L’économie mondiale au bord du gouffre

L’économie mondiale au bord du gouffre

La crise économique mondiale risque-t-elle de s’étendre ? Naturellement, ni nous, ni personne, n’avons de réponse à cette question. Mais nous pouvons noter d’importants facteurs d’inquiétude.

Tout d’abord, il faut garder en tête que tout le dispositif du capitalisme repose sur la confiance. Pour le moment, la plupart des acteurs se comporte comme si la crise des subprimes n’était qu’une crise sectorielle bien circonscrite. Si elle devenait, dans l’opinion publique, une crise de l’ensemble du secteur bancaire, la catastrophe serait à nos portes.

Deuxième point, étroitement lié au premier : l’inflation. Pour soutenir le crédit mis à mal par la crise des subprimes, la FED maintient des taux d’intérêt artificiellement bas. Conséquence inéluctable : les investisseurs quittent les avoirs en dollars, aggravant la dépréciation du billet vert par rapport à l’euro ou au yen. Cette situation, qui fait payer à l’ensemble de la planète les investissements aventureux des ménages américains, n’est évidemment pas tenable…

Circonstance aggravante, beaucoup des pays de la zone euro, et la France au premier chef, n’ont plus aucune marge de manœuvre budgétaire. Le déficit de la balance commerciale, provoqué à la fois par la hausse du prix des matières premières et par la hausse de la monnaie européenne par rapport au dollar (compliquant l’exportation de nos produits industriels), devient alors insupportable. La socialisation que l’économie a subie depuis plus de trente ans porte chaque jour davantage ses fruits empoisonnés…

En outre, les pays qui disposent du plus de marges financières (la Chine notamment) et du plus de richesses en matières premières (la Russie, les pays du Moyen Orient…) ne sont généralement pas des grands amis des États-Unis et pourraient être tentés de jouer leur partition. Et, d’ailleurs, les USA sont pris pour six mois encore dans une campagne électorale, qui est toujours l’occasion de surenchères démagogiques. Autant dire que la probabilité que l’on revienne rapidement à une situation saine semble assez faible…

Ce début de crise est l’occasion de rappeler à quel point est dramatique cette déconnexion entre économies réelle et virtuelle (où la pure spéculation financière voisine avec les rêves socialistes pour lesquels « y a qu’à » augmenter le SMIC !).

Faute d’une reconnexion rapide, nous allons au désastre et l’on comprend qu’Alan Greenspan, ancien président de la FED, ait annoncé s’attendre à une crise majeure !…

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Comments (32)

  • Emmanuel Pointu Répondre

    Les divers exactions dictatoriales du gouvernement chinois au dépend du Tibet sont absolument intolérables. Se pose le terrible dilème lié directement au développement économique mondial pour la France et l’ Europe, doivent-elles laisser à l’abandon le potentiel commercial que représente la Chine, sachant que d’autres pays s’empresseraient de faire le contraire ? Personnellement je ne le pense pas car c’est le meilleur moyen d’anticiper sur l’avenir pour les futures négociations à tenir avec nos alliés les Etats-Unis en matière des droits de l’Homme vis-à-vis du gouvernement chinois. Telle est la dure réalité actuelle par rapport au dictat instauré par la Chine aux tibétains.

    Emmanuel Pointu,

    le 1er avril 2008.

    1 avril 2008 à 15 h 15 min
  • grepon le texan Répondre

    jaques, en outre que le president de l’iran, plein d’autres figures importants, et meme plus important que le president, qui est un peu que le visage actuelle des mullahs, sont dedie a la destruction d’Israel.   Concretement, ils sont supporteurs depuis des decennies de Hezbollah, et de la Syrie dans ses efforts a rendre le Liban un cauchemard.   Concretement, ils cherchent la bombe atomique.   Concretement, ils =disent= que ca peut valoir les pertes musulman massif d’avoir une echange nucleaire avec israel, pour en finir avec cette abomination.    Vue l’abnegation avec laquelle ils considerent la vie humaine, meme la vie des musulmans de leur propre pays, il est sense de leur enlever la capacite de faire des ADM pour longtemps, et de supporter la liberation de leur elements mentalement saines.    

    Comment faire donc?    Nous savons tres bien que l’iran est un pays ayant un culture BEAUCOUP plus avance, plus prets a la modernite, la liberte, etc que la culture arabe a cote.     L’Iran peut se liberer avec bien moins d’aide ou guidance de l’oncle sam.  

    31 mars 2008 à 16 h 09 min
  • Ben Répondre

    C’est moi, Ben, qui ai mis le commentaire du 24 Mars à 14:43. Distraitement, j’ai oublié de le signer. Je ne désirais pas faire de commentaire anonyme, je n’en fais jamais.  

    26 mars 2008 à 11 h 16 min
  • jacques Répondre

    Pour Gerard Pierre:

    Vous faites une merveilleuse analyse micro-économique ce qui vous classe ipso facto parmi les premiers 1% en France en terme de connaissance et de culture économique. Vous êtes l’exception. Mais plus sincères félicitations.

    Néanmoins nous semblons avoir une divergence sur la définition du capitalisme libéral. Pour reprendre votre exemple de distinction de situation micro-économique, le capitalisme libéral est un régime politique dont les lois cherchent à favoriser la situation B et à détruire les monopoles, particulièrement celui du type A (cf anti-trust laws: Standard Oil, Microsoft).

    Donc, au fond si vous favorisez B (comme je pense le percevoir) c’est que vous êtes un capitaliste libéral, bref une âme soeur.

    J’en profite encore une fois pour marquer la valeur de votre analyse micro-économique. Si un plus grand nombre de français prenait le temps de bien saisir l’importance de ce que vous dites, la France ferait un grand bond économique en avant, et les lecteurs des 4vérités qui utiliseront votre analyse micro-économique comme base stratégique pour la conduite de leur vie s’enrichiront à n’en point douter. Vous devriez demander 1% des hausses des revenus…

    Pour Grepon:

    Je parle des mensonges des républicains de Bush. Aucune administration antérieure américaines n’avait jamais été aussi loin dans la calomnie et le mensonge. Vous avez raison de dire que la presse avait été complaisante (elle l’a même reconnue explicitement et maintenant est beaucoup plus prudente (mais pas assez)).

    Evidemment le principal mensonge était l’Irak. Même la semaine dernière l’idiot McCain affirmait que l’IRAN soutenait … Al Qaeda en Irak! avant que Lieberman luit dise que ça ne marcherait pas maintenant les américains sont un peu plus informés et ils sauront trop facilement qu’il ment.

    Les 100+ mensonges sont repertoriés sur l’internet dans un site que je vous ai déjà donné l’adresse antérieurement (il y a je crois 2 semaines)
    Le mensonge actuel hyper-dangereux: "le président d’Iran dit vouloir détruire Israel avec une bombe atomique. Je dois le prendre au sérieux." (Bush)  pour justifier la reconquête de l’Iran (une 2ième fois après celle de 1953).

