Les épargnants et l’oligarchie financière

Les épargnants et l’oligarchie financière

Il n’y a pas grand-chose à faire dans le domaine des retraites, car cela ne dépend pas de nous en tant que particuliers.

Tout repose en effet sur la santé financière des caisses de retraite et de celle de la France.

Or, cette dernière vit à crédit, jusqu’au jour où, exposée à une montée du taux des emprunts qui lui permettent encore de surnager, elle ne pourra plus régler les intérêts accrus de la dette et sera en faillite.

Ne parlons pas du remboursement du capital emprunté !

Espérer toucher une retraite plus importante en travaillant plus longtemps est un leurre qui ne pourra durer bien longtemps…

Dans les faits, dans un premier temps, la durée de cotisation sera augmentée si l’on veut toucher une retraite à « taux plein » (nous y sommes).

Puis, dans un deuxième temps (qui ne saurait plus tarder), les retraites seront rabotées, malgré toutes les promesses passées qui n’auront été que des carottes pour faire avancer ces ânes d’électeurs !

Ceci est présenté dans un bel emballage, celui de la « solidarité », mot magique chez les perroquets de la gauche opportuniste et chez les carnassiers de cette droite affairiste inféodée aux pétromonarchies (celle des membres de Bilderberg et de Farid Fillon…).

Gauche et droite sont toutes deux liées à l’oligarchie financière qui met en coupe réglée la France depuis que Pompidou a confié aux banques le rôle de prêter à l’État français un argent qu’elles créent ex nihilo (faisant ainsi mieux que le boulanger qui ferait payer au passant l’odeur de ses croissants !).

Tout cela se déroule avec l’aval inconditionnel et le silence complice d’une presse serve gavée de subventions, elle-même aux mains des oligarchies financières.

Il est patent que, dans la situation de faillite qui frappera comme l’éclair de nombreuses banques – quand la Deutsche Bank ou une autre explosera, provoquant des réactions en chaîne –, elles seront autorisées à ponctionner les avoirs de leurs déposants (ce fut le cas à Chypre !).

Ce vol légal a déjà été prévu par la loi au niveau européen et cette disposition du droit bancaire a été transposée en catimini dans le droit français.

On peut aussi imaginer qu’un accord ait été conclu en sous-main entre le gouvernement français (un ramassis de voleurs et d’escrocs) et l’AFB (Association Française des Banques), au terme duquel les sommes prélevées (volées) par les banksters à leurs clients, afin de se renflouer, viendraient en déduction de la dette (totalement fictive !) de l’État français envers ces mêmes banques !

Cet accord restant secret bien entendu…

Le moment venu, les médias se garderont d’en faire état mais, bien au contraire, présenteront les banques comme ayant fait un « effort citoyen » (!) en consentant à effacer tout ou partie de la dette de l’État français.

Au bout du compte, les citoyens – créanciers des banques auxquelles ils ont confié leurs économies, et non propriétaires de leurs dépôts comme ils le croient naïvement – auront été grugés par un État réputé ne pouvant faire faillite qui les aura détroussés par procuration.

Lequel État présentera ce « bail in » (sauvetage des banques par leurs clients) comme une mesure de « justice fiscale », de « solidarité nationale » des plus riches (!) destinée à sauver l’épargne et le patrimoine des petites gens qui auront échappé à la plumaison généralisée des oies citoyennes…

Et tous les merdias à l’unisson soutiendront cette présentation socialisante du sauvetage douloureux, mais naturellement in-dis-pen-sa-ble !

Si la racaille et les parasites sociaux ne seront sans doute pas appelés à cracher au bassinet, ils subiront toutefois, eux aussi, brutalement, une baisse dramatique des allocations en tout genre qu’ils perçoivent sur le dos des contribuables…

Ils descendront donc dans la rue, les banlieues, les centres commerciaux, afin de piller, de violer et de tuer.

Il faudra alors envoyer l’armée avec des véhicules blindés dans les grandes villes.

Pour la suite, ce sera à la grâce de Dieu…

Il sera alors plus prudent de ne pas se trouver sur le chemin de ces « routiers » (c’est ainsi qu’on appelait les pillards au Moyen Âge).

Voilà où mènent quarante années de socialisme, de gauche comme de droite : le socialisme ne dure, en effet, pour plagier la formule célèbre de Margaret Thatcher, qu’aussi longtemps que subsiste l’argent de ceux que l’on peut piller impunément.

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