Le mystère suédois, c’est la probité de ses dirigeants

Le mystère suédois, c’est la probité de ses dirigeants

Nous préférons parler de mystère suédois plutôt que du miracle suédois, terme trop galvaudé. Quel est véritablement ce mystère ?

Les conservateurs ont remporté les élections, le peuple suédois rejetant pour la première fois depuis longtemps la social-démocratie dont il faisait auparavant son régal. Ces conservateurs affirment qu’ils trouvent une situation très dégradée avec, en particulier, un nombre fabuleux d’interventions de l’État et se préparent à vendre ce qu’ils appellent « les joyaux de la couronne », à savoir au moins 60 grandes entreprises d’État dans les trois ans.

Malgré un socialisme envahissant sur des décennies, le peuple suédois jouissait d’une assez grande prospérité avec des firmes de taille internationale et un niveau de vie élevé. Le socialisme a mis du temps à produire ses effets délétères et il n’y a pas eu l’écroulement que l’on a connu, par exemple à l’Est au temps de sa « grande époque ».

Comment expliquer cette apparente prospérité ?

Nous affirmons à Tocqueville Magazine (nous sommes les premiers), que cela vient de la très grande honnêteté des dirigeants politiques suédois, opposée au caractère quasi mafieux des hommes politiques d’autres pays, l’ex-URSS et la France.
Les politiques français, même les socialistes, allant en Suède observer son économie, en reviennent stupéfaits de la modestie, de la rigueur et de l’honnêteté de leurs homologues.

Au lieu de faire la fête dans les salles à manger de direction, comme leurs pairs français, les ministres suédois prennent leur repas à la cantine du personnel, à deux pas des ministères, près de la résidence du Premier ministre. Le repas peut coûter six euros, qu’ils paient de leur poche, soit tout juste un peu plus qu’au MacDo du coin. On y croise des secrétaires, des hauts fonctionnaires et des ministres. Une dame, ancien ministre des Affaires étrangères, déclare : « il ne s’agit pas de gaspiller l’argent des contribuables ! Au ministère des Affaires étrangères, il y a un cuisinier et des salons pour recevoir nos hôtes. Mais au quotidien, pourquoi ne pas déjeuner à la cantine ? ». Dans les autres ministères, il n’y a pas de salons pour recevoir à déjeuner.
Cette dame avoue : « mon mari est un soudeur et je n’ai jamais imaginé, du temps où j’étais ministre, de changer de mode de vie. Nous habitons toujours la petite maison construite par mon mari, à 120 km de la capitale. J’ai juste dû louer un studio de 27 m2 à Stockholm ». Les ministres n’ont aucun logement de fonction, sauf le Premier ministre, qui a un appartement de 175 m2 pour lequel il paye un loyer. Pas de voiture avec chauffeur non plus.Tous les frais – frais de réception, de déplacement, de communications téléphoniques – sont étroitement réglementés et vérifiés. En avion, les ministres voyagent en classe économique sauf sur les vols long-courriers.

Au titre de la moralité du monde politique suédois, il faut souligner les démissions de deux ministres qui viennent à peine d’être nommés et qui ont démissionné le lundi 16 octobre 2006. Une autre dame, ministre de la Culture, a été contrainte à la démission moins de 10 jours après la formation du nouveau gouvernement. Chargée de la gestion des redevances audiovisuelles, elle n’avait pas payé la sienne depuis 16 ans, volant « simplement » 1 620 e depuis 1990. Elle avait osé rémunérer au noir une aide à domicile, et a avoué : « en ne payant pas ma redevance audiovisuelle et en rémunérant au noir de l’aide à domicile, j’ai, avant de devenir ministre, commis des infractions qui ne sont pas acceptables. »

Bien entendu, les ministres, députés ou autres « fromagers » français qui visitent Stockholm reviennent en indiquant, avec hauteur, que chaque pays a ses usages et que les mœurs des politiques français correspondent à une vieille tradition.
Pourquoi cette sobriété explique-t-elle la prospérité suédoise, malgré le socialisme ambiant ? L’explication se trouve précisément sur les bords de la Seine, dans l’immense quantité d’argent détournée par les politiques et toute leur cour (les « Hifis »), pour l’avantage propre de tous les prédateurs.

