Le fabuleux destin de Milton Friedman

Le fabuleux destin de Milton Friedman

Milton FriedmanMilton Friedman, professeur d’économie à l’université de Chicago, où il a fondé son école monétariste avec ses « Chicago Boys », a reçu le prix Nobel en 1976. Son aventure est extraordinaire, car il a fait progresser la science économique d’une façon fantastique.

Quand il a commencé ses recherches, les idées économiques de Marx et de Keynes dominaient le monde. Pour eux, les employeurs usaient de leur pouvoir dans l’entreprise pour exploiter leurs salariés. Ils gagnaient trop d’argent, qu’ils ne dépensaient pas, alors que les salariés n’en gagnaient pas assez. La demande devenait inférieure à l’offre et le chômage apparaissait. L’État devait donc intervenir et les remèdes proposés par Marx ou Keynes ont été appliqués dans tous les pays du monde.

Les idées de Marx ont pris le pouvoir en Russie en 1917 et ensuite dans de nombreux autres pays. Les marxistes ont mis la totalité de l’économie sous la coupe de l’État. Ainsi, théoriquement, l’État récupérait les « super profits » des capitalistes et pouvait les redistribuer aux pauvres salariés. Tout le monde est devenu salarié de l’État, tandis que tous les prix étaient sous son contrôle. Le chômage a donc disparu. Mais la concurrence a aussi disparu. Or la concurrence contraint les entreprises à innover pour produire mieux au moindre coût. Partout la production a stagné, parfois même fortement régressé comme en Chine.

En supprimant la liberté par la violence, le communisme a introduit la pauvreté et l’injustice, car la nomenklatura disposait d’un peu de liberté et de richesses. Le communisme a été responsable de centaines de millions de morts, que ce soit par la famine ou le goulag.

Friedman a bien analysé le pourquoi de cet échec et de nombreux responsables communistes ont finalement cru à ses idées.

En 1989, la dictature communiste s’est effondrée en URSS, tandis que les communistes chinois se maintenaient au pouvoir, mais adoptaient les idées de Friedman…

Vers 1950, les tenants de Keynes ont mis en pratique leurs idées dans le reste du monde. Ils ont respecté le libre comportement économique des individus, source d’inégalité. Mais ils se sont opposés de deux façons aux inégalités et au chômage issus des profits capitalistes excessifs. Ils ont d’abord imposé des contraintes aux entreprises pour rétablir plus de « justice ». Ils ont ensuite décidé de mettre sur le marché de la monnaie nouvelle en faisant « marcher la planche à billets » pour donner aux consommateurs plus de pouvoir d’achat et ainsi relancer la demande, donc l’économie. Malheureusement, ces deux mesures sont source d’inflation.

La première en augmentant les prix de revient des entreprises et en leur retirant les capitaux dont elles ont besoin pour investir. La seconde en augmentant artificiellement la demande, sans augmenter l’offre.

À court terme, les interventions de l’État semblent réussir. Mais à long terme, elles ralentissent le développement économique et créent toujours chômage et inflation.

Friedman a analysé les mécanismes et les conséquences de cette inflation et il a proposé des remèdes. L’État doit d’abord cesser de faire marcher la planche à billets, source d’inflation. Il doit ensuite confier à une banque centrale indépendante le soin de réguler la quantité de monnaie nouvelle mise sur le marché pour satisfaire des demandes de crédit. Il doit enfin réduire les interventions de l’État sur les entreprises pour qu’elles disposent des capitaux dont elles ont besoin pour investir et innover.

Milton Friedman a su exposer de façon simple ses idées économiques. Il a su convaincre les dirigeants de nombreux pays. Partout où ses idées ont été appliquées, sans aucune exception, chômage et inflation ont durablement régressé, offrant aux peuples un rapide développement économique, source de richesse et de paix sociale.