    En réalité, le président iranien avait tout simplement dit que l’Iran ne reconnaissant pas l’existence politique d’Israël (comme c’était d’ailleurs le cas de TOUS les pays arabes au moment de la création d’Israel), et comme aujourd’hui même bien des pays aujourd’hui ne reconnaissent pas le Kosovo. La traduction erronée avec le double sens voulu et malicieux ("wipe out Israel from the map") a été répété tellement par Bush et relayé par la propagande Israélienne et le journaux américains que vous êtes probablement l’un des pauvres naïfs qui pensent que la citation est vraie à moins évidemment que vous êtes payés pour promouvoir cette propagande auquel cas vous avez une vie que je n’envie pas.

    25 mars 2008 à 16 h 28 min
  • grepon le texan Répondre

    "….prêcher la bonne parole (guerres aux allures de croisades ou lutte contre l’avortement par exemple) tout en fournissant les recommandations les plus précises concernant l’usage domestique des armes à feux…."

    Natch.  Je suis techniquement athee.   Je trouve le "tourner l’autre joue" bien trop maso.   Ca a marche pour Ghandi en face des =British=.  Ca marche moins bien contre tant d’autres dictatures et cultures, ou pour l’individu face au criminel..

    Pour Bear Stearns c’est un peu difficile a a faire comprendre pour des incultes de l’economie (l’article dit en gros que c’est presque tous les francais qui sont incultes, et vous etes clairement franco=phone alors…) mais j’y vais.    La Fed ne vient pas sauver les =actionnaires= de Bear Stearns.    Les actionnaires ont vu la valuer de leur bien tomber terriblement.   L’offre de J.P. Morgan (je crois) n’etait qu’une petite fraction de la valuer des actions de Bear Stearns d’il y a un an.   Alors que fait la Fed?   Vous connaissez certainement pas le FDIC, le Federal Deposit Insurance Corporation.   C’est une assurance Federale sur les comptes en banque en dessous de 100.000,00 ou un seuil similiaire.   L’idee c’est d’eviter que dans un moment de crise, les gens ne courent pas vers leur banque pour le vider de leur argent avant que les autres ne font de meme.  (Il y a bien moins d’argent imprime que d’argent en comptent de banque(i.e. l’argent purement numerique).   Par le passe, une banque ayant un hic pouvait etre detruit dans un jours par les depositeurs effrayes.    Plus aujourdhui, car la FDIC et la pour assurer la valuer des comptes.   Meme si la banque a des problemes, les clients (jusqua un seuil de 100,000.00 disons) savent qu’ils auront la valeur de leur compte.  Le systeme evite des paniques.    Dans un investment bank, si j’ai bien compris, il n y a pas de telles assurances(aucun FDIC).  Alors ce que a fait la Fed etait de assurer les depositeurs chez Bear Stearns (et les depositeurs et donc les actionnaires de J.P. Morgan ou d’autres sauveteurs interesses) que leurs pertes potentielles etaient limitee par une garantie federale fait sur ordre pour eviter une panique dans cette crise precise.    Il y avait une autre merde par la passe autour de LTCM (Long Term Capital Management), un "hedge fund" ou la Fed est intervenu pour eviter une spirale de panique.    Ce genre d’intervention est tres controverse, meme quand les preneurs de risque en faute(les mechant actionnaires) ne sont pas sauves.

    Du moins c’est a peu pres ce que j’ai compris de l’affaire, SANS LIRE LE MOINDRE ARTICLE dessus.  Il suffisait a mon avis d’entendre parler et lire quelque headlines pour comprendre diagonalement ce qu’ils foutaient, la Fed, la dedans.  Si quelqun voudrait preciser que j’ai tout faux, d’accord, mais je doute fortement que ce bail-out etait du type CE/Airbus, ou gouvernement federale americain/Chrysler(ou Harley, ou Braniff, ou Continental, etc etc).   Ce genre de bailout est honteux et con a la foi.

    25 mars 2008 à 14 h 43 min
  • UN chouka Répondre

    Merçi pour ce comm délicieux ,Gerard Pierre .

    Au moins,ça change des embrouilleurs qui ne font que défendre leurs affaires sans regrader plus loin que leurs gamelles.(c’est comme ça ,point silence ,on veut pas que ça change )

    A l’évidence les exploiteurs embrouilleurs connaisent leurs textes, mais a quelque part ,il ne passe plus ,faute d’intéresser les donateurs toujours plus apauvris . (raket de ceux qui imposent de la protèction  injustifié bientot )

    De mon point de vue (un prolo du bas),j’ai bossé pour payer, mais combien de fois ,j’ai eu l’occasion de "spéculer honètement" ?

    Cétait intèrdit pour les gens du bas !

    A propos du comm anonyme, je peus dire que nous avons toujours eu des armes a la maison, meme du temps ou les nazis vous tuaient pour en détenir en 40.(ils ,avec le soutien des bourges d’ici,ne voulaient pas d’opposition ,qui pouvait géner leurs forfaits ,crimes ,rapines etc)

    Le tabou sur la self défence est aparue avec les nazis et les collabos foireux et pèrfides ,mais pèrsonne n’a osé lever le bec a ces propos, puisque les gens croyent qu’il suffit d’un sèrvice d’ordre pour tout aranger.(il y a plein de fims pour enfoncer cette croyance dans le ciboulots de gens du bas surtout :-)

    Mais que voi t’on en réalité?

    Que les bandits sont protégés par les lois sur la nouvelle légitime défence,lequel doit attendre les forces de l’ordre débordées ?

    Ainsi devient criminel, celui qui se défend d’une intrusion violente dans sa maison ?

    Les victimes  se voyent doublement volés en cas de légitime défence ?

    ETC.

    Comment peut’on se sentir en sécurité si la détention d’arme,et lers munitions , pour les honètes citoyens sont  intèrdites ?

    Un citoyen honète doit donc acheter ses armes aux gangstères au prix fort ?:-D

    ETC………………………………………………………………………………………

    25 mars 2008 à 9 h 16 min
  • grepon le texan Répondre

    "…..(et de grâce ne confondez pas le capitalisme libérale avec l’horreur néo-conservatrice américaine qui n’est en fait qu’un nationalisme et un socialisme mû par un endettement et des dirigeants non-démocratiques puisque qu’ils trompent la population avec les mensonges les plus horribles pour réaliser leurs fins)…."

