Le vol des « pigeons »

Le vol des « pigeons »

Non, il ne s’agit pas de l’envol des pigeons, mais bien de leur dépossession ! Du tir au pigeon en vol, au mal-jugé et sans discernement !

Enfin, des petits créateurs de savoir, de modernité, de travail et de potentielles richesses se liguent spontanément contre un Etat aux mains d’un gouvernement de gabelous !

Loin de corporations intouchables qui s’auto protègent dans des statuts intangibles , comme il en existe pléthore en France (taxis, intermittents du spectacle, journalistes, conducteurs de train, grutiers, parlementaires, etc.), ces chefs de jeunes entreprises représentent la nouvelle génération de managers qui , exaspérés, sortent enfin  du silence. Merci Facebougon !

Leur initiative va redonner du cœur au ventre à tous ces artisans, travailleurs indépendants et cette foule d’anonymes sans représentation bruyante, rouge et privilégiée, et qui n’a pas de temps à consacrer à des réunions collectives !

Leurs travail, initiative, acharnement ou défi sont totalement étrangers à la caste des politiques sortis des rangs de l’administration et de l’ENA. Leur motivation est inaccessible à ceux qui ronronnent dans des emplois protégés ou pantouflent dans des sinécures à vie.

Les mêmes qui sont des gagne-gros de la manne publique les préjugent âpres au gain sur le dos de pauvres employés en contrats précaires. L’incertitude est très souvent du coté du « patron », qui rémunère d’abord ses employés et surtout les caisses sociales diverses et voraces, avant lui-même !

Les « Pigeons » ont initié un envol collectif et leur petite nuée a mis quelque trouble sur Bercy. Mais qu’il prennent garde ! Si le tir à la passée peut sembler (provisoirement) contenu, la chasse reste ouverte en toutes saisons, en particulier au collet ou en battue…

Henri Gizardin

Partager cette publication

Comments (4)

  • 0094917 Répondre

    VOZUTI-Je crois que je vous donne 100 % raison. La révolution des bourgeois, des entrepreneurs, des épargnants, des travailleurs arrive. Il faut en finir avec cette caste de privilégiés élus, énarques et autres statuts qui datent d’il y a 60 ans et plus. Nous sommes en 2012 avec une dette de 1 845 milliards, un prélèvement de 56,6 % sur la richesse créée, un déficit budgétaire de 81 milliards, des impôts en hausse de 46 milliards (Fillon + Ayrault) à eux de payer leurs fautes. Je n’ai jamais rien bénéficié de cette caste de prédateurs ni pour mes études, ni pour m’installer à mon compte dans la vie professionnelle. Par contre j’ai payé toutes les taxes, contributions, impôts… pour toutes les erreurs qu’ils ont commises. Je suis à l’ISF et je fais parti des 0,5 % des plus hauts revenus de ce pays, je ne dois rien à personne sur ces acquis qui me sont propres. Si l’on vient à me prendre encore et encore, comme à d’autres, il faudra bien se rendre compte que la destruction de notre épargne, c’est la destruction progressive de l’investissement dans les entreprises au bénéfice de ceux qui ont un revenu protégé et qu’un jour, pas si éloigné, ces privilégiés n’auront plus de ressources puisqu’ils auront tellement taxé qu’il ne restera plus d’épargne donc plus d’investissement, donc plus d’entreprise, plus de création de richesse, l’épopée soviétique n’a-t-elle pas servie de leçon, qu’il faille recommencer ? Je veux que ça change et que l’on respecte mon travail et mon épargne, je suis près à manifester pour la première fois de ma vie dans la rue bruyamment en costume-cravate puisque c’est mon « bleu de chauffe », pour que cela se sache enfin. Ce sont ma propriété, article 17 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Nos aïeux ont conquis cette déclaration de haute lutte nous ne pouvons les renier, à nous de reprendre le flambeau et de défiler voir de menacer ce gouvernement comme le précédent pour que cesse cette gabegie de notre travail.

    13 octobre 2012 à 15 h 40 min
  • QUINCTIUS CICINNATUS Répondre

    double bémol

    le canard enchaîné nous apprend qu’un certain nombre de ces ” créateurs ” du net ( c’est à dire ni plus ni moins que des créateurs d’illusions ) sont domiciliés dans des paradis fiscaux … j’espère ( pour des raisons aussi logiques que morales ) que le ” créateur ” du moteur à hydrogène ( s’il était Français ) serait tout de même moins bien traité fiscalement que ces fabricants d’illusions qui fascinent les media , les politique et le bon peuple ( on peut remplacer le B par la lettre qui le suit immédiatement dans l’alphabet )

    12 octobre 2012 à 17 h 56 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    un bémol à ce plaidoyer pro-créateurs :

    la majorité des columbidés-entrepreneurs appartenait à ce qu’on appelle  (  bien improprement )  l’industrie ( ou les services ) de la communication …  en réalité peu nombreux étaient parmi eux d’authentiques inventeurs , créateurs  …  des surfeurs sur la " modernité ", par contre , certainement …

    8 octobre 2012 à 15 h 47 min
  • vozuti Répondre

    Les taxes sont répercutées sur les clients,donc sur toute la population. Les pigeons sont donc l’ensemble des gens honnetes qui votent pour les voyous avides de l’UMPPS. Ces derniers se permettent de récolter plus de la moitié de ce qui est produit dans le pays,se partagent la plus grande partie par le biais de leurs réseaux de corruption et reversent les miettes pour les pigeons qui leur mangent dans la main. De plus les pigeons se battent entre eux (pour récupérer le maximum de miettes) et se répartissent en 2 clans: les pigeons qui portent la bague UMP et les pigeons qui portent la bague PS. Pendant ce temps,les goinfres de l’UMPPS ingurgitent leurs festins en regardant avec mépris la volaille qui s’agite en attendant de se précipiter sur la moindre miette de pain. 

    8 octobre 2012 à 12 h 45 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *