detestable de voir ces gens se prsenter comme modérés genre socio-démocrates et voter 99fois sur 100 avec les communistes et le npa.ils font meme mieux:ils soutiennent  ces extremistes partout ou le monopole communiste est au travail:justice,education nationale port de marseille etc…….

    et apres on donne des lecons de toleance à 2 balles c’st pitoyable !!!!!

    14 septembre 2011 à 23 h 09 min
  • greg Répondre

    Jaures,

    Votre pseudo caricature à lui tout seul votre pensée, celle qui rend malade.
    Votre critique sur la personnalité du rédacteur rappel les belles heures de l’épuration communiste, un réflexe socialiste, dés que la pensée d’un autre vous dérange.
    Quand vous parlez des emplois jeunes qui ont permis à 80% des jeunes d’être en emploi, j’en déduis que selon vos propres informations 20% sont restés au chômage. Je vois pas bien l’efficacité.
    Cependant vous avez raison, la politique économique doit être discuté, sauf qu’à un moment il faut choisir, parcequ’en France ça fait longtemps qu’on discute mais qu’on ne fait plus rien.
    En l’occurrence le libéralisme n’a jamais pris racine en France et cela devrait vous réjouir. L’état est omnipotent et si il n’est pas là ce sont les régions et puis les départements qui distribuent, ponctionnent au grès des intérêts et des envies.
    Le libéralisme c’est permettre à chacun de décider pour sois dans un cadre légal afin que la liberté des uns n’entrave pas celle des autres. C’est le système naturel, qui demande de vivre dans la réalité.
    Cela veut dire qu’il faut accepter les échecs, les défaites les moments difficiles, pour construire les succès.
    Mais en France nous voulons l’illusion de la protection sociale, de l’emploi garantie, de la redistribution et de l’égalité. C’est à dire les avantages du libéralisme sans ses inconvénients. C’est pourquoi je pense M Millière parle de crétinisme, car il en faut une bonne dose pour croire encore à ces fadaises socialistes.
    La réalité existe, mais les français comme vous ne veulent ou ne peuvent la voir. La réalité va s’imposer à vous, un peu comme elle saute au visage à celui qui vient d’avoir un accident.
    La stupéfaction sera grande et vous ferez certainement partie de ceux qui réagiront vite pour chercher les responsables et les punir. Car vous faites partie de ces gens immatures convaincus d’être dans le camp des gentils et qui participent aux délires collectifs jusqu’à la déraison.

    14 septembre 2011 à 14 h 55 min
  • vozuti Répondre

    dans le passé un combat idéologique a eu lieu entre le socialisme et le libéralisme,mais actuellement le probleme est essentiellement crapuleux   (lorsque l’UMP  bat tous les records mondiaux d’imposition ce n’est pas pour des raisons idéologiques).                     se laisser piéger dans un débat idéologique  est le meilleur moyen de passer à coté du vrai problème et de s’enfermer dans une impasse.

    13 septembre 2011 à 15 h 48 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Jaurès,

    Encore une fois vous mélangez tout pour mieux vendre votre salade.

    Ce que vous ne comprendrez jamais c’est que toute structure économique quelle qu’elle soit se fout complétement de toute considération humanitaire. seuls sa survie et son intérêts comptent, que ce soit une entreprise ou un syndicat. La CGT a bien prouvé à qu’elle point elle chiait sur les droits de l’homme et la santé du citoyen quand ses intérêts financiers étaient en jeu ! tout comme n”importe quelle entreprise…

    Cela rentrez-vous le définitivement dans la tête !

    Et comprenez que dans ce monde chacun défend ses intérêts et que donc par voie de conséquence il faut ménager les intérêts des uns comme des autres si on ne veut pas que les investisseurs se fassent la malle.  Car quand il n’y aura plus d’investisseur et de riches, vous boufferez de la poussières.

    13 septembre 2011 à 13 h 08 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<c’est une bonne surprise que Mr chirac soit déja remis de sa malencontreuse crise d’amnésie qui l’a empeché d’assister à son procès il y a quelques jours (ce procès avait été reporté de seulement une petite douzaine d’années). >>

    N’ayant aucune sympathie pour les malheurs de Mr.Chirac, je trouve quand même bizarre qu’on le poursuive au civil pour des faits remontant à 12 ans. Aucune réaction socialo ici!
    Quant à Mr.DSK qui est accusé pour des faits autrement plus graves remontant à seulement la moitié de ce temps les socialos hurlent que c’est de l’histoire ancienne et qu’il ne faut surtout pas remuer le  cloaque. Étrange comportement.

    13 septembre 2011 à 10 h 00 min
  • vozuti Répondre

    Mr chirac a retrouvé la mémoire.        il va porter plainte en diffamation contre son ancien collaborateur qui viens d’affirmer qu’il lui livrait des valises de billets envoyées par les chefs d’état africains.      c’est une bonne surprise que Mr chirac soit déja remis de sa malencontreuse crise d’amnésie qui l’a empeché d’assister à son procès il y a quelques jours (ce procès avait été reporté de seulement une petite douzaine d’années).                     mais reprenons notre grande discussion sur les avantages et les inconvenients du socialisme versus libéralisme………..  pendant que nos dirigeants nous prennent pour des demeurés.

    13 septembre 2011 à 2 h 52 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    @ Jaures;
    JM.Aphatie explique la crise. Pas de problèmes pour  la compréhension, même moi je l’ai compris!
    Bonne lecture et méditation…
    http://www.rtl.fr/blog/aphatie/vous-ne-comprenez-rin-au-bazar-ambiant-pas-de-panique-je-vous-explique-12-09-7717742754

     

    12 septembre 2011 à 18 h 21 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Les questions que je vous pose sont: doit-on aligner nos salaires sur ceux de Indiens pour garder nos entreprises ? Doit-on renoncer à se soigner et à partir en retraite pour demeurer compétitifs ?>>

    Le gouvernement socialiste grec est en train de solutionner cette question. La réponse est bien simple les caisses grecques sont vides, alors tout ce qu’il a de plus vide, nada et aucun imbécile d’épargnant étranger ne va les remplir. Si maintenanant vous croyez que le même imbécile d’épargnant étranger va remplir les caisses vides françaises vous allez avoir de belles surprises. En fin de compte ce sera le "vulgaire fric" comme vous l’appelez chez les socialistes qui va faire la différence et vous allez certainement revenir au monde une seconde fois.