    Vous avez les signes d’un cas aigu de "Bush Derangement Syndrome", malgre votre positivisme sur le capitalisme moderne.  Ce qui est bizarre, c’est que votre description de l’employee-actionnaire est beaucoup, mais vraiment beaucoup, plus vraisemblable pour le cas des Etats Unis que pour toute autre pays que je connais.  Ca rend votre text ci-dessus un non-sens.   Pour l’histoire des "mensongesles plus horrible" etc, c’est paranoique schizoide:  D’abord les medias et sources d’info pour le public aux USA sont tres tres ouvert.  Comparer aux medias europeens aux ordres, et les chaines tele nationalisee etc.  Il y a cent fois plus de chaines totalement prive que public, et les chaines public(NPR..PBS) sont des mendiants bien deprimants.  Bref les americains sont mieux informe que le reste du monde(c’est ce truc "la liberte"):  Alors si vous aimez pas les agissments des EUA, ou le president, il faut quand meme blamer la population americaine aussi, ou dans le cas de Bush, une bonne moitiee.   Apres, pour en venir aux "mensonges", toutes les services d’intelligence du monde croyaient et prononcaient que Saddam avait des ADM.   l’ONU l’affirmait.   Les democrates anti-guerre d’aujourdhui le confirmaient(y compris les deux Clintons, ET Gore, ET Kerry!!!).    Nous savons que Saddam avait l’intention de reconstruire sa programme d’ADM des que les troubles auraient passe.  Nous savons qu’il les avaient par le passe…les kurdes et un bon paquet de soldats iraniens y sont passe.   Donc "de grace" -meme si vous etes lucide sur le capitalisme- resaissisez-vous.

    24 mars 2008 à 14 h 56 min
  • Anonyme Répondre

    Grepon, le Deuxième Amendement n’a pas besoin de juges pour expliquer son sens. Tous ceux qui savent lire ou savent comprendre ce qu’ils entendent le pigent clairement : c’est le droit de chaque individu de porter des armes à feu ou d’autres armes. "The right of the people to keep and bear arms" signifie indubitablement le droit des gens de porter des armes. "arms" est au pluriel; ils peuvent en porter plusieurs. Les armes à feu prédominaient à l’époque de la rédaction du 2ème Amendement, c’est des armes à feu qu’il parle. Prétendre qu’on a besoin de juges pour expliquer la loi insulte l’intelligence des gens. Le deuxième Amendement est parfaitement clair; il n’est vague que pour les menteurs et les lâches.

    Au sujet de la religion et du capitalisme : le capitalisme est la propriété privée. La propriété privée est un instinct. Qui nous a mis cet instinct dans l’esprit? Dieu, ou, si on ne croit pas en lui, la Nature, mais le résultat est identique : nous avons cet instinct pour le respecter, pas pour le réprimer. Seuls les jaloux, les voleurs et les vandales contestent la liberté d’autrui de jouir de ses possessions. Le socialisme est vandale quand il saccage la carrière et la prospérité.

    Je suis très heureux que tu confirmes ce que j’ai déduit à propos des USA. Si on devait croire la propagande gauchiste, le Texas serait l’Enfer sur Terre. Mais les damnés ne portent pas de Sig-Sauer en Enfer, autrement ils buteraient le diable.

    24 mars 2008 à 14 h 43 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Bonjour Jacques.
     
    Je viens de vous lire, …… puis de vous relire, …… et le fil conducteur de votre « démonstration » se révèle d’une transparence absolue, ce qui explique certainement pourquoi il ne risque pas de m’apparaître.
     
    « ne confondez pas le capitalisme libéral avec l’horreur néo-conservatrice américaine …… » ………. Bon, admettons, …… mais ça ne me dit pas ce qu’est, selon vous le capitalisme.
     
    « En quoi trouvez-vous inéquitable que celui qui travaille soit plus riche que celui qui ne fasse rien ou que celui qui n’économise pas (et investit) soit plus riche que celui qui dépense tout ce qui lui passe entre les doigts? » …… je viens de me relire, …… et je ne vois pas où j’aurais pu vous dire le contraire. A noter toutefois que tant que votre question se situe sur le plan du principe elle ne court pas le risque d’une réponse contradictoire.
     
    Après le traditionnel cliché réducteur sur la lutte des classes, notion à laquelle je me suis toujours senti totalement étranger, vous concluez avec une condescendance teintée de mépris (ce qui constitue une erreur de communication nuisible à tout polémiste persuadé d’avoir raison) : « C’est profondément navrant de constater l’inculture économique française »
     
    Puisqu’il est ici question de culture, je vous avoue ne pas savoir ce qu’est une culture économique. Je connais des doctrines économiques pour les avoir étudiées il y a de cela quelques décennies. Ma première constatation est qu’elles sont rarement compatibles entre elles. Aucune n’a fait la démonstration de son universalité et de son intemporalité. En revanche, ce que je connais mieux, ce sont les pratiques économiques.
     
    La conclusion de quarante années de pratiques, d’observations et de réflexions m’ont conduit, cher Jacques, à déterminer en économie quatre types de marchés :
     
    A ) – Celui sur lequel les clients sont nettement plus nombreux que les producteurs. L’exemple de Microsoft est à cet égard particulièrement emblématique. C’est le producteur qui impose sa loi. Ce n’est donc pas par hasard si Bill Gates est l’une des plus grosses fortunes du monde (je ne porte pas de jugement là où il n’y a pas à en porter, je constate pragmatiquement)
     
    B ) – Celui sur lequel les clients, comme les producteurs, sont très nombreux. La régulation des prix, inhérente à la concurrence, se fait quasi automatiquement, à condition que l’on convienne angéliquement que toute entente est impossible, …… puisque difficile à démontrer (exit la grande distribution) . Le secteur de la mécanique générale relève un peu de cet exemple. Une entreprise de mécanique qui réalise une marge brute de 3% a réalisé une « excellent » score.
     
    C ) – Celui sur lequel les clients sont peu nombreux et les producteurs atomisés. Le marché de l’équipement automobile, par exemple, est représentatif de cette situation. Le client, par sa taille et son petit nombre, dicte sa loi, ses prix, et décide même de la vie ou de la mort économique de son sous-traitant.
     
    D ) – Celui sur lequel peu de clients sont face à peu de producteurs. Le marché français du rail en est le cas type. La SNCF assure au moins 60% du chiffre d’affaire du seul producteur français. Dans ce cas, ET DANS CE CAS SEULEMENT, le PARTENARIAT devient non seulement souhaitable mais incontournable. Les deux « associés » n’ont intérêt ni à détruire le marché, ni à l’affoler.
     