Friedman est mort à 93 ans. Aucun homme sur terre n’a eu durant sa vie un aussi fabuleux pouvoir : redonner un emploi à des centaines de millions de chômeurs et offrir la richesse à des milliards d’individus… Par contre, Milton Friedman se désolait de « l’exception française ».

( Bernard Treameau a eu le privilège d’entretenir pendant plusieurs années une correspondance avec Milton Friedman.)

Voir aussi : http://www.friedmanfoundation.org/

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Comments (17)

  • Anonyme Répondre

    Jaures : " Je pense que vous devez-être de culture anglo-saxonne."
    Attention, Jojo, pas de rhaaacisme, hein? On lit entre les lignes, nous. Terrain mouvant, la.
    Jaures : " Démocrate je suis et donc admets sans la moindre nuance qu’un pays puisse suivre un chemin plutôt qu’un autre, tant que la liberté de bifurquer lui soit également accordée."
    Agreed.
    Jaures : " Par contre, je ne suis pas libéral économiquement puisque je suis pour une intervention de l’état dans la vie économique"
    Disagree; Etat minimum, car d’abord il n’est PAS PRODUCTIF et COUTE de l’ARGENT aux TRAVAILLEURS que vous défendez brillamment, et ensuite il crée des potentats et autres petits tyrans administratifs. Autrement dit, Jaures, vous PAYEZ pour etre emmerdé. Le role de l’Etat est d’assurer la DEFENSE des citoyens et du Pays et de veiller a l’application des LOIS (et des conventions collectives PRIVEES signées par Jaures). Et ce n’est déja pas si facile.
    Jaures : " le partage équitable des richesses"
    Et c’est Jaures qui définit "Equitable" et qui fait le partage? Plaisantin!
    Jaures : " l’existence de services publics puissants"
    Disagree; trop cher, responsabilité individuelle diluée ou absente, et donc COUTE de l’ARGENT aux citoyens.
    Jaures : " la solidarité nationale"
    Disagree; Ca ne se commande pas. Ca s’encourage. Forcer, obliger, ce sont des manieres de dictateurs et de tyrans. Je croyais que l’on était contre, tous les deux.
    Jaures : " le respect du code du travail."
    Agreed.
    Best,
    Mancney

    5 décembre 2006 à 20 h 06 min
  • jacques Répondre

    Mon cher Jaurès,

    Comme vous semblez vous-même en convenir, la démocratie est l’application du libéralisme au champ politique.

    Vous êtes donc, vous en convenez vous-même, partiellement libéral (contrairement à vos collègues marxistes)

    Mais maintenant vous êtes dans une situation bien inconfortable, puisque vous vous avez créer une ligne dans le sable. Car en fait un gouvernement est un accord entre ses membres (citoyens), tout comme une société commerciale est un accord entre ses membres (actionnaires, employés).

    C’est une question de degré, de jurisdiction, non une distinction fondamentale.

    Ainsi lorsque vous désirez un "état" ou on partage équitablement la richesse, rien ne vous empêche de créer une société où telle est le cas. C’est ainsi que des médecins on créer la clinique Mayo (avec un mode de redistribution à l’époque inédit), que les Mormons en ont formée une autre, que d’autres on créer des coopératives et qu’aussi d’autres on créer la société par actions.

    Vous me direz, en quoi la société par actions peut être donnée en exemple! Justement parce que ceux qui l’ont créer l’ont créer sur la MEME base que vous: pour que cela soit équitable. On voulait à l’origine (en France, vos grandes sociétés commerciales sont souvent inféodée à l’Etat et donc cela s’y applique beaucoup moins maintenant) que ceux qui risquent leur économies soit EQUITABLEMENT retribuér en fonctions des risques encourus. C’est ce qu’ils considèrent un partage équitable des richesses puisque ceux qui économises et consomment moins et risques plus recevront une plus-value pour récompenser cet effort bénéfique à la société tout entière.