    12 septembre 2011 à 18 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Francois, vous êtes incorrigible ! Pouvez-vous échanger des idées avec quelqu’un sans vous sentir obligé de le qualifier d’imbécile ou de crétin ?

    Je pense que la phrase de Friedman est explicite. Elle résume assez bien une vision de la société tout à fait respectable qui est celle du libéralisme: le risque, la performance individuelle comme moteur de la société, l’Etat et l’aide sociale réduite à son minimum.
    Bien entendu, vous caricaturez la vision socialiste de l’économie: vouloir une intervention de l’Etat, quelle qu’en soit la teneur, c’est être un dangereux bolchévique !
    Evidemment il n’en est rien. Ce que nous voulons est un marché régulé par l’Etat car nous pensons que le marché crée ses propres avatars. Cela n’empêche en rien l’initiative individuelle, l’esprit d’entreprise, l’enrichissement par le travail et l’innovation.
    Nous pensons par ailleurs que le mérite ne se juge pas seulement à la réussite financière: un chercheur anonyme qui travaille sur une maladie orpheline n’est pas moins méritant que celui qui fait fortune en mettant au point un nouveau parfum.
    Nous pensons qu’il est normal que celui qui a réussi participe en proportion de ses revenus au développement global  notamment à ce qui crée le lien social et permet à la société de perdurer: la défense, la sécurité et la justice, bien sûr, mais aussi l’éducation, la santé et la culture.
    Nous pensons également nécessaire l’existence de services publics afin que certaines activités non rentables existent tout de même ou qu’une offre concurrente au privé permette un accès au marché par l’ensemble de la population.

    Vous dîtes que les Etats-Unis, par exemple, sont plus performants. Peut-être. Mais outre que ceux-ci possèdent des richesses naturelles incomparables, demandez-vous qui ces dix dernières années a réellement profité de la croissance affichée. Quel intérêt de créer des richesses si celles-ci sont accaparées par quelques uns alors que les récessions sont payées par les classes moyennes et pauvres ?

    On peut tout à fait être libéral. Je ne dit pas pour autant que l’on est un crétin. Mais ce système, comme tout autre ne doit-il pas être critiqué, médité, amélioré ? Est-il à ce point parfait ? N’a-t-il jamais connu aucune défaillance ?

    12 septembre 2011 à 17 h 54 min
  • vozuti Répondre

    jaurès,         si le PS défend les salariés pourquoi n’a t-ils pas mis des taxes sur les produits fabriqués dans les pays à très faible salaire et pourquoi inonde t-il le pays d’immigrés qui poussent les salaires à la baisse et doivent en plus etre pris en charge à travers les aides sociales?        et pourquoi l’UMP qui se dit libéral met en place les taxes les plus élevées au monde?                     tout simplement parceque le PS comme l’UMP sont libéraux lorsque ça leur rapporte et sont socialistes lorsque ça leur rapporte.        ils gagnent sur tous les tableaux tandis que la population se fait avoir de toutes les manières possible.                         on pourrait aussi discuter l’interet de soutenir les cambrioleurs qui passent par la porte plutot que ceux qui passent par la fenetre,         sauf s’ils utilisent les 2 méthodes et c’est le cas du PS et de l’UMP. 

    12 septembre 2011 à 17 h 34 min
  • francois Répondre

    jaures,

    vous etes manifestement qq un d’intelligent passionné par des idées cretines.

    votre intelligence est malheureusement gachée par une malhonneteté tenace:

    resumer les analyses de friedman a votre ciitation est profondement debile ou profondement malhonnete.choisissez votre camp.vous faites le meme trvail d’archiviste myope avec lui que celui que vous faites avec milliere!!!

    puisque je vous parle de malhonneteté intellectuelle,je trouve consternant que les gens opposés au système capitaliste se servent d’exemples uniquement tirés de moments de crises….vouloir parler des avantages et des inconvénients d’un système,si on est honnete(!!!),impose de mettre les choses en perspectives. sur les 20 dermieres années la moyenne de la france est un pib à 1p100.à comparer aux payx qui appliquent un vrai capitalisme:usa,gb,australie ,canada etc…..

    à l’opposé,defendre une ideologie qui a achoué partout ds le passé,oblige à faire mine de faire un bilan uniquement au moment d’une crise;mon dieu le pib us s’est contracté de 6p100 en 2008 alors que c’etait bcp moins en france .donc le système socialiste etatique est sauvé!!!! au royaume des aveugles…..

    guy millier a une expression que j’aime bcp;il dit ;j’ai rencontré bcp d’imbeciles et d’autres qui jouent aux inbéciles et ce sont ces derniers les pires…. il a raison et vous faites partie de la 2eme catégorie…

    12 septembre 2011 à 14 h 19 min
  • Jaures Répondre

    Watson, ce que vous appelez "instinct de survie" je l’appelle, moi, cupidité.
    Bien souvent les entreprises qui délocalisent font déjà des profits mais espèrent en faire encore plus en produisant dans des pays à bas coûts.
    Les questions que je vous pose sont: doit-on aligner nos salaires sur ceux de Indiens pour garder nos entreprises ? Doit-on renoncer à se soigner et à partir en retraite pour demeurer compétitifs ?
    Une fois que nous nous serons alignés sur les conditions des pires dictatures, croyez-vous que, pour autant nous profiterons de la prospérité retrouvée ?

    En fait, ceux que vous appelez des "crétins" pensent qu’on peut organiser la société pour répondre à la concurrence internationale autrement qu’en sacrifiant les salaires et la protection sociale. Ces moyens sont l’éducation, la formation, la recherche et l’innovation.
    Le problème est que l’actuel gouvernement pense comme vous: il faut sacrifier nos conditions de vie, notre système éducatif afin de satisfaire "la concurrence internationale". Mais c’est justement ainsi que nous perdrons la partie.
    D’ailleurs, l’Irlande qui a joué sur le dumping fiscal est maintenant au fond du gouffre.
    Un exemple à méditer.

    12 septembre 2011 à 12 h 58 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Jaurès :

    Je ne dis pas qu’ils ont pour cela raison et que l’on doit s’incliner devant ces diplômes mais je demande qui peut se permettre ici de les qualifier de "crétins" ?

    Juste une question Jaurès : si deux commerces qui se font face vendent le même produit  à des prix différents variant du simple au double, où allez-vous l’acheter ?

    1) – là où il est le plus cher ?

    2) -là où il est le moins cher ?

    La réponse me semble être évidente à moins d’être un crétin….

    Maintenant je transpose la question au niveau de l’imposition des entreprises

    – comment ne comprenez-vous pas qu’un chef d’entreprise préfère délocaliser pour payer moins d’impôt ? autrement dit comment empêcher qu’une structure économique qui fait des bénéfices n’applique pas à elle-même ce principe élémentaire de survie qui veut qu’elle aille là où les conditions lui sont les plus avantageuses ?

    Encore une fois, il faut être un crétin pour ne pas le comprendre !

    C’est vrai que chez les sympathisants socialistes, au niveau de l’économie, il y a beaucoup de crétins !

    C’est peut-être pour cette raison qu’il y a peu de chefs d’entreprise chez les marxistes

    car pour être chef d’entreprise il faut avoir un minimum d’instinct de survie…

    ce que les crétins n’ont pas !

    12 septembre 2011 à 11 h 35 min
  • Jaures Répondre

    Francois, ce qui nous différencie, au delà de nos opinions divergentes sur nos conceptions de l’organisation politique, économique et sociale de la France, c’est que je ne dis pas que vous avancez "des "imbécilités", des "idées idiotes véhiculées par des crétins".

    Vous dîtes que notre situation serait due à notre fort taux de prélèvement obligatoire (55%) ? Alors naturellement, les pays qui ont un taux moins élevé devraient, forcément mieux se porter. Est-ce le cas ?
    l’Allemagne se porte t-elle plus mal que le Japon ? l’Angleterre est-elle plus prospère que la France ? La Suède connait-elle une plus forte crise que l’Italie ? Vit-on mieux en Russie qu’au Canada ?

    En fait, on voit que ces différents taux n’ont rien à voir avec la situation économique du pays. On peut avoir un fort taux de prélèvement et une situation relativement préservée. A l’inverse, un taux de prélèvement très bas ne protège en rien de la récession.
    C’est qu’en fait, que ce soit sous forme de prélèvements obligatoires ou non, certaines dépenses sont incontournables. Ainsi, les dépense de santé sont, en proportion du PIB plus importantes aux Etats-Unis qu’en France. Même si les Français ne cotisaient pas à la Sécurité Sociale, ils devraient souscrire à des assurances santé ou prendre eux-même directement en charge leurs frais de maladie.
    De même pour les retraites ou le chômage.

    On voit donc que ces dépenses sont obligatoires. La question est celle de leur organisation: un système solidaire à la française ou privé comme aux Etats-Unis.
    Est-on "idiot" de préférer la première solution ?
    J’ai, par ailleurs une analyse bien différente de la vôtre de l’origine et du montant de notre endettement.

    Il y a quelques années, un journaliste français interrogeait Milton Friedman. Il lui disait qu’en tant que salarié, il était satisfait de bénéficier d’une sécurité sociale et d’une assurance chômage.
    " Mais vous seriez tellement plus heureux sans tout cela !" répondit Friedman.

    Je conçois que vous préfériez une organisation différente de la société, je ne vous prends pas pour autant pour un crétin ! J’ai moi de la vie sociale une conception différente de la vôtre et je la défends farouchement car c’est dans ce cadre que je souhaite voir grandir mes enfants. Si vous pensez que vos opinions sont justes, à vous de convaincre ceux qui ne les partagent pas.
    Permettez-moi simplement de défendre des options différentes.

    12 septembre 2011 à 10 h 20 min
  • francois Répondre

    dautre part jaures,

    meme i vous jouez à la vierge effarouchée,l y a des idées ,par ce monde,qui sont idiotes et vehiculées par des cretins. pour s’en convaincre il n’y a  quà regarder la situation mondiale globale……

    11 septembre 2011 à 19 h 18 min
  • francois Répondre

    si je veux ere credible il faudrait que je note les mais des intenautes avec l’heure et le jour…..vous etes vraiment au degre 0 de l’argumentation.assumez un petit peu les imbelicilités que vous debitez à longueur de mails….

    vous ,contrarement à moi,etes credible parce que  vous avez des retours de la section cgt du paris 8????? j’avoue que je reste sans voix !!!!! pauvre france……

    les etats ne sont en rien ds le declenchement d’une crise due a la folie cupide des financiers etc bla bla bla ….. il me semble que vous plagiez assez souvent besancenot ds sa demagogie pitoyable de bas etages….

    les etats n’ont rien à voir?????  à voir:

    l’etat providence a fait balancer des milliards par les fenetres depuis 30ans au minimum ce qui a conduit les etats a se surendetter de façon scandaleuse.sous raymond barre 46 milliard de dette pour la france.actuellement 2100 milliards de dette (retraites comprises) avec 35p100 desrevenus en france qu sont des revenus sociaux !!!!!! christian lambert a publié ds un article precedent les centaines et centaines d’aides,allocations,subventions etc….. je n’ai ni le jour ni lheure de cette publication ce qui avouons le ecorne grandement ma credibilité……sur les 30derniers exercices le budget voté par nos politiques est arrivé en deficit 29 fois!!!!!! les depenses publiques ont flambé ds des proportions jamais connues auparavant .la base du subprime est le community reinvestment act qui est une loi sociale qui permenttait de devenir proprietaire meme avec tres peu de ressource……tous cs choix politiques demagogiques ont été pris ds un seul but:se faire réelire !!!!!!!

    mais maintenant ,par la faute de ces incompetents carrieristes,les pays sont ds une impasse;en effet la dette publique est tellement lourde que les etats n’arrivent plus à emprunter sans payer des interets majeurs parce que les preteurs se rendent compte du risque de preter à des irresponsables…..

    nous sommes donc face au mur de la dette et pretendre que ce dernier se dresse par la faute de crises qui font partie du système capitaliste pretendre cela est une imposture digne d’incompetents et de MENTEURS!!!!

    11 septembre 2011 à 19 h 14 min
  • ozone Répondre

    Vozuti

    On ne peut étre plus clair

    11 septembre 2011 à 11 h 33 min
  • grepon Répondre

    le debat gauche-droite sur la redistribution des richesses dure depuis plus d’un siècle. la preuve que ce débat n’est plus au centre des problèmes actuels est qu’on ne sait meme plus qui est socialiste et qui est libéral

    Bingo, de "droite" a gauche, chez les francais tout ce qui bouge est etatiste.