    Vous m’objecterez que je viens de décrire ni plus ni moins que la loi de l’offre et de la demande. Certes, mais à un détail prés, c’est que dans les cas A), B) et C) celui qui exerce la POSITION DOMINANTE s’ingénie à fausser au maximum les règles d’une saine concurrence en complexifiant « l’offre technique », l’objectif étant de kidnapper le client en l’alléchant par un coût d’acquisition attractif afin de lui infliger ensuite des coûts de possession prohibitifs lorsqu’il est devenu client captif. C’est ainsi qu’après avoir payé pendant vingt ans les traites de la maison on est souvent propriétaire, …… des ruines. C’est ainsi que le petit bricoleur automobile ne peut plus se livrer aujourd’hui qu’à une topomaintenance de plus en plus réduite. Le slogan « Qui mieux que Renault peut entretenir votre Renault » constitue à cet égard un sommet de l’effronterie marketing. L’inflation d’informations inutiles a pour but de tuer l’information en permettant hypocritement à celui qui s’y livre de vous objecter encore : « mais il suffit de lire, …… c’est écrit, là ! » …… oui, en petits caractères bleus marine sur fond bleu ciel. Quel est, par exemple, l’intérêt du tout électronique ?…… sinon d’accroître les coûts d’entretien consécutifs à cette technologie, délicate par nature, sans vous offrir de contreparties significatives en termes de services réels ?
     
    « dans les pays libres, pratiquement tous les travailleurs sont actionnaires ». C’est peut-être aller un peu vite en besogne que de le prétendre mais en tous cas je vous concède que c’est quelque chose de souhaitable. Convenez que c’est plus facilement envisageable dans un pays où un certain Henry Ford disait : « je paye mes ouvriers très chers pour qu’ils m’achètent beaucoup de voitures » qu’en France où le patronat et les syndicats peuvent se vanter chacun d’avoir « l’autre » qu’il mérite, et où l’offre politique se limite aux trois tristes comparses que vous avez cités (je n’ai opté pour aucun, je fais partie des 1,5 millions qui ont voté BLANC). Il est difficile à un salarié français, dont la rémunération n’est destinée qu’à la régénération des forces du producteur de travail en vue d’une nouvelle période de production, de devenir actionnaire, …… son souci est d’abord de boucler ses fins de mois, …… épargner devient de plus en plus un leurre. Quant à travailler plus pour gagner plus, dans l’absolu pourquoi pas, … mais dans le contexte qui est le nôtre, … cherchez la faille CAR IL Y EN A UNE. Mais bon, sans doute me direz vous que c’est là un capitalisme à la française !
     
    Mais alors, c’est quoi le capitalisme si ce n’est ni ça ni l’horreur néo-conservatrice américaine ?
    24 mars 2008 à 14 h 22 min
  • Anonyme Répondre

    @ grepon
    "L’economie americaine reste un rouleau compresseur" : Merci de le reconnaître, mais il faudrait préciser que ce rouleau compresseur fonctionne avec un carburant que sa suprématie incontestable (et incontestée) l’autorise à emprunter dans des conditions particulièrement avantageuses et souvent abusives aux autres. Telle est la loi (d’autant plus
    contestée qu’elle se donne des allures de générosité) du plus fort. C’est tout ! Et rengainez vos arguments éculés de nation volant au secours des bons pour terrasser les méchants. Lorsque ses actes prennent de telles allures, la décision est strictement dictée par la contrainte de sauvegarder des intérêts américains (ce qui est somme toute assez humain) avec à la clé une relance de la prospérité au plan national, que payent de leur vie, il est vrai, d’infortunés combattants.
    Quant à vos leçons de libéralisme, restons-en pour l’instant au cas
    très actuel de Bear Stearns, sur lequel vous ne vous êtes d’ailleurs pas encore exprimé, que je sache.
    Pour ce qui est de la foi et de la spiritualité dont vous vous vantez, pensez que la prolifération des sectes que vous connaissez peut être considérée davantage comme de la confusion superstitieuse que comme une valeur simplement morale, le tout en relation avec un puritanisme capable de prêcher la bonne parole (guerres aux allures de croisades ou lutte contre l’avortement par exemple) tout en fournissant les recommandations les plus précises concernant l’usage domestique des armes à feux. Ne pas omettre non plus l’élévation sans précédent du nombre de conversions à l’Islam que connaissent actuellement les US. (sujet que j’ai déjà évoqué par ailleurs sans susciter la moindre réaction).

    24 mars 2008 à 11 h 08 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Grepon le texan
     
    Merci de me rassurer à propos du « pasteur » que j’évoquais dans mon post. Je vous avoue, malgré ma petite provocation, que ma vision du christianisme américain est plutôt fondée sur l’exemplarité de Martin Luther King et de ses semblables que sur ce cas situable « en dehors des deux écarts type » de l’autre olibrius. N’empèche : Obama a de mauvaises fréquentations. J’espère que le peuple américain saura s’en souvenir. Nous aussi, ici, il y a dix mois, nous en avions deux qui nous chantaient sur des airs trés voisins qu’ils voulaient être très gentils avec tout le monde.
     
    Je suis en outre d’accord avec vous sur au moins deux points :
     
    1 ) – « L’économie américaine reste un rouleau compresseur ». C’est tout à fait exact. Son protectionnisme vis-à-vis des produits et services importés d’Europe est indéniable. Un exemple parmi des centaines : les produits sidérurgiques en provenance de France ou d’Allemagne, économiquement plus avantageux et techniquement plus performants que ceux sortis des aciéries et laminoirs des States, ont toujours fait l’objet d’une scandaleuse taxation douanière à l’entrée sur la territoire U.S. Du fait de ce racket d’état, les produits américains redeviennent moins chers sur le marché intérieur des Etats-Unis, ………… à croire que vos fonctionnaires du trésor ont été nourris au lait très keynésien de notre "illustre" école nationale d’administration. Facile ensuite, après cela, de donner des leçons d’économie au monde, surtout quand c’est lui qui paye l’impéritie américaine. C’en est indécent mais il faut être doté d’un minimum de sensibilité pour le ressentir.
     
    2 ) – « L’Amérique en particulier a les plus riches pauvres du monde » . Le fait d’être le plus riche de tous les pays sous-développés n’est pas, en soi, une marque de réussite. Le Gabon aussi est sous-développé. Omar Bongo et bien des Gabonais sont à la tête d’une fortune colossale et mènent un train de vie à faire pâlir (ne voyez là aucun jeu de mot) le reste de la population de ce pays qui tente avec peine de survivre, …… et cet exemple n’est malheureusement pas unique au monde. C’est aussi ça, le capitalisme.
     
    « Les pauvres d’ici sont très souvent propriétaires de leur maison » ………….. ben voyons ! …… et la crise des subprimes n’est qu’un épisode de l’histoire du petit chaperon rouge !
     
    Allez, sans rancune Grepon. Ce fut un plaisir.
     
                                                                                                                                                    Gérard Pierre
    24 mars 2008 à 11 h 00 min
  • UN chouka Répondre

    Jacques, pèrmetez moi de vous  proposer ,que les invèstisements productifs et judicieux, pèrmètent de belles économies?

    De mon point de vue, avec l’inflation virulente, ces invèstissements ne pèrdent que la valeur due a l’usure ,mais au final, leurs prix d’achat,n’est que plus vit amorti?

    Dans les richesses, les gens ne prènent pas souvent en compte les bénéfices réels des l’invèstisements anciens .Les machines isues des faillites ne sont pas payées a leur juste prix,et là, il y a un bug il me semble ?

