L’effet papillon et l’économie française

L’effet papillon et l’économie française

L’effet papillon est bien connu en météorologie : il désigne le fait qu’un battement d’ailes d’un papillon, disons en Amérique du Sud, peut se transformer en tempête tropicale à l’autre bout de la planète.

On peut faire un parallèle en politique car nous assistons à un « ouragan » économique dont la France, malheureusement, faute d’avoir fait les réformes indispensables, sera le pays le plus violemment impacté.

Pour moi, le « battement d’ailes du papillon », c’est l’acceptation d’un procureur de la république, en l’occurrence Mme Houlette, qui, de son propre aveu, sous serment, a dénoncé des pressions, voire un acharnement de la hiérarchie du Parquet National Financier – et l’on peut penser que ces pressions venaient du sommet de l’État : M. Hollande, créateur de cette « machine à tuer les candidats gênants ».

Mme Houlette a donc failli volontairement à son devoir d’indépendance – toute heureuse, je pense, d’éliminer un candidat de droite qui affichait dans son programme la suppression de 500 000 fonctionnaires.

Ce battement d’ailes se transforme, dans un premier temps, en violent orage médiatique qui éliminera de justesse le candidat LR : Mme Houlette est donc à l’origine de cet orage.

Cette forfaiture nous apporta un président, certes intelligent, mais sans expérience et qui s’est entouré d’une équipe d’amateurs. Cette élection provoqua, faute d’avoir pris les bonnes mesures, une suite de catastrophes qui débuta avec les « gilets jaunes » enclenchant deux années de perturbation, de « pilotage à vue » et de non-décisions !

En début d’année, nous étions dans un ouragan de niveau 1 : dette publique qui dépasse 100 % du PIB, impossibilité pour la France de respecter ses engagements européens aboutissant à une profonde méfiance de nos partenaires.

Si François Fillon n’avait pas été écarté, son programme, reconnu unanimement comme le plus abouti, aurait évité la descente aux enfers de notre pays.

Certes, nous n’aurions pas encore rattrapé l’Allemagne mais nous nous en serions déjà rapprochés.

Nous n’aurions pas eu à subir le spectacle ahurissant des masques et des tests. Il y aurait eu sensiblement moins de morts et, surtout, nous aurions, comme l’Allemagne, été dans une meilleure situation financière pour amortir les méfaits du Covid-19.

Aujourd’hui, nous sommes dans un ouragan de niveau 3 ou 4 et le pire est devant nous.

Cet automne, inéluctablement, la tempête sera de niveau 5 ; le décrochage d’avec l’Allemagne va s’accentuer pour devenir irrémédiable.

Il est à craindre pour l’automne des manifestations violentes car les chiffres de chômage annoncés, déjà insupportables, sont volontairement sous-estimés.

L’endettement, dont je maintiens qu’il avoisinera les 150 % du PIB (ne pas oublier que, quand le PIB baisse, le taux d’endettement monte automatiquement), alors qu’il est prévu à 80 % chez nos voisins, viendra encore surcharger un avenir déjà pas rose pour nos enfants.

Bon courage !

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Comments (3)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    ne restons pas si vulgairement terre à terre, élevons nous intellectuellement

    l’ effet papillon fait parti de la théorie du chaos

    plus il existe de facteurs pouvant déclencher un phénomène [ complexe ] moins ce phénomène est prévisible dans le temps et peut être attribué au hasard [ les battements d’ ailes d’ un papillon ]

    13 août 2020 à 10 h 17 min
  • ELEVENTH Répondre

    La situation ne devrait pas être appelée “effet papillon” , mais plutot “bouse de vache” : ça tombe, ça fait slash et ça s’ aplatit .
    Pas de quoi remuer l’autre face du monde.
    Sauf pour ceux qui, par mégarde, mettent le pied dedans.

    13 août 2020 à 0 h 28 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les masques c’ était déjà une ” doctrine ” du génial Levantin , Nicolas Sarkozy, appliquée par Marisol Touraine ( qu’ on laisse bien en paix ! )

    8 août 2020 à 11 h 36 min

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