Suivant nos évaluations, la ponction effectuée à cet effet par la force publique au détriment de la nation est de l’ordre de 15 % du PIB.

Les Suédois, échappant à cette rapine officielle, ont pu se payer pendant longtemps, sans trop de dommage, une politique socialiste. Comme il est logique, cette politique socialiste trouve néanmoins son terme aujourd’hui, d’où la victoire des conservateurs.
………………………….
Chronique hebdomadaire disponible sur : http://www.libeco.net/

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Comments (22)

  • Mancney Répondre

    Exégète de votre oeuvre, Jaures? My ass! Correcteur, plutot, et avec bien peu de réussite. Content que vous ayez apprécié mes compliments. Best. Mancney

    7 novembre 2006 à 14 h 56 min
  • Tucroy Répondre

    Ceux qui rejetent un peu facilement la comparaison entre les comportements politiques en France et en Suède, en contestant tout de go des chiffres scandaleux qui n’ont rien d’aussi invraisemblable qu’ils le clament, ne peuvent néanmoins que reconnaître que comparativement, les moeurs politiques de notre beau pays ont un surprenant relent d’ancien régime avec son décorum, ses fastes et sa pompe, ses grande et petites cours, ses privilèges, son mépris de la piétaille, etc. Peut être Madame Royal aura-t-elle à coeur d’y changer quelque chose, dans le cas où elle serait élue. Ce serait le moins qu’elle puisse faire pour se faire pardonner une nom aussi peut républicain. Et à propos, qui serait le prince qu’on sort ?

    6 novembre 2006 à 19 h 11 min
  • Mancney Répondre

    Combien le vol, sous toute ses formes, la triche, la combine, etc.. et leurs dérivés, controlleurs, justice fiscale, emprisonnements, frais de sécurités, etc… auquels on peut ajouter pour l’individu, méfiance, suspiscion, mensonges, mauvais climat général, controles répétés, perte du respect d’autrui, etc… Combien tout cela coute annuellement a la société Francaise? Best, Mancney

    6 novembre 2006 à 16 h 31 min
  • Jaures Répondre

    A Mancney: Si j’ai écrit “ils font bien à manger” c’était naturellement pour pasticher notre ami Josh. Vous savez bien, comme tous les exégètes de mon oeuvre, que mon style est sans failles; “Les post de Jaures sont une référence pour la litterature française”(Victor Hugo)

    6 novembre 2006 à 16 h 31 min
  • Jaures Répondre

    A Mancney: Si j’ai écrit “ils font bien à manger” c’était naturellement pour pasticher notre ami Josh. Vous savez bien, comme tous les exégètes de mon oeuvre, que mon style est sans failles; “Les post de Jaures sont une référence pour la litterature française”(Victor Hugo)

    6 novembre 2006 à 16 h 31 min
  • grandpas Répondre

    Jaures Pourquoi les suédois se bourraient ils la gueule durant les traversées en mer Baltique certainement parce qu tout allait bien chez eux! pour votre portrait des français,relisez “Astérix et la grande traversée”.Vous avez oublié dans votre portrait que les français sont de mauvais perdants qu’ ils crachent sur tout ce qui est américain mais se noient dans le coca(pas bon)et puis si les raicains n’étaient pas là,on serait tous en “Inter-land” enfin il ne faut oublier que les soviétiques furent armé d’armes américaines. Pour les associations si les français ne les fréquentent que peu;elles sont noyautées par les rouges qui vous demandent d’ adhérer totalement à leurs idées en cas de non approbation,viré!Et là pas de conseil de prud’homme. Donc pour être un bon français selon Jaures,il faut en plus être alter-mondialiste,rouge ou rose,syndicaliste,ouvert à toute la misére du monde,etc et surtout être anti-américain.Ah,j’oubliais,ouvrir sa g….quand la droite(?)est au pouvoir et la fermer quand les amis de Jaures sont aux commandes.