    Les invèstisements financiers sont de mon pont de vue,livrés a tous les risques ?

    C’est surement un raisonement rural du 17 Em siècle ?

    24 mars 2008 à 10 h 04 min
  • jacques Répondre

    Pour Gerard Pierre

    Vous faites 2 erreurs colosalles:

    "La seconde, appelée capitalisme, a voulu promouvoir un système de répartition inéquitable à partir d’une production réelle."

    Mais pas du tout. La répartition dans le capitalisme est équitable (et de grâce ne confondez pas le capitalisme libérale avec l’horreur néo-conservatrice américaine qui n’est en fait qu’un nationalisme et un socialisme mû par un endettement et des dirigeants non-démocratiques puisque qu’ils trompent la population avec les mensonges les plus horribles pour réaliser leurs fins)

    En quoi trouvez-vous inéquitable que celui qui travaille soit plus riche que celui qui ne fasse rien ou que celui qui n’économise pas (et investit) soit plus riche que celui qui dépense tout ce qui lui passe entre les doigts?

    "La question est de savoir quel nouveau système s’évertuera ensuite à développer équitablement un système économique entre les trois acteurs d’un échange : l’actionnaire sans l’argent duquel on ne saurait rien entreprendre, le salarié sans le travail duquel rien ne saurait se transformer, et le client sans l’acte de décision duquel il ne saurait y avoir de flux ?"

    Complètement ridicule. Vous répétez presque mot à mot les propos profondément idiots de votre président qui ne connait strictement rien au fonctionnement d’une économie moderne (mais je lui reconnait un talent remarquable de comédien!)

    Pour commencez à réfléchir, posez-vous les questions de base suivantes:
    – que faites-vous dans le cas où le salaríé est AUSSI l’actionnaire? (
    ce qui est celui de plus de 90% des canadiens puisque les fonds de pensions des salariés de l’état et du privé sont investis à la bourse)
    – comment peut-on être actionnaire si on n’a pas amasser un capital en travaillant (à part quelques cas isolés, les héritages sont presque jamais suffisant pour vivre une vie oisive)?

    Bref, votre lutte de classe entre "le travaillleur" et "l’actionnaire" date du 19ième siècle. Vous avez 2 siècles de retard comme ceux que vous élisez: Hollande, Royal et Sarkozy. Aujourd’hui, au 21 ième siècle, dans les pays libres, pratiquement tous les travailleurs sont actionnaires (ne serait-ce que par leur fond de pension) !

    C’est profondémment navrant de constater l’inculture économique française. C’est une vraie honte nationale d’autant plus que dans d’autres domaines (en particulier l’ingénierie) la France est un modèle mondial.

    24 mars 2008 à 5 h 56 min
  • grepon le texan Répondre

    Gerard, le pasteur en question est vu comme =problematique= pour Obama.   Ainsi, les americains, majoritairement, voient ce "pasteur" et son eglise n’etant pas du tout representatif d’un chretienete quelque peu respectable.  C’est bien sur pas representatif du tout.   Alors arretez de prendre des exemples extremes comme exemplaire.

    Pour ce qui en est de l’illustration que j’aurais fais pour vu de l’inevitable implosion de capitalisme, je crois que les lumieres qu vous voyez, ben, nous les n’avons pas vu.  Matieres a revoir le mercredi prochain quand ca reparle de vos reves.    L’economie americaine reste un rouleau compresseur, malgre les theories et souhaits des deranges des guerres entre classes, marxismes et autres theories du jeu a somme zero.     Le monde reel n’est pas un jeu a somme zero.    Vous n’avez que a reculer 100 ans ou 200 ans pour comparer le train de vie de l’individu moyen a son cas aujourdhui.  L’Amerique en particulier a les plus riches pauvres du monde, et de toute l’histoire evidemment, et leur sort ne fait rien d’autre qu’ameliorer sur le temps, quoique disent les idiot utiles.    Les pauvres d’ici sont tres souvent proprietaires de leur maison, de voitures, equipments electroniques bien faits.  Ils ne sont surtout pas maigres, signe traditionnelle de pauvrete depuis la nuit des temps.   Ils ont la clim, l’electricite 24 sur 7.    

    24 mars 2008 à 3 h 22 min
  • Daniel Répondre

    Gérard Pierre :  excellent résumé des contorsions de la situation générale depuis…   et dont nous héritons actuellement.  Il n’en reste pas moins que nous pouvons tirer les leçons de nos échecs ou difficultés , comme à tout moment de la vie depuis la nuit des temps. Chaque instant qui arrive est la porte ouverte sur tous les possibles…    Mais pour ce qui est de Dieu , on peut supposer qu’il n’a rien à perdre puisque lui seul sait où il va et pourquoi. Nous on essaye seulement de comprendre les régles auxquelles nous sommes soumis  et nos déceptions le sont en fonction de nos rigidités momentanées.

    Tucroy:  liberté:  Si nous allons vers moins de liberté individuelle matérielle,  je pense que d’autres champs d’investigations s’ouvrent pour combler le désir de liberté. Vous dites que  l’Islamiste est moins asservi au veau d’or. C’est donc une forme de liberté qu’il a sur ce plan précis, même si par ailleurs il est particulièrement dépendant et asservi  par des concepts qui sont des antivaleurs humaines. Nous avons aussi le tort de ne pas voir les limites de ce que nous prenons pour de la liberté.

     

    "Ce sont toujours les individus limités qui veulent réduire la liberté des autres " .   

    23 mars 2008 à 21 h 38 min
  • Gérard Pierre Répondre

    grepon le texan

       Pour ce qui est de la religion telle que la pratiquent les Américains, merci, …… trés peu pour moi. Les Français majoritairement aculturés en la matière sont aujourd’hui conduits à faire l’amalgame entre les imprécations débiles d’un pasteur qui a influencé le " gentil " Obama et le catholicisme de mes ancêtres. On se passerait volontier d’un tel " service ".

       " La verite c’est que l’economie americaine souffre d’un petit hic actuellement, mais va encore mieux que l’Europe le fait depuis des decennies.    La capitalisme, la liberte, ca marche mieux que les alternatives. " ……… c’est bien ce que je disais : " En continuant de nous aveugler par des effets de lumière, les adeptes du capitalisme tentent de reculer l’avènement inéluctable de leur propre effondrement." ……….. Merci pour votre aide à l’illustration de mon propos.

    23 mars 2008 à 8 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    Quel est le plus voyou des Etats ???
    http://www.valeursactuelles.com/public/valeurs-actuelles/html/fr/articles.php?article_id=2107
    Et qui va payer l’addition ???

    22 mars 2008 à 22 h 04 min
  • grepon le texan Répondre

    L’économie américaine va reprendre sa croissance d’ici l’été 2008, ce qui est très bon pour John McCain car les problèmes économiques ne seront plus la préoccupation principale de l’électorat en Novembre.