    11 septembre 2011 à 8 h 42 min
  • vozuti Répondre

    le debat gauche-droite sur la redistribution des richesses dure depuis plus d’un siècle. la preuve que ce débat n’est plus au centre des problèmes actuels est qu’on ne sait meme plus qui est socialiste et qui est libéral:    le gouvernement UMP réfléchit aux taxes qu’il va pouvoir ajouter aux 55% de taxes actuelles qui représentent déja le record mondial de confiscation de biens privés ,   tandis que le PS soutient activement l’immigration qui défavorise en premier lieu les salariés.                      ce qui est certain c’est qu’on se fait spolier aussi bien à la mode socialiste(imposition extrème) qu’à la mode libérale (immigration,fuite de l’industrie,scandales au niveau de la gestion des banques).          ce qui nous amène au vrai problème de notre époque:  ON EST DIRIGE PAR DES VOLEURS.          les voleurs utilisent toutes les techniques de vols qui fonctionnent ,peu importe qu’ils portent un teeshirt libéral ou un teeshirt socialiste.       tant qu’on en est réduit à discuter de la couleur de leur teeshirt ,ils peuvent continuer à festoyer sur leur butin.        et on aura bientot l’air  ahuri  de ceux qui ne comprennent pas comment tout le système a pu s’effondrer d’un seul coup (parcequ’ils ont volé aussi les murs qui tenaient l’édifice).

    11 septembre 2011 à 5 h 14 min
  • Jaures Répondre

    C"est vrai ! En plus de baisser le chômage et les impôts Jospin aurait dû également rembourser la dette, vaincre le cancer et marcher sur Mars. Quel incapable.
    Rappelons qu’à l’époque, les libéraux, par la voix de M Madelin, demandait que les surplus fiscaux soient redistribués aux contribuables ("rendez l’argent !"). Qui alors parlait de la dette ?
    Jospin a été éliminé, c’est vrai. Cela va beaucoup mieux aujourd’hui, non ?

    Sa Bravitude, comme vous dîtes a été réélue présidente du Poitou avec 61% des voix. Vous ne serez pas un original.

    10 septembre 2011 à 22 h 41 min
  • grepon Répondre

    Effectivement, Grepon, il fallait lire Goldman Sachs.

    ET ceci dite, le probleme qu’avait la Grece au moment qu’ils cachaient leurs problemes fiscaux pour pouvoir rentrer dans l’euro, le probleme de fond, a ete le socialisme..et la corruption qui va toujours avec…rongeant ce pays depuis longtemps.   Une des reactions de greques a ete de ne pas avoir d’enfants…comme presque partout en Europe, ce qui donne que les pensions et services gratuites promises ne pourront pas etre tenu.   L’achat de votes va stopper mechaniquement.    S’ensuivra probablement une tyrannie.    Mais blamons Goldman Sachs pour ca, pour avoir vendu aux gouvernement socialiste et donc corrompu des instruments financiers.

    10 septembre 2011 à 22 h 28 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Comparez les résultats de 2 législatures de droite et de celle de Jospin. D’un côté la dette, les déficits, l’accroissement des  inégalités, le pouvoir d’achat en berne, le chômage. De l’autre un chômage qui baisse de 25%, des comptes sociaux en équilibre, une croissance à 3% , des progrès sociaux (35h, cmu) et des baisses d’impôts (1% de TVA, vignettes auto, PPE).>>
    Afin de mettre un terme à la fable concernant la bonne gérance de Mr.L.Jospin il faut enfin oser dire que ce beau Monsieur aux tempes grisonnantes a pu profiter de la vente des compagnies que son mentor avait nationalisées quelques années plus tôt. Au lieu de commencer à rembourser la dette il a préféré claquer la recette avec des machins comme les 35h, CMU et d’autres gadgets coûteux. La facture de la débâcle du Crédit Lyonnais a été léguée sans état d’âme aux suivants. Le peuple s’est bien vengé en éjectant Mr.Lionel Jospin du premier tour comme un malpropre.
    Ces ventes étaient bien sûr un fusil à coup unique, les gouvernements suivants n’avaient plus cette opportunité quoiqu’il y ait encore un peu de jeu. Sarko aurait été bien inspiré s’il avait vendu EDF et  la SNCF au secteur privé. Ces deux compagnies seraient maintenant bien gérées et la SNCF pourrait se passer des 13 milliards que l’état lui verse tous les ans. En passant les statistiques de la SNCF ont été égratignées depuis par le "happement mortel" d’un homme par un TGV. Malgré son coup de volant héroïque le chauffeur n’a pu éviter l’obstacle (dixit l’intervenant).

    <<d’autant que vous ne prenez pas tant de risque. >>
    Aux primaires socialistes je vais investir un euro et voter pour Sa Bravitude. Cela vous fera un cactus de plus à digérer. Si tout le monde fait pareil le PS aura une belle candidate toute de blanc vêtue….ha ha ha!

    10 septembre 2011 à 14 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Effectivement, Grepon, il fallait lire Goldman Sachs.
    Hans, si l’on est un "enfer fiscal" dés que l’on est plus un "paradis", la terre entière est un enfer fiscal hormis quelques territoires minuscules qui ne servent que de boîtes aux lettres pour les pires dictateurs, trafiquants et terroristes qui y blanchissent leurs liquidités.

    Est-ce là votre vision du paradis ? Je préfère celle de Dante: "diligite iustitiam qui indicatis terram !"

    10 septembre 2011 à 12 h 21 min
  • Portier Répondre

    J’ai une suggestion à faire au correspondant Mancney : vendre et vendre chère son affichette aux socialistes afin qu’il la mettent en support de leur campagne électorale. Cette sympathique scène a beau se passer en Angleterre dernièrement, elle est prémonitoire de ce qui attend l’Europe dévastée dans un avenir proche.

    Qu’un "européen" pas encore bronzé se fasse humilier par un "visage pâle" arrogant et méprisant est une infamie. La "sensibilité" de gauche met et mettra toutes ses possibilités de malfaisance en action afin de nous préparer ce bel avenir riant et sécurisant.

    10 septembre 2011 à 11 h 54 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Finalement, francois, Jaures vous reproche de ne pas tenir à jour des petites fiches de délation en prenant exemple sur la Stasi comme lui…>>
    Finalement François ce sont les "Spitzel" des gens anonymes qui tenaient à jours ces registres et les rapportait régulièrement à la Stasi. Il en existait au moins un par bâtiment ou par étage. Leurs rapports sont encore analysés de nos jours par des spécialistes car il en existe tellement qu’il est impossible de les traiter rapidement.
    Rappelons que la SED ( Sozialistische Einheitspartei Deutschlands) ou parti unique de la DDR était issu de l’union de la SPD et de la KPD sous l’instigation du grand frère soviétique. Le socialisme a été appliqué de façon impitoyable pendant des décennies pour des résultats que nous connaissons tous.
    Ceci dit bonne chance pour 2012.

