Le jour de libération fiscale recule de près de deux semaines
Faut-il seulement y voir un effet de la crise économique ? En 2010, le « jour de libération fiscale » que calcule chaque année l’association Contribuables Associés recule de 13 jours ! L’association souligne qu’entre 1999 et 2009, la date de « libération », à partir de laquelle les Français cessent de suer pour l’Etat et commencent à recueillir pour eux-mêmes les fruits de leur travail, oscillait entre le 10 et le 17 juillet. C’est donc un grand bond en arrière, que l’on enregistre !
Les dépenses publiques représentent en effet cette année 56,9 % du PIB, autrement dit de la richesse créée par les Français, ce qui est énorme. Mais l’association fait état d’un autre chiffre, non moins inquiétant : la dette publique a atteint 78,1 % du PIB en 2009, soit 10,6 points de plus en un an. Et elle devrait s’élever encore, jusqu’à 83,2 % en 2010.
Le gouvernement semble avoir pris conscience de l’urgence de la situation, puisqu’il a annoncé le gel des dépenses publiques. Tiendra-t-il cet engagement ? L’avenir le dira. Il envisage aussi, paraît-il, de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux : ici encore, on verra bien. Nous avons trop été accoutumés à ce genre d’engagements pour croire nos gouvernants sur parole. Pour l’instant, ce sont surtout les citoyens qui font les frais d’une rigueur qui ne dit pas son nom.
Comments (3)
En travaillant plus de la moitié de l’année pour l’état, les français vivent dans une économie de type communiste sans le savoir.
Et supprimer un fonctionnaire sur deux, cela ne marche pas: les colectivtés territoriales créent plus de postes que l’état n’en supprime. Clientélisme? Oui, bien sûr!
Parlez nous plutot du coût de la dette sociale, de l’intifada, du vandalisme omniprésent, ou encore des sanctions judiciaires dérisoires pour les faits gravissimes.
A l’évidence, les populations non assimilables profitent et nous coûter bien plus cher que nos fonctionnaires, et tout en nous pourrissant la vie.
En 2009 l’Italie a gagné une place sur le plan économique passant de la quatrième à la troisième puissance du continent, devant la Grande-Bretagne ! Evidemment, on ne dira jamais assez que ce bond de l’Italie est dû à la politique libérale de Berlusconi, qui parvient effectivement à gérer l’Italie comme une firme. http://123456.francais.tv/votre-1er-forum-f1/la-grandeur-de-berlusconi-et-son-crepuscule-t5.htm