    Le truc c’est que les medias d’ici parlent de l’economie ici comme si c’etait en recession depuis que Bush a pris la maison blanche.    Quand il y a une recession…et =peut-etre= qu’il y a une recession en cours aujourdhui nous ne savons pas encore faute de stats qui sont toujours a la traine par quelques trimestres…les medias gauchistes nous parlent de 1929, surtout si il y a un republicain dans la maison blanche, ou les reublicains sont majoritaire  dans le senat ou la chambre des representants.

    La verite c’est que l’economie americaine souffre d’un petit hic actuellement, mais va encore mieux que l’Europe le fait depuis des decennies.    La capitalisme, la liberte, ca marche mieux que les alternatives.

    22 mars 2008 à 18 h 23 min
  • grepon le texan Répondre

    "« L’or a supplanté la religion ». La laïcité a assurément fait la part belle aux deux systèmes économiques en évacuant résolument la réflexion religieuse de la réflexion tout court. Dieu a tout perdu et l’homme n’y a rien gagné."

    Parlez pour vous-meme.   Nous n’avons pas ce probleme aux Etats-Unis, ou la religion et le capitalisme vont bon train, tous les deux.     Si l’or a supplanter la religion, ca ne peut pas etre aillieurs qu’en Europe (et Russie, Canada, Nouvelle Zelande…), car ici, nous avons toujours la religion.

    Vous avez d’autres comme celle-la?

    22 mars 2008 à 18 h 16 min
  • UN chouka Répondre

    Les gens ne valent’ils que par les richesses qu’ils peuvent acheter?

    Que peuvent’ils faire sans acheter ?

    Dieux là dedans,que vient’il faire,sinon légitimer les èsclavagistes ? 

    La plupart des gens sont incapables decréer de vrais richesses seuls ?

    Pourquoi fait’on croire qu’il faut etre èsclave du système pour exister dignement ?

    Les machines ne sont’elles pas en train de tuer la vrais raison d’etre de la vie  "humaine " ?

    A partir de là, je crois que je n’ai plus rien a rajouter .

    22 mars 2008 à 9 h 36 min
  • L'Emigré Répondre

    Je ne partage pas entièrement votre pessimisme au sujet de l’économie mondiale. Cependant, je pense que les conséquences vont varier d’un pays à l’autre. Je ne me fais pas trop de souci pour les Etats-Unios, car les données fondamentales de l’économie américaine sont saines. La Federal Reserve a-t-elle eu raison d’intervenir comme elle l’a fait? Oui et non. En fait elle a agi comme un pompier qui éteint un incendie, car la crise de subprimes menaçait de s’étendre. D’autre part, il peut paraître scandaleux de répêcher des banques qui ont vendu des montages financiers aussi risqués et dont l’arrogance n’avait d’égale que leur cupidité. Et en éteignant les incendies, les pompiers font aussi beaucoup de dégâts…

    La correction était inévitable, comme toujours dans une économie de marché. Elle est même salutaire, car elle permet d’éliminer les maillons faibles. Mais nous sommes en pleine période électorale. Il s’agissait donc d’éviter un atterrissage trop dur avec beaucoup de casse. Personne ne pleurera sur le sort de Bear Stearns dont l’arrogance et les pratiques égocentriques lui ont valu la haine des autres places financières de Wall Street. Quand elle a eu besoin d’aide, personne ne s’est présenté: on récolte ce qu’on a semé. Deux dollars par action, c’était encore trop cher payé.

    Renflouer les banques était nécessaire pour éviter les faillites en chaîne. Par contre, baisser les taux d’intérêts bien en dessous de la neutralité, c’est irresponsable. Cela ne favorise pas la croissance, seulement l’inflation.

    L’économie américaine va reprendre sa croissance d’ici l’été 2008, ce qui est très bon pour John McCain car les problèmes économiques ne seront plus la préoccupation principale de l’électorat en Novembre. Mais à la fin de l’année, il faudra que la FED augmente à nouveau les taux d’intérêts pour éviter tout dérapage inflationniste: le yoyo, quoi!

    22 mars 2008 à 1 h 28 min
  • Gérard Pierre Répondre
    Depuis l’avènement du machinisme deux notions économiques antagonistes ont eu tendance à prévaloir dans le monde.
     
    La première, appelée collectivisme, a prétendu privilégier la satisfaction des besoins en s’affranchissant de les corréler obligatoirement aux nécessités de la production. Dans cette conception la notion de masse s’imposait au détriment de celle d’individu. La résultante politique de ce système économique en fut le marxisme et son bras armé le totalitarisme. Le socialisme et ses diverses variantes ne sont que des sous produits de ce courant majeur.
     
    La seconde, appelée capitalisme, a voulu promouvoir un système de répartition inéquitable à partir d’une production réelle. En basant l’essentiel de sa justification sur l’initiative individuelle et le risque inhérent, le capital prétendit empocher l’essentiel de la mise au détriment de la valeur ajoutée TRAVAIL. La résultante de ce système économique en fut le libéralisme à l’arrogance ostentatoire. L’UMP en France, vidée de toute philosophie gaulliste, n’est elle-même aussi qu’un sous produit politique de cet autre courant majeur.
     
    Les deux systèmes ont en commun d’être « totalitaristement » inhumains, le premier par brutalité physique, le second par brutalité morale. Le fait que le premier ait implosé tandis que le second survit encore (…… pour combien de temps ? ? ?) donne à penser aux tenants du second système qu’ils ont raison tandis que la réalité a démontré aux premiers qu’ils avaient tort.
     
    En continuant de nous aveugler par des effets de lumière, les adeptes du capitalisme tentent de reculer l’avènement inéluctable de leur propre effondrement. Quoi qu’ils entreprennent désormais, cet effondrement surviendra. La question est de savoir quel nouveau système s’évertuera ensuite à développer équitablement un système économique entre les trois acteurs d’un échange : l’actionnaire sans l’argent duquel on ne saurait rien entreprendre, le salarié sans le travail duquel rien ne saurait se transformer, et le client sans l’acte de décision duquel il ne saurait y avoir de flux ?
     
    Quelqu’un qui est peut-être SAS disait plus haut dans son commentaire : « L’or a supplanté la religion ». La laïcité a assurément fait la part belle aux deux systèmes économiques en évacuant résolument la réflexion religieuse de la réflexion tout court. Dieu a tout perdu et l’homme n’y a rien gagné.
    21 mars 2008 à 21 h 34 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Certains préfèreront parler d’autre chose, probablement. Gênés peut-être ?>>

    Merci de la suggestion, j’en profite:

    Pourquoi se casser le derrière pour créer des entreprises? Je propose que nous arrêtions ce machin puisque c’est une cause de colère et de convoitise. Les partis politiques et les syndicats seront de ce fait inutiles n’ayant plus rien à défendre.