    10 septembre 2011 à 9 h 03 min
  • ozone Répondre

    Milliéres dixit

    "Et parce que les journalistes français se contentent d’écouter docilement ceux qu’ils interrogent débiter des inepties sans jamais poser la moindre question qui dérange."

    Sauf quand ils ont en face quelqun du FN,là ils ne le laisse méme pas parler,et o ptit gag,avec le genre d’arguments que nous asséne Guy Milliére.

    L’incovéniant est que c’est ce parti qui a tenu les propos les plus lucides depuis trente ans et que chaque mois qui passe y sont de plus en plus verifiés

    10 septembre 2011 à 1 h 50 min
  • grepon Répondre

    Et comment procèdent les chefs d’entreprises, Grepon ?

    Les chefs d’entreprises pilotent des organisations ayant des concurrents.   Ils doivent livrer toujours plus de valeur dans leur produits ou services par rapport a leur concurrents, car leurs clients ont le choix ou et quoi acheter, et sont toujours a la recherche d’un meillieur rapport valeur/prix.  On apercoit que ceci donne de l’innovation constante, ameliorant les services et produits et ajoutant constamment de la valeur.    Lezelites par contre sont chefs de monopoles en matiere de police, taules, et bureaucrats ayant la force de la police et taules derriere eux, et planches a billets indirectement.  

    Ils font des plans quinquennaux ?

    Je croyais savoir que vous bossiez dans une entreprise…enfin contre l’entreprise plus que pour…mais vous devriez savoir quelque chose du fonctionnement des entreprises.

    Cher Grepon, la crise a touché tout le monde: l’Europe, l’Asie, l’Amérique; les pays les plus libéraux comme les sociales démocraties; les Etats endettés comme ceux qui, il y a 3 ans (comme l’Irlande ou l’Espagne) étaient excédentaires.

    Oui.   Quand plusieurs grands economies du G7 morflent au meme temps, ca fait morfler tout le monde, ou presque comme vous observez.

    Ceux qui s’en tirent un peu mieux ? Les pays qui ont la chance de posséder des matières premières recherchées (le pétrole en Norvège, les minerais en Australie) et les paradis fiscaux comme la Suisse ou les Iles Caïmans. Tous les autres pays industrialisés sont en crise quels que soient leur niveau de prélèvement obligatoire.

    Mwais…jusquici.

    Les Etats ne sont pour rien dans le déclenchement d’une crise due à la folie cupide de financiers irresponsables auxquels on a honteusement lâché la bride.

    Vous repetez ca a perdre l’haleine, mais voila que la repetition de bulles et crashes a quelque chose avoir avec l’interventionisme stupide de gouvernements pratiquant un keynesieisme que Keynes lui meme ne reconnaitrait pas comme le sien, couple avec politiques monetaires interventionnistes nefastes, et interventionisme reglementaire porteur de distortions de plus en plus extreme.    Le dernier grande bulle a eclater(mais toujours gonfle), est celle de l’immobilier aux Etats-Unis(mais non seulement).   Les distortions cree par le Congress des Etats-Unis via leur instruments Fannie et Freddie, et leur reglementations interventionistes, couple avec une politique de la Federal Reserve hautement irresponsable, sont tres largement responsable de la bulle.   

    Savez-vous qu’aucun banquier n’a été inquiété juridiquement pour les malversations financières qui ont conduit à l’actuel marasme ?

    Quand aux prosecutions, il n y en avait pas beaucoup car divers politiciens auteurs des lois et regelmentations sont plus responsable que les banquiers pour le desastre qui a eu lieu, et qui est toujours en cours.   Il y a un lawsuit maintenant effectivement des USA contre une douzaines de banques et institutions financieres actuellement concernant toute la mauvaise dette vendu a Fannie et Freddie(quand celles-ci ont ete des organisations a capitaux privees geree par Congress), mais c’est quand meme ose.   Congress et surtout politiciens Democrats et leurs amis dans les boites Fannie et Freddie(certains d’entre eux polticiens hors office) ont poussee les banques a faire ce genre de prets, et ont fait de Fannie et Freddie pompes a mauvaises dettes collossales.   Beaucoup de ce papier a ete revendu a travers le monde avec des notations triple AAA…par des boites de notations ayant ce droit par…mandat du Congress des USA.   Ce papier merdique a trouee les bilans d’institutions financier du monde entier, notamment en "Old Europe" ou c’est tres difficile a trouvez investissements de taille ayant du yield.   Ca va finir sur les bilans souverains bientot.   Notez que avec vos populations ageant et vos economies etranglee, il y a quand meme quantite de capitaux chez vous(epargne et fond de pensions) qui ne trouve pas d’investissments chez vous qui ferez tenir la route leur buts(financer retraites).    Bien sur que les pensions des etats providences ne peuvent pas tenir leur promesses en aucun cas, car le socialisme c’est ce que c’est.

    Savez-vous que les financiers de Lehman brothers qui ont aidé les Grecs à falsifier leurs comptes ont été promus ?

    Vous pensez a Goldman Sachs et non pas a Lehman.    Vous voudriez faire un proces contre Goldman?   Prennez place dans la file d’attente.

    Alors, cher Grepon, merci de votre sollicitude à notre égard mais gardez un peu d’énergie pour sauver votre pays qui, apparemment, ne va pas si bien que ça.

    Les Etats-Unis d’Amerique survivra tout ceci intacte, probablement, meme si appauvri.   "Europe" comme vous l’avez construite, et ses etats-providences, non.    Soyez heureux, vous auriez servi d’exemple a ne pas suivre pour nous, si jamais nous echappons de la nocivitie de la planifaction centralisee, et du Big Government en generale.

    9 septembre 2011 à 19 h 28 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Ceux qui s’en tirent un peu mieux ? Les pays qui ont la chance de posséder des matières premières recherchées (le pétrole en Norvège, les minerais en Australie) et les paradis fiscaux comme la Suisse ou les Iles Caïmans. >>
    Quand on dit "paradis fiscal" on suppose qu’il existe son contraire, soit "enfer fiscal". La France est hors échelle détenant le record mondial de la taxation. Il parait qu’il existe en enfer une cellule spéciale "Inferno francese" réservée aux contribuables français. Dante n’aurait pas fait mieux.
    Le chef Diable (PS) est spécialement cruel avec les détenus de cette cellule, une vieille dame millionaire y est tourmentée depuis des lustres.

