Les banksters s’octroient les pleins pouvoirs

Les banksters s’octroient les pleins pouvoirs

Et durant la période électorale, les affaires continuent ! Parce que contrairement aux affirmations mensongères des uns et des autres : la crise, on est en plein dedans !

Souvenons-nous de François Baroin, qui assénait sur FR3 en septembre 2010 : « la croissance est au rendez-vous et la crise est derrière nous ».

De Christine Lagarde, qui, le 29 janvier 2011, affirmait devant les décideurs du monde entier, réunis au Forum Economique de Davos, « l’euro a franchi le cap et la zone euro a désormais le pire de la crise de la dette derrière elle ».

Et de Barack Obama, qui déclarait, le 30 août 2011, que « nous venons de traverser la pire crise financière depuis la Grande Dépression (crise de 1929) et après les récessions et les crises financières que nous venons de vivre, le patient met du temps à guérir. Notre économie a eu une crise cardiaque, le patient vit toujours, il va mieux, mais guérit trop lentement ».

Et pour Joerg Asmussen, membre du conseil de la Banque Centrale Européenne (BCE) : « Le pire de la crise semble passé. La balle est à présent dans le camp des gouvernements. C’est à eux d’agir », in L’Echo du 16.avril 2012.

Chacun d’entre nous peut effectivement se rendre compte de la situation réelle que nous vivons.

Les eurocrates à la manœuvre.

Et pendant ces 4 dernières années où les politicards au Pouvoir se sont ingéniés à coller des rustines sur les fuites financières, la D.G.S.I (la Davos-Goldman-Sachs-Idéologie, comme l’appelle le criminologue Xavier Raufer) a diffusé ses métastases dans tous les rouages de la mondialisation. A tel point que les crânes d’œufs qui s’agitent dans les bureaux du Caprice des Dieux bruxellois et leurs complices banksters ont imaginé de remplacer le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF, créé en urgence en mai 2010 à cause de la faillite grecque et doté de 1.000 milliards €), par une autre usine à gaz dénommée Mécanisme Européen de Stabilité (M.E.S). Et ici, on touche au grandiose !

Jugez-en : le Conseil européen de mars 2011 a modifié l’article 136 du traité de Lisbonne, sans tambours ni trompettes. Le cadre légal du M.E.S assujetti les peuples de la zone euro à être garants et cautions des dettes auprès des banques.

On vous en a parlé ? Expliqué les implications ? Vous êtes d’accord ? Eh bien… pas moi !

Extravagant : parce que l’article 9 du traité instituant le M.E.S précise que « les membres du M.E.S s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à verser sur demande les fonds demandés par le directeur général en vertu du présent paragraphe dans les 7 jours suivants la réception de ladite demande ».

Très fort : les articles 27 et 30 octroient la personnalité juridique au M.E.S, qui pourra engager des poursuites judiciaires (par exemple envers un Etat qui ne lui verse pas la somme exigée), mais jouira (ainsi que les membres de la direction et du personnel) de l’immunité diplomatique. De plus, les documents du M.E.S ne seront pas disponibles pour le grand public, car « les archives du M.E.S et tous les documents qui lui appartiennent ou qu’il détient sont inviolables ». C’est clair : personne ne pourra demander des comptes détaillés sur les décisions ou les options prises et imposées par cette institution. Démocratie ? Connaît pas !

Encore mieux : d’après l’accord de décembre 2011, le M.E.S sera géré suivant la règle de la majorité qualifiée. Une décision devra recueillir au moins 85% des droits de vote pour être valide, alors que c’était l’unanimité qui était prévue auparavant. Cela confère maintenant un droit de veto de fait à trois pays qui ont plus de 15% des voix : l’Allemagne (27,1%), la France (20,4%) et l’Italie (17,9%). Cela fleure bon les arrangements entre coquins …

Toujours plus fort : un des autres pays ne pourra pas seul s’opposer à une décision du M.E.S, comme ce fut le cas à l’automne 2010 pour la Finlande ou la Slovaquie. En réalité, voilà une institution qui sera permanente, antidémocratique, inattaquable sur le plan juridique, occulte, et qui pourra exiger de n’importe quel pays de la zone euro, dans un délai d’une semaine, des milliards d’euros de manière inconditionnelle et irrévocable !

On assiste ici et en catimini, avec le silence complice des médias, à une prise de pleins pouvoirs financiers par une caste cosmopolite qui prétexte la crise et le problème de la dette publique ! L’austérité, la rigueur et la bonne gestion ne concernent ni les socialauds, ni les écolos, ni les banksters et leurs laquais libéros-démocrates : seul le peuple paiera !