    6 novembre 2006 à 15 h 44 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    A LAYANI : les Suédois ont réussi à si bien faire avec le socialisme qu’il ont été obligés de donner un coup de barre à droite pour éviter de voir le bateau “Suède” s’échouer lamentablement. Le socialisme est ainsi fait qu’il ne dure quand quand les caisses (qu’ils vident plus ou moins lentement) sont vides. Vidées, devrais-je dire ! Ceci étant dit, nos élus – ceux de droite comme ceux de gauche – devraient aller s’inspirer du comportement “spartiate”. Spartiate ? oui, vu du côté de l’Elysée, de l’Assemblée Nationale, du Sénat, et de toutes les Assemblées reégionales ou départementales, comme des Mairies de nos grandes villes pù rien n’est trop beau pourvu que ce soit les contribuables qui paient ! Autre pays, autres moeurs … Cordialement, Jean-Claude THIALET

    6 novembre 2006 à 14 h 15 min
  • LAYANI Répondre

    Bravo Jaurès, votre description des Français est la meilleure. Il y en a d’autres bien sûr. Reste que les Suédois si mal décrits ont réussi à faire avec le socialisme ce que nous, Français, n’avons pas réussi à faire. Et ce n’est sûrement pas seulement à cause de la probité de leurs dirigeants.

    5 novembre 2006 à 23 h 00 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    Pour une fois, on ne peut-être que d’accord avec “Jaurès” quand il dit des Français qu’ils trouvent qu’il y a trop d’étrangers alors qu’ils signent des pétitions quand on veut expulser leur voisin maghrénin ou africains (ça, c’est moi qui le précise !). Encore faudrait-il d’abord s’assurer qu’il s’agit bien des mêmes qui “rouspètent” qu’il y ait trop… et qui rouspètent parce qu’on veut en expulser un. Mais, surtout, il faudrait que “Jaurès” reconnaisse que les pétionnaires sont en général manipulés pour pétitionner par des Associations de fausses “bonnes âmes” qui ont fait de l’immigration leurs “fonds de commerce”, et qui en vivent (notamment grâce aux subventions généreusement accordées par des gouvernants, des élus ou autres pour se donner bonne conscience, subventions payées par des contribuables qui par ailleurs trouvent qu’il y a trop d’étrangers). Les pétionnaires sont également manipulés par des enseignants dès lors qu’il s’agit d’expulser un “écolier”, un “collégien” ou un lycéen”, ou un “étudiant” lesquels sont toujours présentés comme d’excellents élèves(2). Tel un candidat bachelier de 22 ans, un “étudiant” prolongé de 30 ans (oui, je sais, il y a des études qui sont longues, surtout quand elles sont le fait de faux étudiants qui pullulent dans nos facultés…). Pour ce qui concerne le fait que les électeurs élisent toujours les mêmes, là encore, je partage le sentiment de “Jaurès”. Avec, il est vrai, la complicité de tous les abstensionnistes qui, on le sait, représentent le “premier parti de France”. Ce qui permet à un CHIRAC (pour ne citer que lui) de gouverner avec à peine un tiers des voix du corps électoral. Tout comme aux Syndicats (subventionnés par l’argent des contribuables, ce qui permet à leurs dirigeants de vivre très bien …) qui, bien que représentant une minorité des “travailleurs/travailleuses” continuent à dicter leur loi. Avec, la complicité des gouvernants de gauche, ou grâce à la lâcheté des gouvernants de “droite” qui n’ont même pas le courage de taper à la caisse en coupant les vivres aux dirigeants syndicalistes, et la passivité des salariés qui se laissent imposer des grèves (baptisées “jornées d’actions” !) par des votes à mains levées contrôlées par certains gros bras ! C’est ce qu’il est convenu d’appeler la décmocratie, un autre forme du centralisme démocratique, le goulag en moins … Alors, “Jaurès”/ Thialet, même combat ? C’est à voir ! Je laisse à chacune et à chacun le soin de se faire son opinion … (1)une vérité que vient seulement (en apparence, car il savait depuis longtemps à quoi s’en tenir sur un problème qui crève les yeux !) de découvrir Jean-François Kahn, sur France 5 dont il était récemment l’invité et que l’on ne peut accuser d’être un suppôt de Le Pen, même si d’aucuns ne manqueront pas de lui reprocheront d’être devenu un supplétif du Gront National (2) c’est fou ce qu’il y a de bons sujets chez les alligènes soumis à l’expulsion. De là à penser qu’il s’agit de bons sujet “fabriqués” pour émouvoir dans les chaumières. Il n’y a pas besoin d’être psychologue pour savoir que les Français ont le coeur sensible. Les Français de tous bords (particulièrement ceuq qui sont manipulés par les “curés de gauche”!) : la gauche, on le sait grâce à Giscard, n’a pas le monopole du coeur !

    5 novembre 2006 à 21 h 44 min
  • grandpas Répondre

    Jaures Je suis pour l’alternance quand celui qui tient les rênes du pouvoir est mauvais mais pas quand in est un bon gestionnaire.là,j’avoue ne pas comprendre,réflexe socialiste peut être!60 ans de socialisme,ça rend dingue!

    5 novembre 2006 à 21 h 19 min
  • grandpas Répondre

    Jaures Avez des idées reçues sur vos amis socialistes ou syndicalistes!

    5 novembre 2006 à 21 h 12 min
  • Mancney Répondre

    Bien vu, Jaures. Rigoureusement juste, a qqs exceptions pres. Bravo, enfin du discernement. Détail, on dit “ils font bien la cuisine”. Best, Mancney

    5 novembre 2006 à 18 h 57 min
  • Jaures Répondre

    A Josh: Ayant vécu longtemps en France, voilà ce que je pense des français. Ils ralent tout le temps mais votent toujours pour les mêmes dirigeants. Ils se plaignent soit de trop travailler soit de ne pas avoir de boulot. Ils citiquent tout mais ne s’engagent dans aucun parti ni syndicat ni association. Ils disent qu’il y a trop d’étrangers mais si on veut expulser leur voisin ils signent des pétitions pour le soutenir. Ils sont contre les délocalisations mais n’achètent que des produits étrangers moins chers. Ils disent qu’il y a trop de fonctionnaires mais veulent que leurs enfants le deviennent. Ils sont pour la “tolérance zéro” sauf pour leurs excès de vitesse, leur fraude fiscale, leur femme de ménage payée au noir, leur téléchargement illégal … A part ça ils font bien à manger. La semaine prochaine, quelques idées reçues sur les Suisses.

    5 novembre 2006 à 14 h 43 min
  • Josh Répondre

    Ayant vecu a Stockholm voila ce que je pense des suedois. Ils sont comme leur campagne : toujours pareil avec un petit sourire en ete peut-etre. Comme leur climat en hiver ils sont froids. Ils ont peur des autres surtout s’ils viennent leur parler. Ils n’aiment pas la promiscuite. Ils n’aiment pas les autres. Ils obeissent a tout ce que le gouvernement leur dira de faire. Ils sont incapables de prendre une decision en une seule reunion… ils leur faut des annees avant de s’accorder sur un point. Le consensus est le mot d’ordre. On n’attaque jamais un suedois de front, il faut preparer “le terrain” sinon il se referme sur lui-meme comme un escargot… Leurs supermarches sont achalandes de produits uniquement suedois, certaines etageres restent vides assez longtemps et quand elles sont pleines c’est la rasia. Les legumes sont congeles avant d’etre mis a l’etalage. Dans les campagnes il n’y a pas un restaurant, pas un cafe, les rares petits magasins sont ouverts quelques jours par an. La pancarte “Stangt” (ferme) est un signe tres courant en Suede. A part ca, les suedois et suedoises sont tres beaux. Ce n’est pas un mythe.

    5 novembre 2006 à 10 h 14 min
  • Jaures Répondre

    A grandpas: Vous semblez visiblement rétif à l’alternance. Il est vrai qu’en Suède elle est calme (2 en 80 ans). Je ne suis pas surpris qu’après 12 années les Suédois changent leurs dirigeants.Quel gouvernement peut se targuer de ne jamais commettre d’erreur? Mais vous-même, au fond, ètes vous pour l’alternace démocratique ? Réfléchissez bien avant de répondre.