    Nous pourrons ainsi ex-patrons et ex-employés jouir tous les jours de notre oisiveté pour aller à la pêche et le soir se faire formatter gratuitement et sans pub la cervelle par les émissions éducatives du gouvernement en place.

    Et si les choses vont mal, chaun n’aura que soi-même à blâmer!

    21 mars 2008 à 18 h 14 min
  • moi Répondre

    Le spectre de 1929 est un mensonge bien orchestré ! http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=37739

    21 mars 2008 à 16 h 52 min
  • Anonyme Répondre

    @sas

    Quelques points de votre contribution du 19 me semblent mériter les remarques suivantes :

    "L’or a supplanté la religion" dites-vous – Toutes les religions ont toujours dénoncé le veau d’or, manifestation de l’éternel combat entre le matériel et le spirituel, entre le temporel et l’éternel, entre ici et ailleurs … Rien de bien nouveau là-dedans. Ce qui l’est peut-être, par contre, c’est que l’Islam apparaît comme moins asservi à ce même veau d’or que les religions droitière d’origine judéo chrétiennes. Ceci ne peut que séduire la foule innombrable et submergeante des misérables, dorénavant renseignés (mondialisation aidant) sur le degré de leur indigence. En cela l’Islam est de gauche. Il lui suffit de jouer, encore plus que d’autres l’ont fait avant lui, avec la misère du monde pour prospérer. Et il est d’autant plus à son aise que pendant ce temps là la droite est davantage occupée à compter et à protéger ses richesses qu’à les partager intelligemment. Bien sûr des initiatives sont prises en ce sens -et le libéralisme n’est pas la moindre-, mais non sans avoir à lutter contre ses ennemis de l’intérieur, aussi nombreux que stupides, et dans une mesure nettement insuffisante, eu égard à la vitesse et à l’ampleur de la révolte qui monte.

    « L’idée de liberté est irréalisable » dites-vous encore. Comme je l’ai souligné par ailleurs, cette idée de liberté est effectivement un idéal qui s’éloigne chaque jour un peu plus. Cette liberté, comparable à un espace que devrait se partager les hommes, devient par le fait même de l’accroissement de leur nombre, de plus en plus restreinte. Ou plus exactement, la part à laquelle peut prétendre chacun se réduit proportionnellement à cette augmentation, ce qui n’empêche pas chacun d’en demander davantage, avec une inconscience chaque jour plus proche de la démence.

    La folie conduisant souvent à l’automutilation, voire au suicide, peut-être l’humanité vit-elle cette phase de son existence ? Compte tenu de ce qui précède, rien que de très normal à ce que le gouffre, l’apocalypse, revêtent des allures de catastrophe économique.

    21 mars 2008 à 7 h 44 min
  • ozone Répondre

    "« y a qu’à » augmenter le SMIC !)."

    Et pourquoi pas..

    Depuis vingt ans le partage de la richesse produite se fait de plus en plus en faveur du capital,normalement,la baisse de consommation qui aurait du suivre devait contrer cette tendence et eviter le gonflement aberrant des capitaux speculatifs,mais l’apport massif de credits,principalement dans les pays Anglosaxons principaux partisans de ce systéme produisent les effets actuels,ce n’etait que creation de richesse virtuelle,si les gens ne peuvent plus rembourser,cette croissance factice risque de s’écrouler,pas besoin de socialisme pour ça,il est grotesque de voir comment tous se tournent vers les états pour arroser cette inconscience,privatiser les benéfices ,étatiser les pertes,(est-ce que le pognon de la crise Asiatique a été remboursé??)

    Le montant de ce desequilibre de transfert se monte selon certains a 180 milliards d’euros par an pour la France,faites les comptes de tout l’argent qui manque dans l’économie réelle au lieu de déttes de tous poils et d’une speculation immobiliére sans vergogne pour pouvoir solvabiliser le systéme

    19 mars 2008 à 22 h 13 min
  • Anonyme Répondre

    Il semblerait que le libéralisme américain ait du plomb dans l’aile. "P. Morgan rachète Bear Stearns pour une bouchée de pain La cinquième banque de Wall Street, plombée par la crise de l’immobilier, vient d’être sauvée de la faillite par l’une de ses rivales". Formule ornée pour nous faire savoir qu’avec la complicité de la banque centrale américaine, un géant de la finance en a mangé un autre. Aux frais de qui ??? Devinez.

    Nous sommes loin en tout cas du libéralisme pur et dur, et nous constatons que le contribuable est étrillé outre Atlantique autant qu’ailleurs. En attendant la suite.

    Certains préfèreront parler d’autre chose, probablement. Gênés peut-être ?

    19 mars 2008 à 20 h 50 min
  • R. Ed. Répondre

    Nous avons un troll parmi nous, qui a usurpé le pseudo de Son Altesse Sérinissime.

    La syntaxe, la ponctuation et l’orthographe sont respectées d’une manière inhabituelle chez notre SAS.

    Attention …

    19 mars 2008 à 20 h 19 min
  • grepon le texan Répondre

    La confiance des investisseurs va reprendre un peu des le moment que le spectre d’un President Clinton ou encore pire d’un President Obama commmence a s’efffacer.  Il y a une implosion en route chez le camp Obama actuellement, fruit du choix des republicains du Texas a voter pour Clinton dernierement.  Actuellement Clinton est bien devant Obama pour le Pennsylvania.   La bataille, les depense, et les discours ecoerant vont continuer, j’espere, jusqua la convention.   Avantage:  McCain.    Le choix d’un Vice President pour McCain va etre un jour d’importance pour la confiance des investisseurs aussi, car ca indiquera qui pourrait etre dans le maison blanche dans 4 ans, ou dans le cas de l’incapacitation de McCain.     A mon avis McCain entrera dans l’election de Novembre avec de belles chances de gagner par un "sweep".    Les resultats du "surge" sont de son cote.   Il n’est pas anti-americain.  il ne propose pas de socialiser 15% de l’economie, ou de reguler jusqua la limite de mort le reste du secteur prive.     Il aura un desavantage assez important si le Court Supreme affirme le 2ieme Amendement en Juin, car Clinton et Obama sont faiblissime sur ce point.   L’important pour beaucoup d’electeurs etant le type de juge que choisirait le nouveau president pour les deux ou trois sieges qui vont etre libere pendant les prochaines 4 a 8 ans.    De toute les facons, McCain va "mop the floor" avec Clinton ou Obama, qu’importe.   Des que ca devient plus claire pour les investisseurs, ca va leur re-assure.    

    Par contre, si le cycle solaire #24 ne commence pas avant l’election, nous allons parler beaucoup d’un nouveau "little ice age" et l’impacte economic de cela(et ca sera fini le fraude de l’IPCC et les socialistes derriere le "global warming" anthropogenique).  Ca va faire beaucoup pour le deficit commerciale, car les EAU sont l’arabie sauoudiite du charbon.   Nous en avons pour milliers d’annees.   Idem pour shale oil ou  tar sands(dans l’Alberta culturellement assez identique avec l’amerique).  