Mais ce qui est consternant est le fait que PAS UN des partis ou mouvements nationalistes en Europe – dont certains sont en campagne électorale – n’a jugé bon d’étaler sur la place publique ce véritable hold-up de la souveraineté des pays concernés et la mise sous tutelle des citoyens européens ! Exit les libertés fondamentales.

Le poids des maux, le choc des impôts

A l’inverse des déclarations lénifiantes et soporifiques des chefs d’États européens, de nombreux pays sont en récession et bien malin sera celui qui pourra prédire la reprise réelle de nos économies, la réduction effective du déficit public, la diminution de la dette publique nominale et le retour au plein emploi.

Parce que durant les 4 dernières années et encore actuellement, les pourriticards de gauche comme de droite ont menti et caché la réalité calamiteuse de leur gestion des affaires. Le réveil sera terrible et on ne pourra pas échapper à une réduction de notre pouvoir d’achat et de notre train de vie (pour 80% de la population), car les dépenses publiques devront être fortement diminuées. Pour la France, cela représentera 30 milliards € par an et durant 5 ans, y compris des privatisations et des cessions d’immobiliers, selon un rapport publié par la Fondation pour la Recherche sur les Administrations et les Politiques Publiques (iFRAP) publié en mars.

Par ailleurs la croissance sera absente dans la plupart des pays d’Europe en 2012 : Grèce : -4,5% ; Portugal : -3,3% ; Italie : -1,5% ; Espagne : -1% ; Belgique : -0,5% ; France : 0%.

Et ce n’est pas en augmentant les impôts et les taxes que l’on ranimera la confiance des entrepreneurs et des ménages. Il faut prendre des mesures structurelles et sur le long terme.

OUI, il faudra rapidement supprimer les aberrations de l’État-Providence, sous peine de sombrer dans le désespoir que connait maintenant la Grèce…

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Comments (6)

  • Anonyme Répondre

    Je suis de votre bord et cet article dénonçant le Government Sachs vient montrer à point que le principe du MES n’est que l’application du conseil de Amshel Bauer Meyer, Rothschild Ier,  à ses cinq fils:

    "Ne prêtez qu’aux États, les contribuable finiront toujours par payer."

    Vous devriez par contre éviter votre ton polémique qui ne séduit que les convaincus et repousse ceux  à convaincre.

    Turelure

    9 mai 2012 à 13 h 25 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    constatation sans surprise :

    c’est la consternation aux " 4 V2 "

    " à la recherche du temps perdu " ( par François Hollande )

    25 avril 2012 à 17 h 43 min
  • MARTIN DESMARETZ DE MAILLEBOIS Répondre

    Voyez ce que je clame et explique en détails sur ma "Chronique FINANCES-VERITES" véhiculée par RADIO-SILENCE.ORG et mes articles et chroniques passés sur mon blog :
    http://www.serviteurdubienpublic.blogspot.com

    Il est évident que je sais tout cela et l’ai déjà dénoncé, sans aucun echo… Les gens sont conditionnés à mort, sans jeu de mots, par le "système" et ne se défendent plus !

    25 avril 2012 à 13 h 28 min
  • HOMERE Répondre

    La crise ? quelle crise ?  vous voyez les français parler de crise ? vous voyez Hollande parler de crise ?

    On parle de dettes….mais on parle beaucoup de dépenses…..

    On parle de chômage….mais on parle beaucoup d’embauches publiques,

    On parle pouvoir d’achat….mais on parle beaucoup d’impôts

    Alors…..quelle crise ?  

    25 avril 2012 à 10 h 05 min
  • Le Ket de Bruxelles Répondre

    Article très instructif quant à la manière dont le Conseil Européen a mis en place ce Mécanisme Européen de Stabilité dans un silence assourdissant des médias aux ordres du Régime.

    On peut dès lors constater que se vérifie l’affirmation suivante :

            "Qui gouverne ?  La gauche!  Qui dirige?  Les banques !  Qui paye ? Le peuple ! "

    Et ce ne sont pas les résultats du 1er tour  des élections présidentielles qui inverseront la tendance, parce que ni le nabot de l’Elysée, ni  le mou de Hollande , tous deux inféodés aux capitalistes apatrides, ne mettront en place les mesures drastiques indispensables au redressement des finances publiques et au retour à la confiance des ménages.

    Il est grand temps que nos gouvernants tiennent un langage de vérité et cessent leur démagogie clientéliste.

    24 avril 2012 à 13 h 07 min
  • ozone Répondre

    Chaque mois qui passe la dette est de plus en plus impayable,et n’ayez craintes,ils se chargeront de faire que cela puisse continuer.

    23 avril 2012 à 21 h 15 min

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