Le sophisme de l’égalitarisme

Le sophisme de l’égalitarisme

Tout peut guérir, à partir du moment où l’on a déterminé la cause du mal.
En ce qui concerne les difficultés de notre société, je crois que la cause du mal, c’est « l’égalité ». Ou, pour être plus précis, l’usage absurde que certains font de ce mot.

C’est pendant la Révolution française que les notions de liberté, d’égalité et de fraternité ont vu le jour, au milieu d’autres expressions essayant de définir l’espoir d’un peu plus d’humanité. Sous la IIIe République, en 1880, les trois termes associés sont devenus les symboles de notre démocratie. Nous avons largement exporté à travers le monde cette idée d’égalité et, à ce titre, nous sommes responsables de millions de personnes exécutées en son nom.

En fait, depuis toujours, les hommes sont à la recherche d’une plus grande justice. La principale injustice, contre laquelle ils luttaient en 1789, était le privilège de la naissance. Le mot « égalité » voulait alors définir la position égale souhaitée pour tous les hommes à la naissance. Vu ainsi, personne ne peut être en désaccord. Mais ce n’est pas l’usage qui en a été fait. L’égalité s’exige, aujourd’hui, en cours ou en fin de vie. Ici, nous sommes dans la plus grande injustice qui soit. Ainsi, après le parcours d’une vie, tous devraient être égaux, quoiqu’ils aient fait. Rien ne peut être plus injuste.

Prenons une comparaison, hors du contexte économique : pour être élu à la présidence de la FFT (Fédération Française de Tennis)
, un candidat s’engage à ce que tous les joueurs de tennis atteignent le niveau de Rafael Nadal. Il est élu. Comme première mesure, il impose que le tennis soit obligatoire jusqu’à l’âge de 20 ans. Il multiplie les professeurs. Il génère des vocations, le tennis touche toutes les couches de la société, et devient le référent de l’organisation sociale. Mais, Nadal reste en haut, et les autres peinent à l’égaler. Des frustrations se font jour, les déçus exigent des résultats. Alors, Nadal est sommé de limiter la vitesse de ses services. Puis, de ses coups droits et de ses revers. Ses chaussures sont alourdies par des semelles en plomb. Mais, il reste encore beaucoup plus fort que la majorité, même s’il est rejoint par un petit nombre d’opportunistes. Alors la justice est saisie. Conformément au souhait présidentiel, les arbitres interprètent les coups échangés. Nadal est déclaré perdant sur des points gagnants, par l’arbitrage.

Le but est atteint : tous peuvent battre Nadal. Mais, les tennismen français perdent tous leurs matchs à l’international. La plus grande partie de la population se désintéresse complètement de ce jeu. Le tennis dégoûte tout le monde, ceux qui s’en foutaient au départ, mais aussi, maintenant, ceux qui en avaient la passion initialement.

Cette histoire paraît stupide à tout le monde. Personne n’imagine imposer le tennis à ceux qui n’ont aucun don à ce sujet ou qui s’en moquent.
Personne n’imagine l’égalité dans cette activité.

Mais tous se voient participant à la compétition économique. Quelle chose étrange de penser que, pour jouer au tennis, il faudrait certaines qualités, mais que la compétition économique, elle, serait accessible à tous ?
Ou encore, que les résultats de cette compétition devraient être partagés à égalité entre tous. Que ce partage égalitaire n’aurait pas de conséquence sur la compétitivité des champions.

Disons-le clairement, l’égalité des chances au départ est une quête de justice respectable, mais l’égalité des résultats à l’arrivée est une totale stupidité.

Il reste une constante qui doit être prise en compte, c’est le souhait des hommes vers plus de justice. C’est ce souhait qui est la plupart du temps abusivement utilisé pour arriver au sophisme de l’égalité.

Le souhait de justice est respectable, respectons-le. Proposons de modifier notre pensée commune et de l’exprimer par les trois mots suivants : « Liberté, justice, fraternité ». C’est peu, mais ça change tout.