    Mais rien ne vous empêche dans une société/pays libéral de créer un autre type d’entreprise où l’argent serait distribué autrement: par exemple, également que l’on travail ou pas, ou encore, selon le nombre d’heures travaillé, ou encore, selon le nombre d’handicaps qu’un bureaucrate établirait pour chacun… Bref, vous pouvez CHOISIR ce que VOUS voulez, et les autres peuvent choisir ce qu’ILS veulent.

    Bref, de toute évidence en vous lisant,  vous accomoderiez très bien d’une société libérale, et beaucoup moins d’une société marxiste.

    Comme je vous l’ai dit, vous êtes dans le fond, libéral. Il reste juste à mettre en veilleuse votre égo et à empêcher d’imposer aux autres votre type de société(s) (tout en conservant le droit de vivre heureux dans la vôtre) de telle sorte que tous on la possibilité de vivre comme ils l’entendent.
    Alors vous serez 100% libéral.

    C’était le titre du bestseller de Friedman: "Free to Choose".

    5 décembre 2006 à 20 h 01 min
  • Jaures Répondre

    A Jacques et Mancney: Je pense que vous devez-être de culture anglo-saxonne. Vous confondez en effet, dans leur signification française, démocrate et libéral. Démocrate je suis et donc admets sans la moindre nuance qu’un pays puisse suivre un chemin plutôt qu’un autre, tant que la liberté de bifurquer lui soit également accordée. Par contre, je ne suis pas libéral économiquement puisque je suis pour une intervention de l’état dans la vie économique, le partage équitable des richesses, l’existence de services publics puissants, la solidarité nationale et le respect du code du travail.

    Rassurez-vous, nous aurons d’autres occasions de polémiquer.

    5 décembre 2006 à 9 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    Tenez, ca aussi ca contribue a la réputation de la France :

    American Arrested in Middle East Terror Plot
    Monday , December 04, 2006

    CAIRO, Egypt  — Egyptian police have arrested an American, 11 Europeans and several others from Arab countries for allegedly plotting terrorist attacks in Middle Eastern countries including Iraq, the Interior Ministry said on Monday.
    The group was part of an Islamic militant terror cell that had adopted extremist ideas and were living in Egypt under the disguise of studying Arabic and Islamic studies, the ministry said in a written statement.
    Along with the American, police arrested two Belgians, nine French and several others from Egypt and other Arab countries including Tunisia and Syria, the statement said. The names or how many Egyptians and Arabs were arrested were not immediately known.

    Islamists : Americains, 1.  /  Francais, 9.  On a gagné!
    Et on ne comptera pas les ressortissants des pays francophones. Le Francais, apres avoir été la Langue diplomatique, et celle de la cour d’Angleterre, est désormais la langue Internationale des Islamistes. Encore de la faute a Bush, probablement.

    C’est la :  http://www.foxnews.com/story/0,2933,234187,00.html

    Best,
    Mancney

    4 décembre 2006 à 23 h 35 min
  • Anonyme Répondre

    Bien vu, Jacques, j’etais resté aussi un peu pensif sur ce post de Jaures :
    "C’est que derrière les chiffres, les courbes et les équations, les économistes développent une idée des rapports sociaux, une conception de l’homme, une éthique, au même titre que les philosophes avec leurs systèmes."
    De la reflexion! Et en plus, il a raison et la remarque est pertinente. J’ai cru un moment qu’il avait fait écrire ces lignes par son grand frere. Bon, c’est encourageant.
    Best,
    Mancney

    4 décembre 2006 à 23 h 23 min
  • Anonyme Répondre

    J’ai oublié de dire une chose aussi :

    Le problème de la plupart des économistes, c’est qu’ils veulent faire entrer la réalité dans leurs théories, et que rares sont ceux qui essayent de comprendre la réalité et d’adapter leurs théories à cette réalité.  Friedman était un observateur avant tout, respectueux de la réalité.  Les pays qui appliquent ses idées se portent bien.  Les pays adeptes du keynésianisme sombrent corps & bien.