    19 mars 2008 à 15 h 42 min
  • sas Répondre

    L’or a supplanté la religion

     

    De nos jours, la puissance de l’or a supprimé celle des autorités libérales. Il fut un temps où la religion gouvernait. L’idée de liberté est irréalisable, parce que personne ne sait en user avec discrétion.

    Il suffit de donner un instant à la foule le pouvoir de se gouverner elle-même pour qu’elle devienne, aussitôt, une cohue désorganisée. Dès ce moment naissent des dissensions qui ne tardent pas à devenir des conflits sociaux ; les États sont mis en flammes et toute leur importance disparaît. Qu’un État soit épuisé par ses propres convulsions intérieures, ou qu’il soit livré, par les guerres civiles, à un ennemi étranger, il peut, dans l’un et l’autre cas, être considéré comme définitivement détruit, – il est en notre pouvoir.

    Le pouvoir de L’or

     

    Le despotisme du capital, qui est entièrement entre nos mains, tendra à cet État un brin de paille auquel il sera inévitablement forcé de s’accrocher sous peine de tomber dans l’abîme.

    Pas de moralité dans la lutte

     

    Si, pour des motifs de libéralisme, quelqu’un était tenté de me faire remarquer que de semblables discussions sont immorales, je poserais cette question : – Pourquoi serait-il immoral qu’un État qui a deux ennemis, l’un au dehors, l’autre au-dedans, emploie, pour les combattre, des moyens différents : plans secrets de défense, attaques nocturnes ou avec des forces supérieures ? Pourquoi, en effet, serait-il immoral que l’État employât de tels moyens contre celui qui ruine ses fondements et sa prospérité ?

    et ca ca vous dit quelque chose ?????

    sas

    19 mars 2008 à 13 h 10 min
  • UN chouka Répondre

    De mon point de vue, le "système socialiste",n’ a de valeur que lorsque les gens produisent et payent leurs cote part au système,pendant que les industriels socialisants encaissent leurs plus values arosant ainsi leurs sbirs aux ordres(vampires malins )?

    Donc a l’instant ( T ) le socialisme n’est pas si mal que ça de mon point de vue,mais qu’il soit trahi, et tout se fiche en l’air par insolvabilité (dettes de l’état)?Il ne semble pas vraiment compatible avec les jeux de la finace spéculative,bien qu’en 81 ,il y a eu erreure sur la pèrsonne ?

    Ainsi depuis cette date, les richesses de ce pays sont parties ayeur ,et cela doublement en ce moment ,il me semble, puisque les vendeurs de crédits ou autres machins finaciers ,ont batis sur du vent leurs produits qui en réalité se sont avérés insolvables , mais les acheteurs ,ont pourtant bien payés leurs dûs,si bien, que les vrais valeurs qui ont pèrmis ces achats fictifs ,sont bien parties ayeur encore une fois ?

    C’est le meme coup que les retraites par capitalisation ou pas répartition :les clients ont bien vèrsés leurs cotisations, mais les assureurs se défausent a la dèrnière minute pour faire faillite au nom du méchant ciel   qui trahi les gens du bas surtout .

    Facile a comprendre puisque les jeunes cotisans de l’époque etaient dans la ligne de mire et attendus de piéds fèrmes par ceux (spéculateurs déguisés en etat socialos chez nous par exemple )qui savaient qu’ils allaient arriver aujourd’hui a l’age normal de la retraite pour laquelle ils avaient vèrsés ,et du coup devenaient improductifs ?

    Allons nous nous attendre a "un holocoste," ou a des" bousculades violentes" entre les gens installés dans le nouveau sytème européen et autonomes sur le plan financier pour le moment ,puisque solvables ,et les ayants droits selon la règle socialiste ,en vèrtu de leurs règlements anciens ?

    DE mon point de vue, la pèrspèctive d’une dictature gérée par des fachos impitoyables ,ne semble pas aussi utopique que cela ?

    Encore une fois ceux qui portent des rèsponsabilités financières vont surement essayer de s’exonerer de leurs engagements ou devoirs :-D…………?

    Ainsi la pèrte de la souveraineté sera surement bien venue pour cèrtains ?

    Ce n’est bien sur que l’avis d’un ignard du bas .

    19 mars 2008 à 12 h 24 min
  • UN chouka Répondre

    De mon point de vue, le "système socialiste",n’ a de valeur que lorsque les gens produisent et payent leurs cote part au système,pendant que les industriels socialisants encaissent leurs plus values arosant ainsi leurs sbirs aux ordres(vampires malins )?

    Donc a l’instant ( T ) le socialisme n’est pas si mal que ça de mon point de vue,mais qu’il soit trahi, et tout se fiche en l’air par insolvabilité (dettes de l’état)?Il ne semble pas vraiment compatible avec les jeux de la finace spéculative,bien qu’en 81 ,il y a eu erreure sur la pèrsonne ?

    Ainsi depuis cette date, les richesses de ce pays sont parties ayeur ,et cela doublement en ce moment ,il me semble, puisque les vendeurs de crédits ou autres machins finaciers ,ont batis sur du vent leurs produits qui en réalité se sont avérés insolvables , mais les acheteurs ,ont pourtant bien payés leurs dûs,si bien, que les vrais valeurs qui ont pèrmis ces achats fictifs ,sont bien parties ayeur encore une fois ?

    C’est le meme coup que les retraites par capitalisation ou pas répartition :les clients ont bien vèrsés leurs cotisations, mais les assureurs se défausent a la dèrnière minute pour faire faillite au nom du méchant ciel   qui trahi les gens du bas surtout .

    Facile a comprendre puisque les jeunes cotisans de l’époque etaient dans la ligne de mire et attendus de piéds fèrmes par ceux (spéculateurs déguisés en etat socialos chez nous par exemple )qui savaient qu’ils allaient arriver aujourd’hui a l’age normal de la retraite pour laquelle ils avaient vèrsés ,et du coup devenaient improductifs ?

    Allons nous nous attendre a "un holocoste," ou a des" bousculades violentes" entre les gens installés dans le nouveau sytème européen et autonomes sur le plan financier pour le moment ,puisque solvables ,et les ayants droits selon la règle socialiste ,en vèrtu de leurs règlements anciens ?

    DE mon point de vue, la pèrspèctive d’une dictature gérée par des fachos impitoyables ,ne semble pas aussi utopique que cela ?

    Encore une fois ceux qui portent des rèsponsabilités financières vont surement essayer de s’exonerer de leurs engagements ou devoirs :-D…………?

    Ainsi la pèrte de la souveraineté sera surement bien venue pour cèrtains ?

    Ce n’est bien sur que l’avis d’un ignard du bas .

    19 mars 2008 à 12 h 24 min

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