Henri Dumas

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Comments (15)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ jaurès

                                              " il n’existe aucun "gène" de la réussite sociale "

                                                         ah ? bon ! …. et les Rothschild ? !

    24 juin 2012 à 19 h 12 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Mais si, pour gagner la course, il a fallu que vos concurrents partent avec un lourd handicap, je ne vois pas où est votre mérite.>>
    Quand cela ne suffit pas on en remet une nouvelle couche, c’est la recette miracle socialo!
    Comme toujours l’intervenant mélange mérite et handicap. La vie n’est pas une course, c’est une suite d’événements que personne ne contrôle encore vraiment.bien, Dieu en soit loué (uniquement pour les Croyants)!
    Un riche de naissance peut très rapidement se retrouver nu comme Job et l’histoire nous montre que maints pauvres hères de naissance se retrouvaient à la fin de leur vie à la tête d’empires. Ils ne l’ont d’ailleurs pas emmené là où ils sont allés, alors à quoi bon.
    Un mérite sans handicap est aussi vain qu’une course où tous les concurrents seraient mis à égalité en leur rajoutant le cas échéant un surpoids.
    Celui qui a les capacités de réussir n’a vraiment pas besoin d’un coup de pouce tricheur.

    24 juin 2012 à 14 h 32 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Homère: … L’égalité à la Mao Tsé Tsé….?  tous bleu, le même col, la même casquette et sous la casquette la même connerie….>>
    Je me rappelle du bonheur des masses que nous vantait le GRAND TIMONIER à l’époque héroïque du grand bond en avant.
    Au CERN on est en train de rechercher le boson de Higgs cette espèce de particule ou molasse qui donnerait la masse à certaines particules élémentaires. Les socialistes eux n’auront pas besoin de cet instrument coûteux car comme le dit Homère les prix vont être adaptés aux revenus et voilà du bonheur massique en vue pour tous les pauvres (revenus < € 4000.- / mois).

    22 juin 2012 à 18 h 24 min
  • R. Ed Répondre

    Et tous les mêmes pompes, du ’43 par exemple.

    22 juin 2012 à 10 h 15 min
  • Jaures Répondre

    Quinctius, votre vision aristocratique n’est en rien "fasciste" (qui pense plutôt en termes de races). Elle rejoint celle de certains penseurs et artistes du XIXème siècle pour qui existaient des "âmes nobles" qu’on pouvait trouver aussi bien dans les élites sociales qu’au bas de l’échelle. Kipling en a été un des chantres. Mais l’hérédité n’a évidemment rien à voir avec cela. Il n’existe aucun gène de la réussite sociale. Si c’était le cas, les plus favorisés ne se battraient pas ainsi pour maintenir les avantages fiscaux de la succession: les qualités naturelles de leur descendance devraient leur suffire pour réussir. Par ailleurs, la réussite financière n’est pas le seul critère pour juger d’un homme. Les motivations de celui-ci peuvent être aux antipodes de l’argent ou du Pouvoir. A Léo Ferré qui discourait sur la bêtises des chansons à la mode, on répondit qu’il était jaloux, incapable d’écrire une chanson populaire. L’auteur compositeur affirma qu’il était capable d’écrire un tube, maintenant, en quelques minutes. On le mit au défi. Il écrivit "C’est extra" qui devint un des plus grands succès de l’année.
    "‘ailleurs c’est souvent celui qui reste a la maison par manque de sous qui met plus de travail, pour y arriver un jour lui même, ou offrir des avantages a ses enfants a lui.    L’enfant gate, pas sur qu’il fait quelque chose d’outil avec son séjour offert." écrit Grepon en son patois. Suivez votre logique jusqu’au bout, cher ami. Ne donnez même plus à l’enfant dont les parents ont les moyens l’occasion de partir. Mieux: nourrissez les mal, battez-les. Ainsi, ils mettront plus de coeur à faire réussir leurs enfants. Qui appliqueront les mêmes méthodes.
    F, ce qui doit effectivement donner honte, c’est qu’un enfant ait moins de chances de réussir qu’un autre. Si, avec les mêmes chances au départ, vous réussissez à vous payer une belle voiture quand l’autre n’aura qu’un vélo, tant mieux pour vous ! Mais si, pour gagner la course, il a fallu que vos concurrents partent avec un lourd handicap, je ne vois pas où est votre mérite.