    Pas besoin d’aller chercher midi à 14 h derrière la pendule.  les faits sont têtus.

     

    4 décembre 2006 à 19 h 15 min
  • jacques Répondre

    Mon cher Jaurès, ce n’est pas la première fois que je remarque chez vous un fond libéral et même capitaliste.
    Ainsi quand vous écrivez:
    "La question n’est pas dès lors de savoir si tel ou tel économiste a raison ou tord, mais de considérer ce que ses théories impliquent  pour les individus. A vrai dire, le monde selon Friedman ne m’attire en rien"
    Vous reconnaissez donc implicitement que:
    1) d’autres peuvent avoir d’autres préférences
    2) que chacun devrait être livre de vivre dans le monde qu’il veut vivre
     Click! Lumière! Eureka!
    C’est exactement le message de Friedman!
    Bienvenue cher libéral!

    4 décembre 2006 à 3 h 11 min
  • Anonyme Répondre

    Saint-Tex : " Mais celà ne gène guère les Français en majorité incultes qui se permettent toutefois de faire chier le reste du monde en donnant des leçons qu’ils ne mettent même pas à exécution pour eux même. Il se font remarquer négativement et traités finalement de "pauvres cons". "
    "Ceux qui voyagent le savent : les Français ne sont appréciés qu’au cas par cas, individuellement. Le reste est un tas de branleurs grande-gueule-petits-bras-crâne-de-piaf."
    "Donc les politiques, qu’ils soient de gauche ou droite, sont à l’image de leur peuple bordellique qui vit les deux pieds dans la merde avec un rire de demeuré."
    Le perception des Francais par les étrangers, expliquée par Saint-Tex, est parfaitement exacte. Le reste de son post aussi. Hélas.
    Saint-Tex : "Maintenant, il est vrai que le libéralisme Français est un libéralisme bâtard donc nul qui ne satisfait personne"
    Toujours cette éternelle recherche de la "troisieme voie", bien Francaise, celle la, quoi – nous- aussi – on – a – des – idées, entre Capitalisme et Socialisme, alors qu’en fait, il n’y a qu’UNE seule voie, le Libéralisme et ses auto-équilibrages induits.
    La politique n’est que le "mode d’emploi" du jeu de Société et des Hommes, et ce qui compte, c’est de jeter les dés, c’est d’avancer sur les cases, c’est de produire des richesses et d’en profiter, c’est de "faire un pas, encore un pas", comme dirait un autre St Ex, et ce n’est pas de lire et de relire la notice, ni de déifier ces Confinis (tres ancienne famille Italienne) de politiciens qui la tiennent (la notice) et qui se foutent du Monde. Bien dit, Saint-Tex.
    Best,
    Mancney

    3 décembre 2006 à 20 h 05 min
  • Anonyme Répondre

    Marc a tout à fait raison.

    Néanmoins, le problème n’est pas que nous soyons gouvernés par des ânes bâtés qui roulent les mécaniques et se croient supérieurs à tous les politiciens du monde.  Leur échec démontre depuis des années leur incompétence patente.

    Le vrai problème est qu’ils profitent d’un système adpaté à leur enrichissement personnel très bien arrangé (Il n’y a pas de clearstream sans feu) mais aussi et surtout que les Français les plébiscitent depuis des décennies.  Les Français sont lents de la comprenoire. CQFD.  C’est la raison pour laquelle ce pays a une vitesse d’évolution, de modernisation (de ce qui est utile) très lente.  L’éternelle culture du retard. Mais celà ne gène guère les Français en majorité incultes qui se permettent toutefois de faire chier le reste du monde en donnant des leçons qu’ils ne mettent même pas à exécution pour eux même. Il se font remarquer négativement et traités finalement de "pauvres cons". Ceux qui voyagent le savent : les Français ne sont appréciés qu’au cas par cas, individuellement. Le reste est un tas de branleurs grande-gueule-petits-bras-crâne-de-piaf.  Donc les politiques, qu’ils soient de gauche ou droite, sont à l’image de leur peuple bordellique qui vit les deux pieds dans la merde avec un rire de demeuré. 