    4 novembre 2006 à 15 h 50 min
  • grandpas Répondre

    Jaures n’en rate pas une!Si les suédois ont viré leur FORMIDABLES socialistes,c’est juste par démocratie.Faut s’ appeller Jaures pour ecrire de telles c…hoses.

    3 novembre 2006 à 16 h 29 min
  • SAS Répondre

    A jaures…oui bien sure, mais le député suédois habiye son appartement personnel, n’a pas de chauffeur et encore moins plétoire de petit parsonnel….va retirer les lustres princiers , aux roturiers initiés du mont sinaï qui nous ont inventé la ripoublique…. sas

    3 novembre 2006 à 12 h 28 min
  • Jaures Répondre

    La mauvaise foi nous permet de profiter de perles comme seules les 4V sont capables. La Suède montre depuis des décennies que le socialisme peut allier efficacité économique et justice sociale. Expliquer que 8 décennies de succès économiques et électoraux ne seraient dûs qu’à la probité des dirigeants est une vaste blague.La Suède est une démocratie vivante qui admet l’alternance (la 2ème depuis 80 ans, quelle démocratie libérale a fait mieux). Qui s’en plaindra ? Les nouveaux dirigeants qui ont promis d’ailleurs de conserver le modèle social suédois devront à leur tour faire leurs preuves. Et leur probité, que je ne mets pas en doute, ne suffira pas.

    2 novembre 2006 à 17 h 10 min
  • charles martel Répondre

    vous utilisez le mot ” contribuable ” comme vos interlocuteurs suédois ce mot n existe pas dans le vocabulaire de nos socialistes francs maçons : on dit l argent public

    2 novembre 2006 à 16 h 18 min
  • Florin Répondre

    Hou-làaa, mollo sur les chiffres !!! Donc, le pognon détourné à leur seul profit par les politiques en France serait de 15% du PIB, donc plus que le budget de la défense et de l’éducation nationale réunis !!!! Je veux bien qu’ils ne vont pas à la cantine et qu’ils ne prennent pas des vols low-cost, les ministres et autres préfets, députés, sénateurs … mais 15%, c’est plus de 500 milliards d’euros … réfléchissez avant d’écrire (ou d’avaler) des conneries. Mais sur le fond, oui, on le sait, même si ce n’est pas politiquement correct de le dire : le protestant est en moyenne plus honnête que le catho … je m’arrête là, mais vous pouvez continuer le raisonnement. Mais il y a autre chose : cessons de considérer un salarié (ou un politique) seulement en termes de coût. C’est une vision statique, grotesque, du monde. Je préfère un ministre qui gagnerait dix fois plus en étant efficace, que payer ne serait-ce qu’un seul euro à un con parfaitement honnête. Pareil pour un PDG, dès lors qu’il redresse la barque, son salaire doit suivre. Les vrais gaspillages sont ailleurs que dans les assiettes et les verres ministeriels. Regardez autour de vous avec attention : rien que les travaux inutiles dans Paris intramuros représentent des milliards. Rien que refaire, une deuxième fois, le bd St Marcel, où Delanoë lui-même admet s’être fourvoyé, coûtera 450 000 euros. Avec ça, le camarade rose aurait pu reloger toute une palanquée de ses potes de Cachan (pas dans le XVIème tout de même). Je ne parle pas des fantaisies comme Paris-plage (je doute qu’à Stockholm ils jouent à ça), des centaines d’assos malsaines arrosées avec notre argent … Dernière chose: les politicards ne sont pas là pour le pognon – en tout cas, l’attrait du poste, ce n’est point la fiche de paie …

    1 novembre 2006 à 22 h 30 min
  • Mancney Répondre

    Tout cela s’appelle de la Décence. Cela n’a pas cours en France. Thanks, Michel de Poncins, pour cet article qui laisse songeur. Best, Mancney

    1 novembre 2006 à 13 h 40 min
  • jacques Répondre

    Bravo! Enfin quelqu’un qui parle de facteurs importants dans une économie et qui ne sont pas facilement directement mesurable ni de facto mesuré dans les statistiques nationales. Je crois que la “culture” d’un pays joue beaucoup (culture pris sous un sens très large et non sous le sens d’érudition).

    1 novembre 2006 à 13 h 26 min

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