    22 juin 2012 à 9 h 58 min
  • HOMERE Répondre

    "Il y a quelque chose de pire que l’inégalité….c’est l’égalité" disait quelqu’un dont j’ai oublié le nom…..

    Je pensais, jusqu’alors, que nos impôts servaient justement pour participer à l’effort égalitaire et de solidarité ? me suis je trompé ?

    Moi je veux bien être à égalité avec Bettencourt……et j’enrage de ne point avoir une Ferrari comme l’autre tare d’Alnelka……pourquoi lui et pas moi ?

    L’égalité des chances ? quelles chances ?  au loto tout le monde est égal, sauf celui qui gagne !!!!

    Il ne manque plus que d’indexer le prix des produits selon ses revenus et nous aurons la plus splendide révolution de l’histoire de l’humanité…..les socialistes qui sont aussi calculateurs qu’un balai sans manche, caressent cet espoir de fous…..de dingues shootés à l’égalitarisme ravageur !!

    L’égalité à la Mao Tsé Tsé….?  tous bleu, le même col, la même casquette et sous la casquette la même connerie….

    Mon Dieu protégez vos enfants chéris de l’égalité !!!

    Vive l’inégalité et vive la différence…….

    21 juin 2012 à 18 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    La gauche a tous les pouvoirs (de nuire), mais (ouf !) heureusement, au sommet de l’édifice il y a le sieur François HOLLANDE.

       M. HOLLANDE est un homme falot, sans caractère et, sans vouloir exagérer, exceptionnellement nul en tout, avec l’épaisseur dérisoire de son diplôme ENA. Il a le niveau général de sa première compagne Mme ROYAL, et n’est pas même capable d’empêcher sa compagne informelle actuelle, la multimillionnaire TRIERWEILER, de tweeter à tort et à travers.

       Cette insignifiance affligeante, que la presse française tente de masquer par le terme de « normalité », apparait clairement à la presse étrangère, même celle de gauche (New-York Times), laquelle a beaucoup plus de points de comparaison dans le vaste monde pour se faire une opinion motivée…

     

    http://24heuresactu.com/2012/04/16/hollande-un-politique-de-seconde-zone-pour-le-new-york-times/

       M. HOLLANDE n’a aucune idée par lui-même, aucun bagage économique et n’a pas une chance sur un million d’être le Gerhard SCHROEDER à qui on doit beaucoup de la vigueur allemande d’aujourd’hui (et donc indirectement le fait que la France ne soit pas déjà sur la paille, puisqu’elle vit, en bonne partie, du crédit allemand).

       Sur les 5 prochaines années, l’absence de capitaine significatif à la barre, couplée à l’INEXORABLE débâcle économique française en devenir, additionnée au diktat des manifestations  de rue, absentes aujourd’hui mais qui vont évidemment redevenir la règle, tôt ou tard, plus encore la criminalité ambiante qui va exploser et déborder une police et une armée en larges sous-effectifs,  tout cela mènera à un spectaculaire chaos, aboutissement logique et mérité de 223 ans de dictature larvée du bon bas peuple de Paris, dans une France bien trop centralisée.