    Celà changera quand l’esprit croûteux et moisi des Français changera… dans 2 siècles, il faut espérer.

    Maintenant, il est vrai que le libéralisme Français est un libéralisme bâtard donc nul qui ne satisfait personne, ni les entepreneurs, ni les salariés.  Encore une tentative d’adaptation merdique, komdab.  Nous en subissons surtout les inconvénients en plus des inconvénients du système keynésien.  Ah c’est puissant, bravo.

    Pendant ce temps là, on parle, on discute, on débat durant des heures, des jours, des mois pour se donner l’illusion qu’on sait réflechir, sans que celà n’aboutisse à du concret décisif.  La culture Française du dérisoire (euphémisme volontaire).  La-men-table.

     

    3 décembre 2006 à 16 h 58 min
  • chevalier teutonique Répondre

    La voix solitaire de Milton friedman ? Plaidoyer pour le retour du taux de change fixe.

    http://herve.dequengo.free.fr/Wanniski/Wanniski1.htm

    1 décembre 2006 à 17 h 06 min
  • gele Répondre

    Le cercle collectif des antilibéraux perdus ! Drame et mélodrame.

     

    Dans la famille républicaine, il y a certaines choses qu’on fait mais dont on ne parle pas. Il en va ainsi du libéralisme dans notre belle et déclinante France. Notre classe politique est issue en grande partie de la "Bourgeoisie d’Etat". Ils nous expliquent leur programme !  Comment en arrivent-ils à débiter tant de sottises sur l’économie libérale, alors qu’ils sont intelligents, diplômés et qu’ils se gardent bien de réformer la France ? Pourquoi ? Parce qu’ils vivent (bien) du système, dans le système, par le système.  

     

    C’est pourtant un projet libéral qui avait conçu les Droits de l’Homme, aboli l’esclavage et les privilèges féodaux, dissous les corporations, établi la liberté de pensée et la laïcité.

     

    Depuis 1945, sous la pression communiste, le bras protecteur de l’état providence a rétabli les privilèges, le corporatisme, les inégalités, la dictature fiscale, avec une nouvelle noblesse d’Etat.

     

    Au quotidien, la France vit selon des règles libérales mais ne veut pas le reconnaître. C’est une schizophrénie, source de peur et de souffrance.

     

    Source d’immobilisme, d’appauvrissement, d’affaiblissement démocratique, d’extrémisme, c’est l’exception française !    

     

    Nous subissons les inconvénients des abus du système libéral, notamment  par les concurrences fiscales des pays qui réforment.

     

    Nous conservons une économie étatique d’assistanat, avec des taxes et des impôts pharaoniques, tout en ne bénéficiant pas des bienfaits que le libéralisme permet : croissance, compétitivité, maintien d’une protection sociale raisonnable.

     

    Nous avons, seuls en Europe, des partis extrémistes de gauche et de droite, qui, par nature, sont les ennemis du libéralisme, fils naturel des libertés individuelles.     

     

     

           

    1 décembre 2006 à 11 h 54 min
  • Jaures Répondre

    Je me souviens d’une interview de Friedman sur France Inter il y a quelques années. Le journaliste expliquait à l’économiste que lui, Français, aimait à savoir que si il tombait malade , la sécurité sociale le prendrait en charge ou que si il se retrouvait au chômage, il serait indemnisé. Ce à quoi Friedman répondit : "Mais vous seriez tellement plus heureux sans cela !".