    9 septembre 2011 à 18 h 06 min
  • Jaures Répondre

    " Si c’est le prix à payer pour prouver que le socialisme est une vaste fumisterie, je suis prêt à le payer." dit Hans.
    Parfait, Hans. Même les mauvaises raisons pour voter socialiste sont les bienvenues !
    D’autant que vous ne prenez pas tant de risque. Comparez les résultats de 2 législatures de droite et de celle de Jospin. D’un côté la dette, les déficits, l’accroissement des  inégalités, le pouvoir d’achat en berne, le chômage. De l’autre un chômage qui baisse de 25%, des comptes sociaux en équilibre, une croissance à 3% , des progrès sociaux (35h, cmu) et des baisses d’impôts (1% de TVA, vignettes auto, PPE).

    En somme, francois, j’ai commis des erreurs mais vous ne savez ni trop lesquelles, ni très bien quand. La prochaine fois, notez les et ne manquez pas de me les resservir. Je me donne la peine, moi, de donner les références de tous les propos de Millière (ce dont on me sait gré d’après les retours que j’ai de la section CGT de Paris VIII). Si vous voulez être crédible il faut être méthodique.
    J’attends avec impatience votre contribution sur les origines de la crise.

    9 septembre 2011 à 17 h 26 min
  • François Répondre

      Finalement, francois, Jaures vous reproche de ne pas tenir à jour des petites fiches de délation en prenant exemple sur la Stasi comme lui…

    9 septembre 2011 à 14 h 10 min
  • Jaures Répondre

    lezelites doivent rester en pouvoir toute en haut maniant les leviers centralises suivant le contexte, au gres de leurs idees." écrit Grepon.
    Et comment procèdent les chefs d’entreprises, Grepon ? Ils font des plans quinquennaux ?

    Cher Grepon, la crise a touché tout le monde: l’Europe, l’Asie, l’Amérique; les pays les plus libéraux comme les sociales démocraties; les Etats endettés comme ceux qui, il y a 3 ans (comme l’Irlande ou l’Espagne) étaient excédentaires.
    Ceux qui s’en tirent un peu mieux ? Les pays qui ont la chance de posséder des matières premières recherchées (le pétrole en Norvège, les minerais en Australie) et les paradis fiscaux comme la Suisse ou les Iles Caïmans. Tous les autres pays industrialisés sont en crise quels que soient leur niveau de prélèvement obligatoire.
    Les Etats ne sont pour rien dans le déclenchement d’une crise due à la folie cupide de financiers irresponsables auxquels on a honteusement lâché la bride. Savez-vous qu’aucun banquier n’a été inquiété juridiquement pour les malversations financières qui ont conduit à l’actuel marasme ?
    Savez-vous que les financiers de Lehman brothers qui ont aidé les Grecs à falsifier leurs comptes ont été promus ?

    Alors, cher Grepon, merci de votre sollicitude à notre égard mais gardez un peu d’énergie pour sauver votre pays qui, apparemment, ne va pas si bien que ça.

    9 septembre 2011 à 9 h 56 min
  • francois Répondre

    jaures,

    vos arguments deviennent pitoyables:il faudrait que je vous donne la date et l’heure de chacun de vos mails !!!!! vous pourriez  assumer de temps en temps vos ecrits.cela est la base dde l’honnetete intellectuelle indispensable à l"interet du debat democatrique.

    les origines de la crise :vous affirmez une fois de plus bcp de choses fausses.je vais y revenir ds un prochain mail .

     

    9 septembre 2011 à 8 h 43 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Au programme économique du PS ont participé des personnalités telles que Daniel Cohen (professeur à l’Ecole Economique de Paris et à l’Ecole Normale Supérieure) , Jean-Paul Fitoussi (Pprofesseur à l’Institut Economique de Paris), Thomas Piketty (professeur à l’Ecole Economique de Paris), Philippe Aghion (professeur à Harvard ),…>>

    Toutes ces compétences ont accouché d’un programme que l’on ne peut que qualifier de "crétin". De là à conclure que les participants sont des crétins il y a un grand pas que chacun peut franchir à sa guise.
    Il est sûr que ce programme reprend ce qui n’a pas marché dans le passé, on ne voit pas par quelle sorte de miracle cela marcherait aujourd’hui dans un contexte beaucoup plus difficile.
    Les paris sont ouverts, ce programme ajoutera de la misère là où il y en a déjà une sacrée couche et un risque de guerre ou d’émeute n’est pas à exclure. Si c’est le prix à payer pour prouver que le socialisme est une vaste fumisterie, je suis prêt à le payer. Après la débâcle il faudra mettre les dirigeants socialistes devant leurs responsabilités et en temps de guerre le verdict devra être impitoyable.

    9 septembre 2011 à 8 h 41 min
  • Marius Répondre

    L´essentiel est que Naboléon se casse !

    9 septembre 2011 à 2 h 22 min
  • Jaures Répondre

    Francois, je vous remercie de répondre aujourd’hui à mes posts de je ne sais quand. Vous remarquerez que quand je cite G.Millière, je donne les références afin que chacun puisse juger. J’aimerai que vous fassiez de même pour mes contributions afin que je vous dise si là je me suis trompé ou si ailleurs j’étais dans le vrai, si j’ai "oublié" des éléments déterminants ou si j’ai fait preuve trop légèrement "d’optimisme". Encore une fois, l’économie n’est pas une science exacte: on peut obtenir le prix Nobel avec des théories totalement opposées.
    Sur la dette grecque, je persiste à dire que son montant est tout à fait gérable: le PIB de la Grèce fait 3% du PIB de l’U.E. Encore faut-il que cela soit politiquement souhaité. Et là réside à mon sens l’essentiel des difficultés. Pour autant, rien n’est joué. Mais surtout, je trouve que mettre la crise économique actuelle sur le dos de la Grèce est pour le moins léger. Je ne pense pas que la Grèce soit à l’origine de la faillite de Lehman Brothers. Par contre, la responsabilité de cette banque dans l’état actuel de la Grèce est patent.
    Même si la Grèce était à un niveau d’endettement raisonnable, nous connaîtrions la même crise avec les mêmes effets.
    De même, si j’ai confondu "retraite chapeau" et "stock options" (vous ne semblez pas bien sûr de la teneur de mon erreur), je vous remercie de me dire en quelle occasion et sur quel post afin, si cela est avéré, que je fasse amende honorable pour ce lapsus calami.