    21 juin 2012 à 13 h 36 min
  • Anonyme Répondre

    L’impôt socialiste à la française c’est le VOL, tout simplement:

    http://ac.matra.free.fr/FB/20120620nemo.pdf

    21 juin 2012 à 12 h 12 min
  • F Répondre

      Si on a honte que son enfant aille en séjour linguistique alors que son copain ne le peut pas, alors il faut avoir honte :
         – D’avoir une voiture quand d’autres ont un vélo
         – D’avoir un vélo quand d’autres vont à pied
         – De manger un steak quand d’autres mangent des pâtes
         – De coucher à l’hôtel quand d’autres font du camping
         – De faire du camping quand d’autres ne partent pas en vacances
         – De…
      Vaste programme. Mais le plus beau, c’est que ceux qui sont honteux ( ou disent l’être), n’ont pas l’idée de s’acheter une bonne conscience tous seuls. Il faut qu’ils la fassent payer aux autres…
        
       

    21 juin 2012 à 8 h 32 min
  • grepon Répondre

    Accepterez-vous sans honte que votre enfant bénéficie d’un séjour linguistique alors que son copain, parce que son père est chômeur ou parce que sa mère est seule devra rester à quai ?

    Bien sur que ouiRichissime Francois Hollande l’accepterais aussi, comme la plupart des haut fonntionnaires et policards et pistonnees "de gauche" dans votre pays.

    D’aillieurs c’est souvent celui qui reste a la maison par manque de sous qui met plus de travail, pour y arriver un jour lui meme, ou offrir des avantages a ses enfants a lui.    L’enfant gate, pas sur qu’il fait quelque chose d’outil avec son sejour offert.

    21 juin 2012 à 3 h 50 min
  • Frédéric Bastiat Répondre

    Monsieur Dumas, votre propos est méritoire – ce n’est jamais facile d’écrire un argumentaire – mais comporte de graves lacunes.

     

    ·            La Révolution de 1789 n’a jamais revendiquée l’égalité des chances mais l’égalité des droits. Ce qui signifie que le statut n’est plus assigné par la naissance mais indéterminé contrairement à la société d’Ancien Régime. Les chantres de l’égalité (Jaurès ou Marx) détestent la Révolution (« La Révolution bourgeoise selon Marx ») qui (hormis l’article XIII sur la contribution publique mais qu’il ne faut pas sortir de son contexte) a favorisé la liberté (Décret Allarde, Loi Le Chapelier) y compris économique

    ·            L’égalité économique est appauvrissante. Prenons l’exemple des professeurs de lycées et collèges français. En 1981 le salaire brut d’un certifié (titulaire d’un concours à bac +3) débutant représentait 2,07 fois le salaire minimum, en 2006 1,25 fois. (1) Dans le même temps, les instituteurs ont été amenés à son niveau, les PLP (professeurs de LEP aussi avec un passage de 21 à 18 heures) aussi et les surveillants généraux (désormais CPE) également.

    ·            L’égalité des chances peut se concevoir avec par exemple une instruction (et pas éducation) gratuite, mais les diverses prestations familiales ne sont qu’un moyen de redistribution verticale (et donc un outil de nivellement).

     

     

    Cordialement vôtre.

     

    (1) http://www.snes.edu/IMG/pdf/Point-sur-salaires-092006.pdf

    20 juin 2012 à 23 h 10 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    " l’Egalité , cette chimère des vilains , n’existe qu’entre nobles " …  et bien moi je crois aux vertus aristocratiques , aux lois de l’hérédité , aux qualités physiques , intellectuelles et morales que m’ont légués mes ancêtres dans une recherche constante , opiniâtre , individuelle de la responsabilité et de la liberté …. c’est pourquoi j’ai rencontré la " noblesse " dans toutes les " castes " ( ou si vous préférez dans toutes les classes ) de la Société :  chez l’ouvrier agricole  de l’Estramadure comme  chez  l’astrophysicien  de la N.A.S.A. et c’est ma façon d’être … " fasciste "

    20 juin 2012 à 20 h 30 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    L’exemple du tennis qu’a pris l’auteur de l’article est tellement au ras des paquerettes qu’il peut être appliqué à tous les cas de figure où l’égalitarisme est sollicité. Tel n’est pas l’avis du collectiviste local qui disserte de nouveau laborieusement sur le doigt qui montre la lune. Il est tout à fait évident qu’il n’a rien compris à l’article. Peu importe!
    PS: la solidarité heureuse d’après  lui c’est quand les autres (les nantis) casquent pour ceux qui n’ont rien fichu.