    C’est que derrière les chiffres, les courbes et les équations, les économistes développent une idée des rapports sociaux, une conception de l’homme, une éthique, au même titre que les philosophes avec leurs systèmes. La question n’est pas dès lors de savoir si tel ou tel économiste a raison ou tord, mais de considérer ce que ses théories impliquent  pour les individus. A vrai dire, le monde selon Friedman ne m’attire en rien. 

    30 novembre 2006 à 18 h 47 min
  • D.J Répondre

    Milton Friedmann avait raison en parlant Keynes.

    Les socialistes suisses ont démontrés leur incompétence économique lors de la dernière mini récession, dont le chômage a essentiellement touché le secteur de la finance, les socialistes ont proposés que l’état intervienne en investissant dans la construction d’ouvrages (bâtiment, route), comme si cela allait donner du travail aux employés de banque.

    D.J     

     

    30 novembre 2006 à 18 h 01 min
  • MINUX75 Répondre

    Bonjour Il y a une toute petite inexactitude dans l’article de bernard TREMEAU, La première des choses à faire est de stopper la montée de la fiscalité indolore ce qui revient à réduire les dépenses de l’état. Croire comme le font les monétaristes qu’il suffit de réduire la masse monétaire pour réduire l’inflation alors que pendant ce temps le montant des taxes et des impôts s’envole conduit droit à la catastrophe économique. C’est exactement la politique poursuivie par BEREGOVOY qui a conduit à la création de plus d’1 million de chômeurs. J’ai eu l’occasion de croiser P. BEREGOVOY dans la rue des belles feuilles dans le XVIe arrt de PARIS et j’ai pensé “Quel NAZI” Avec du recul, j’ai beaucoup plus de respect pour ces gens qui ne faisaient qu’obéir aux ordres que pour ce sinistre personnage dont la principale activité en plus de fabriquer plus d’1 million de chômeurs était de faire cocorico les deux pieds dans la Merde. Milton FRIEDMAN a été un grand humaniste, respectueux des plus humbles en plus d’être le plus grand économiste en terme de notoriété. Il a condamné à juste titre la politique du franc fort mené par BEREGOVOY. C’est aussi pour cela qu’il se désolait du sort de la FRANCE et Bernard TREMEAU a bénéficié d’un rare privilège de pouvoir entretenir une correspondance avec lui à bientôt

    30 novembre 2006 à 17 h 50 min
  • Adolphos Répondre

    "D’après Charles Gave, "Des Lions menés par des ânes" Ed. Laffont, l’Indépendance de la Banque Centrale serait une grosse erreur."

     

    Il n’est pas impossible que des fonctionnaires fassent des erreurs, il est certain que des politiciens en feront….

    30 novembre 2006 à 11 h 57 min
  • Marc Répondre

    Tant que la France sera gouvernée par des gens issus de  cette fabrique à crétins qu’est l’ENA, de

    gauche comme de droite, car fabriqués dans le même moule ,rien ne sera possible. Chirac,Jospin,

    Villepin, Fabius, Royal, Hollande etc…La liste est longue de tas d’abrutis,qui se foute de l’intérêt de la

    France  comme de l’an 40 ! Seul compte pour eux de garder le pouvoir, s’entendant comme larrons en

    foire, pour se le partager, en empêchant tout ce qui ne sort pas du sérail, d’accèder au poste suprême.

    Quand les Français auront compris celà, alors que peut-être ce pays se réformera,en abandonnant

    toutes les stupidités économiques auquel il croit, seul le travail peut apporter de la richesse, donc de

    l’emploi, de la croissance, pas les subventions d’Etat, ni son intervention permanente !

    Ce n’est pas l’Etat qui crée les richesses, mais les entreprises ! Alors qu’on leur fiche la paix ! 

    29 novembre 2006 à 18 h 45 min
  • Josick.Croyal Répondre

    D’après Charles Gave, "Des Lions menés par des ânes" Ed. Laffont, l’Indépendance de la Banque Centrale serait une grosse erreur.

    29 novembre 2006 à 18 h 06 min

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