    Mais quoi qu’il en soit, cher Francois, je puis ne pas partager vos idées sur le plan économique. Vous vous définissez comme libéral, je suis socialiste, nous pouvons diverger sur nos projets de société. C’est l’intérêt du débat démocratique et de l’existence des forums.
    Mais je ne vous qualifierai pas pour autant de "crétin".
    Au programme économique du PS ont participé des personnalités telles que Daniel Cohen (professeur à l’Ecole Economique de Paris et à l’Ecole Normale Supérieure) , Jean-Paul Fitoussi (Pprofesseur à l’Institut Economique de Paris), Thomas Piketty (professeur à l’Ecole Economique de Paris), Philippe Aghion (professeur à Harvard ),…
    Je ne dis pas qu’ils ont pour cela raison et que l’on doit s’incliner devant ces diplômes mais je demande qui peut se permettre ici de les qualifier de "crétins" ?

    8 septembre 2011 à 18 h 05 min
  • grepon Répondre

    On peut toujours, et on doit, discuter d’un programme économique. L’économie n’est pas une science exacte: l’effet d’une même mesure sera différent selon le contexte. C’est pourquoi il ne faut pas l’aborder sous l’angle d’une idéologie quelle qu’elle soit mais sur celui des objectifs que l’on se donne, de son projet de société. Tout peut être discuté, évalué, nuancé.

    Traduction:  Les mains des etatistes ne doivent en aucun cas etre liees…ET lezelites doivent rester en pouvoir toute en haut maniant les leviers centralises suivant le contexte, au gres de leurs idees.

    Tout ceci va en implosion assez rapidement desormais, car le cout l’endettement supplementaire ira en montant tres rapidement apres que la dette en pourcentage de PIB arrivera, tres bientot, au point d’inflection decide par les marches, comme toujours.   Les PIIGS y sont.   Mais comme dit Jaures on ne sait jamais.  Par exemple il est probable que l’euro explose, ou que les banques privee francaises soient nationalisee en catastrophe, du fait des sommes collossale de mauvaise dettes tenu a travers la zone. 

    Jaures peut toujours se rassurer que la solution, en France, sera toujours plus etatiste, toujours plus centralisee, et dans presque tout les cas de figures imaginable, authoritaire et oppressive.  

    8 septembre 2011 à 17 h 33 min
  • francois Répondre

    nb: il fallait lire retraite chapeau et stock-options !!!!

    8 septembre 2011 à 14 h 40 min
  • francois Répondre

    jaures,

    je vais etre un peu long cette fois-ci  je m’en excuse envers les lecteurs;je suis un des rares adeptes de guy milliere … eh oui ,tout le monde ne peut  etre aussi brillant et intelligent que vous cher anonyme.à ce sujet merci de nous presenter un jour vos publications et vos adeptes cela nous permettra de nous faire une idée plus precise des competences de chacun.

    il est admirable de pouvoir,comme vous parler des tous les sujets et d’avoir des certitudes….

    vous parlez à nouveau d’économie.j’avais longement essayé il y a qq temps de vous faire part de certaines choses en matiere economique avant de me heurter à vos competences ramarquables.

    je m’explique:vous m’aviez attaqué sur la dette grecque pour me demander certains detais chiffrés sur le risque de cette dette et ce qu’elle represente pour les autres pays "euro".j’avais pris plusieurs mails pour nuancer vos propos o ptimistes qui presentaient la dette grecque comme ridiculementt basse.je vous avais alerté sur le fond de stabilité qui a couté tres cher et que vous aviez oublié malgre vos certitudes.j’avais indiqué modestement que mon avis été tres different du grand jaures parce que cette dette semblait tres dangeureuse et totalement incontrolée.ce qui à mon sens risquait des les mois suivants de deboucher sur une crise majeure avec un effondrement des marchés et une crise economique europeenne grave.vous aviez balayé cette hypothèse avec le talent negationniste que nous vous connaissons.

    nous pouvons maintenant confronter vos certitudes à la réalité du terrain !!!!!!

    je ne peux resister aussi de vous rappeler que vous confondez retraite chapeau et parachute doré !!!!!!

    enfin il est risible de declarer que les mesures actuelles sont liberales alors que les depenses publiques de ce pays sont à un niveau record;55p100 du pib.record unique puisque meme les pays scandinaves connus pour un liberalisme acharné sont en dessous de ce pourcentage.

    vous aimez reprendre les archives sur les autres mais vous aimez nettement moins reprendre les votres!!!!

    un peu de modestie et de condiotionnel seraient de rigueur( qd on a aussi peu de competence ).

    8 septembre 2011 à 14 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Récemment, Millière avouait que 3 de ses étudiants sur 4 deviendraient chômeur. Ceux-ci dés lors ne cracheraient surement pas sur un "emploi d’avenir" sachant que les ex emplois jeunes tant décriés sont aujourd’hui à plus de 80% titulaires d’un emploi stable.>>
    Autant compter les moutons avant de s’endormir. C’est vraiment du n’importe quoi!

    <<Oui l’UMP a pris des mesures libérales (lois TEPA, TVA restaurateurs, suppression de la taxe professionnelle, niche Copé,…). Ces mesures ont couté des dizaines de milliards sans le moindre effet positif sur l’économie. >>
    Si piquer moins aux restaurateurs et aux travailleurs est libéral alors le Goulag n’était qu’un vulgaire camp de vacances du Club Med.

    <<Ce qui a sauvé la France par rapport à l’Irlande ou l’Espagne, c’est son niveau de protection sociale que Sarkozy voulait mettre à mal:>>
    La France est loin d’être sauvée car  il n’y a eu que report du désastre, un sursis si l’on veut. La dette est encore là dans toute sa splendeur et les socialos, si Dieu le tolérera, auront le bb plein de mouise dans moins d’ un an. Cela leur fera des vacances et dans 5 ans on pourra ramasser les morceaux s’il en restera encore.  

    Bravo Mr.Milliere, plus cet intervenant se rebiffe plus vous êtes dans le vrai. Comme révélateur il n’y a pas mieux: 

    8 septembre 2011 à 8 h 45 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour 100% d’accord avec guy MILLIERE, le programme socialiste peut se résumer par la multiplication des pauvres, depuis 1983, date d’ouverture des restos du coeur,les soupes populaires ont étés multipliés par onze, dans les 30 prochaines années, les soupes populaires seront multipliés par onze autrement dit, onze fois onze faisant 121, la moitié de la population française va manger à la soupe populaire. Mais je rassure guy MILLIERE, la pensée économique continuera à être presque morte.