    20 juin 2012 à 18 h 19 min
  • F Répondre

      C’est exactement cela, Monsieur Dumas.

      Il n’y a qu’à voir les dernières évolutions du concours d’entrée à Science Po où on a créé un recrutement parallèle et bienveillant pour les "djeunes" pour qu’ils soient admis alors que les autres doivent toujours passer le concours d’entrée. ( Là, on n’est même plus dans l’égalité des chances au départ ).

       Et que va-t-il se passer pour des "djeunes" ( admis au rabais) qui démontreront qu’ils ne sont pas au niveau? On leur donnera leur diplôme quand même pour ne pas se faire accuser de je ne sais quelle turpitude.

       Et quand ces "djeunes" diplômés au rabais ( parce qu’admis au rabais) auront démontré leur incompétence sur le marché du travail, c’est du diplôme dont les gens se méfieront, qu’il ait été honnêtement obtenu ou bradé à certains au nom de l’égalité.

      Et là, on aura obtenu l’égalité: Le diplôme ne vaudra plus rien pour personne, mais on aura été foncièrement injustes envers ceux qui avaient mérité leur "peau d’âne"…

      Et le pire, c’est qu’ils veulent faire la même chose avec les grandes écoles, sans doute pour "égaliser" les diplômes?

     

      

    20 juin 2012 à 17 h 34 min
  • Jaures Répondre

    "Disons-le clairement, l’égalité des chances au départ est une quête de justice respectable, mais l’égalité des résultats à l’arrivée est une totale stupidité." Tout est dit et personne n’est en désaccord avec cela. Ce dont parle l’auteur de ce courrier est une caricature qui n’existe que dans sa tête et, peut-être, dans celle de quelques aliénés. Où voit-on la revendication d’un salaire unique, d’un revenu moyen généralisé ? Nulle part.
    Pour en revenir à l’exemple de Nadal, ce que les socialistes souhaitent, c’est que celui qui n’a pas les moyens de se payer une raquette ou une cotisation à la FFT puisse tout de même pratiquer le tennis pour, s’il en a les capacités, être classé au plus haut niveau. C’est la démocratisation du sport. Il doit en être de même avec l’éducation et la culture. Après, que les meilleurs s’expriment. Pas seulement ceux qui ont eu le privilège de naître dans la famille la mieux pourvue.
    La seule égalité revendiquée est celle des chances. Mais il est vrai que celle-ci a un coût. Si un enfant veut pratiquer un sport que sa famille ne peut lui offrir, ceux qui ont plus de moyens devront en prendre une part à leur charge. Dans les collèges, les voyages à l’étranger ont un tarif différencié selon les moyens des familles. Quoi ? Accepterez-vous sans honte que votre enfant bénéficie d’un séjour linguistique alors que son copain, parce que son père est chômeur ou parce que sa mère est seule devra rester à quai ?
    Je sais que beaucoup sur ce site sont sur ce point dubitatifs. L’égalité des chances, d’accord, mais par pour tout. Pas pour tous. Le mérite doit être récompensé mais ne touchez pas à l’héritage !
    C’est pour cela que l’on préfère caricaturer. Dénaturer l’Egalité pour sauver les privilèges. Car beaucoup de nos riches possédants, peu enclins au partage évoquent encore ce vieil adage qui pour eux n’a pas une ride : "L’Egalité, cette chimère des vilains, n’existe qu’entres nobles".

    20 juin 2012 à 16 h 32 min

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