    8 septembre 2011 à 2 h 05 min
  • SMALL BARTHOLDI Répondre

    Et encore Guy Millière n’évoque que le programme économique.

    Reste tout le programme "sociétal".

    Nos nouveaux Communards ont nourri une telle rage contre leur Napoléon IV que l’explosion finale va prendre des allures de curée. Il est grand temps de relire Zola, le Céline du XIXe siècle qui vit arriver le désastre de Sedan.

    Il ne manquait à Sarkozy qu’une belle débâcle militaire pour finir comme Louis Napoléon. Il semble que ce sera fait avec la triste situation qui se profile en Libye.

    Si d’ici le printemps 2012, les islamistes arrivent au pouvoir à Tripoli, ce sera bye bye Sarko. Et la gauche butée et haineuse mettra fin aux derniers vestiges de la Ve République. Avec beaucoup de casse dans la capitale, il faut s’y attendre.

    Nicolas et Carla pourront se réfugier à Londres ou New York. La gauche leur bâtira une légende noire comme elle sait si bien le faire. La succession pouvoir autoritaire / débâcle militaire / renforcement de la prise idéologique de la gauche est devenue un classique dans notre vieux pays.

    Nous vivons les derniers mois de Napoléon IV. Le souci est que les nouveaux Communards n’ont rien à voir avec ceux de l’époque de Vallès. Ils sont bien plus incultes et foncièrement dangereux.

    8 septembre 2011 à 0 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    GM : " le candidat que le Parti socialiste se choisira, François Hollande ou Martine Aubry, aura de bonnes chances de l’emporter."
    –        On croit rever… Hollande ou Aubry… Et pourquoi pas Harlem Desir en Premier ministre? Et votre copain socialiste du forum secrétaire a l’immigration. Et pourtant, on en est la, et des millions de mecs sont morts pour la France… pour en arriver la! On a trouvé le moyen de se cracher dessus et d’insulter notre histoire et notre avenir. Maintenant on voit clairement arriver les "limites" de la Démocratie!
    Excellent article de Milliere, remplis de "quatre vérités".

    Mancney

    7 septembre 2011 à 18 h 59 min
  • Jaures Répondre

    Toujours la finesse avec Millière ! Vous ne pensez pas comme moi ? Vous ne pouvez qu’être un crétin !

    Il y a quelque chose de touchant dans la naïveté de Millière qui affirme que les diplômes universitaires sont donnés à n’importe qui. Il en sait quelque chose, écrit-il, étant lui-même enseignant ! La preuve vivante, en quelque sorte.

    A moins que Millière pense que ses propres diplômes seraient plus légitimes que ceux des autres, ce qui pourrait se défendre. Il suffirait pour cela de faire la preuve de sa  clairvoyance, de sa  lucidité. Or,  ce n’est pas le cas. Des exemples ?
    Le 02/04/2008, il écrivait: " l’économie américaine ne s’effondre pas. Dans la plupart des secteurs, la croissance se poursuit, à un rythme plus faible, c’est tout. Le chômage ne monte pas. Le secteur immobilier lui-même est loin d’être en chute libre…". 4 mois après, suite à la crise des subprimes, c’est la faillite de Lehman Brothers qui entraine la chute de la bourse américaine et de l’économie mondiale.
    Quelque mois plus tôt, il faisait l’éloge du nouvel ouvrage de son mentor P.Salin ("Français, n’ayez pas peur du libéralisme"), opus dans lequel le chantre du libéralisme énonce son " triptyque gagnant" à imiter d’urgence: l’Irlande, l’Estonie et l’Espagne.
    On le voit, les compétences de Millière en Economie ne sont guère avérées.

    Alors oui, il est nécessaire que l’Etat soit présent dans l’offre bancaire. Les banques ont-elles fait la preuve qu’elles n’avaient besoin d’aucun contrôle, d’aucune régulation ? N’est-il pas pertinent d’offrir des services bancaires avec une autre perspective que les profits à court terme, le versement de dividendes à tout prix quitte à sacrifier les fonds propres ? M Millière, toujours prompte à distribuer des bibliographies devrait lire les ouvrages de Marc Roche sur les agissements des banques ("le capitalisme hors la loi" Albin Michel vient de sortir ).

    Récemment, Millière avouait que 3 de ses étudiants sur 4 deviendraient chômeur. Ceux-ci dés lors ne cracheraient surement pas sur un "emploi d’avenir" sachant que les ex emplois jeunes tant décriés sont aujourd’hui à plus de 80% titulaires d’un emploi stable.

    Oui l’UMP a pris des mesures libérales (lois TEPA, TVA restaurateurs, suppression de la taxe professionnelle, niche Copé,…). Ces mesures ont couté des dizaines de milliards sans le moindre effet positif sur l’économie. Le seul résultat obtenu est que les inégalités se sont creusées, le nombre de millionnaires a cru en même temps que le nombre de pauvres.
    Ce qui a sauvé la France par rapport à l’Irlande ou l’Espagne, c’est son niveau de protection sociale que Sarkozy voulait mettre à mal: les retraites sont payées, les malades soignés, les chômeurs indemnisés. Même si ces acquis demeurent précaires.
    Si Millière a la chance comme moi de toujours avoir ses parents, il doit se réjouir de ne pas voir comme aux Etats-Unis ou en Angleterre, des septuagénaires faire concurrence à leurs petits enfants sur le marché de l’emploi.

    On peut toujours, et on doit, discuter d’un programme économique. L’économie n’est pas une science exacte: l’effet d’une même mesure sera différent selon le contexte. C’est pourquoi il ne faut pas l’aborder sous l’angle d’une idéologie quelle qu’elle soit mais sur celui des objectifs que l’on se donne, de son projet de société. Tout peut être discuté, évalué, nuancé.
    Celui qui clôt le débat en traitant de "crétins" ceux qui ne partagent pas ses idées, lors même qu’il n’a pas lui-même fait la preuve de ses compétences et de ses performances, ne doit pas s’étonner de n’être crédible qu’auprès de ses quelques rares adeptes convaincus d’avance.
    Il y en a qui s’en contentent.

    7 septembre 2011 à 15 h 56 min

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